Fiction: Parce qu'on ne revient pas en arrière.

Je regrette, matin, midi et soir. Je ne fais qu'y penser. Ça reste sur ma conscience, ça semble indélébile. C'est de ma faute...
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Luc y Luc ~ (Masculin), le 26/09/2015
Et voilà la première fiction que je vais publier, en espérant qu'elle soit bonne. J'avais envie d'écrire quelque chose concernant Yahiko, tout en faisant part de quelques petits moments qui se sont déroulés dans ma vie. En espérant que va vous plaise !



Chapitre 14: Quand on passe une dernière bonne soirée.



J'ai regardé ma tête dans le miroir, passant ma main dans mes cheveux. Je ne faisais pas spécialement attention à moi, mais je ne voulais pas arriver tout décoiffer et avec une tête d'enterrement à la soirée. Je regardais mes yeux à travers la glace, parce que je savais que si il y avait bien une chose à apprécier, c'était ça. En plus, Konan me le disait souvent. Je réajustais le col de ma chemise bleue alors que Naruto gueulait tel un putois mon prénom. Un coup d'oeil à mon téléphone m'indiqua qu'il valait mieux partir pour ne pas rater un bus. Un autre petit coup d'oeil me montra aussi le chiffre un à côté de l'icône des messages. C'était Konan, qui m'envoyait un énième « Et là t'es prêt ? ». Je pris tout de même la peine de répondre, parce que si ça avait été l'inverse je n'aurais pas aimé ne rien recevoir. Un simple « Les meilleurs se font toujours attendre x'D » et je pus enfin réajuster correctement ma chemise. Décidément, on ne peut pas se préparer tranquillement. Je quittais la salle de bain en éteignant les lumières, avant de faire un bisou à ma mère puis de quitter la maison. Naruto, Sasuke et Nagato étaient passés se préparer chez moi, comme ça on allait ensemble au collège. D'ailleurs, le rouquin étaient légèrement embarrassé quand il nous avoua ne pas savoir avec qui danserait. Naruto le rassura en lui disant qu'au pire, danser tout seul c'est pas mal aussi. En y réfléchissant bien, je savais que la conversation allait dévier sur moi et Konan, et que mes trois amis allaient vite me charrier. Déjà qu'en temps normal c'était assez énervant, alors en plus avec mes pensées très floues de ces dernières semaines, j'aurais préféré qu'ils n'en rajoutent pas. Je pris donc les devants pour éviter qu'une telle chose se produise.

«  Moi j'suis sûr que Sasuke va vouloir faire une valse avec Sakura ! dis-je d'un ton hilare
- Si il refuse ça elle va lui coller un gros poing dans la figure en tout cas ! se moqua Naruto
- Ahaha, et on en parle de ta prochaine danse avec Konan aussi Yahiko ? » répliqua Sasuke.

D'accord... Là, il m'a bien eu. A défaut de me préserver, je m'étais tout simplement enfoncé en tentant une attaque sur Sasuke. Naruto avait rigolé à la réplique cinglante et efficace, mais Nagato, lui, me regardait avec des yeux étranges. D'ailleurs, depuis quelques temps, j'avais vraiment l'impression qu'il m'épiait, et qu'il tentait de m'aborder une conversation particulière sans pour autant le faire. Il ne m'inquiétait pas, simplement, je le trouvais bizarre. Entre amis, on peut tout se dire. Et pourtant, lui n'y arrive pas. C'est peut-être son naturel timide qui revient au galop... Mais je sens que quelque chose cloche. Il faudrait que je lui tire les vermicelles du nez une bonne fois pour toute. Surtout que, vue sa réaction, ça concernait Konan. Et là aussi ça m'intéressait encore plus. En tout cas, je répondis à Sasuke par un simple rire ironique avant de parler d'autre chose pour qu'on évite cette partie du sujet.

