Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Ryuusouken

Ryuusouken, le souffle du dragon. "J'ai déjà vu beaucoup de jinchuuriki maudire les villages dans lequel ils ont pu grandir d'avoir fait d'eux des monstres. Mais je dois bien admettre que tu es le premier à vouloir en devenir un." S'est-on jamais demandé pourquoi on haïssait les jinchuuriki, dans les villages ? Ne serait-il pas plus pertinent de les enfermer dans une cage dorée ? C'est ce qu'ont pu se dire certaines personnes au vu des événements des dernières décennies...
Classé: -16I | Spoil | Action/Aventure / Horreur / Humour | Mots: 29332 | Comments: 3 | Favs: 2
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Kenryuu (Masculin), le 16/10/2014
Bon, eh bien, voici le troisième chapitre de cette fiction, qui donnera le ton que suivra plus ou moins cette fiction, et la direction qu'elle prendra. Merci à balroga pour son commentaire dans le dernier chapitre. Enjoy ^^



Chapitre 3: Chapitre 2 : Rencontre fortuite



-Quel ennui...

La personne, se baladant dans les rues de Konoha, résumait bien son état d'esprit avec cette simple phrase, d'à peine deux mots. A peu près huit ans s'étaient écoulés depuis l'attaque du démon renard sur le village. Ce dernier s'était reconstruit, et le Yondaime Hokage s'était sacrifié pour tuer le monstre. Enfin, cela était la version officielle. Car tout le village était plus ou moins au courant que le monstre avait été scellé dans un nourrisson.

-« Il a à peu près mon âge, d'ailleurs... »

Cela n'avait pas été dit explicitement dit par les adultes, cependant, les voir traiter encore et encore la personne de démon, voir carrément de renard -celle là était interdite en la présence du concerné-, suffisait largement à comprendre le comment du pourquoi. Mais certains enfants ne faisaient que perpétuer la haine de leurs aînés, et ainsi certains ne savaient même pas pourquoi ils haïssaient ce qu'il supposait être l'hôte de Kyuubi.

Cependant, il ne se sentait guère l'âme d'un samaritain, et ne se voyait pas aller aider ce dernier, surtout si cela impliquait que tout Konoha veuille presque le lyncher. Car ce serait probablement au minimum une pression énorme, par un genre de boycott psychologique comme il en était déjà victime.

Actuellement, il était en train de rentrer à l'orphelinat. Il l'avait toujours été. Apparemment, il avait été retrouvé à proximité de Konoha, qui l'avait alors recueilli. D'après la situation, il lui semblait évident que sans Konoha, il aurait été mort. Cependant, il ne s'en sentait pas plus redevable à Konoha. Car aussi loin qu'il s'en souvienne, il avait toujours été seul. Il n'en voulait pas vraiment à Konoha, mais pour X ou Y raisons, il avait toujours été laissé sur le côté, le laissant se débrouiller seul. Il avait fini par s'y habituer, au point de plus ou moins instinctivement rechercher cette solitude, mais même s'il ne l'aurait admis devant personne, en son for intérieur, il savait bien qu'il aurait aimé un peu plus de compagnie.

Alors en attendant, il relativisait pour mieux se sentir. Il s'était déjà dit que c'était assez ironique de se rassurer en songeant au fait que quelqu'un subisse pire, mais finalement, ayant vu que tout le monde faisait pareil, il avait fini par se dire que c'était normal. De même, on s'était efforcé -encore que cela fut pour lui un grand mot, vu que personne n'avait réellement mis de cœur à l'ouvrage- de lui inculquer la « bonne morale ». Cependant, vu comment ils, c'est à dire tout Konoha, parlaient dès qu'il était question de l'Uzumaki, il se disait que ces paroles n'était que pour faire bien, et donc qu''il n'y avait pas de réelle nécessité à les respecter. Non ?

Sur le chemin, il tourna la tête, passant à côté d'un domaine exclusif, devant lequel il s'arrêta, pour le regarder quelque peu.

-« Le quartier des Uchiha...»

C'était encore un endroit qu'on lui avait dit d'éviter, car ils étaient dangereux. Mais encore une fois, il trouvait cela illogique : s'ils étaient si dangereux que ça, Konoha ferait mieux de les chasser, voir de les supprimer, tout simplement, car dans le cas où cela était vrai, ils pourraient les attaquer en premier. Donc soit ils n'étaient pas si dangereux que cela, soit Konoha et ses dirigeants devaient vraiment être très cons. Il se détourna, soupirant, puis reprit son chemin.

Toujours dans son esprit, il se coupa plus ou moins du monde jusqu'à arriver chez lui. Bientôt, il quitterait cet orphelinat, et on lui attribuerait un appartement, qui lui permettrait d'avoir la paix une bonne fois pour toutes. Pas qu'il n'appréciait pas les autres personnes, mais jusqu'à présent, il n'avait jamais été spécialement été « bien » en leur compagnie, ce qui voulait dire qu'il n'appréciait autant qu'il détestait la compagnie d'autres personnes. Donc dans les deux cas, pas du tout.

Il soupira. Il ne savait pas pourquoi, mais quand on lui avait dit que de toute façon, il deviendrait ninja, ça lui était parfaitement convenu. De toute façon, si on lui avait laissé le choix, c'est ce qu'il aurait voulu faire. Ceci dit, même si cela allait arriver très prochainement, il n'était même pas encore à l'académie, alors il s'ennuyait ferme en attendant, ayant au début décidé de flâner de ci de là dans les rues de Konoha. Mais s'étant assez vite lassé, il avait décidé de faire quelque chose d'utile de son temps.

Et ce quelque chose d'utile lui avait été apporté par la bibliothèque de Konoha. Il était assez apprécié dans cet endroit dans la mesure où il étudiait -chose qui était déjà rare pour son âge, compte tenu du fait qu'il fallait souvent pousser les autres enfants pour arriver à un semblant de résultat-, et en plus, dans un calme exemplaire. Ainsi, il était assez bien perçu, quoique personne ne se souciait réellement de lui.

-Hé, Kitsuke, arrête-le !

Le temps que ce dernier tourne la tête d'un œil ennuyé pour voir qui l'avait interpellé, il sentit son corps basculer en arrière, chose qui, avant qu'il ne touche le sol, lui indiqua que quelqu'un l'avait percuté.

« Ne pas crisper son corps »

« S'arc-bouter légèrement »

« Ne pas mettre ses bras en arrière de soi »

« Prendre une impulsion une fois le sol touché pour faire une roulade arrière »

« Une fois la roulade terminée, une fois en position accroupie, faire un petit saut sur les pieds, en décollant les talons pour se remettre debout »

Ces mots lui vinrent inconsciemment en tête quand il tomba, et aussi son corps les appliqua. Ainsi fut-il debout quand l'autre terminait de se vautrer lamentablement dans le sol. Puis il le regarda, et leva un sourcil. Cheveux blonds, tee-shirt blanc, pantalon de toile gris, lunettes d'aviateur -dont le bon goût lui semblait personnellement discutable- et... C'est tout. Il ne voyait pas son visage, en fait, vu qu'il était par terre. Trois autres enfants arrivèrent juste après, et un se jeta littéralement sur celui à terre pour le retenir.

