Fiction: A jamais (terminée)

Il faut parfois toucher le fond pour trouver le bonheur absolu. Dans mon cas, c'est totalement vrai. Ca en valait la peine. Elle en valait la peine. NARUTOXHINATA
Classé: -16I | Romance | Mots: 74682 | Comments: 33 | Favs: 17
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sun's rays (Féminin), le 31/08/2014
Mon premier NaruHina. J'espère que l'histoire va plaire. J'ai essayé de corriger les fautes comme j'ai pu, pardonnez-moi s'il en reste encore. HIhi! :)



Chapitre 2: Investigations



Chapitre 2 : Investigations

La ville de Nokoribi est ce que je perçois comme la ville par excellence parmi toutes les villes du monde entier. Bon nombre de gens rêvent de vivre dans des cités avec des tours de deux cent cinquante étages comme Konoha. Pas moi.
Je ne vis là que parce que je n’ai pas vraiment le choix. Etudier à l’université de la ville a son prix.
Mais Nokoribi a toujours eu quelque chose de particulier, mais je n’ai jamais eu l’occasion de la visiter. Aujourd’hui, j’ai une bonne raison.

Après m’être enfin calmé, je me suis demandé où aller. Je me suis alors souvenu de quelque chose. En lisant les emplois du temps respectifs de mes soi-disant amis, j’ai découvert que, lundi dernier, Shikamaru devait venir là pour mettre à jour une source. Ca a piqué ma curiosité.

Me voici donc dans la ville de mes rêves, c’est-à-dire, s’étendant sur une vingtaine de kilomètres carré, entre une forêt vierge verdoyante, et une mer d’un bleu d’azur magnifique ; abritant de coquettes et accueillantes maisons qui respirent un climat estival permanent ; bercée par le chant d’oiseaux de toutes sortes, le jour, et par le bruit des vagues venant s’échouer sur la plage, la nuit.
Décidément, il n’y a pas que le piratage informatique qui me rend poétique…

Si un endroit pouvait me refroidir la tête et m’aider à trouver la force de pardonner à mes proches, c’est bien celui-ci. Espérons que sa magie opère sur moi.
Je ne suis pas encore sûr de ce que je vais faire, surtout à propos de Sakura. Tout ce que je lui ai dit, c’était sous le coup de la colère. Maintenant que je me suis calmé, certes la douleur est encore vive et déchirante, mais mon amour pour elle n’a pas disparu. C’est juste impossible d’oublier une femme qu’on a aimée la moitié de notre vie en l’espace de trois jours. Je ne suis plus sûr de vouloir mettre un terme à notre histoire. Ne plus l’avoir dans ma vie m’effraye plus que tout.
Mais pour l’heure, je dois trouver des réponses à mes questions…
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J’ai décidé de descendre à l’auberge Tayô, une adorable construction en bois et en pierre, munie d’un jardin très mignon rempli de roses, de marguerites, d’orchidée et autres.

L’intérieur était encore plus beau. Le décor était romantique à souhait. Si je n’étais pas en froid avec Sakura en ce moment, je l’aurais suppliée de me rejoindre…

-Bienvenue à l’auberge Tayô, monsieur. Me salue un jeune homme brun qui paraît plus jeune que moi. Konohamaru, pour vous servir !
Je lui souris. Il était plutôt sympathique.
-Bonjour, je voudrais une chambre, s’il vous plaît.
-Vous préfèreriez une qui a une vue sur la mer ou sur la forêt ? Notre avantage parmi les autres auberges, c’est qu’on peut vous donner ce choix !
…Oui, il était vraiment très dynamique…
-La vue sur la mer me séduit plus.
-D’accord ! Un instant, s’il vous plaît…
Et il s’en va vers le comptoir, sûrement pour récupérer une clé, et revient, presque en courant.
-La chambre 4 est notre plus belle suite.
-Elle est à combien ?
-Cent ryos la nuit.
-… Alors la chambre 4 ce sera.
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Effectivement, difficile de faire mieux ! J’ai eu droit à une chambre baroque avec des meubles anciens blancs, des lampes de l’époque, extravagantes et discrètes à la fois, un lit avec un matelas bien douillet et une tête de lit blanche décorée. Les murs sont recouverts de papier-peints avec des motifs abstraits, ce qui donne une ambiance très intime à la pièce.
Elle a un grand balcon… mais ce que je préfère, c’est la mer. Une vue plus somptueuse n’existe pas, je crois.
-Cela vous plaît-il ? Me demande Konohamaru.
-Oui ! C’est parfait !
-Et nous proposons aussi un service de chambre, au cas où vous ne voudriez pas descendre au restaurant. C’est qu’il n’y a pas que les clients de l’auberge qui viennent manger ici. En fait, toute la ville aime venir dîner ici, le soir, tellement nos plats sont bons- Excusez-moi, je me suis emporté ! S’excuse-t-il, en voyant mon sourire amusé.
Je ris doucement.
-C’est rien. Je radote souvent, moi aussi.
-Ah bon ?
Je hoche la tête. Ce garçon me plaît bien.
-… Puisque vous êtes bien installé, je vous laisse.
-Très bien. Merci, Konohamaru.
-C’est normal, monsieur.
Et il s’en va à reculons, fermant la porte, une fois sorti.