On est arrivé au collège une bonne demie-heure plus tard à cause des embouteillages. Il était dix neuf heures trente, ça n'avait pas encore commencé mais le collège était déjà ouvert. On s'engoufrait par l'entrée principale alors qu'on aperçut Mr.Onoki qui disait bonjour à tout le monde, avec un petit smocking noir et nœud papillon. Aucun d'entre-nous ne s'est retenu de rire. Avec son gros nez et dans ce petit costume, il ressemblait à un vrai pinguin. Bon, lui au moins avait fait l'effort de prendre une tenue très classe. Moi j'avais tenté de me mettre sur mon trente et un sans en faire trop, avec ma petite chaîne autour du coup. Sasuke aussi, mais avec son charme naturel, n'importe quel vêtement paraissait beau. Enfin, pas à mes yeux, mais aux yeux de toutes les filles du bahut en tout cas. Par contre, Naruto et Nagato, ce n'était pas ça. Et d'ailleurs, notre merveilleux CPE les critiqua pour nous faire ravaler nos rire quand à son accoutrement. J'entendis des « Yahiko ! », alors je tournais la tête dans tous les sens tandis que Mr.Onoki racontait une drôle de mésaventure sur la façon dont il avait acheté son smocking fut-il un temps. C'étaient des troisièmes qui m'appelaient. Il avait suffit que je me retrouve à côté de plusieurs d'entre-elles dans des études groupées pour tout de suite sympathiser. Je ne traînais pas avec elles non plus, mais on a eu nos délires, comme tout bons amis. Karin, - pas la prof' de français - l'une d'entre-elles, me faisait signe de venir, alors je m'approchais d'elles. Toutes bien habillées, avec des robes, des belles coiffures et tous les accessoires féminins possibles et inimaginables. Elles prenaient des selfies avec leur téléphone, et elles voulaient que j'y sois aussi. J'ai entamé la petite « séance photo » avant de sentir mon portable vibrer dans ma poche. Je m'excusais et le sortis pour répondre à l'appel qui venait de Konan.

« Hein ? [...] Oh d'accord ! [...] C'est pas grave ça commencera que vers 20H je pense. [...] Oui, mais tu fais vite ! [...] Bisous ! »

Konan risquait d'être en retard. J'allais prévenir Mr.Onoki, qui semblait vraiment passionné par ce qu'il disait. C'était noté, mais il m'informa que de toute façon, il ne fermera pas les portes avant une bonne heure. Du coup, on A commencé à marcher dans la cour de récréation pour aller dans la grande salle où tout le réfectoire avait été déplacé pour laisser un maximum de place. Le DJ était en haut, occupé à discuter avec notre directeur, qui lui n'avait pas fait un effort aussi grand que celui d'Onoki. On a croisé de nombreux professeurs en se baladant, et même Mr.Gaï, sans sa combinaison de sport ! Un miracle. Du jamais vu. On est allé chercher un verre – sans alcool, on n'allait pas non plus espéré qu'ils nous en servent... - et on a commencé à discuter. Un bout d'une vingtaine de minutes, j'ai reçu un message de Konan qui m'annonçait qu'elle arrivait. Du coup, en bon prince charmant, je suis allé à l'entrée. L'attente avait été longue, mais je n'étais pas déçu. Elle marchait vers moi avec des petits ballerines noires. La petite bise fraîche du vent venait secouer sa petite jupe rose assez courte, surmontée d'un haut à décolleté dans un tissu noir brillant. Elle passa une main dans ses cheveux mauve lila pour bien les remettre en place, ou peut-être parce qu'elle était gênée de me voir aussi rouge. Je fis une petit révérence pour rire, et elle rentra dans mon jeu en me tendant sa main. Je la baisais délicatement sur les doigts tandis qu'elle rigola.

« Mais quel con j'vous jure !
- Pour une fois que j'fais un truc de gentleman, tu devrais t'estimer heureuse !
- Ouais ouais ouais, d'accord, je suis heureuse ! Ah, t'as vu ? »

Elle me désigna son collier d'un doigts. C'était une petite chaîne dorée très fine avec, au bout, une petite pierre triangulaire turquoise entouré d'un petit triangle doré presque imperceptible. Elle savait que c'était ma couleur préférée, c'est pour ça qu'elle me le montrait. On a brusquement entendu le directeur parler dans un micro pour demander à tout le monde de se rassembler. Il nous fit un petit discours pour nous annoncer qu'il était content d'organiser cette soirée et qu'on le méritait tous, tout le petit tralala, avant de nous souhaiter une bonne soirée. J'ai rigolé en le voyant commencer à danser sur une première chanson que mixait le Dj. Il invitait tout le monde à le rejoindre comme ça, et les professeurs, moins réticents que beaucoup d'élèves, se sont lâchés. J'ai discuté un peu avec Konan en prenant un autre verre alors qu'Ino et Sakura s'approchaient de nous. Elles étaient ravissantes elles-aussi.