-Alors, sale démon ? Tu coures vite, mais tu ne peux pas t'échapper éternellement ! On va te tuer !Ricana l'un d'entre eux.

Tandis que celui qui le retenait le relevait et le retenait par une clef de bras, il vit que le démon du village le regardait avec un air confus. Manifestement, vu l'air neutre que Kitsuke arborait -ce qui changeait des haineux- il n'avait pas spécialement l'air après lui.

-Ah, merci, Kitsuke, fit l'autre qui ne le tenait pas.

-..., fut sa seule réponse.

-Toujours aussi bavard... Tu veux le tabasser un coup ? Dit-il en lui mettant un crochet du droit en plein sur le nez.

-... Pas spécialement, répondit Kitsuke d'un air tout aussi neutre.

-Hein ? Pourquoi pas ? Demanda-t-il tandis que tout le monde, y compris l'Uzumaki, le regardaient avec incompréhension.

-Comment vous l'expliquer..., fit Kitsuke en levant les yeux vers le ciel. Tenez. Pourquoi le battez-vous, au juste ?

-Bah parce qu'on aime bien ça, ricana Enjou. Et puis, quand c'est lui qu'on tape, les adultes ne nous le reprochent pas. Tu parles d'une occasion en or !

-En effet, fit Kitsuke en hochant la tête. Maintenant, si tu mets en lien ma question, ta réponse, et la question que tu viens de me poser, que peux-tu en déduire ?

-Que l'idée ne te plaît pas particulièrement ? Fit l'Uzumaki en souriant de toutes ses dents, malgré le sang qui commençait à bien maculer son visage.

-On t'as pas sonné, le monstre ! Fit Tomoe, en lui remettant un coup qui lui fit cracher un mollard sanglant, tandis qu'il était toujours tenu par Kitaku.

-En attendant, le monstre a raison, fit Kitsuke d'un air parfaitement indifférent. Ce n'est pas que l'idée me dégoûte ou même me déplaît, c'est juste que je n'en ressens pas le besoin. Je n'ai de griefs contre personne, et je n'ai aucune frustration à évacuer. Donc, nul besoin pour moi d'avoir recours à un punshing-ball. D'ailleurs, vous n'avez pas peur ?

-Peur de quoi ? Demanda Kitaku, perplexe.

-Qu'il finisse par se venger. D'ailleurs, si j'étais à ta place, rajouta Kitsuke à l'intention de l'Uzumaki, je pense que je les haïrais.

-Tu te mets de son côté ? Demanda Enjou en fronçant les sourcils.

-Je ne vous l'ai manifestement pas assez répété. Je ne suis que de mon propre côté. A l'heure actuelle, ce n'était qu'un constat. D'ailleurs, tu devrais mieux maîtriser tes émotions, Enjou. Ça risquerait de te jouer des tours, un de ces quatre.

-Tu parles, ricana-t-il. J'ai un parfait contrôle de moi-même.

-Ah bon ? Moi, je ne pense pas, tu vois. Par exemple... Même si je passe outre le fait que nous sommes en pleine rue, et que tout le monde passe comme si de rien n'était, comment est-ce qu'on doit interpréter le fait que vous vous mettiez à trois sur lui pour l'attaquer, sinon comme de la lâcheté ?

En effet, ils se trouvaient en plein milieu d'une rue de Konoha, où nombre de personnes passaient sans réagir à cette scène. Mais depuis que Kitsuke avait entonné la discussion, quelques curieux s'étaient arrêtés, sûrement dans l'espoir de voir un bon passage à tabac, peu importe sur qui. Et ce fut la goutte de trop pour Enjou, qui se rua sur lui, poing tendu en avant.

-« Mais il est con ? », se demanda Kitsuke.

Il soupira, fléchit légèrement ses jambes, ouvrit ses paumes, et crispa les doigts. En deux mouvements, il fut au niveau d'Enjou, qui, ne s'attendant manifestement pas à ce qu'il vienne l'attaquer, avait essayé de s'arrêter. Kitsuke lui attrapa le poignet du bras tendu, et le tira derrière lui, faisant pencher l'autre en avant. Au moment où sa tête passait à son niveau, il releva brutalement la jambe pour lui mettre un coup de genou en plein menton. Résultant qu'il tomba par terre, gémissant. Quelques spectateurs sifflèrent et rigolèrent.

-T'as encore des progrès à faire sur beaucoup de plans. Je doute que tu ne connaisses ne serait-ce que des bases de théories. Et toi, Tomoe, ajouta-t-il en se retournant, je te déconseille d'intervenir, et de plutôt aller récupérer ton ami. Ce serait bête de se blesser à quelques jours de l'entrée à l'académie.

Il aurait été évidemment trop beau qu'il se contente de suivre sagement son conseil, aussi Tomoe se rua vers Kitsuke en hurlant qu'il allait le tuer. Kitsuke répondit simplement, un fin sourire se dessinant sur son visage :

-Si tu dis que tu vas me tuer... Je suppose que tu assumes que je puisse te tuer pour me défendre ?

Arrivé au niveau de Kitsuke, Tomoe essaya de lui mettre un crochet du droit, chose qu'il esquiva en reculant, puis agrippant son poignet.

-« Ça doit être une bonne occasion de voir si ça vaut ce que ça prétend...»

« Tourner le poignet et donc le bras vers l'intérieur, de manière à faire remonter le coude vers l'extérieur »

« Si l'adversaire est plus grand que vous, remontez le bras »

-« Jusque là, c'est bon..., pensa Kitsuke. Maintenant...»

Il releva la jambe pour mettre un coup de genou remontant en plein dans le creux entre le biceps et l'avant-bras, à l'opposé du coude, entraînant un horrible craquement sonore qui désarticula son bras.

« Mettre un coup de genou ascendant à l'opposé du coude »

Tandis que tout le monde étaient sur le choc de la surprise, et que des adultes allaient vers Tomoe, Kitsuke recula, et fit :

-Oh, ça marche vraiment...

Il se fit rapidement encercler par un certain nombre d'adultes, chose qui le fit soupirer. Même s'il ne laissait rien transparaître, intérieurement, il n'en menait vraiment pas large. Kitaku était allé ramasser Enjou, et était maintenant à soutenir Tomoe. Quand à l'Uzumaki, il se faisait le plus petit possible.

-Que me voulez-vous ? Demanda Kitsuke une fois qu'il eut recomposé un air parfaitement neutre.

-Pourquoi les as-tu blessés à ce point ? Demanda un des adultes.

-Je ne comprends pas votre question, fit Kitsuke.

-Te fous pas de moi ! Fit-il en balayant l'air d'un geste de la main. Pourquoi tu les a blessés à ce point ?

-Je...

Une voix calme, derrière, lança un « eh bien, que d'agitation par ici », sur un ton assez amusé. Chacun, n'ayant pas senti venir l'individu, se retourna brusquement, puis se crispa en se rendant compte de qui il s'agissait : Hiruzen Sarutobi, le Sandaime Hokage. Tout le monde, sans exception, le saluèrent d'un mouvement de tête, accompagné d'un respectueux « Hokage-sama ». Kitsuke s'inclina en mettant un genou à terre, chose qui en surprit plus d'un.