Essayons le lit…
-Ouais, bien douillet !
Je soupire de bien-être. Comme je voudrais que mes amis soient là, avec moi… Mais je ne peux pas oublier tout ce qu’il vient de se passer, ça serait trop facile.
-Il est que midi passé, et je suis déjà crevé… Je vais faire quoi maintenant ?
Sans même m’en rendre compte, mes paupières s’alourdissent, et je tombe peu à peu dans un sommeil profond. Ce lit est trop confortable…
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Je me réveille au beau milieu de la nuit… J’ai vraiment dormi pendant tout ce temps ? Remarque, j’ai à peine fermé l’œil pendant ces trois derniers jours, tellement j’étais mal…
La pleine lune filtrait à travers ma fenêtre, et le bruit des vagues était délicieux à mes oreilles.
Je m’étire et me lève pour admirer la vue.
Je ne me lasserai jamais de vivre là. Si je le pouvais, je déménagerais sur le champ. Malheureusement, j’ai encore des choses à régler, chez moi.
Le vent frais vient fouetter mon visage, et la mer s’est voilée d’une couverture d’un noir profond ornée d’une tâche blanche créée par le reflet de la lune… Que je suis devenu poétique ! Je me surprends moi-même !
Mes pensées ne cessent de diverger vers Sakura. Et des milliers de questions surviennent.
Faisait-elle vraiment la comédie, tout ce temps ? Comme on peut manipuler quelqu’un pendant deux ans sans scrupule, comme ça ? Aurai-je des réponses à ces questions un jour ?
Je soupire longuement. Ce n’est sûrement pas en fixant l’horizon comme ça que je trouverai la solution à mes problèmes.
Je vais me recoucher. Une longue journée m’attend, demain.
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Le chant des oiseaux me tire de mon sommeil sans rêve. A mon avis, il n’y pas meilleure façon de commencer la journée.
Je m’habille rapidement, et descends prendre mon petit déjeuner.

Le restaurant est encore plus ou moins désert. Cela ne m’étonne pas, il n’est que six heures et demie du matin.

Une jeune femme brune, aux yeux couleur chocolat vient me servir un café chaud et de bons croissants sortant tout droit du four. Elle doit être plutôt jolie, mais, à mes yeux d’homme trahi, toutes les femmes sont les mêmes : fourbes et manipulatrices.

Une fois mon repas achevé, je me rends à la bibliothèque principale de la ville, le seul lien qu’a Nokoribi avec Konoha. J’imagine que si Shikamaru devait mettre à jour un truc, ce serait le seul endroit possible.
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Ce qu’on peut dire, c’est qu’ils sont matinaux, dans cette ville. La bibliothèque est déjà ouverte.

Mes parents loueraient le ciel s’ils me voyaient là.
Je n’ai jamais aimé les livres, et je ne pense pas que ça changera. Les seules œuvres littéraires que j’ai lues, c’étaient celles inscrites dans le programme scolaire ; et encore, là, je n’ai lu que les versions courtes, si elles existaient. En tout, j’ai dû en lire une vingtaine. En y repensant, ce n’est pas du tout étonnant que j’ai eu d’aussi mauvaises notes en classe…
Le seul moment où je suis entré dans une bibliothèque, c’était pour corrompre Sakura et flirter avec elle dans les rayons où personne n’allait jamais.
…Je secoue vivement la tête. Je ne veux pas penser à elle, ça me fait entrer dans une dépression.
-Puis-je vous aider, jeune homme ? M’interpelle un homme portant des lunettes de soleil. Pourquoi porter des lunettes de soleil à l’intérieur ?
-Bonjour, monsieur… Je voudrais consulter des livres sur le dodécagone, s’il vous plaît.
L’homme se fige immédiatement.
-Qui êtes-vous ?
-Je suis Naruto Uzumaki.
Il se détend, mais ses sourcils se froncent aussitôt.
-Attendez que je consulte la liste.
Il se penche sur son ordinateur, derrière le comptoir.
-Je suis désolé, mais vous n’êtes pas sur la liste.
-Quelle liste ?
-La liste de ceux autorisés à consulter le livre.
Alors il n’y en a qu’un ? Je dois absolument le lire !
Je soupire et me rapproche de lui.
-Ecoutez… euh…
-Ebisu.
-Ecoutez, Ebisu. J’ai besoin de lire ce livre. J’ai fait des découvertes qui ont chamboulé ma vie, il y a quelques jours, et j’ai besoin de comprendre ! S’il vous plaît !
Il secoua la tête.
-Monsieur Uzumaki-
-Appelez mon père alors ! Et demandez-lui si j’ai la permission ou pas. C’est le Hokage, il doit avoir ce genre de pouvoir !
Il me considéra longtemps, et je fis de même. Nous étions là, les yeux dans les lunettes…
-D’accord, je l’appelle.
Je hoche la tête.
Très bien, au moins, j’ai encore une chance de consulter ce livre. Espérons que mon père ne me fasse pas faux bon. Je prie pour qu’il comprenne à quel point c’est vital pour moi. Intelligent comme il est, ça ne doit pas être bien difficile, non ? Je veux dire, je viens de lui dévoiler où je suis !
Deux minutes agonisantes se passent, pendant lesquelles je regarde Ebisu parler avec mon père.
-… Très bien. Au revoir, maître Hokage.
Et il raccroche.
-C’est bon, suivez-moi.
Merveilleux ! Ca me tire même un sourire touché ! Il y a encore un espoir de réconciliation avec ma famille, c’est bon signe.