«  Vous allez pas danser ?
- Sisi, on va y aller, vous inquiétez pas ! Répondit Konan
- J'ai envie de danser avec Sasuke rien que pour l'emmerder moi, 'faut que j'aille le trouver.
- Tu trouves un mec aux cheveux rouge ou un blondinet qui gueule et il sera forcément à côté ! » répondis-je en rigolant

J'ai observé quelques personnes qui dansaient, autant certaines étaient complètement ridicules, autant d'autres avaient un talent caché. Au bout d'un petit moment, une chanson que Konan et moi aimions beaucoup passa. Elle m'a attrapé par la main, et je n'eus pas d'autre choix que de la suivre. Je n'avais pas trop l'habitude de danser, mais en se mêlant à la foule, ça passait bien. A un moment, Konan a collé son dos contre moi et à commencer à descendre lentement en dansant, j'ai pas trop compris, mais quand elle m'a crié à l'oreille de faire la même chose dos à dos, là par contre je m'y suis mis. C'était marrant de danser comme ça, sincèrement. On a continué à bouger normalement, et elle m'indiqua qu'elle allait prendre l'air quelques minutes avant de revenir. Du coup, moi, je suis resté pour chercher Nagato, Naruto et Sasuke. Mais c'est Karin qui m'accosta avant et m'entraîna dans une danse sur une chanson en espagnole assez « caliente ». Une de ses amies s'est approchée, et on a commencé à faire une danse en triangle. On est resté comme ça pendant une chanson, deux chansons, puis trois... Et Konan n'était toujours pas revenue. Je réussis à m’éclipser pour aller dehors, en essayant de la trouver. Elle était debout, accoudée à une barrière, un verre dans une main. Je m'approchais d'elle en me mettant à côté.

«  Ca va ?
- Oui, oui !
- T'es sûr ? T'avais dit quelques minutes, pas dix hun !
- Je voulais juste réfléchir un peu. »

Elle a mis sa tête sur mon épaule, et est restée là, sans un mot. Je n'osais pas brisé ce silence entre-nous, bien que la musique se faisait bien entendre. Moi aussi, je réfléchissais. Je ne savais même plus où j'en étais. Il y avait quelque chose... Il fallait que je mette ça au clair ! Mais quelque chose m'en empêchait, de la même façon que Nagato n'arrivait pas à me dire ce qu'il avait sur le cœur depuis quelques semaines. J'ai juste caressé ses cheveux, en me demandant bien si j'arriverais à sortir de ce blizzard dans lequel je m'étais perdu cette année.
Je n'insistais pas. Quelque chose tracassait Konan aussi. Ca en devenait une maladie... C'est peut-être quelque chose qui a un rapport avec son retard ? C'est avec cette question en plus dans le flot que contenait déjà ma tête qu'une douche chanson de slow se fit entendre. J'ai fait un sourire à Konan, et elle se redressa.

«  Madame, m'accorderiez-vous cette danse ?
- Avec plaisir preux chevalier ! »

Je la préférais comme ça, quand elle était pleine de vie et d'humour, plutôt que quand elle se mettait à rentrer dans son flot de pensées. Et j'imaginais que cette sensation était réciproque. On est allé à l'intérieur, quand on s'est rendu compte que beaucoup de gens s'étaient arrêtés. Quand on passe de l'électro au slow, tout de suite, il y a moins de monde. J'y notais quelques couples déjà formés durant l'année, et quelques amis, qui comme Konan et moi, s'amusaient. A force de voir à la télé des gens le danser, on savait à peu près comment s'y prendre. De toute façon, on le faisait à notre manière. J'ai placé une main sur sa taille, et mon autre main dans la sienne. On était lent, très lent, surtout pour éviter de se marcher sur les pieds. J'avais l'impression que le temps s'était arrêté, que la musique n'existait plus. C'était même une impression de flottement. On pouvait s'envoler à tout moment. Je ne faisais attention à rien, pas même à de nombreux regards insistants vers nous. J'ai regardé Konan, et en l'observant droit dans les yeux, j'ai senti comme un rangement dans mes pensées, comme quelqu'un qui balayait tout. J'ai été surpris, et d'une façon tout à fait naturel, je me suis rapprochée d'elle, passant mes bras autour d'elle, et elle faisant la même chose. C'était plus du balancement de droite à gauche désormais. Nagato m'observait toujours, les lèvres tremblantes. Naruto avait un sourire sur les lèvres, comme Ino, et Sasuke s'était arrêté de se disputer avec son ex petite amie pour nous observer aussi. On était l'attraction des gens. J'ai approché ma tête de l'oreille gauche de ma partenaire.

