Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.
// SHIKA/TEMA //
La vie est faite de choix, lire un livre ou regarder la télé, rester chez soi ou sortir. Vivre ou mourir... La plupart du temps, ce choix ne nous appartient pas mais lorsque c’est le cas, il est très important de faire la bonne décision… Mourir sans n’avoir jamais réellement vécu, sans avoir pu profiter des plaisirs que peut nous procurer la vie ou bien vivre mais au risque de tout recommencer à zéro, sans rien, sans aucun êtres proche à ses cotés ?
x-ShikaTema (Féminin), le 19/07/2014 C’est ma première fiction sur le couple Shikamaru/Temari, ils sont tellement adorables! En tout cas n’hésitez pas à me faire partager vos avis, qu’ils soient positifs ou non, avec des remarques construites bien sur! :)
Chapitre 2: Au final, ce qu'on veut surtout, c'est faire le bon choix.
D’après ce que j’ai compris, on peut soudainement se retrouver là où on n’aurait jamais pensé être. Et bien qu’on doive faire avec, on ne peut pas s’arrêter d’essayer de tout prévoir. De s’imaginer des scènes… Pourtant, on sait que l’avenir n’est jamais comme on l’imagine, n’est-ce pas ?
La jeune blonde, âgée de seulement 15 ans, se promenait seule depuis une bonne demi-heure à travers les rues animées de Konoha. Bien qu’il soit tard, beaucoup d’habitants étaient encore dehors, sûrement pour une promenade nocturne. Les restaurants et bars étaient encore ouverts. Sa vue était magnifique. Apparemment le Soleil se couchait tard ici, car le ciel était parsemé de jaune, d'orange, de rouge… Les cheveux de Temari volaient dans le vent et, si elle avait pu, elle se serait bien couchée sur l’herbe. Mais la jeune femme se rappela qu’elle devait rendre visite à une amie de l’Hokage.
La belle Tsunade avait accompagné Temari pendant quelques minutes jusqu’à ce qu’elle soit appelée par le conseil de Konoha. Mais celle-ci eu tout de même le temps d’expliquer certaines choses sur ce monde plutôt différent duquel Temari fut habituée toutes ces années.
Tout d’abord, Tsunade est Hokage, ce qui veut dire qu'elle se doit de protéger le village ainsi que ses habitants. Les protégés de quoi ? Et bien, de toutes les attaquent possibles de la part des villages ennemis de Konoha, bien que celui-ci essaie de maintenir des alliances avec les pays voisins.
De plus, l’adolescente fut informée sur « la définition du chakra ». C'est l'énergie que l'on rassemble pour pouvoir utiliser des techniques ninjas, qui servent généralement à se défendre. En gros sans ça, bah… T’es foutu. D’après Tsunade, la jeune adolescente était exceptionnelle et avait tout pour être ninja.
Mais malgré le fait que Temari fut très attentive aux paroles de Tsunade, elle ne pût s’empêcher d’avoir du mal à croire à toute cette histoire. Des centaines de questions occupaient son esprit… Était-elle en train de devenir folle ? Qu’en était-il de ses parents ? De ses autres amis qui eux aussi se sont fait tirés dessus ?
L’Hokage, se montra très compréhensif. Elle lui proposa de réfléchir à l’idée de rester dans ce monde et de lui donner une réponse le lendemain au soir.
Cela lui laissait donc une journée entière pour y penser, sachant que si elle restait, elle sera obligatoirement formée pour devenir un ninja, elle aussi.
Mourir sans avoir vécu pleinement sa vie ou rester à Konoha, devoir se battre contre d’autres ninja pour certainement mourir, plus tard, au combat ?
Temari fut tirée de ses pensées par une femme qui lui ouvrit la porte de sa maison. D’après le papier tout corné que lui avait laissé Tsunade, l’adolescente se trouvait devant la maison du « clan Nara ». Elle n’avait évidemment aucune idée de qui il s’agissait. La femme qui lui ouvrit la porte était plutôt jolie, elle devait avoir environ trente-cinq ans. Ses longs cheveux lisses et bruns étaient tirés en arrière. En revanche, celle-ci était simplement vêtue d’un peignoir bleu.
« - Bonsoir… Lança la jeune femme.
La jeune femme regarda Temari d’un air interrogatif, qui montrait qu’elle n’avait aucune idée de qui elle était, avant de la regarder de haut en bas. Elle ne cacha pas son étonnement en voyant les vêtements de la jeune fille imbibés de sang :
- Mais vous êtes blessée mademoiselle ! S’exclama la femme.
La blonde ignora sa remarque.
- Euh… Bonsoir madame… Je suis désolée de vous déranger à une heure aussi tardive mais... euh… C’est que Tsunade m’a donné votre adresse. Dit la jeune fille timidement, montrant le papier qu’elle tenait en ses mains.
- Tsunade vous a dit de venir ? Elle ne m’a pas prévenu pourtant… Répondit-elle. SHIKAKU ! ESPÈCE DE FÉNÉANT, LÈVE TOI ET VIENT ICI !