Ebisu me conduit dans une petite pièce au fin fond d’un couloir que personne ne doit emprunter, tellement il est sale et sombre…Même pas les chauds lapins. A mon avis, cette chambre ne peut contenir que vingt personnes, au plus. Elle est plutôt bien éclairée, par rapport au couloir, et n’est meublée que de quatre bancs placés autour d’une grande table.
Un énorme livre qui paraît ancien trônait dessus.
-… C’est ça la source ?
-Oui.
Il quitte la pièce sur ces mots.

Me voilà donc en tête à tête avec un livre, un énorme livre. Ils ne connaissent pas Word, eux ?
…Mais c’est vrai que c’est beaucoup plus sécurisé. Numérisé, tout le monde pourrait les pirater et récupérer des informations, comme j’ai fait… Et pourtant, cette méthode précaire a ses inconvénients ! Si jamais l’endroit brûle, c’est la fin des haricots !
J’espère qu’ils sont assez malins et ont fait des copies de ce document.
Document que je dois commencer à lire si je veux sortir d’ici un jour… Il doit faire dans les vingt centimètres d’épaisseur, et je n’exagère même pas !
Je prends une grande inspiration et m’approche de la « bête ».
J’ouvre tout de suite sur la dernière page… et il n’y a rien.
-Tiens, c’est bizarre.
Je tourne les pages, et à mon grand étonnement et soulagement, seul le quart du livre est rempli.
-Super, je vais pouvoir finir avant la fin de la semaine !
Alors c’est ça, le reste doit être pour la mise à jour de la source !
Mais que ce passera-t-il quand il sera rempli ? On en fabrique encore, des livres comme celui-ci ?
Bon, ne pensons pas à ça, c’est encore loin dans le futur.

Je prends alors place et vais à la première page… C’est un manuscrit… On ne peut pas faire plus primitif, comme style !

Le dodécagone est l’organisation la plus secrète du pays du feu. Elle fait partie, de façon officieuse, du ministère de la défense. Sa raison d’être est de protéger le pays contre tout acte terroriste ou simplement illégal.

Et j’ai réussi à pirater leur base de données, quelle ironie !

[i]Il contient douze membres, les piliers.
Nos missions devront rester dans le plus grand secret.
Elles consistent, en gros, à espionner les activités des autres pays, en vue d’anticiper les attaques, si attaque il y a. [/i]

La page se termine là. Dans la deuxième, je lis, en lettres capitales « Règlement du dodécagone ».

[i]Tous les piliers sont tenus de suivre ce règlement ; des sanctions seront prises s’il y a manquement.
Une modification des règles peut être apportée si, et seulement si, la majorité des piliers y consentent.
Les piliers devront rester au nombre de douze, cela est impératif.
Aucun pilier n’aura de droit de véto. Et leurs pouvoirs sont égaux.
Les piliers sont tenus de garder leur identité ainsi que l’existence du dodécagone, secrètes.
Tout individu interférant dans le bon fonctionnement du dodécagone sera éliminé. Cela ne s’applique pas aux piliers. [/i]

Ne…ne me dites pas qu’ils tuent des gens ! Non ! Est-ce que c’est ça qu’ils font quand ils « partent en mission » ? Sakura, Sasuke et les autres… ils ont déjà tué, eux aussi ?
Je sens mon cœur s’emballer et se serrer en même temps. Et je crois que je ne suis pas au bout de mes surprises…
Je dois relire plusieurs fois la règle suivante avant de réussir à me concentrer, tant le choc est difficile à encaisser.

