Fiction: Equipe quatre (terminée)

Pour les lecteurs des "Lettres d'Itachi"... Zéphyr, Perle et Takeshi… Les trois jeunes genins sont placés sous la direction de Maître Tenten et vont devoir faire équipe le temps d’une mission de routine. Mais attention, même une simple mission peut se révéler plus compliquée qu’il n’y paraît.
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elane. (Masculin), le 20/09/2014
L'espoir viendra mais pas forcément d'où on l'attend...



Chapitre 5: Un espoir



Chance n’a pas mis longtemps à arriver dans un éclair, transportant avec elle le père de Takeshi. Le Hyuga, surpris par le contre coup de la technique de Chance, manque de s’effondrer sur l’herbe mais Yoshiko le retient à temps. Mais lorsqu’elle voit Zéphyr et Perle, inconscients, elle libère le Hyuga un peu trop brusquement et se tourne vers Kakashi :

- Laissez-le-moi.

La voix inhabituellement froide de Chance les fait tous sursauter.

- Si je te laisse seule avec lui, tu es capable de le tuer, dit Kakashi.

Chance se tourne vers lui prête à déverser toute sa colère sur le premier venu. Et Shikamaru sait que Kakashi est prêt à accueillir ses mots amers et colériques sans regret. Le jeune Nara soupçonne là une façon bien à lui d’apaiser son sentiment d’impuissance face à la situation.

- Laisse-moi juste cinq minutes avec lui ! Et crois-moi…
- Il faut que tu laisses Gorgo s’en occuper, dit Kakashi. C’est la meilleure chose à faire.

Chance s’avance sans tenir compte des mots de Kakashi qui est forcé de l’empoigner pour l’empêcher de faire un pas de plus.

- Tu dois laisser Gorgo s’en occuper.

Sa voix est devenue murmure comme s’il cherchait lui aussi à s’en convaincre. Kakashi resserre son emprise sur Yoshiko cherche encore à résister.

Kakashi plonge la tête dans son cou et dit d’une voix si faible que Shikamaru peine à entendre ses mots :

- Pardonne-moi.

Et devant la culpabilité qui transperce ces deux mots, Chance s’abandonne dans ses bras et le laisse la conduire aux chevets des enfants et Gorgo rejoindre Tenten.



Le nukenin pose un regard sans crainte sur Gorgo qui s’avance. Cette créature, dernière de son espèce, il en avait déjà entendu parler longuement mais il ne s’attendait pas à se retrouver devant elle en personne. Ce regard de prédateur glaçant, ces traits un peu trop parfaits, cette démarche pareille à celle d’un serpent fondant sur sa proie, ce rictus satisfait sur les lèvres et cette peau qui se joue des reflets de la lumière avec délice, elle est aussi belle que terrifiante.

Pour la première fois, il perd une seconde toute arrogance. Mais il se reprend vite. Il doit juste tenir trois jours et il le fera. Trois petits jours, ce n’est pas cher payé pour obtenir ce qu’il souhaite. Bien sûr, il n’avait pas vraiment prévu de se faire avoir aussi facilement. Le stratège de l’équipe n’a pas volé sa réputation et l’avait cueillit sans effort avec sa technique de manipulation des ombres. Oh, il serait le premier sur sa liste à subir sa colère quand il sortirait de là. Il paierait.

- Vous ne pouvez rien contre moi, dit-il. Je suis lié au genjutsu qui emprisonne les enfants. Si vous me tuez, ils en mourront. Si vous me torturez, ils en paieront les conséquences !

Il avait mis tous les sous-entendus possibles dans cette petite phrase. Ils avaient été suffisants pour ébranler l’assurance du Maître des trois genins qui observe la scène avec intérêt. Alors pourquoi le sourire de Gorgo ne fait que s’agrandir un peu plus…

Elle s’approche, lentement sans le quitter des yeux avec un sourire… Il avait déjà vu des chats sourire ainsi.