-Pourquoi un tel geste ? Demanda le Sarutobi d'un air curieux et amusé.

-Vous êtes l'Hokage, répondit-il simplement, comme si cela expliquait tout.

-Eh bien, c'est alors en tant qu'Hokage que je te demande de te relever, alors.... Kitsuke, si je me souviens bien ?

-En effet, répondit le concerné du ton qu'il voulait le plus respectueux possible.

-Hokage-sama, il..., commença un des villageois, avant d'être arrêté d'un geste de la main par celui à qui il s'adressait.

-Peut-être seras-tu disposé à nous raconter ce qu'il s'est passé ? Un tel incident à quelques jours de la rentrée académique peut s'avérer une grande infortune pour certains...

-Il suffit de demander... et de me laisser parler, répondit Kitsuke tranquillement. Vous voulez la version courte, longue, ou détaillée ?

-Quelle est la différence entre les deux derniers ? Fit un villageois en levant les yeux au ciel.

-Si la version courte peut être détaillée, la version longue ne peut être courte.

L'Hokage sourit en tirant une bouffée sur sa pipe, comprenant bien la moquerie, qui avait été parfaitement volontaire. Cependant, il semblait soigneusement éviter de se moquer de lui. Aussi écouta-t-il sans piper mot sa tirade :

-Comme d'ordinaire, j'étais sur le point de rentrer, quand j'ai été percuté par... l'Uzumaki, si je me rappelle bien son nom -d'habitude c'est démon et compagnie-, et les trois autres contre qui je me suis « battu » sont arrivés pour le tabasser. Rien d’inhabituel, me direz-vous...

Kitsuke marqua une pause en voyant l'Hokage tiquer du sourcil, puis il reprit, comme s'il avait marqué une simple pause :

-Ils m'ont ensuite demandé si je voulais le tabasser, et comme je leur ai dit que je n'en tirerais sûrement aucun plaisir, ils m'ont demandé si j'étais de son côté. Pour être tout à fait honnête, je ne le connais pas -un peu comme à peu près tout le monde dans ce village, quand j'y pense-, donc je me fiche pas mal de ce qui peut lui arriver. J'ai ensuite mis hors combat Enjou après que celui-ci m'ait attaqué après que je me sois moqué de son manque de contrôle. Puis Tomoe a voulu le venger, en disant qu'il allait me tuer. Je l'ai donc mis dans cet état.

-Mais pourquoi aller si loin ? Et en premier lieu, comment as-tu fait ça ?

-Les livres. Ils sont pleins de techniques, vous savez. Ici, on tord le bras avant de mettre un coup de genou pour briser l'os du coude. Mais pour répondre, c'est qu'il a dit qu'il allait me tuer. Il le disait sûrement pour le style, mais dans la mesure où il a dit la même chose à l'Uzumaki -et vu dans l'état dans lequel il a fini-, je ne pouvais juste pas négliger la probabilité qu'il soit sérieux. Donc je reconnais que j'ai été quelque peu violent, et je m'en excuse. Mais je tiens à être en forme pour le début de l'académie.

L'Hokage sourit, ne pouvant se détacher d'une impression, tandis que les villageois lui pestaient dessus. Puis, voulant tester quelque chose, Hiruzen demanda :

-Dans ce cas... pourrais-tu ramener Naruto à l'orphelinat, vu que tu y habites aussi ?

-.... vous cherchez à ce que je me fasse lyncher, au juste ? Je m'explique, si vous n'avez pas encore compris... Je n'ai rien contre Naruto -c'est bien l'Uzumaki, je me plante pas ?-, cependant, déjà que les villageois vont me pourrir la vie après cet incident, si je suis vu avec lui, on va me mettre dans le même panier. Et le dix octobre arrive bientôt, si vous voyez ce que je veux dire.

-Tss, il a peur, ricana un des villageois attroupés, vite suivi du ricanement des autres.

Kitsuke jeta un coup d'oeil à droite puis à gauche, avisant les adultes qui l'entouraient, ainsi que l'Hokage, mais aussi Naruto qui se cachait soigneusement dans un coin. Puis il prit la parole, soupirant :

-En effet. Mais un enfant de huit ans contre tout un village d'adultes... avouez que ce n'est pas très glorieux comme combat.

-Et si je te dis de le faire malgré tout ? Demanda l'Hokage en tirant sur sa pipe.

-Alors je le ferais. Et s'il m'arrive quelque chose de par ce fait, je vous haïrais au même titre que ceux qui m'auront fait cela. Évidemment, je me réserve le droit d'exercer des représailles si jamais cela arrivait.

-Et en quel honneur ? Fit un des villageois. Ce n'est que de la violence gratuite, la justice n'est pas de ton ressort.

-Franchement, vous tous. Quand je vous vois avec le démon, car il est un démon, même sans avoir rien fait, et que vous me mettez sous le nez votre justice, je dois la considérer comment, sinon hypocrite ?

Tandis que tout le monde le regardait d'un air choqué tandis qu'il débitait de telles paroles, l'Hokage se demandait ce qui avait fait, que d'une, il passe à côté de son observation, et de deux, comment est-ce qu'il pouvait avoir une telle réflexion et un tel vocabulaire pour son âge. Question muette dont il ne tarda pas à avoir la réponse :

-En même temps... l'enfant imite les adultes. Je vous l'ai dit, je n'ai rien contre vous. Vous pouvez vivre heureux dans le meilleur des mondes bisounours que je m'en fiche. Vous pouvez tous crever comme des chiens les tripes à l'air que je m'en fiche. On ne m'a pas haï. C'est juste que toutes ces années, rien n'a pu me prouver le simple fait que j'existais. Je n'ai pas envie de faire des bêtises pour me faire remarquer. Donc, maintenant... vous qui avez toujours eu une cuillère d'argent dans la bouche, bouffés d'affections, n'ayant pas connu le vide, fermez vos gueules.

Tandis que l'Hokage se disait qu'il allait devoir commencer à vraiment se pencher sur son cas, Kitsuke sembla se rendre compte qu'il avait dépassé les bornes, et détourna le regard, avant de se diriger vers la foule pour partir. Remarquant le regard insistant de l'Hokage, il s'approcha de Naruto qui semblait se faire tout petit pour lui dire :

-Ramène ton cul, sinon je te laisse là.

A ces mots, un grand sourire se dessina sur les lèvres du jinchuuriki qui s'ignorait, puis se mit à le suivre plus ou moins joyeusement, tandis que Kitsuke pressait le pas pour rentrer à l'orphelinat. Il sentait qu'il allait le sentir passer...

Ainsi, sur leur trajet, il put découvrir la joie que procurait le fait que les personnes en face changent de trottoir sur son passage, pour le simple fait qu'il était là. Kitsuke soupira. Comment est-ce qu'il avait pu en arriver là, au juste ? Ainsi, il arriva jusque dans l'orphelinat, puis sa chambre, suivi par Naruto, sans même y penser.

-« Konoha de merde... Village de merde... »

Il s'était toujours dit que puisque qu'il avait grandi à Konoha, il allait en devenir un ninja, même s'il n'avait aucune attache affective particulière à ce village, mais là, en même pas une heure, cette jolie certitude avait volé en éclat, pour le simple fait qu'il avait rossé quelques cons.