Soudain, Temari entendit un gros fracas contre le sol, suivis de quelques jurons, qui venaient de l’intérieur de la demeure. Suite à cela, la jeune aux quatre couettes n’eut pu s’empêché d’esquisser un sourire. La dame qui venait de s’égosiller contre le pauvre « Shikaku » lui lança un léger regard gêner. Cette maison n’avait pas l’air de manquer d’ambiance apparemment, pensa Temari.
- Te voilà enfin ! Ne te presse pas surtout ! On a faillit t’attendre !
L’homme soupira, puis vint au coté de sa femme. Il avait, lui aussi, des cheveux foncés et plutôt longs pour un homme. Disons qu’il devait avoir la quarantaine tout au plus.
- Que ce passe-t-il ? Dit l’homme avec un peu plus de sérieux lorsqu’il me remarqua.
- Cette jeune fille…
- Temari. Dit l’adolescente.
- Temari, vient de m’expliquer que l’Hokage lui a donné notre adresse. Tu es au courant de quelque chose ?
L’homme me regarda puis se tourna vers sa femme, qui le regardait sévèrement.
- Et bien, maintenant que tu me le demandes Yoshino… Commença-t-il, en passant sa main derrière sa tête d’un air gêner. Et bien… En effet, elle m’a prévenue de l’arrivée d’une jeune fille chez nous lorsque que je suis allé la questionner sur ma mission de demain… J’ai accepté de l’héberger pour ce soir. Hinhin.
La femme lui lança un regard noir avant lui donner une tape derrière la tête.
- Et ce n’est que maintenant que tu me préviens ? Idiot !
L’homme s’excusa du mieux qu’il put avant de s’échapper vers le fond de la maison pour éviter de subir, encore une fois, les sermons de sa femme. Temari n’a pu s’empêché de rire face à cette situation.
- Vient, entre donc. Tu es couverte de sang… C’est Tsunade qui ta sauvé et ta emmener ici, à Konoha, n’est-ce pas ?
La blonde hocha la tête d’un signe affirmatif, tandis qu’elle entrait dans la demeure.
Temari s’était vu attribuer une chambre d’ami pour cette nuit et avait entre ses mains un pyjama que lui avait prêté la femme. Elle posa celui-ci sur son lit puis se dirigea vers la salle de bain où elle prit une douche qui lui fit le plus grand bien. Elle sentait beaucoup mieux et, avec étonnement, elle ne vit aucune marque de balles qui lui auraient traversés la peau… Rien. Nada. Pas même une égratignure. Lorsqu’elle sortit de la douche, elle s’enroula autour d’une serviette que lui avait gentiment apporté la brune. Une fois son pyjama enfilé, elle se glissa entre les couvertures du lit froid et essaya de s’endormir, ne pouvant retenir ses larmes. Cette journée était la pire de sa vie. Bah normal, t’es morte, idiote. Pensa-t-elle.
ELLIPSE
Les grands rideaux, qui avaient pourtant étés soigneusement tirés la veille, laissèrent échapper un filet de lumière dans la pièce. Temari émergeait doucement, avant d’ouvrir un œil, l’autre ayant du mal à se réveiller. Il faut dire que sa nuit a été agitée. Elle sentit une main sur son dos. Elle passa son regard par-dessus mon épaule et vit un jeune homme essayant de la réveiller gentiment… Elle le regarda quelques secondes puis sa tête bougea vers une grande horloge qui se trouvait sur le mur en face d’elle. Celle-ci affichait 10 h 00. L’adolescente soupira avant de s’asseoir sur le lit, en passant une main sur son visage pour se réveiller un peu plus.
- Ce n’était pas un rêve alors… Murmura la jeune fille.
Le jeune homme, qui la regardait depuis plusieurs minutes, lui lança un léger sourire de compassion. Le genre de sourire que te lance ton prof quand tu cris la mauvaise réponse, avec confiance, en cours. Le genre de sourire gêner que te lance le gars que tu as toujours aimé quand t’essayes de l’impressionner en lui disant que tu sais jouer du triangle. Mais aussi, le genre de sourire compassionnel qu’on te sort quand on vient t’annoncer la mort d’un proche.
Il l’invita à venir prendre son petit déjeuner. Elle sortit donc du lit et suivi le garçon qui devait avoir à peut près son âge. Il lui demanda ce qu’elle voulait manger, lui proposant toutes sortes de gâteaux ou jus de fruit, mais elle répondit, d’une voix presque inaudible : « comme toi ». L’adolescent sorti donc deux bols d’un placard ainsi que du lait et des céréales.
« - Alors… Tu t’appelles Temari, c’est ça ?
-Oui, c’est ça. Répondit la jeune fille, sans lever la tête vers son locuteur. Et toi ?
- Moi c’est Shikamaru. Je suis le fils de Yoshino et Shikaku Nara, que tu as vu hier soir.
La jeune fille hocha la tête. Il a un nom à coucher dehors. Pensa Temari.
- Tsunade est venue ce matin… C’est d’ailleurs elle qui m’a forcée à me lever. Commença-t-il, d’un air blaser. Enfin bref, elle m’a tout raconté.