[i]La seule chose que les piliers devront faire passer avant le dodécagone, c’est leur famille.
Si un pilier tombe, il devra être remplacé dans un délai de deux semaines…[/i]
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Les règles ont défilé sous mes yeux, et, étrangement, ça m’a calmé.
Il y en a eu de toutes les sortes. A un moment, j’ai même lu qu’il était interdit de manger en faisant une enquête.
J’ai comme l’impression que c’était un Akimichi qui était la cause de ça, goinfres comme ils sont…
Le règlement a pris six pages en tout. J’ai un peu de mal à en retenir la moitié.
C’est la tête assez lourde que je poursuis ma lecture : « La liste des piliers ».
Je sais que je peux zapper, mais, sans savoir pourquoi, je ressens le besoin de tous les connaître…
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C’était une longue lecture ! Je regarde par la fenêtre, le soleil se couche.
-J’ai vraiment passé ma journée à lire ? Me dis-je tout bas.
Mon estomac se fait tout d’un coup entendre.
-Bon, je continuerai demain.

-Ebisu, je reviendrai demain.
-Vous avez déjà la permission de votre père.
-…Ah bon ?
-Oui, il a dit que vous pouvez venir aussi souvent que vous voudrez.
-Ok ! A demain, alors !
Il se contente de hocher la tête… Pas très sympathique, celui-là.

Bon, revoyons ce qu’on a découvert…
J’ai lu tout ce qu’il y a à savoir sur la première génération des piliers. Leur règlement plus que douteux, leur mode de fonctionnement et tout ce qui va avec.
En me rappelant ce qu’un des points a stipulé, un frisson me traverse le corps… J’espère de tout mon cœur que les règles ont changé et que mes parents et mes amis n’ont tué personne…
Je sais aussi que le premier Hokage, Hashirama Senju, et son meilleur ami, Madara Uchiha faisaient partie de la première génération. Ces deux là ont été les fondateurs de Konoha.
Il y avait aussi d’autres noms compliqués qui complétaient les dix autres piliers.
En vérité, c’était la liste des membres qui m’a fait perdre toute la journée. Vingt-cinq pages étaient consacrées à un pilier. On y décrit sa famille, son clan, sa fonction—C’est comme ça qu’ils appellent le travail officiel de chaque pilier—, ses missions les plus marquantes…
Il n’y en avait pas un qui n’a pas commis d’élimination, comme ils aiment si bien le dire… J’en ai encore l’estomac retourné…

-Ok. Demain, on attaque la deuxième génération. Dis-je tout bas.
En relevant la tête, je me rends compte que je suis déjà à l’auberge. J’étais trop perdu dans mes pensées pour faire attention à autre chose pendant mes dix minutes de marche depuis la bibliothèque… Dommage, j’aurais bien voulu voir la ville, baignée dans la douce lumière du soleil couchant.
-Je verrai ça demain, aussi…
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Je suis maintenant dans le restaurant du Tayô. En attendant de passer ma commande, une autre réflexion sérieuse survient dans mon esprit.
Si quelqu’un qui interfère dans le bon fonctionnement de l’organisation doit être éliminé, pourquoi suis-je encore en vie ? Est-ce qu’ils ont changé les règles ?
En tout cas, ça me donne de l’espoir… Mais si ce n’est pas le cas, alors, mon père a dû courir un grand risque, en me laissant partir, comme ça. Après tout, je ne suis pas un pilier, moi !
Oh, et le nombre de piliers a dû augmenter, je crois… comptant les juniors, ils sont vingt-deux, maintenant, non ?
… Toutes ces hypothèses commencent à me donner mal à la tête…
-Bonsoir, monsieur.
C’est la jeune femme brune de ce matin.
-Bonsoir.
-Je m’appelle Ayame, pour vous servir ! Dit-elle en souriant.
Elle ne manque pas de charme, c’est vrai. Mais, l’image de Sakura est encore gravée dans ma mémoire. Je ne crois pas être prêt pour une autre histoire. Je ne sais même pas si notre rupture est définitive…
-Enchanté, Ayame. Mais s’il vous plaît, tutoyez-moi, vous devez être plus vieille que moi.
Elle glousse doucement.
-D’accord, à condition que vous me tutoyez aussi !
Elle me drague ; ses cils papillonnants ne trompent pas. Mais les plus vieilles ne m’ont jamais intéressé.
-Alors, ta commande ?
-Je voudrais trois bols de ramen au poulet, s’il te plaît.
-…Trois ?
-Oui, je meurs de faim ! Dis-je, un peu honteux.
Elle rit doucement.
-Je t’apporte ça.