Réprimant difficilement un tremblement, il sent que la situation lui échappe.

Gorgo pose une main sur son cou et le plaque durement contre le mur froid de la petite pièce qui était devenue sa cellule. Elle plonge sa tête dans son cou et murmure :

- Tu crois vraiment que je m’inquiète de ce que tu pourrais faire aux enfants. Si tu les tues, j’aurais tout loisir de te faire tout ce que je veux, si tu les tortures, ils n’en seront que plus appétissants à mes yeux.

Gorgo s’écarte et le force à plonger son regard dans le sien. Pour la première fois, son assurance s’évanouit et la peur laisse son empreinte glacée sur son visage. Gorgo fait passer son doigt sur sa tempe, lentement :

- Ne cède pas trop vite, je m’en voudrais d’écourter notre petit jeu.



Inquiète, Sakura veille avec toute l’attention dont elle est capable, refoulant fébrilement sa nervosité devant l’inutilité de toutes ses connaissances médicales face à la situation. Elle ne peut rien faire, même Sasuke l’avait repoussé brutalement lorsqu’elle avait voulu examiner ses bras meurtris. Elle n’est pas dupe une seule seconde. Elle sait que Shikamaru l’avait écarté volontairement quand Sasuke leur avait montré le genjutsu. La seule chose qui peut bouleverser ainsi Sasuke a toujours un rapport de près ou de loin avec son frère. Et tous avaient été particulièrement secoués par ce qu’ils avaient vu.

Mais en voyant Chance et Kakashi cacher difficilement leur tension en détaillant leurs enfants inconscients, elle met bien vite ses pensées de côté. Elle voit avec étonnement le père de Takeshi observer son fils sans qu’aucune émotion ne traverse ses yeux clairs. Comment peut-on être aussi indifférent devant son fils pris dans un genjutsu si puissant que même Sasuke ne peut les en libérer ! Le contraste entre son attitude froide et celles des parents des jumeaux la frappe avec une telle force… Elle se retient à peine de dire ce qu’elle pense au père de Takeshi lorsque sa colère s’évanouit en un souffle.

Le Hyuga serre les poings en fixant son fils, une image aussi brève que fugitive avant de reprendre son attitude impassible.



Dans le couloir, Naruto, Sasuke et Shikamaru attendent dans un silence inconfortable. Shikamaru passe en revue les différentes questions qu’il doit poser à l’Uchiha sur le genjutsu qui emprisonne l’esprit des genins. Mais après cette intrusion dans le cauchemar de cette nuit, ce point de départ à son enfer personnel l’empêche de sortir le moindre mot.

Naruto a été lui aussi particulièrement marqué par cette scène.

Non, décidément, il ne voit pas comment aborder l’Uchiha…

- Je ne voulais pas, murmure-t-il.
- Quoi ? demande Shikamaru.

Incrédule, le jeune Nara et Naruto se demandent s’ils n’ont pas rêvé la scène. Sasuke, leur adresser la parole !

- J’avais prévu de tout arrêter avant que…
- Je comprends, dit Shikamaru magnanime.
- Mais je n’ai pas pu. Et je viens juste de comprendre pourquoi.
- Pourquoi ? demande le jeune Nara.
- Ce genjutsu ne se base que sur le son. Mon sharingan aussi puissant soit-il se base sur la vue. Cette technique plonge dans les souvenirs, faisant tout revivre en exacerbant les émotions pour vous faire oublier toute raison, toute mesure. Et je ne m’en suis sorti que parce que j’ai fini par me rendre compte que c’était mon passé et non une scène que j’étais en train de vivre pour la première fois. Et à cet instant, j’ai crié, réellement. Pas cette pâle copie du moi de cette scène qui se rejouait encore et encore dans ma tête. Mais moi, réellement moi. Et le genjutsu s’est brisé de lui-même.
- Tu veux dire… commence Shikamaru.
- Que si j’y suis arrivé, il y a une chance qu’ils y arrivent aussi.
- Tu penses que…
- Perle est forte, dit Sasuke.

