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Fiction: Une nuit

J’espère qu'il vous plaira !
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cedro (Masculin), le 23/04/2015




Chapitre 4: Drôle de journée



On m’a toujours dit que j’avais l’esprit très imaginatif,créatif. Mais aujourd’hui, je crois qu’il a pété un plomb. Je vous explique.

Alors que je marchais dans les rues de ma commune yopougon , pour aller à la boulangerie chercher le pain, il s’est passé quelque chose de complètement loufoque. Je crois bien que ma mâchoire s’est brisée quand j’ai ouvert grand la bouche en voyant un homme vêtu d’une longue cape noire se balader d’une démarche incertaine sur le trottoir d’en face. Il regardait un peu partout, l’air totalement perdu, et le rideau de cheveux qui encadrait son visage cireux ne pouvait tromper personne. Ça ne pouvait être qu'orochimaru et cet homme est un personnage tout droit sorti du manga naruto.

Je ne me suis même pas aperçue que j’avais ralenti et que je marchais soudainement à la vitesse d’une tortue, tout en lorgnant l’homme d’un air ahuri. Étais-ce un coup de mon imagination, devais-je aller voir un psy ?

Mais bof je sais qu’à un moment précis, j’ai cessé de réfléchir et que j’ai traversé la route pour rejoindre l’homme sur le trottoir d’en face. Il s’est brusquement arrêté et a eu un léger sursaut lorsque je me suis retrouvé devant lui, un air d’incertitude gravé sur mon visage.

- Excusez-moi, mais… Vous êtes Orochimaru? » ai-je hésité, la voix tremblante.

Je me sentais tout petit. Je n’avais jamais lu dans les livres que cet homme était une merrain !

- Qu’est-ce que je fous ici ? » a-t-il aboyé, se demandant sans doute comment je le connaissais.

- Bah… C’est justement la question que je me posais, en fait. » ai-je répondu en maîtrisant ma voix autant que possible. Je me sentais à la fois hystérique et traumatisé.

L’avantage avec ma commune, c’est qu’elle est peuplée par si peu de monde que personne d’autre que moi n’avait encore remarqué l’accoutrement spécifiquement lugubre.

- Heu... bah… Vous devriez venir avec moi, j’ai une maison. Si des gens passent dans la rue, ils vous trouverons étrange, bizarre.

L’homme a baissé les yeux vers moi et m’a lancé un regard si glacial que j’ai eu l’impression de me liquéfier sur place.

- Vous êtes dans une ville Abidjan, monsieur.

Il a finalement consenti à me suivre et je l’ai emmené vers ma maison. Mais tout a encore plus dégénéré lorsqu’on est passé devant le marché de la résistance , qui est sur le chemin : un homme ressemblant étrangement à gai en est sorti en se frottant les mains, et a haussé les sourcils en voyant Orochimaru.

- Ah!!, mon cher Orochimaru. Je ne sais pas comment j’ai atterri ici, mais j’ai découvert des choses exceptionnelles ! La déportation ! C’est une idée très intéressante, je devrais peut-être créer des camps et déporter les autres personnages, je crois que ça va être mon prochain objectif -

- Han!!! NON ! me suis-je exclamé.

Purée, mais comment ces personnages s’étaient-ils retrouvés dans ma commune ? Y avait-il eu une faille dimensionnelle ou autre ? autant de questions sans réponses dans ma petite tête.

- Qui est ce petit impertinent ? a chahuté Gai en me jetant un regard en biais.

- Je suis sûrement la seul garçon, disons la seule personne qui vous connaît dans cette commune, et si vous ne me suivez pas tous les deux pour qu’on aille chez moi, vous allez vous faire huer par toute ma commune parce que vous portez des robes et que vous êtes des hommes. Voilà, content ? Allez, suivez-moi ! » ai-je déclaré en avançant vers ma maison, qui était deux rues plus loin.
Je n’ai pas eu besoin de me retourner pour savoir qu’ils me suivaient, car j’entendais Orochimaru marmonner dans sa barbe et Gai clamer que la déportation était vraiment l’idée du siècle. Abruti.

Lorsqu’enfin nous arrivâmes dans mon jardin, Gai s’est encore plus extasié.

- Vous habitez en face d’un cimetière ? Je sens qu’on va bien s’entendre !

J’avais bien envie de dire non, mais je n’en ai pas eu le temps que Shikamaru sortit de mon magasin à ce moment-là.

J’ai sérieusement pensé pendant quelques secondes que j’allais soit m’arracher les cheveux, soit plonger la tête dans un seau d’eau froide. J’adore les personnages de Naruto, ne vous méprenez pas, mais imaginez-vous un peu dans ma situation, coincé entre Orochimaru, Gai et Shikamaru. Non mais sérieusement ?

-Orocimaru? Qu’est-ce que tu fous là ? » s’étai estomaqué Shikamaru.