Elle revient avec mes bols, et quelle ne fut ma surprise en voyant le plat !
-… C’est bizarre, ça ressemble beaucoup aux ramens d’Ichiraku, un restaurant à Konoha.
-Oui, c’est mon grand-père qui le tient…
-Tu es la petite-fille de Teuchi ? Demandai-je, surpris.
Elle hoche la tête en souriant.
-Mm-hm !
-Comment tu as eu les recettes ? Il y tient comme à la prunelle de ses yeux !
-J’ai fouillé, j’ai joué à l’espionne ! Me dit-elle avec un clin d’œil.
D’habitude, étant un blagueur moi-même, j’aurais répondu à sa plaisanterie. Mais avec ce que je viens de découvrir, je n’avais pas vraiment le cœur à ça… Je me contente donc de sourire.
-En fait, je suis aussi le chef du restaurant, mais je préfère servir et laisser les commandes à mon second…
Je me contente de hocher la tête.
-…Bon, je te laisse ! Bon appétit !
Elle a dû sentir mon changement d’humeur…
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Le soleil se lève sur la ville, avec le chant des oiseaux. Mais, contrairement à hier, le bruit m’énerve.
Je n’ai pas réussi à dormir de la nuit. Me demander si mes proches étaient des assassins ou non m’en empêchait.
Au final, je suis perdu. Je ne sais plus.

-Bah dis donc ! Tu n’as pas l’air en forme ! Remarque Ayame.
-J’ai mal dormi. Dis-je simplement.
- … Tu as des problèmes, tu veux en parler ?
Je la regarde pendant un moment. C’était plutôt indiscret comme question, ça !
-Ayame, laisse-le tranquille !
Ayame se tourne, et je vois, en face de moi, une vieille femme plutôt grosse, aux lèvres fines, aux pommettes saillantes et aux yeux beaucoup trop petits …
-Désolée, grand-mère. Dit-elle en s’inclinant. Puis, elle se retourne pour me regarder. Tu as choisi?
-Deux pains au raisin, deux pains au chocolat et du lait, s’il te plaît !
-Je reviens. Dit-elle tout bas.
Je me retourne alors vers la vieille femme… qui est en train de me regarder.
-Vous êtes un touriste.
-Oui...Sauf votre respect, de quel droit vous lui parlez comme ça, madame ?
Son comportement m’énervait un peu. En plus, je n’ai pas du tout dormi de la nuit…
-Elle travail pour moi. L’auberge est à moi. Dit-elle calmement.
-N’empêche, vous ne devriez pas la traiter comme ça.
Elle rit sèchement.
-Petit, je viens de te sauver d’une longue séance d’interrogation. Ayame est une bonne employée, mais c’est aussi la plus grosse commère de la ville. Elle sait tout sur tout, et elle est fière de sa réputation. Elle ne t’aurait pas lâchée tant que tu n’aurais pas craché le morceau si je n’étais pas intervenue. Sois reconnaissant au lieu de me reprocher mon attitude.
Je déglutis difficilement. Elle est vraiment charismatique, cette vieille dame.
-Désolé… Je m’appelle Naruto. Tentai-je.
-Mmm, le fils du Hokage ?
-…Vous savez qui je suis ?
-Je sais encore lire, fils !
-Tiens, ta commande. Nous interrompit Ayame.
-Merci.
La vieille femme se lève et part en cuisine ; Ayame lui emboîte le pas, me laissant seul.
-Eh ben ! Quel curieux personnage !
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-Bonjour, monsieur Ebisu !
-Bonjour, monsieur Naruto.
-Vous pouvez m’appeler Naruto, hein, si vous voulez.
-…Monsieur Naruto me convient mieux.
« Mouais, il m’aime pas trop… »
-Comme vous voudrez. Bonne journée !
Il hoche la tête.
Cet homme me rappelle mon instituteur à l’école primaire, Iruka Umino. Au début, il ne m’aimait pas beaucoup… En fait, il ne m’aimait pas du tout. Mais, plus on se fréquentait, plus on devenait proche.
C’était mon enseignant préféré. Je suis toujours en contact avec lui, même après toutes ces années… Enfin, je l’étais.
Je m’arrête brusquement dans le couloir.
« Oh non ! J’avais rendez-vous avec lui, hier ! »
-Je vais me faire gronder en rentrant… Bougonnai-je à moi-même.
J’ai une bonne excuse, quand même ! Ces recherches m’ont pris toute mon attention…
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[i]Deuxième génération
Nous avons découvert, il y a peu, que des organisations similaires à la nôtre existent au sein des autres pays. Il est encore impossible de savoir s’ils sont au courant de notre existence. Faire profil bas est devenu notre mot d’ordre, tant que nous n’avons pas plus d’informations.
Les douze piliers du dodécagone sont maintenus, néanmoins, des « mains d’œuvres » ont été recrutées. Elles n’ont aucun droit sur les décisions prises, elles aident simplement à l’espionnage… Elles suivent les ordres. [/i]

Dans la page suivante, une liste de règles, comme pour la première génération, est présentée.
Peut-être qu’ils ont aboli cette stupide loi d’élimination ?
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La déception est immense… Mais tout le monde trouve-t-il cela normal de tuer des gens, comme ça ?
A bien y réfléchir, même si ça me vexe un peut que l’on ne m’ait pas recruté, je suis soulagé de ne pas faire partie de cette catastrophe. Je suis un pacifiste. La vie d’un homme, pour moi, c’est sacrée. Je ne commettrai jamais de meurtre, jamais !