Shikamaru baisse la tête, ne connaissant que trop bien les fêlures qui le comportement de la jeune fille cache. Il a plus confiance dans le naturel et l’énergie de son frère pour les tirer, sa sœur et son équipier de la situation.

Un espoir.



T…A…K…E…S…H…I



Le jeune Hyuga lève les yeux vers son père avec toute la fierté qu’un enfant de quatre ans peut montrer envers cet homme si grand, beau et noble. Si froid.

- Viens Takeshi.

Le cœur du garçon rate un battement. Son père s’adresse si rarement à lui. Il se lève, prêt à le suivre où qu’il aille, trop heureux de l’intérêt si soudain de son père envers lui. A cet instant, il se demande ce qu’il a pu faire pour mériter son attention. Et il craint encore plus de perdre cette chose si précieuse qu’il ne se savait pas posséder.

Il marche dans les pas de son père qui avance si vite qu’il se demande un instant s’il ne l’a pas déjà oublié.

Soudain son regard est attiré par un reflet qui scintille un bref instant dans l’air. Le temps d’un battement de cœur, il éclate et se dissipe dans les airs.

Mais bien vite, il se remet à courir derrière son père. Ils se dirigent dans une partie du domaine qu’il ne connaît pas et que son père lui avait toujours interdit. Curieux, il essaye de découvrir ce lieu qu’il n’avait encore jamais foulé. Mais son père est trop rapide pour lui permettre de s’attarder et lorsqu’il découvre enfin l’endroit où il le mène, Takeshi frissonne malgré lui devant l’alignement des pierres grises.

Un cimetière.

Situé à l’intérieur même du clan.

Son père s’avance et pose une main à plat sur la pierre froide. Son regard se voile et il baisse la tête avant de s’adresser à lui.

- Takeshi, approche et vient rendre hommage à mon frère.
- Oui père.

Intimidé, Takeshi s’avance et s’incline avec respect.

- Mon frère était le plus puissant de tous les Hyuga. Sa maîtrise du Byakugan, de notre art en faisait un homme exceptionnel comme le Clan n’en a jamais vu.
- S’il était si fort, père, comment est-il mort ? demande-t-il avec toute la naïveté d’un enfant de quatre ans.

La main de son père se crispe et c’est la première fois qu’il voit son père si troublé.

- Tu viens d’avoir quatre ans, Takeshi. Tu es assez grand pour apprendre la vérité sur notre Clan.

Takeshi relève la tête en tremblant.

- La vérité ?
- Tu es ami avec Kakyo, n’est-ce pas ?

Takeshi hoche la tête sans comprendre où veut en venir son père.

- C’est son quatrième anniversaire aujourd’hui même.
- Père…
- Notre Clan est composé de deux branches, la principale dont toi et moi sommes issus et la branche basse à laquelle appartient ton cousin. Et ceux qui appartiennent à cette branche reçoivent le jour de leur quatrième anniversaire une marque maudite qui liera leur destin au Clan.
- Une marque…
- Un sceau, gravé dans leur chair, capable de décider de leur vie comme de leur mort, muselant leur destin et qui les forcera toute leur vie à obéir aveuglement au Clan.
- Pourquoi ? demande Takeshi horrifié.

Son père le fixe, le souffle coupé. Pourquoi ? Il n’est pas sûr d’avoir une réponse à cette simple question.

- Peut-être pour nous rappeler que jamais notre Clan ne formera une véritable famille ? Peut-être pour ne pas oublier que notre Clan ne s’est élevé que sur la peur et une injustice qui n’est déterminée que par la naissance. Car il faut que tu saches Takeshi, au moment même où l’on apposera ce funeste sceau sur le front de ton ami, la colère et la haine feront lentement leur chemin dans son cœur et dans ses yeux. Cela prendra peut-être des semaines, des mois, des années… Mais crois-moi mon fils, la haine trouve toujours son chemin.