«  Konan ? Je peux te dire un truc ?
- Vas-y...
- Heu...
- Yahiko ?
- Non, rien, j'suis con, laisse-tomber.
- Ah ça ouais tu l'es ahaha ! »

On a continué à danser comme ça jusqu'à la fin de la chanson. Le subit éclaircissement dans ma tête avait disparu. Je ne sais même pas ce que j'ai voulu dire à Konan. Et pourtant, ça me tiraillait de l'intérieur. J'ai un peu moins dansé le reste du temps, et quand je suis allé discuter avec Sasuke, Naruto et Nagato, je n'ai reçu aucun commentaire, aucune remarque sur mon slow avec Konan. Encore une fois c'était très étonnant, mais je n'allais pas m'en plaindre. Le directeur a demandé à tout le monde de partir vers vingt trois heure trente, quelque chose comme ça. J'allais proposer à Konan de la raccompagner mais elle me dit que sa mère venait la chercher. Au moins, je savais que ce qui avait plongé Konan dans une profonde réflexion tout à l'heure ne concernait pas sa mère, celle-ci allant visiblement beaucoup mieux qu'au début de l'année.

Quelques semaines plus tard, on était déjà le 25 Juin. Le dernier mardi avant les vacances. Les professeurs ne nous faisaient plus cours, en revanche, Mr.Gaï nous laissait les activités sportives à disposition et on pouvait s'amuser dans les salles de cours comme on le voulait sans trop en faire non plus. Moi, je comptais finir les cours à midi, mais Nagato avait ordre de manger à la cantine même ce dernier jour, du coup, je lui ai promis de rester avec lui. Cette dernière matinée, on a pas fait grand-chose, si ce n'est que je me suis amusé avec Mr.Gaï à faire un match de badminton assez serré et que j'ai joué au Loup-Garou avec des gens de ma classe et de l'autre quatrième. J'adorais ce jeu, et je ne semblais pas être le seul parce qu'on avait été dix à s'y être mis. Konan aussi y a joué, mais je ne sais pas pourquoi, elle ne semblait pas avoir envie de rire ni de beaucoup parler. Pourtant, les vacances étaient là, à portée de main. On ne pouvait que s'en réjouir ! Et puis, je lui avais assuré qu'on se verrait un maximum pendant cette période. Mais il y avait quelque chose qui n'allait pas, ça se voyait. Du coup, à 11H50, cinq petites minutes avec la dernière sonnerie que nous allions entendre, je l'ai prise à l'écart et j'ai tenté de la faire parler. Nagato ne m'avait toujours rien dit, et Konan aussi, et je n'en pouvais plus. J'avais l'impression qu'on me cachait des choses.

«  Bon, Koko, tu veux pas me dire ce que t'as ?
- Mais j'ai rien chou, laisse...
- Si t'as quelque chose, j'en ai marre que tu me le dises pas ! Je m'inquiète pour toi.
- Yahiko, si je ne veux pas te le dire, c'est que j'ai mes raisons.
- Mais dis-moi, s'teuplait...
- Arrête d'insister, vraiment.
- Non, j'arrêterai pas ! Je veux savoir !
- Putain mais si j'te dis que je ne veux rien te dire que c'est que je veux pas, alors lâche-moi la grappe merde !
- Non mais Konan...
- Tu me saoules, tu le sais ça ? Tu veux toujours tout savoir, c'est chiant ! Quand on dit non c'est non, même un con fini le comprendrait !
- Kon...
- Laisse, c'est bon, tu m'as gavé, bonne vacances. »