Cette fois-ci, je décide de sauter la liste des piliers et de leurs agents, j’ai juste remarqué que le deuxième Hokage, Tobirama Senju, faisait partie de la deuxième génération... C’est une bonne chose, je crois. Ma flemmardise naturelle envers la lecture revient petit à petit ; ce qui signifie que je suis en train de redevenir moi-même.

Troisième génération
Les cœurs sont apparus. La troisième génération en compte deux.

Des cœurs ? Qu’est-ce que c’est encore ?

Désormais, leur protection passe avant celle du pays.

D’ac-cord… De quoi parle-t-il ?
Je dois peut-être tout lire, à propos de cette génération pour comprendre…
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La déception est encore plus grande.
Non seulement je n’ai trouvé aucune information concernant ces cœurs, mais j’ai aussi remarqué que l’exécution des personnes gênantes est toujours d’actualité !

Je regarde par la fenêtre, un autre jour se termine.
-Génial ! M’exclamai-je de manière sarcastique.
-J’ai perdu mon temps à lire tous ces noms et ces biographies pour rien !
Tout ceci commence à me lasser. Est-ce que je terminerai ce livre un jour ?
Je survole les pages rapidement… Il ne me reste plus que trois générations… Mais en même temps, l’espoir d’abolition de cette stupide règle s’amenuise…
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En rentrant à l’auberge, j’aperçois la vieille dame de ce matin assise sur un banc, au milieu des tulipes.
-Bonsoir, madame !
-Bonsoir Naruto.
-...Pourquoi vous souriez comme ça ?
-Ayame n’arrête pas de parler de toi. Tu lui as fait de l’effet, on dirait.
J’avale difficilement ma salive.
-Je ne pense pas que c’est mon genre de fille…
-Moi non plus, mais à l’avenir, ne lui souris plus autant. C’est-ce qu’elle préfère chez toi. Me dit-elle nonchalamment.
Je hoche la tête, notant son conseil dans un coin de ma tête.
Pourquoi ne pas faire la causette avec elle ? Après tout, je ne suis pas bien pressé !
Je m’assis sur le banc, à côté d’elle. De là, on a une vue imprenable sur la mer. C’est presque aussi beau que la vue de mon balcon.
-Alors, que faites-vous là ?
-J’ai décidé d’admirer le coucher de soleil, aujourd’hui.
-Vous avez bien fait, il est magnifique.
Un silence confortable s’installe.
-Il paraît que tu fais des va-et-vient entre l’auberge et la bibliothèque principale depuis ton arrivée…
Je me tourne vers elle, surpris.
-Comment…
-Oh, c’est une petite ville. Tout le monde parle de tout le monde, par ici. Et un beau blond qui ressemble comme deux gouttes d’eau au Hokage, ne passe pas inaperçu.
Je fronce les sourcils.
-C’est pas très sympa…
Elle sourit.
-Et tu sauras qu’il n’y a pas qu’Ayame qui a jeté son dévolu sur toi. Beaucoup de jeunes filles te trouvent à leur goût.
Je soupire.
-Ah ça ? J’ai l’habitude. Je me suis même entraîné à faire semblant de ne rien voir… Au final, je ne vois vraiment rien…
Elle rit doucement.
-Ca veut dire qu’une jeune fille en particulier a retenu ton attention ?
Tout de suite, le visage de Sakura me vient en tête.
Je hoche la tête.
-Celle-là, j’ai eu beaucoup de mal à l’avoir… J’ai eu beaucoup de filles avant elle… Mais je n’ai aimé aucun d’entre elles.
-… Tu es amoureux d’elle.
-Oui… depuis des années… mais là…
-Problèmes de couples ?
-…C’est compliqué…
Elle rit à nouveau.
-Si c’est fait pour s’arranger, ça s’arrangera.
Je hoche de la tête… Elle a raison… Si on est fait pour être ensemble, tout ça va se tasser… Ce serait plus facile, quand même, si j’étais sûr de ses sentiments à mon égard…
Pour l’heure, j’ai de plus importants énigmes à résoudre.
-Dites…
-Mm ?
Comment lui dire sans trop dévoiler ce que je fais ?
-A votre avis, que symbolise le cœur ?
-Ca dépend, à quelle sorte de cœur tu fais référence ?
-Par exemple au cœur d’une communauté.