Ces cons...

C'était aussi de leur faute, en même temps. S'ils n'avaient pas été là, si...

Il se tourna vers Naruto, qui l'avait suivi sans même qu'il s'en rende compte, et le dévisagea d'un air complètement indéchiffrable. Le démon, le renard... Lui, il avait été haï. Au point de se faire battre, subir un mépris tel qu'il avait fini par se traduire par un boycott collectif de sa personne. Quand à lui, Kitsuke, il avait simplement été ignoré. Il existait, tout le monde était poli avec lui, mais s'il ne se manifestait pas de lui-même, il n'existait tout simplement pas.

Et maintenant, il se rendait compte, que, lui qui aurait aussi voulu qu'on le voit, peu importe comment, avait peur. Peur de se faire traiter comme un démon. Peur, peur, peur.

-Je... me cherches des excuses ? Se demanda-t-il à voix haute.

-Des excuses ? Se risqua à demander Naruto, même s'il sentait que ce n'était pas vraiment le moment pour poser des question.

-Je...

-Ahhhhh ! Fit Naruto en reculant d'un pas, soudainement effrayé.

-Qu'est-ce qu'il y..., commença à dire Kitsuke, avant de comprendre.

Sa propre ombre venait de s'étendre sur tout le sol de la pièce, donnant l'impression que celui-ci avait été entièrement peint en noir. Les deux enfants regardèrent autour d'eux, ayant clairement la sensation qu'ils devaient être en train d'halluciner. Essayant de marcher, Kitsuke se rendit vite compte d'une réalité : il avait à peine fait un pas que son corps s'enfonçait. D'un coup d’œil, il vit que c'était la même chose pour Naruto. Mais là, c'était sa propre ombre qui se mettait à faire n'importe quoi, merde !

-Qu'est-ce que c'est que ce bordel..., fit Kitsuke en se débattant avant d'être totalement absorbé.



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Tous deux se réveillèrent avec un immense mal de crâne. Très vite, ils se rendirent compte qu'ils n'étaient plus dans la chambre de Kitsuke, mais dans un espèce de couloir constitué de toutes sortes de tuyaux, et dans le fond s'échappait une lueur jaune-verte assez glauque. Cela pouvait presque faire penser à la lueur de certains réverbères qui ne seraient plus en très bon état de marche...

-Où est-on ? Demanda bêtement Kitsuke.

-Ça, j'aimerais j'aimerais que tu me le dises.... , grommela Naruto en croisant les bras. Pour être assez franc, je suis plutôt énervé que tout ça arrive.

-Toi, énervé ? Demanda Kitsuke en se mettant en route vers la lumière, et que le concerné le suivait.

-Oui. Mais d'un autre côté, je suis content d'avoir rencontré quelqu'un qui n'est pas parti en courant et en me traitant de démon au premier regard. Mais comme j'étais en train de le dire, j'aimerais bien que tu m'expliques ce qui se passe.

Kitsuke pencha un peu la tête, le regardant en clignant des yeux. Après un bref « quoi ? » un poil agacé de la part de l'Uzumaki, il répondit idiotement et spontanément :

-Mais c'est que t'es pas con, en fait....

Naruto détourna la tête en un « tss » agacé, pour regarder droit devant lui la sortie qui arrivait, et demanda :

-Tu me voyais vraiment comme ça ?

-Tu veux une réponse franche ?

Voyant qu'il acquiesçait, il ajouta :

-Ouais. Après, je me foutais -et pour l'immense majorité de ces personnes, c'est encore le cas- de pratiquement tout le monde dans ce village, donc je n'ai pas réellement fait attention. Du coup, t'es resté le type qu'on appelait le démon et tous ces sobriquets ma foi très charmants et qui faisait des conneries pour se faire remarquer.

-Tu n'as pas totalement tort, tu sais..., sourit Naruto d'un air presque nostalgique.

-Sur quel point ? Demanda Kitsuke avec étonnement.

-Que je fais des bêtises pour me faire remarquer... Même que je semble être bête -de toute façon, je sais bien que je suis quand même un peu con-, mais bon... C'est tellement plus facile de faire des bêtises que de se mettre à réfléchir... Ca fait moins mal. D'ailleurs, toi...

Il laissa sa phrase en suspens, mais Kitsuke pencha sa tête légèrement sur le côté en signe de curiosité, comme pour l'inciter à lui en dire plus. Naruto reprit donc, avec cet étrange sourire, presque mélancolique :

-Je pense que tu ne dois pas aimer l'ennui, non ?

-Qu'est-ce qui te fait dire ça ? Demanda Kitsuke, surpris. Chose qui se traduisait chez lui par un sourcil levé.

-Eh bien... Rien que contre ces autres-là, je trouvais qu'autant dans ta voix qu'ailleurs, il y avait beaucoup de mépris... Mais après t'avoir quelque peu regardé, je trouve que tu ne te prends pas spécialement pour supérieur. C'est plus que... même si tu considères les autres comme égaux, tu ne leur accorde ton intérêt que si tu les trouve immédiatement intéressants. Et sans ça, tu zappes tout le monde. Je pense qu'à cause de ça, tu dois passer à côté de beaucoup de choses intéressantes dans les gens sans t'en rendre forcément compte...

Kitsuke le regardait, en continuant à avancer, d'un air à présent complètement surpris. Naruto, gêné, se mit à se gratter la nuque en souriant.

-« Finalement, il vient de gagner mon respect... »

-En tout cas, moi, je peux vous dire que l'ennui, c'est ce qu'il y a de pire à mon goût.

Tous deux sursautèrent en entendant la voix caverneuse qui provenait sur la salle dans laquelle ils étaient en train de déboucher. Celle-ci était presque amusée. Ils déglutirent, puis continuèrent à avancer. Pour finalement voir, au fond de la pièce, une cage ouverte, et... une espèce de dragon faisant mine de faire la sieste à l'intérieur, le menton sur les pattes avant, mais un œil vert malgré tout ouvert et braqué sur eux.

-Je n'avais pas imaginé que vous seriez deux, mais finalement, pourquoi pas, reprit-il. C'est ce genre d'imprévu qui rend la vie un tant soit peu divertissante.

-Et sinon, t'es qui ? Demanda Kitsuke de but en blanc, tandis que Naruto présentait sa main à son visage devant une telle formulation.

-Moi, répondit la bête avec amusement. C'est déjà pas mal, non ?

-Toi avoir nom ? Demanda à nouveau Kitsuke, semblant clairement moins déphasé qu'il y a encore quelques secondes.

-Moi penser que quand quelqu'un veut nom d'un autre, politesse est se présenter avant, répondit-il en entrant dans le jeu d'à qui sera le plus con.

-Uzumaki Naruto, répondit le susnommé nerveusement, avec un sourire crispé.

-Kitsuke, fit-il. Et donc, toi, t'es qui ?

Un fin sourire se dessina sur le visage du dragon qui venait de relever la tête, laissant apercevoir ses crocs, qui fit :

-Ta famille.