Orochimaru s’était contenté de prendre un air affligé , livide.

J’ai soupiré, sorti mes clefs de mon sac et j'ai ouvert ma porte d’entrée, les invitant tacitement à entrer dans la maison. Je les ai ensuite emmenés vers ma cuisine, où ils ont pris place autour de la table.

- L’un d’entre vous peut-il m’expliquer comment vous vous êtes retrouvés ici ? avais -je demandé en les regardant tous les trois d’un air exaspéré.

Ils ont soudain tous eu l’air dépité et ont baissé les yeux. Vraiment, voir Gai baisser les yeux, ça vaut le coup d’œil.

- J’ai atterri dans le cimetière qu’il y a en face de chez toi. m’a expliqué Shikamaru.

D’accord. Dans le cimetière. Comme c’est joyeux.

- Moi, dans le bar près de la boulangerie. ajouta Orochimaru.

- Et moi, dans le marché termina Gai.

Ouais. On est bien avancés comme ça.

Mais comment est- ce arrivé ? je demandais

- Aucune idée. répondirent - ils en chœur.

- Bon… Super… Je m’appelle Djerry. Nous sommes dans le monde Humain, comme je vous l’avais déjà dit, et ici, vous êtes célèbres parce que vous êtes des personnages issus d’une série de livres, de manga qui s’appellent "Naruto"

Orochimaru a haussé les sourcils.

- Cet idiot est même connu ici ? Non mais vraiment… Vous n’avez aucun goût.

-Tais-toi Orochimaru où je draine la graisse de tes cheveux et je te la fais avaler par le trou du c.... rétorqua Gai

- CA SUFFIT ! me suis-je écrié, un petit sourire aux lèvres néanmoins. Ecoutez, faîtes comme chez vous pour l’instant. De toute façon, nous ne sommes pas prêts de comprendre comment vous avez atterri ici… Juste une petite chose : je ne veux pas de disputes, de jutsu impardonnables ou de bagarre et autres. Vous allez agir comme des adultes, ok ?

Je n’avais pas d’autres alternatives, je n’allais pas les mettre dehors. En plus, j’avais quelques courses à faire d’urgence, et être seul me permettrait de réfléchir à toute cette pagaille qui venait de débarquer dans ma vie.

En rentrant de mes courses, une heure plus tard, j’ai retrouvé la maison dans un désordre indescriptible. Shikamaru était dans le salon et ne comprenait visiblement pas ce qu’était une télévision. Il l’avait donc décrochée du mur et l’inspectait sous tous ses angles.

- Qu'est ce que c'est ? m’a-t-il demandé en désignant la télé.

- Une télévision. Ça diffuse des histoires en images. Remets-la contre le mur pour l’amour du ciel et arrête de la tourner dans tous les sens !

- Une télévision ? s’exclama t il avec l’air d’avoir envie d’en savoir plus.

Je lui ai pris la télé des mains et l’ai accrochée au mur, puis je l’ai allumée et Shikamaru lâcha un « waouuuuh » en voyant les images tout éberlué.

Je l’avais laissé à son émerveillement pour me diriger vers la cuisine, où j’entendais un boucan de tous les diables. C’était Gai, occupé à fouiller la cuisine dans son entier. Sur la table étaient réunis tous mes couteaux de cuisine, mon batteur, deux poêles ....

- C’est quoi ce bordel sur la table ? je m'exclamais, au même instant je vacillais sous le poids de la rage et ma cage thoracique me brûlait.

Gai était à ce moment-là en train d’ouvrir et refermer le micro-onde, se demandant sans doute à quoi il servait. Il s’est retourné vers moi et a affiché un sourire sadique.

- Des outils qui pourraient me servir pour la guerre. Tout ça m’avait l’air bien dangereux. Je suis sûr qu’avec tous ces ustensiles de guerre, tu ferais un bon partisan du mal ! Veux-tu rejoindre le côté obscur ? On a des cookies*.

Et voilà qu’il me prenait pour un psychopathe. Voyant que je ne répondais pas, il me demanda en désignant le micro-onde :

- A quoi sert cette grande boîte de métal ?

- C’est pour réchauffer de la nourriture. ai-je soupiré.

- Peut-on mettre des gens dedans ? Ça pourrait-être une machine de supplice parfaite…

Ce gars étant insupportable, je l’ai laissé à son monologue et suis monté dans ma chambre car Orochimaru n’était nulle part en bas. Je l’ai trouvé assis sur mon lit, plongé dans mon livre "le pont de Naruto."

Il a levé les yeux vers moi et marmonna :

- Alors c’est comme ça qu’on me dépeint dans les livres ? Je passe pour quoi moi ?