C’est bien discret, ça, non ?
-…Eh bien, ça peut symboliser l’élément le plus précieux, celui que personne en dehors de la communauté ne doit avoir…
Je hoche la tête, assimilant ce qu’elle me dit… Je ne vois toujours pas le rapport entre un cœur et le dodécagone…
-Pourquoi tu me poses cette question ?
Cela me tire de mes pensées.
-Comme ça… bon, il se fait tard… Bonne soirée, madame.
-A toi aussi. Dit-elle, un peut absente.
J’espère qu’elle ne soupçonne rien…
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Quatrième génération-Cinq cœurs

Là, je me sens comme un idiot. Pourquoi est-ce que je n’arrive pas à saisir le sens de ce cœur ? Les piliers ont l’air d’avoir compris sans avoir d’explication, eux !

Je ne retiens rien de bien particulier, à propos de cette génération ; sauf peut-être le fait qu’aucun Hokage n’en faisait partie, contrairement aux « promotions » précédentes.
Et l’élimination fait toujours partie intégrante du règlement…

Cinquième génération-Trois cœurs

…C’est peut-être pour témoigner de leur puissance, qui sait ! Plus on a de cœurs, plus on est puissant… La différence avec cette génération, c’est qu’il n’y a aucune introduction, tout de suite, les règles.

[i]Les piliers resteront au nombre de douze.
Les époux ou épouses des piliers entreront eux-mêmes dans le dodécagone. Les voix des deux époux, lors d’un vote, compteront pour une seule.
Pour préserver le dodécagone, les piliers devront concevoir un héritier chacun, auxquels ils devront impérativement transmette les rênes de l’organisation, le moment venu.
Si un pilier n’arrive pas à concevoir, il devra trouver un remplaçant digne de confiance.
La transmission de pouvoir durera cinq ans. L’héritier devra être bien préparé à servir son pays avant de prendre sa place parmi les piliers…[/i]
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Toujours pas d’abolition. La dernière génération est désormais mon seul espoir…
En tout cas, maintenant je comprends pourquoi Sakura et les autres font partie de l’organisation ; ils s’entraînent à diriger. Mais si c’est le cas, pourquoi pas moi ? Je suis fils unique, alors pourquoi ? Est-ce pour cela que je suis encore en vie en ce moment ? Parce que, tôt ou tard, je devrai les rejoindre aussi ?
Je ne veux pas faire partie de ça, moi !
Mais ai-je le choix ? Je ne crois pas.
Et Sasuke, dans cette histoire ? Il a son grand-frère Itachi, lui ! Alors pourquoi c’est lui qui s’entraîne ?

Que de questions sans réponses…

[i]Sixième génération-Un cœur
La sixième génération est la plus puissante depuis la création du dodécagone. [/i]

…Alors, moins on a de cœurs, plus on est fort ?

[i]Les règles des générations précédentes sont également les nôtres. A cela s’ajoute celle-ci :
Un héritier n’a pas le droit d’avoir une histoire d’amour avec qui que ce soit. Si cela est trop difficile, ou si l’on veut préserver les apparences, il devra choisir quelqu’un parmi les autres héritiers[/i]…
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Je referme le livre, bouleversé.
Je pensais que ce que m’a révélé Sakura était une tragédie ; ce n’était rien comparé à celle-ci.
Tous ceux qui me sont chers exécutent des gens pour quelque chose qui n’est même pas très honnête. Mes parents m’ont conçu juste pour avoir un héritier au dodécagone. Et mon ex petite amie, celle que je considère, même maintenant, comme l’amour de ma vie, m’a juste utilisé pour l’organisation. Et, d’après ce que j’ai lu, on attend de moi que je rejoigne ce truc…

Comment ma vie paisible a-t-elle pu basculer à ce point ?
Si tout ce que je connais n’est pas ce qu’il paraissait être, comment je dois réagir ?
Ce dont je suis sûr, c’est que plus rien ne sera comme avant…