Takeshi voit son père se pencher sur la tombe de son frère.

- C’est pour ne pas succomber à cette haine que mon petit frère a préféré fuir son destin et s’engager dans la plus dangereuse des sections ANBUs. Il préférait mourir, une arme à la main, en défendant notre Village que de laisser son cœur s’assombrir et son esprit être envahit par ce mal qui ronge notre Clan depuis toujours.

Son père délaisse la pierre froide et se lève :

- Partons, Takeshi.

Le garçon s’apprête à suivre son père lorsqu’il croise le regard de la mère de Kakyo, à quelques pas.

Le cœur du garçon s’arrête.

La femme qu’il connait depuis toujours le fixe d’un regard glaçant. Derrière elle, son fils, Kakyo n’ose lever la tête vers lui. Une bande de tissu lui enserre le front et Takeshi fait un pas vers lui. Sa mère s’interpose avec violence et force son fils à s’éloigner.

Kakyo se tourne une dernière fois vers lui.

Ce regard.

Le dernier qui ne soit entaché de cette ombre noire qui laisse un voile glacé dans les yeux clairs de tous ceux qui se tournent vers lui. A cet instant, Takeshi refoule difficilement les larmes qui menacent de tomber sur ses joues.

Takeshi sursaute quand il sent la main de son père se glisser dans la sienne.

Pourquoi ? C’est son ami qu’on a marqué de cette marque infâme… Alors pourquoi est-ce lui qui a envie de s’effondrer? Pourquoi est-ce lui qui tremble devant tous ces regards qui le dévisagent avec peur et colère? Il veut rentrer, se réfugier dans un endroit où personne ne pourrait voir ses pleurs et le vide qui paralyse son esprit.

Il n’a beau avoir que quatre ans, il sait à quel point dévoiler cette lame qui lui transperce le cœur apparaîtrait comme indécente aux yeux de ceux portent cette malédiction sur leur front.

Soudain, un nouvel éclat attire son regard lui faisant perdre le fil de ses pensées. Et une voix qui semble venir à la fois de très près et de très loin résonne à ses oreilles.

C’est de ma faute et je m’excuse sincèrement de m’être montré assez idiot pour ne pas avoir ouvert les yeux plus tôt et pour m’être montré assez stupide pour ne pas me rendre compte que les deux branches de votre clan pouvaient souffrir de cette situation

La douleur qui étreint son cœur depuis trop longtemps ne s’apaise pas pour autant mais pour la première fois de sa vie, il n’en a pas honte.

D’autres souvenirs qui semblent venir d’une autre vie lui reviennent en mémoire dans un tourbillon entêtant.

Sa cousine Aigle qui lui avait appris à jouer au shogi et qui lui rapportait en souriant toutes les excentricités de son Chef. Des n’importes quoi, comme elle les appelait, qu’il trouvait souvent plus effrayants que drôles mais il se gardait bien de le dire à sa cousine. Sa surprise le jour où il avait appris que son Chef n’était autre que la mère des jumeaux. Son air complice quand elle lui avait dit qu’il pourrait sûrement jouer d’égal à égal avec Perle.

Son cousin Neji… Le Maître de Perle. Il avait sans peine remarqué ses efforts pathétiques pour approcher son élève et lui avait proposé de participer à leurs entraînements car Perle avait selon lui, grand besoin de travailler son taïjutsu. Malgré son air si sérieux, il aurait juré que la situation l’amusait

Et il n’y avait nulle trace de cette ombre dans le regard de ses cousins. De la tristesse, parfois, de la douleur, toujours furtive… Mais aucune haine, rancœur ou colère.

Levant les yeux sur ce nouveau reflet qui danse devant ses yeux. Il sait maintenant.