J’allais lui répondre que moi, je l’aimais bien, lorsqu’un énorme bruit de casserole retentit dans la maison. Alerté, je suis descendu en vitesse et j’ai trouvé Gai et Shikamaru en plein combat de casseroles, qu’ils utilisaient comme des Kunai.

- Tu n’es qu’un… BOUM BOUM ! Abruti sans nez… » PLAF PLAF !

- CA SUFFIT ! Qu’est-ce que j’avais dit ? PAS de bagarres ! »

- Mais il m’a insulté d’abruti sans nez ! » s’est défendu Gai avec l’air d’un petit enfant sur qui l’on vient de crier.

Encore quelque chose d’exceptionnel. Voir Gai se justifier. Ça m’aurait fait rire si seulement je n’étais pas dépassé par les événements.

- Shikamaru, tu iras te calmer dans la cour ! Gai, tu t’asseois sur le canapé et je ne veux pas te voir bouger. ai-je rétorqué en prenant mon air le plus énervé.

Le pire, c’est qu’ils m’ont écouté. Et Orochimaru, qui m’avait apparemment suivi silencieusement, ricanait dans son coin en voyant que j’avais de l’autorité et que j’avais réussi à me faire entendre de Gai et Shikamaru nara. A son expression réjouie, on aurait dit que je venais de lui offrir son plus beau cadeau de fin d'année.

J’ai réussi à avoir une heure de répit pendant que ces deux zigotos se calmaient. Je l’ai mis à profit pour préparer des Cake, étroitement surveillée par Orochimaru qui avait l’air suspicieux.

- Pourquoi vous n’utilisez pas de jutsu? ? » m’a-t-il demandé au bout d’un long moment en haussant les sourcils.

- Je n’ai pas d’élément. J’ai oublié de vous dire que j’étais une humain ? Dans ce monde-ci, les shinobis, ça n’existe pas… Malheureusement. je soupirais en battant ma pâte à gâteau.

Une demi-heure plus tard, alors que le gâteau était en train de cuire dans le four, Shikamaru est rentré.

- Hmmm… Ça sent bon… grommela t il en s’avançant dangereusement vers le four avec l’intention évidente d’en sortir les cake.

- Ne touche pas ! C’est un four, tu vas te brûler si tu touches aux plaques ! ai-je dit en attrapant Shikamaru par le bras pour l’éloigner de l’appareil.

- Génial ! Un appareil qui brûle les gens ! » s’exclama Orochimaru depuis le salon.

Je l’ai entendu se lever du canapé et nous rejoindre dans la cuisine, un air sadique sur le visage. Estimant que la cuisine était un endroit vraiment trop dangereux pour ces trois zouaves, j’ai déclaré d’un ton sans appel :

- Sortez de cette cuisine si vous voulez avoir droit à une part de gâteau pour le goûter. Ouste !


*******



A l’heure du goûter, alors que tout ce petit monde était attablé avec moi pour manger une part de gâteau dans un silence reposant, quelqu’un a toqué à ma porte d’entrée. Je me suis levé de table pour aller voir qui était ce visiteur, prêt à lui dire de repasser pour qu’il ne voie pas mes trois invités très spéciaux. Lorsque j’ai ouvert la porte, pour trouver Naruto Uzumaki juste derrière, ma respiration devint saccadée, mon corps voulait s'arrêter, mais mon esprit l'interdisait. J'étais dans mes derniers retranchements, lorsque, trop affaiblie, je commençais à Tomber dans les pommes, puis je me ressaisie.... Quelle était donc cette journée totalement folle ?

- Bonjour… Heu… Je ne sais pas exactement comment j’ai atterri ici... Marmmona le Survivant.

- Entre donc. Tu n’es pas le seul à ne pas comprendre comment tu es arrivé là.

Naruto m’a suivit jusqu’à la cuisine, où m’attendaient les trois autres.

- Harry ! s’est exclama Shikamaru en se levant brusquement pour aller étreindre son ami.

- Shika ? hésita Naruto, encore plus perdu qu’avant.

- Il ne manquait plus que ça… Des retrouvailles amicales… » marmonna Orochimaru en levant les yeux au ciel. Il n’y avait pas assez dans cette maison, évidemment…

Pour une fois, Shikamaru n’a pas relevé, trop occupé à câliner son ami.

-Naruto ! Je vais enfin pouvoir en finir avec toi ! siffla Orochimaru en descendant de sa chaise, s’approchant dangereusement de Naruto.

-Stop, stop, stop ! » me suis-je interposé.



*******



Les heures ont défilé très vite et, alors que j’avais enfin réussi à les réunir sur le canapé pour que l’on regarde un peu la télévision tous ensemble, quatre « pop » ont retenti et le canapé s’est vidé brusquement.

Ils ont disparu aussi vite qu’ils étaient apparus, et je peux vous dire que mon esprit est encore tout embrouillé par cette journée du 29 octobre 2012 date de mon anniversaire ..



bonne lecture



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