-Monsieur Naruto !
Je tourne la tête pour voir Konohamaru me faire de grand signe.
-Vous avez l’air très pensif, est-ce que ça va ?
-…Oui, très bien. Répondis-je en affichant un faux sourire.
-Qu’est-ce que tu fais en ville ? Tu ne travailles pas aujourd’hui ?
-C’est mon jour de congé. Puisque le Samedi y’a pas moyen de faire faux bon à la dame, elle m’a accordé le mardi…
Je hoche la tête, en signe de compréhension.
-Et vous, que faites-vous là ?
-Je rentre à l’auberge. Je viens de la bibliothèque. Expliquai-je.
A quoi bon mentir, toute la ville est au courant de mes moindres gestes, apparemment.
-Konohamaru, Konohamaru ! Miss chelou est revenu ! Crie un gamin qui surgit de nulle part.
-Combien de fois je t’ai dit que c’est pas poli de parler des gens comme ça ! Le réprimande le jeune réceptionniste.
-…Miss chelou ? Demandai-je.
-Tout le monde l’appelle comme ça, explique-t-il. Elle est un peu bizarre. A chaque fois qu’on la voit, elle est toujours au parc.
Je ne sais pas trop pourquoi, mais cela pique ma curiosité.
-Konohamaru, il ressemble au Hokage, le monsieur. Dit le garçon.
Je souris.
-Ah, que c’est mal élevé de ma part ! Monsieur Naruto, voici mon petit frère, Aizen.
-Ravi de te connaître, Aizen !
Il sourit de toutes ses dents.
-Je suis vraiment désolé, mais nous devons rentrer. Notre mère nous attend.
-Oui, bien sûr ! Au revoir !
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Trois garçons étaient debout autour d’un banc. Le reste des promeneurs observait en retrait. « Miss chelou » doit être assise là.

Je n’ai pas pu m’empêcher de venir jeter un coup d’œil. C’était plus fort que moi. Les excentricités m’ont toujours attiré.
Je m’approche peu à peu d’eux, et j’entends la voix d’un des trois monter.
-Nom mais tu as vu à quel point tes cheveux sont longs ? Un salon de coiffure, tu connais pas, chelou ?
Les deux autres se mettent à rire.
Celui qui vient de parler se décale un peu, et j’arrive à apercevoir une fille, avec des cheveux bleus marine très brillants. Elle porte un pull en laine et une jupe longue, lui arrivant aux chevilles. Tout était couleur lavande. Elle portait des chaussettes de la même couleur et de drôles de sandales.
Je ne peux pas voir son visage, elle a la tête baissée.
En m’approchant encore, je me rends compte qu’elle tremble…
La pauvre, elle doit être morte de peur ! C’est impossible qu’elle tremble de froid, avec les vêtements qu’elle porte.
-Eh, je t’ai posé une question ! Crie le garçon.
Il lève la main pour la frapper.
-Laissez-la tranquille ! Criai-je, hors de moi.
Mais de quel droit ils osent maltraiter les gens comme ça ?
Ils se tournent tous les trois vers moi.
-De quoi tu te mêles, blondinet ? Demande-t-il en s’avançant vers moi.
Les deux autres le suivirent et se mirent de part et d’autre de moi.
-Laissez-la tranquille, j’ai dit ! Répétai-je.
Il eut un rire moqueur, et se retourna vers la fille, avant de se retourner brusquement vers moi et me lancer un coup de poing.
Je l’intercepte sans mal et retiens son poing dans ma paume.
Les deux autres m’attaquent à leur tour.
Je me penche en arrière pour les éviter et ils finissent par s’attaquer eux-mêmes.
En me redressant, je vois qu’ils sont tous les deux à terre.
-Laissez-la tranquille, je ne le répèterai plus.
Le chef du trio a dû me reconnaître, vu son visage déconfit.
Il retire vivement son poing et prend la fuite.
Les deux autres ne tardent pas à le suivre.

Je me retourne vers la fille toujours tremblante.
Elle me fait peine à voir…
Je m’agenouille devant elle et place ma main sur ses petits poings serrés.
-Tout va bien maintenant.
Peu à peu, elle relève la tête pour me regarder.
Et là, le monde disparaît autour de moi ; le temps se fige. Plus rien n’a d’importance à mes yeux, sauf les siens.
Je n’ai jamais vu chose aussi pure et aussi belle de ma vie !
A première vue, ils étaient gris clair. Mais si l’on regarde de plus près, on remarque que des touches violettes ornaient le contour des pupilles.
Mais c’est aussi les émotions qui s’y trouvent qui me subjugue. Je n’ai jamais vu d’yeux aussi expressifs !
J’y lis facilement la peur et la surprise ; mais je décèle également une grande souffrance… et quelque chose que je n’arrive pas à identifier…
Sans m’en rendre compte, je me rapproche de plus en plus d’elle…
Soudain, des larmes en émergent, ce qui me tire de mon état de transe.
Elle ferme vivement les yeux, se lève et court vers une berline noire qui démarre dès qu’elle ferme la portière.

Et moi, je reste là, la bouche entrouverte, le souffle coupé.
Je reprends ma respiration, comme dans un état second, et me rends compte que mon cœur tambourine dans ma poitrine et que mes mains sont devenues moites.
Je me lève, chancelant, et continue de fixer le coin de rue où la voiture a disparu…
-C’était qui, elle ? Me demandai-je doucement.




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