Et ces mots, encore…

La mère des jumeaux qui lui faisait si peur. Elle savait qu’il ne portait pas de sceau, elle souhaitait plus que tout abolir cette aberration. Pourtant elle ne l’avait pas fixé avec colère ou rancœur quand elle lui avait parlé de l’homme qu’était le frère de son père. Il n’y avait que de la reconnaissance et de la fierté dans ses paroles.

Le jour où l’aberration qui régit ton clan cesserait définitivement…

Maintenant il sait. Aberration. Il n’y avait pas d’autres mots. Oui, c’est cette aberration qui est en train de tous les plonger dans cette spirale noire de haine. C’est cette aberration sans précédent qu’il lui fallait combattre et non subir ! Il devait relever la tête s’il voulait pouvoir un jour la faire cesser ! Il devait arrêter de trembler et se montrer plus fort qu’il ne l’avait jamais. Au moins autant que ses cousins qui ne s’étaient pas laisser gagner par la haine.

Tombant à genoux sous le poids de cette révélation, il ouvre la bouche et le son qui sort de sa bouche se mue en un cri terrifiant, désespéré. Et sous ses yeux, la réalité se tord dans un tourbillon violent avant de sombrer en un millier d’éclats étincelants aussi tranchants que des lames. Dans un réflexe, il se recroqueville sur lui-même.



Sasuke sursaute en entendant un cri déchirant provenir de la chambre. Shikamaru sur les talons, il fait irruption dans la chambre. Il voit le jeune Takeshi, les bras ensanglantés, trembler de tous ses membres.

Mais ses yeux sont toujours fermés, il ne s’est pas libéré du genjutsu.

- Il est sorti du miroir, dit Shikamaru. Alors pourquoi ?

Sakura examine ses bras et constate que sa main droite est crispée sur un éclat aux reflets irisés qui s’enfonce profondément dans sa paume. Elle tente de lui ouvrir la main mais Sasuke l’en empêche en lui retenant le bras.

- Il essaye de ramener ses équipiers.



Takeshi se redresse péniblement, observant les éclats tranchants qui avaient tracés des sillons sanglants sur ses bras qu’il avait repliés instinctivement sur son visage. La douleur le force à revenir à la réalité plus vite qu’il ne l’aurait cru possible. Il observe les débris du miroir qui était le sien et qui disparaissent lentement sous ses yeux. Le ciel noir et tourmenté dans des teintes sanglantes lui arrache un frisson d’horreur. Puis il voit les deux miroirs qui lui font face où les noms de Perle et Zéphyr s’étalent en lettres étincelantes sur leurs montants d’or et d’argent.

Les jumeaux sont encore emprisonnés dans leurs propres souvenirs. Takeshi prend dans ses mains un des derniers morceaux miroitant qui brillent d’une lumière vive à son contact. Il sait qu’il lui suffirait de le laisser se fondre dans la nuit pour sortir de ce cauchemar. Mais il ne le fera pas tant qu’il n’aura pas essayé de tirer les jumeaux de leur prison de glace.

Par qui commencer ? Zéphyr ou Perle ? Il hésite un instant. Mais il se demande avec un demi-sourire si le jeune Hatake pouvait avoir un seul souvenir inquiétant pour une autre personne que lui. Y jeter un œil risquerait d’être plus gênant pour lui-même que pour Zéphyr, vu le temps qu’il passait à lui jouer des tours ou à le prendre à partie dans ses nombreuses bêtises. Mais il n’oublie pas que ce sont ses mots, ses paroles sincères qui lui avaient permis de se reprendre au cœur même de ses souvenirs.

Sa sœur, par contre…

Sans plus attendre, il se dirige vers le miroir de Perle. Il allait détruire cette chose qui irradie d’une lumière sombre qui empoigne son cœur d’une langueur déchirante. Il devait le briser de ses mains. Brandissant à deux mains le dernier vestige de sa propre prison, il le précipite de toutes ses forces au centre du miroir.

Mais le miroir ne lui offre aucune résistance.

Il s’hérisse d’un bleu électrique.

Et l’attire en son centre.

Il tombe.





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