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Les deux enfants regardaient le... ils ne savaient quoi d'un air presque interdit. Qu'est-ce qu'il racontait comme conneries, au juste ? Puis, recomposant un visage plus ou moins neutre, Kitsuke fit :

-Vu ton corps, comparé au mien, j'aurais tout de même tendance que la probabilité que nous soyons de la même famille est nulle. Donc, permets-moi de douter d'une telle affirmation. Et permets-moi de te demander une dernière fois ton nom ?

-Je m'appelle Xanbi. Et contrairement à ce que tu penses, tu viens de me demander mon nom pour la première fois, avant, tu m'avais demandé qui j'étais. Pour ce qui est de la première partie de ta phrase... tu ne m'as pas donné ton nom de clan quand tu t'es présenté. Pourquoi, au juste ?

-Car je l'ignore. Et franchement, je m'en fiche pas mal.

-Bien. Moi, tu vois, je pense que si tu les avais vu, tu ne te foutrais pas d'eux, non, fit Xanbi avec un sourire carnassier. Moi, je les connaissais.

Là, Kitsuke écarquilla les yeux, se demandant s'il devait envisager d'écouter ce... truc parler, ou tout simplement faire demi-tour pour revenir dans ce qui devait être la réalité. Même si en réalité, il n'avait aucune idée de comment faire cela. Ainsi se contenta-t-il de questionner :

-Le fait que tu emploie le passé signifie-t-il que tu ne les a pas revus depuis longtemps, ou que tu ne sois plus en mesure de les revoir ?

-Tu n'es pas une gêne, tu sais, fit Xanbi en louchant sur Naruto qui se dandinait furieusement. J'aurais quelques choses intéressantes pour toi aussi après.

A l'entente de ces paroles, les deux enfants sursautèrent, n'ayant tout simplement pas pensé pour l'un qu'il lui adresserait la parole, et aurait encore moins des choses à lui dire, et pour l'autre, avait, avec tout cela, pratiquement oublié sa présence tellement il avait été focalisé sur ce que son interlocuteur disait. Xanbi se releva, faisant mine de s'ébrouer, puis prit un coussin à côté de lui qu'il balança à Naruto. Il devait bien faire 5 mètres pour chaque côté. Kitsuke nota au passage que ses pattes s'apparentaient plus à des serres, dans la mesure où il n'avait « que » trois « doigts ».

-Asseyez-vous, ça sera plus confortable pour parler.

Ce qu'ils firent, content de voir que le coussin était effectivement tout ce qu'il y a de plus confortable. Chacun se tourna ensuite vers Xanbi, qui reprit la parole :

-Bien, maintenant que chacun est bien installé. En ce qui concerne ta famille, désolé de te dire ça, surtout comme ça, mais ils sont tous morts. Ce qui implique que tu es le dernier survivant de ton clan.

Naruto se tourna vers Kitsuke, intrigué de sa réaction. Qui, malgré le temps qui passait, ne vint pas, ce dernier se contentant d'afficher une figure neutre. Alors s'installa un silence qui devint pratiquement gênant. Ainsi, Xanbi toussota, et Kitsuke prit la parole, un peu désorienté :

-Ben... On me dit que ma famille est morte, certes, pourquoi pas, mais vu que je l'ai jamais connu, sans vouloir paraître insensible, je m'en fiche un peu, ils n'étaient pas là, donc c'est un peu comme s'ils étaient morts, pour moi...

Xanbi leva ce qui pouvait s'apparenter à un sourcil tandis que Naruto détournait les yeux, semblant plus ou moins partager son sentiment. Ainsi, l'instant de surprise passé, le démon se mit à rire, un sourire amusé scotché sur sa figure.

-T'es bien le fils de ton père au même âge, toi... Quoi qu'il était un peu plus barge. Amène toi, je vais te montrer quelque chose. Attends encore un peu, s'il te plaît, toi, ajouta-t-il à l'intention de Naruto.

Tandis que le jinchuuriki du dragon s'avançait, Naruto le regardait sans piper mot. Une fois arrivé devant Xanbi, Kitsuke déglutit.

-« Il est immense, vu de là... »

Xanbi sourit, et de sa patte, qu'il plaça juste au dessus de son hôte, sortit une matière noire, qui se mit à dégouliner, puis le recouvrit d'un coup. Naruto le regarda, intrigué, se faire engloutir, puis attendit. Quelques minutes après, sans que personne n'est jamais bougé, Naruto demanda :

-Que se passe-t-il, au juste ?

-Je ne fais que jamais lui donner quelques souvenirs que j'ai de sa famille, répondit tranquillement Xanbi.

-Quel genre de souvenirs ? Demanda Naruto, la tête penchée sur le côté perplexe.

-Le genre qui te fait aimer le fait d'avoir une famille.



____________________________________________________________



-Alors, c'était comment ? Demanda Xanbi quand Kitsuke ressortit.

-Ce que j'ai vu... c'était vraiment ma famille ?

-Ce que tu as vu, c'est la vie que tu aurais eu si ta famille n'était pas morte.

Kitsuke regarda ses mains, puis Naruto. D'un coup, il se sentait plus proche de lui. C'était peut-être dû au fait de ce qu'il avait vu, plus celui qu'il n'y avait que deux humains ici. Cependant, il savait désormais ce qu'il voulait. Maintenant, il lui fallait une chose bien précise... Il se tourna vers Xanbi, mais à l'instant où il ouvrit la bouche pour formuler sa question, son interlocuteur le devança et fit :

-Je te dirais ce que tu veux savoir un peu après. En attendant, on va parler de toi, ajouta-t-il à l'intention de Naruto.

-M... moi ? Demanda-t-il, un peu incertain, mais malgré tout curieux.

-Que veux-tu savoir, au juste ? Demanda Xanbi, tandis que Kitsuke faisait la moue, ennuyé de ne pas avoir eu sa réponse immédiatement.

Naruto se stoppa, et prit le temps de réfléchir. Pourquoi... Que demander... Après un certain temps de réflexion, dont personne ne se formalisa du temps, il fit, un peu hésitant :

-Pourquoi... pourquoi... tout le monde me traite de démon dans ce village ?

Le démon avec lequel il était justement en train de converser, eut un grand sourire, et invita les deux enfants à venir à son côté, même si Kitsuke l'était déjà, techniquement. Ainsi, Naruto s'avança, et une fois à son niveau, Xanbi lui tourna le dos et s'avança vers son échiquier, vite rejoint.

-Qu'est-ce que c'est ? Questionna Naruto.

-Bonne question, merci de l'avoir posée, fit Xanbi. Ce que tu vois, c'est l'échiquier de notre vie. C'est à dire que nous avons commencé une nouvelle partie il y a quelques années, et ce que tu vois, ces pièces, ce sont des personnes.

-La vache, fit Kitsuke en montant dessus, ces cases sont immenses. Et les pièces, n'en parlons pas.

Le démon dragon prit une pièce, et la mit face à Kitsuke, qui y vit son propre nom, inscrit dessus. Et le fait de voir cela sembla le bloquer quelques peu. Xanbi fit, tandis que son jinchuuriki avait levé vers lui des yeux pleins d'incompréhension :

-Kitsuke, Kitsuke... Tu ignores pas mal de choses, tu sais. En premier lieu, sais-tu où vous vous trouvez actuellement ?

-Aucune idée..., répondit ce dernier d'une petite voix.

