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Fiction: Coup de Cœur

Quand, après avoir trouvé le grand amour, tout dégénère. Quand, après seulement 3 mois de mariage, la maladie s’en mêle. Quand l’amour prend le dessus sur l’instinct de survit, ca donne ca.
Spoil | Tragédie | Mots: 1277 | Comments: 0
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haruna-chan (Féminin), le 04/08/2014
c'est ma première fic, donc commentez, s'il vous plait.



Chapitre 1: Coup de Cœur



Toi et moi, ça a tout de suite été le coup de cœur
Malgré nos différences, nos soucis et les coups de gueules
Shika c`est toi et moi, le reste on s`en fout
Depuis cette fête, celle où nous nous sommes rencontrés, on ne s’est plus quittes. Beaucoup de personne pensaient que notre couple ne tiendrait jamais car il y en a eu des disputes. Mais nous, on savait que c’était une façon, bizarre je dois dire, de nous montrer notre amour. Tu es mon exact oppose, mais on se complétait parfaitement.
Avec la patience aujourd’hui nous voilà unis
Devant Dieu et nos familles on s’est dit oui pour la vie
On fusionnait dès le début, je n’ai jamais aimé si vite
En amour j’y croyais plus

Je me souviens de la fois ou tu as fait ta demande, c’était au mariage de Sasuke Uchiwa : J’étais demoiselle d’honneur, et j’ai obtenu le bouquet que Sakura a lancé, tu t’es approché et mis à genoux devant moi aux yeux de tout le monde. Je me souviens de tes paroles : « Je t’aime, Temari no le Sabaku, tu le sais. Veux-tu passer le reste de ta vie avec ton flemmard préféré ? ». J’ai versé quelques larmes de joie, et j’ai répondu oui sans hésitation. Notre mariage était comme un rêve devenu réalité, et j’étais devenu une princesse avec la robe blanche si dense que tu m’as offerte.
Mais quelques mois plus tard, le rêve devient cauchemar
J’apprends que mon cœur de jour en jour s’affaiblit
Trop belle était l’histoire, je n’ai plus d’échappatoire
Il me faut un donneur au plus vite
La docteur Uchiwa m’a donné le diagnostic qu’elle a fait depuis que je me suis évanouie au travail. J’ai un trou au cœur, et ça risque de me tuer si je n’ai pas de donneur.
Prends ma main
Sers-la fort
J’ai si peur
Reste auprès de moi mon cœur
POV Shikamaru
J’ai juré devant Dieu de faire la guerre à tes cotes
Baby sans toi je ne suis rien du tout
La vérité, tu es cette chaise sous mes pieds quand une corde me tient le cou
Tema, t’as toujours été le pansement de toute mes plaies
Quand dans ma tête c’était le feu, tu venais jouer les pompiers
Quand j’ai appris la mort de mon oncle Asuma, j’ai été anéanti : j’ai perdu l’être qui m’est le plus cher au monde ; celui que je considérais comme mon père. Et tu as été là, me soutenant, tout en me traitant de pleurnichard. Et deux semaines après l’enterrement, je souriais déjà, un miracle.
Aujourd’hui je ne suis pas prêt d’entendre les médecins
Pourtant je me battrais jusqu'à ce que Joe Black me tende la main
Pov Temari
Je sais mais le temps passe, je me demande ce que tu fais
Tu n’es plus présent, je me sens comme abandonnée
Surement avec des potes à trainer dans le hall
Pendant que je porte cette maladie seule sur mes épaules
Depuis environ une semaine, tu n’es plus rentre ; si tu rentres c’est tard et tu repars tôt le matin. La seule trace de ton passage, c’est que ta place dans le lit est encore chaude. Tu n’es plus là, et ça me fait plus mal. J’ai demande a Choji, et il m’a dit qu’il ne t’a pas vu non plus. Cela me creuse la tête, plus que cette fichue maladie.
J’attends toujours que sonne ce foutu bipper
Je vois la fin tu es absent et j’ai si peur
L’espoir fait vivre, mais d’après les docteurs
Il me reste si peu, je dois me préparer au pire
Pourquoi ce bipper ne sonne-t-il pas ? J’ai de plus en plus mal, et tu me manques. Pourquoi tu m’évites, pourtant tu sais que j’ai besoin de toi, surtout en ce moment. Sakura a dit que si je n’ai pas de donneur dans les plus brefs délais, je devrais craindre le pire. Mais pour moi le pire, c’est rendre mon dernier souffle sans sentir ta chaleur et ta présence.
Prends ma main
Sers-la fort
J’ai si peur
Reste auprès de moi mon cœur
Une semaine est passée, je n’ai toujours pas de nouvelles de toi, mais mon bipper a sonné. Je ne voulais pas subir l’opération sans toi ; mais à force d’attendre, je m’affaiblis de jour en jour, donc on sortir pour te retrouver. Même si je m’enfuie, les perfusions m’en empêchent, et c’est très frustrant. J’ai reçu une lettre aujourd’hui, et j’ai décidé de la lire.
« Pour Temari,