Elle s'est détournée de moi et est retournée vers la sortie du collège. Ca allait sonner. Et elle partait comme ça. On n'allait pas finir l'année sur une dispute quand même... Une dispute qui partait de rien ! Pourquoi s'était-elle mise dans cet état pour si peu ? Je voulais la rattraper, mais je me disais que c'était inutile. Qu'elle viendrait s'excuser, comme à chaque fois. Même si là... Ca me semblait différent. Quelque chose m'échappait. J'ai attendu Nagato et on est allé dans la queue du self après avoir dit au revoir à Naruto et Sasuke. Mais je n'allais pas bien. Ca se voyait d'ailleurs, parce que Nagato me demandait pourquoi j'avais les larmes aux yeux. Comment expliquer ça... Le fait que Konan parte en vacances en me faisant la gueule, le fait que je ne voulais pas qu'on reste comme ça, le fait que je ne sais même plus ce que je pense de tout ça. J'étais brouillé, complètement. La sonnerie retentit. Je lançais un regard en arrière. Une immense queue d'élèves se pressait pour sortir, mais Mr.Onoki s'amusait à les faire passer un par un pour bien ralentir la fin des cours pour tout le monde. Je cherchais Konan du regard, elle était vers la fin de la queue. Je me retournais vers Nagato, tentais un sourire mais me résolut à commencer à lui expliquer.

- Konan... Ellle...
- Yahiko, attend. Il y a un truc que je veux te dire.
- Vas-y...
- Pourquoi tu n'as rien dit à Konan ? Pourquoi tu ne dis pas la vérité qui crève les yeux à tout le monde ?
- Mais...
- J'ai peut-être été le plus calme jusque-là, mais... Pourquoi tu ne veux pas profiter du bonheur ? Pourquoi tu ne lui dis pas que tu l'aimes ?! Je te comprends pas, t'as la chance de trouver la personne parfaite pour toi, et tu laisses filer ça. Je comprends pas. »

J'ai écarquillé les yeux. Venant de la bouche de Nagato, là, ça m'avait scotché. Mais surtout... J'avais la réponse. J'étais amoureux de Konan. J'aimais Konan. Je ne pouvais pas me passer de Konan. Konan, Konan, et encore Konan. Je n'avais jamais pu me l'avouer, je n'avais jamais pu le comprendre, mais désormais c'était tout à fait clair. Quel crétin... J'avais peur de ça ? Pourquoi je ne m'en étais pas rendu compte avant ? Peut-être parce que je n'avais jamais été amoureux... Mais là c'était plus que ça, Nagato avait raison. Et jamais je ne le remercierai assez. Mais, étrangement, il semblait stressé. Comme si... Il n'avait pas tout dit. Ce n'est pas pour autant qu'il m'informa d'autre chose. Non, au contraire, me voyant désemparé, le visage rouge de colère et de honte, il posa un bras sur mon épaule.

«  Yahiko, vas-y putain. Sors, dis-lui que tu l'aimes. Fais pas ça pour nous, mais pour toi. Tu aimes cette fille, et elle aussi elle t'aime plus que tout, y'a pas plus clair ! Allez !
- Elle part et on s'est engueulé là...
- Je m'en fiche ! Allez Yahiko, vas-y ! »

Je lâchais un sourire de remerciements, et me retournais vers la file d'élèves. Elle s'était vite réduite en quelques minutes... Konan était sur le point de sortir, je la voyais. Il fallait que je lui dise, je n'en pouvais plus. J'avais les idées bien en place, j'avais mes réponses, mais... J'étais perdu. Et le seul point de repères que j'avais, c'était elle. Je me mis à courir rapidement, sortant mon carnet de mon sac. Je doublais pas mal de gens, mais j'étais bien décidé, et Mr.Onoki était trop vieux pour me voir. Il fit juste attention à mon carnet et me laissa sortir. Je voyais encore le sac à Konan qui passait la porte. Je me dépêchais, je la suivis, et je lui attrapais un bras juste quand je fus à sa hauteur, avant qu'elle ne traverse. La vérité devait éclater. Elle se tourna vers moi, le visage à moitié surpris et à moitié contrarié, mais je ne lui laissais pas le temps de parler. Le souffle un peu haletant, je me lançais.

- Konan... Je...



Pour information, le prochain chapitre sera le dernier. Merci d'avoir lu si vous êtes arrivés jusque-là. x')
Et désolé d'avance si il y a des erreurs. :/
Bonne lecture !

PS: Pour Karin/Karin, c'est délibéré, ce n'est pas un souci des noms. x')




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