-On est dans ton esprit. Essaye de faire fonctionner un peu ta tête pour trouver la suite par toi-même.

-On est dans ma tête ? Répéta-t-il, perplexe. Mais alors, à partir de là... Comment ça se fait qu'un truc aussi énorme que toi soit dans mon esprit, en sache autant sur ma famille... Non, ce que j'ai vu étaient des souvenirs, que tu sembles avoir vécu. Avant tout... qui es-tu ?

-Enfin cette question... depuis le temps que je l'attends. Qui suis-je ? Répéta-t-il, un grand sourire collé à la figure, tandis que toutes ses queues se déployaient en éventail derrière lui tandis qu'il se mettait en position assise. Je suis Xanbi, démon dragon à quinze queues, qui vit avec ton clan aujourd'hui décimé. Et toi, Kitsuke, tu es actuellement mon jinchuuriki. C'est-à-dire que depuis pratiquement ta naissance, je suis en toi. Enchanté.

Il y eut un grand moment de silence, durant lequel chacun des deux hôtes, dont désormais un sur deux en avait conscience, remettait en question un certain nombre de choses qu'ils connaissaient. Il y eut quelques minutes de silence, avant que Naruto ne donne sa première constatation :

-C'est... impossible, les démons n'ont qu'à jusqu'à neuf queues...

-Bonne remarque. Cependant, répondit Xanbi en mettant en évidence ses queues, si je suis là, avec mes quinze queues, malgré ce que tu dis, que peux-tu en déduire ?

-Que cette certitude est erronée ? Suggéra Kitsuke.

-Exact. Je ne vais pas vous le dire en détail, car là tout de suite, vous ne pourriez pas comprendre les implications, mais quand les démons à queues sont nés, des résidus nés de la séparation de l'origine sont arrivés avec. Il y en a eu un nombre colossal, mais dû à leur faiblesse et incapacité à évoluer pour résister à la sélection naturelle, que ce soit en combat ou simplement la structure de leur organisme, l'énorme majorité des ces résidus sont morts. Ainsi, il faut considérer que par rapport aux démons originaux, le nombre de queues n'est absolument pas représentatif de la puissance. Et moi, je suis un survivant qui a réussi à évoluer jusqu'à aujourd'hui.

-Mais... Comment ça se fait qu'on en ait jamais entendu parler ailleurs ? Demanda Naruto.

-Le démon originel possède le chakra ultime, qui est à l'origine de tous les chakra, comme l'indique l'adjectif. C'est ainsi que même si ces démons sont morts, des relents de leur chakra ont contaminé un certain nombre d'humains. Ce qui a donné naissance à ce que l'on appelle aujourd'hui les kekkai genkai. Tout démon subsidiaire en possède un.

-Euh.. attends, si je te suis, fit Kitsuke. Si je m’entraîne, je pourrais utiliser ce que tu as et qu'on qualifie de kekkai genkai ?

-Je suis le seul qui soit apte à t'entraîner, gamin. Pour être tout à fait exact, ce n'est pas que tu pourras utiliser cette affinité, tu la possèdes déjà. Moi, je ne serais qu'un bonus de puissance -et de technique, accessoirement.

Kitsuke demanda, tandis que lui et Naruto semblaient totalement happés par le discours de Xanbi :

-Et quelle est-elle ?

-Meiton, l'art d'utiliser les ténèbres. Je t'en parlerais un peu plus tard, ne t'en fais pas. D'ici là, fais moi confiance, et ne dis rien à personne. Quand à toi, je vais t'expliquer, fit Xanbi en prenant une pièce dichromatique.

-Qui est-ce ? Demanda Naruto.

-Toi, fit Xanbi en montrant le côté blanc qui arborait son nom. Maintenant, regarde attentivement.

Naruto écarquilla les yeux, comprenant tout, quand Xanbi tourna la pièce du côté noir, où l'on pouvait voir le kanji du mot « Kyuubi » qui était inscrit.

-Cependant, attention à ne pas confondre, reprit immédiatement Xanbi. Tu n'est pas Kyuubi, tu es son jinchuuriki. Tu es toi avant d'être son hôte.

-Et... pourquoi n'est-il pas là ? Demanda Naruto, qui s'était agenouillé, les poings serrés sur les genoux, un sourire forcé et immensément douloureux sur le visage.

-Je vais être honnête avec toi. Autant moi je suis sympa, on peut faire la causette sans problème, autant lui c'est un bloc de haine qu'on a enfermé de force dans ton corps. Tiens, regarde cette cage. Pour Kyuubi, c'est ça qui l'empêche de sortir, et son ouverture voudrait dire sa libération. Et ta mort, par extension. C'est pour ça que je bloque la connexion avec lui actuellement. Même si je te cacherais pas que c'est pas évident. Actuellement, votre lien mental -restriction due aussi au niveau d'emprisonnement- n'est pas assez élevé pour qu'il puisse te contacter hors situation d'urgence, donc utiliser une passerelle comme la mienne est le plus approprié. Mais ce n'est également qu'une question de temps, très petit, par ailleurs, avant qu'il n'arrive à te contacter.

-Super, fit amèrement Naruto. Je me retrouve avec un truc dans le ventre qui me hait pour lequel tout le monde me hait. Est-ce que ca pourrait seulement être pire ?

-Ton sceau pourrait être plus fragile, répondit Xanbi. Et là, tu aurais naturellement plus de difficulté à gérer ce démon. Cependant, il passe par la haine pure et impulsive pour prendre le contrôle de ton corps. Donc ne te laisse pas aller sur ce point, et ça ira pour toi.

-Facile à dire ! S'écria-t-il. Tout le monde, sans exception, me hait, et toi, tu me dis de pas céder à la haine ?! Comment tu veux que je fasse, au juste ?

-Tout le monde ? Répéta Xanbi avec amusement. Quand ai-je dis que je te haïssais, voyons ? Et même, sur quoi te baserais-tu pour me contredire si je te disais que je t'appréciais ?

Là, ce fut le tour de Naruto d'avoir un bug. Certes, manifestement, il pouvait imaginer qu'on ne le haïssait pas. Pourquoi pas, oui. Mais qu'on puisse l'apprécier ? Et carrément, par dessus le marché, un monstre qui avait une attitude à son égard beaucoup plus humaine que tout le village réuni.

-Te... te moques pas de moi... Ce... ce n'est pas possible...

-Et pourtant, fit Xanbi en le regardant tranquillement. Tu veux quelque chose, qui te ferait plaisir, ou autre ? N'hésite pas.

Naruto se releva, avec un sourire pauvre, le fait que des gens qui puissent le comprendre pouvaient exister. C'était une sensation très agréable. Et forcément, lui venait une question, qui passa quasi naturellement par ses lèvres :

-Est-ce... qu'il y a d'autres personnes comme moi ? En dehors de vous, j'entends.

-Par « comme toi », tu entends des jinchuuriki ? Demanda Xanbi, tandis que Kitsuke avait l'air pensif à l'entente de cette question.

-Oui...