A ton réveil je voudrais que tu saches l’honneur que j’ai eu d’être à tes cotes ; la chance de m’être levé a cote d’une telle beauté. J’ai passé les cinq plus belles années de ma vie, mais la vérité pointe de vivre au paradis. Quand j’ai réfléchi avec du recul, nos engueulades, nos prises de bec, ridicules, aujourd’hui j’en rigole avec larme au coin de l’œil baby, repense à tous ça pour pouvoir faire ton deuil baby. Pardonne-moi de ne pas avoir été à tes cotes, mais quand j’ai su que j’étais compatible j’ai pas hésité une seconde à être le donneur. Désormais, c’est pour la vie que je suis ton coup de cœur.
Shikamaru Nara, ton flemmard préféré. »

Je sors malgré les perfusions qui me clouent au lit, et j’accours sans direction, seul mon cœur me guide vers un endroit que seul lui connais. J’ai un très mauvais pressentiment, comme si mon cœur allait se déchirer en deux, et mes tempes menaçaient de sortir de ma tête. J’appréhendais ce qui allait se passer, et j’ai peur, très peur. J’ai besoin, plus que de raison de te voir. Et là, j’ai vu mon pire cauchemar, comme si le sol sous mes pieds se dérivait. Le ciel aurait pu s’écrouler sur ma tête que je n’aurais rien ressentie. J’avançai doucement vers la source de ma tristesse, tout en hésitant à chaque seconde. Je touchais du bout des doigts la pierre froide qui recouvrait ta tombe. Ton nom est sculpté dans cette dalle froide comme de la glace. Ce n’est pas vrai, je dois encore être en comma à l’hôpital. Tu aurais dû me demander de choisir entre vivre sans toi, et mourir avec toi ; j’aurais dit tue-moi. Mais non, tu as préféré me donner ton cœur. Que vais-je faire maintenant : me suicider, ce serait comme te tuer car tu vis en moi ; continuer à vivre, je n’en n’ai pas la force sans toi. Ton sacrifice sera peut-être vain, car le jour où j’ai appris que tu ne seras plus avec moi, je recommençais à mourir à petit feu comme avant. Je ne peux pas, je n’y arriverais pas, je ne veux pas vivre sans toi, sans nos disputes et nos petites habitudes quotidiennes.

Reste auprès de moi
Je reste auprès de toi
Reste auprès de moi
A jamais je vis en toi
Attends-moi, Pleurnichard. »
Je laisse tomber mon couteau dont le bruit résonne dans toute la pièce. Je regarde le sang couler gouttes par gouttes sur le carrelage propre de notre salle de bain et qui forme une petite flaque à mes pieds. Je commence à tituber, et je me traine jusqu’à notre lit, notre cocon et ton endroit préféré. Lorsque je relève la tête, je vois la lumière, je cours vers elle. Cette lumière qui me guidera vers toi, celle qui nous réunira et où on aura enfin la vie heureuse que l’on mérite. Je te vois, là debout au fond de ce couloir blanc, les bras ouverts.
« Viens, fille galère. On va vivre heureux ensemble jusqu'à la fin des temps. »





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