-Eh bien, comme tu dois le savoir, il y a neuf démons à queues -un peu plus si tu comptes les non principaux, mais c'est encore une autre histoire- donc oui, il y a d'autres jinchuuriki. Cependant, tous les bijuus ne sont pas forcément tous scellés en même temps. En moyenne, je dirais qu'il faut compter environ cinq-six de plus que toi. Évidemment, ça peut être plus ou moins, garde en tête que ce n'est qu'une estimation.

-D'accord... Je pense... que j'aimerais les rencontrer...

-Soit prudent, tout de même, fit Xanbi en levant un sourcil, un poil étonné. Il n'est pas rare que les jinchuuriki en soient rendus à des meurtriers abominables, comme le voudraient les villages. Si tu veux pouvoir être certain de pouvoir discuter avec certains d'entre eux, il va falloir littéralement les massacrer au préalable. Et pour ça, faut être fort.

-Alors.. je dois devenir fort...

-Mais, je peux te demander pourquoi tu veux les rencontrer ?

Naruto tourna la tête vers Xanbi, et dit de manière totalement spontanée, une lueur étrange dans le regard :

-J'en ai envie. Y a besoin d'une raison ?

Xanbi le regarda à son tour, quelque peu surpris, puis éclata de rire, y répondant avec un énorme sourire :

-Pas du tout, gamin. L'instinct pur est la meilleure des raisons.

Il se détourna, allant vers un coin de la pièce, puis ajouta :

-Dis, j'ai une petite proposition pour toi. A toi de voir si ça t'intéresse.

Intrigués, Naruto et Kitsuke se levèrent pour aller voir du côté de Xanbi, qui, une fois arrivés à son côté, déversa un peu de chakra noir dans le sol, faisant remonter une sorte de... congélateur circulaire à vitres transparentes. Si la pièce n'avait pas été si froide, ils auraient penser qu'il s'agissait plus d'une vitrine d'exposition. Et il y a avait pleins de bocaux, dans lesquels trempaient différents liquides de différentes couleurs.

-Qu'est-ce que c'est ? Demanda Kitsuke, perplexe, faisant écho aux pensées de Naruto.

-De l'ADN, et des cellules souches, répondit Xanbi avec un sourire fier. Devant l'air perdu des deux enfants, il se rappela que les deux personnes en face étaient en effet des enfants, avec ce que ça impliquait. En gros, c'est un bidule qui fait que vous existez. Avec ce que tu connais en combat, tu ne sais pas ça, Kitsuke ?

-Non, je n'ai pas vraiment pris le temps d'étudier au delà du purement physique visible du corps humain..., répondit-il évasivement. Quoi ? Ajouta-t-il en voyant que Xanbi le regardait sérieusement de travers.

-Faudra combler ça rapidement, toute ta famille était spécialisée dans le corps humain.

-Et alors ? Je suis un enfant, moi !

-Pff. A six ans, ton père connaissait tout ce qu'il y avait à savoir sur le corps humain. Enfin, ajouta-t-il tandis que Kitsuke faisait la moue, pour toi, gamin, sache que ce sont, dans le cas-là, des cellules qui régissent les différents kekkai genkai dont j'ai pu rassembler les infos génétiques. Mais avant tout, je veux voir tes affinités. Je vais un peu vite, mais on a pas beaucoup de temps pour ça, donc on deale avec.

-Mon affinité ? Répéta bêtement Naruto.

-Ton affinité élémentaire, expliqua patiemment Xanbi. Tu sais, quand fais appel à ton énergie physique et spirituel, en les mélangeant, tu as du chakra. Et ce dernier peut se manifester par les techniques, selon les cinq éléments : feu, vent, terre, eau et foudre.

-D'accord, mais concrètement, comment je fais ça ? Demanda Naruto, qui n'avait même pas écouté à moitié.

Xanbi sourit pour ce que les deux enfants estimèrent que ça devait être la millionième fois depuis qu'ils le connaissaient, et de son corps jaillit un petit appendice de taille humaine qui vint donner deux feuilles à Naruto, une blanche et une noire.

-Insuffle du chakra dedans, ça te dira quelles sont tes affinités.

-Comment je fais, au juste ? Demanda Naruto, en levant un regard perdu vers le dragon, qui fit les présentations entre sa patte avant et sa tête.

Un peu las, ce dernier s'approcha de Naruto, releva un peu son tee shirt sous les protestations de ce dernier, et fit un mouvement de rotation avec sa patte sur son ventre. Aussitôt, le concerné sentit une énergie immense l'envahir, et tomba à terre, paralysé par le flux naissant dans son corps, ses mains serrant les feuilles d'une poigne extrêmement crispée.

-Pff... Je veux bien que Kyuubi soit dangereux, mais ça justifie de resserrer le sceau à ce point ? Comment pourrait-il vraiment apprendre, dans ce cas ? Marmonna Xanbi.

Il se passa encore quelques dizaines de secondes, jusqu'à que Naruto eut fini d'agoniser, pour reprendre les termes de Kitsuke. Quand il se releva, la feuille blanche était coupée en deux, et la noire était à moitié brûlée et trempée. Quand Xanbi constata cela, il eut un sourire paresseux.

-Bien, très bien...

-Qu'est-ce que ça veut dire ? Demanda Naruto, perplexe.

-La feuille blanche indique ta nature principale de chakra. Ici, comme la feuille est coupée en deux, c'est le vent. Et la noire indique ta nature secondaire. Ici, tu en as deux, comme tu peux le voir, petit chanceux. L'eau et le feu.

-Je vais donc pouvoir apprendre des techniques super cool ? Demanda Naruto, des étoiles dans les yeux.

-Pas tout de suite, rigola Xanbi, ce qui eut pour effet de le faire bouder. Ce n'est pas ce qui nous intéresse aujourd'hui. Vous deux... Vous savez ce qu'est un kekkai genkai, non ?

-C'est un don héréditaire ? Tenta Kitsuke.

-Bien, mais incomplet. Il arrive que certains kekkai genkai soient indépendants des autres éléments, comme un élément primaire -le meiton en est un parfait exemple-, mais la plupart, pour ne pas dire l'énorme majorité des kekkai genkai sont obtenus par combinaisons d'éléments primaires. Ainsi, il faut maîtriser au préalable les éléments primaires qui le constituent.

-Mais à partir de là..., réfléchit Kitsuke.

-On ne peut pas dire que quelqu'un qui maîtriserait deux éléments devrait pouvoir les mélanger, alors ?

-C'est exactement ça qui fait un kekkai genkai, gamin. Quelqu'un de normal possédant deux éléments ne pourra pas en produire un troisième en les mélangeant, puisque, pour le dire par image, il ne saura pas comment les mélanger. Tandis que quelqu'un qui a cette disposition génétique saura plus ou moins instinctivement, selon l'individu, faire ce mélange.

-Et quel rapport avec le test qu'on vient -ou plutôt que Naruto vient- de faire ?

-Eh bien, tu penses bien que des gens ont pensés à récréer cela artificiellement, souvent par greffe de cellules souches. Seulement, il y a un hic : si la personne ne présente pas naturellement les affinités nécessaires au mélange, il y a une probabilité très élevée que le corps rejette la greffe. Et dans ce cas-là, c'est la mort. Mais bon, ça, pratiquement personne ne le sait, et comme ils font de toute façon ces expériences sur des bébés, vu qu'ils ne pourraient pas prévoir leur affinités, cette information leur serait pratiquement inutile.

-Mais pourquoi ne pas le faire sur des adultes ? Demanda Naruto.

-Parce qu'il faut aussi considérer le fait qu'au-delà d'un certain âge, il est impossible de pratiquer une telle greffe, pour la simple et bonne raison que la greffe doit grandir avec le corps, et surtout subir les changements biologiques de l'adolescence pour que cette dernière soit en phase avec le corps. Chez un adulte, même si la greffe est un succès, il n'y a aucune chance pour qu'il développe l'affinité héréditaire.

-Et donc, fit Naruto, si je vous suis bien, vous voulez me greffer des cellules souches qui me permettront de développer un kekkai truc ?

-Ahhh bah c'est bien, t'es pas si lent, en fait, fit Xanbi avec un grand sourire, ignorant complètement le fait qu'il vexa le jeune Uzumaki. Ceci dit, sérieusement, je ne veux en aucun te forcer, je te dis juste que si tu le veux, je peux le faire. Mais considère aussi que tu n'as plus trop le temps avant l'échéance, donc si tu veux que ça soit optimal, fais-le moi savoir rapidement.

-Je vois... Et si ça se fait, quelle affinité j'y gagne ?

-Quelles affinités avec un « s », gamin. Une affinité héréditaire est toujours obtenue à partir d'une affinité principale et d'une secondaire. Or, toi, des secondaires, tu en as deux. Et j'ai en stock la combinaison de ces dernières.

-De quoi s'agit-il ? Questionna Naruto, qui commençait à en avoir assez que Xanbi tourne autant autour du pot.

-Que d'impatience... La combinaison du Suiton et du Futon donne le Hyoton, l'art d'utiliser la glace. Et la combinaison du Katon et du Futon donne l'Inton, l'art d'utiliser le soleil -ou l'énergie, ils sont jamais d'accord-, ce qui est plus ou moins comparable à une forme très avancée du feu, et basée sur l'énergie.

-Je vois... Merci d'avoir pris le temps de me dire ça, dit Naruto. Je vais y réfléchir.

-Pas de quoi, gamin, répondit-il posément.

Mais tandis que chacun se rendait compte que la conversation était sur le point de finir, Kitsuke ouvrit la bouche :

-Euh...

Provoquant le fait que chacun de ses deux interlocuteurs se tournèrent vers lui. Il ajouta :

-A propos des villageois, on fait comment ? Je veux dire, ça ne va pas être évident s'ils nous prennent en horreur...

-Kehehehe, rigola Xanbi. Ne me dis pas que tu as peur... Allons. Tandis que Kitsuke commençait à protester, il ajouta : venez ici, approchez-vous, que je vous explique comment jouer de la stupidité humaine...

Les deux jinchuuriki se rapprochèrent, et Xanbi pencha sa tête à leur niveau et commença à parler :

-« ... »

Après quelques minutes, les deux enfants avaient un air circonspect sur le visage :

-Tu penses vraiment que cela va marcher ? Demanda Kitsuke.

-Si tu le fais comme je l'ai dit, oui, c'est même certain. D'après ce que j'ai pu voir de la mentalité générale de ce village caché qu'est Konoha, c'est quelque chose qui passera sans problème et à la perfection.

-Eh bien... je suppose que ça ne coûte rien d'essayer, fit Naruto, perplexe également.

-Tous les humains sont cons, c'est un fait, faut s'y faire. Vous aussi, mais on va travailler à ce que vous le soyez moins.

-Flatteur, grimaça Kitsuke en synchronisation avec Naruto. Cependant, on pourra appliquer ça dès demain, puisque c'est l'entrée à l'académie.

Xanbi eut un énième sourire, et Naruto, qui avait finalement l'air assez content, repartit vers le tunnel par lequel ils étaient arrivés, et disparurent dedans. Kitsuke resta en face de Xanbi, attendant que ce dernier prenne la parole.

-Qu'attends-tu exactement ? Demanda Xanbi, amusé.

-Ce que tu m'as promis tout à l'heure, fit Kitsuke, le regard dur.

-Kehehehe... Pas de problème, il suffit de demander. Pour ta petite information personnelle, si ce que tu cherches, c'est des noms, laisse-moi t'indiquer ceux des grandes nations.

-Les grandes nations ? Répéta Kitsuke en relevant la tête de manière infime.

-Oui, ce que tu cherches, ce sont bien des responsables, non ? Questionna Xanbi.

-En effet.

-Alors je vais t'aider. Cependant, tu devras faire quelque chose après pour avoir mon aide. C'est avant tout pour toi.

-De quoi s'agit-il ?

Xanbi se pencha vers Kitsuke, et lui murmura quelques mots à l'oreille, qui lui firent encore plus froncer les sourcils.

-C'est tout ? C'est tout con à faire...

-Justement. C'est tellement con qu'aucun humain n'y pense. Et ils se retrouvent déphasés et vide, juste à cause de cela par la suite. Cependant, garde en permanence que tu devras faire ça après avoir atteint ton but.

-Ca ne me pose pas de problèmes... Cependant, tu as bien dit que des jinchuuriki dans les villages cachés étaient transformés en monstres de guerre par ces derniers ?

-En effet.

-Alors, pour le bien de mon objectif, je vais devoir en devenir un.

Xanbi éclata de rire, rejetant sa tête en arrière, à l'entente de ces mots. Puis, une fois calmé, avec un énorme sourire, il fit :

-J'ai déjà vu beaucoup de jinchuuriki maudire les villages dans lequel ils ont pu grandir d'avoir fait d'eux des monstres. Mais je dois bien admettre que tu es le premier à vouloir en devenir un.

Après cette phrase, aucun d'eux n'ajouta quoi que ce soit, si ce n'est que Xanbi lui dit d'aller se coucher, et que désormais, il garderait contact avec lui. Quand les deux hôtes revinrent à la réalité, un sourire se dessina sur les lèvres de chacun d'eux, sachant désormais que la personne en face constituait ce qu'on appelait un « ami », et c'est avec ce sentiment de satisfaction et d'excitation qu'ils allèrent se coucher.

Xanbi, lui, était confortablement lové dans son panier, qu'il appelait matelas pour conserver un semblant de dignité. Il prit la pièce dichromatique de son jeu d'échec entre deux de ses trois serres de la patte droite, et la posa sur l'échiquier, du côté des noirs. Tandis que la couleur du même nom se tentait progressivement jusqu'à prendre toute la pièce. Et, seul avec ses plans et ses réflexions, Xanbi se disait que les choses n'auraient vraiment pas pu mieux tourner. Il ouvrit sa gueule, et un air en sortit tout seul :

-You're so cynical...



Des questions ? Après ce chapitre, il me paraitrait étonnant que vous n'en ayez aucune... Il y a pas mal de concepts qui auraient pu être développés dans Naruto, mais qui n'ont malheureusement pas été exploités... J'en ai à la tonne, donc attendez vous à voir de l'original ^^
Pour ce qui est des pensées de Kitsuke, qu'il a, quand il fait un mouvement comme vous pouvez le voir, vous aimez bien ce genre de description, ou vous pensez au contraire qu'on pourrait s'en passer ? Ca serait sympa d'avoir votre avis ^^




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