Temari releva la tête aussi rapidement qu’elle put et le fixa longuement. Elle ne savait pas quoi répondre… Il faut dire que c’était assez gênant. Elle se trouvait si fragile et seule devant lui. Tout ce qu’elle voulait c’était de se mettre en boule dans son lit et de pleurer toutes les larmes de son corps. Mais elle se ressaisit rapidement et endurci son regard. Elle hocha simplement la tête, avant de prendre une cuillerée de céréales. Shikamaru ouvrit la bouche pour parler. Il commençait à lui taper sur les nerfs. Il ne s’arrêtera donc jamais de parler ? Pensa-t-elle.
- Ça doit être difficile pour toi tout ça… Tu te sens bien ?
Temari haussa les épaules, elle ne voulait pas parler de sa vie pourrie. Surtout pas le matin, ça gâchera tout le reste de sa journée qui l’attendait. Mais le garçon lui lança un regard insistant. Elle se décida donc à lui parler.
- Je ne sais pas comment je me sens. C’est comme si tous mes sentiments étaient dans une toute petite boite à chaussure, genre chaussures pour bébés et qu’elle ne cesse d’être secouée dans tous les sens.
- Je me sens exactement pareil quand ma mère me crie dessus ! Lança-t-il, sans aucun tact.
- En fait, je me suis toujours dit que j’avais ma famille, mes amis… Mais quand quelque chose comme cela arrive… Le genre de truc qui te tombe dessus sans que t’ai rien demander, qui ruine toute ta vie… Tu ressens plus rien. Sauf de la solitude. Tellement de solitude que je peux pas en parler. Avoua Temari d’une traite, sans prendre compte de la phrase déplacée du jeune. »
Shikamaru se contenta de hocher la tête, sans lui donner de réponse orale. De toute façon, l’adolescente ne s’attendait pas ce qu’il lui réponde. Il ne pouvait pas comprendre. C’était à elle seule de gérer ses émotions, pas à lui. Une fois leur petit-déjeuner fini, ils continuèrent à se regarder, sans pour autant parler. Finalement, lui aussi semblait apprécier le silence absolu au réveil… à moins que ça soit elle qui l’intimide avec son regard froid. Temari détourna le regard, ne pouvant s’empêcher d’observer les lieux. La cuisine était très spacieuse et ouvrait directement sur le salon ainsi qu’une partie du hall. La décoration était plutôt jolie, mais rien d’extraordinaire. Des murs blancs et des meubles en bois. C’était une simple maison familiale et assez chaleureuse. Pensa Temari. Elle pouvait apercevoir un escalier, ainsi qu’un couloir.
De plus, plusieurs photos étaient placardées contre les murs. Elle n’eut pas le temps de regarder plus en détail les alentours puisqu’elle fut interrompue par un bruit qui venait de l’entrée. La femme d’hier venait d’arrivée, les bras chargés de sacs.
« - Oh merci Temari, tu es adorable. Dit la femme alors que Temari lui venait en aide pour porter ses sacs.
- Oh, ce n’est rien madame. C’est plutôt à moi de vous remercier de m’avoir accueillit chez vous cette nuit.
- De rien, ça me fait plaisir ! Et appelle moi Yoshino, voyons !
La femme ne put s’empêcher de lancer un regard noir à son fils qui observait la scène, accompagné encore une fois d’un air blasé.
- Prends-en de la graine toi ! »
C’est ainsi que la femme continua à déblatérer, seule, sur le respect des règles imposées au sein de la maison. Temari ne put s’empêcher de rire à cette vue qui lui était offerte. Ça lui remontait le moral de voir Shikamaru à moitié couché sur la table, en train de subir le long discours ennuyeux de sa mère, un air de détresse placardé sur son visage.
Temari, elle, n’avait jamais subi ce genre de sermon par sa mère. Dès son enfance, on lui avait inculqué certains principes qu’elle se devait de respecter, mais lorsque qu’elle voyait Shikamaru avec son air constamment blasé et son envie de ne rien faire, elle se disait que c’était beaucoup plus marrant d’être comme lui.
L’adolescente fut étonnée de voir que les reproches de Yoshino envers Shikamaru ne cessèrent que lorsqu’une sonnerie se fit entendre et que la femme due donc aller ouvrir.
« - Ça doit sûrement être Ino ! Tu verras Temari, elle est très gentille ! Dit Yoshino, ouvrant la porte d’entrée. Bonjour Ino ! Tu es venue ! Je pensais que l’autre feignant ne pas t’avais pas prévenu !
- Ne vous inquiétez pas. Répondit la dite Ino, en riant.
Les deux femmes avancèrent vers Shikamaru et Temari. Ino et Temari furent donc présentées l’une à l’autre. Ino était plutôt petite et menue. Elle avait de longs cheveux blonds platine attachés en une haute queue de cheval et de magnifiques yeux bleus. De plus, elle portait une tenue violette qui mettait sa taille en valeur. Pendant un instant, elle pensa que c’était la copine de Shikamaru, mais celui-ci lui informa que c’était sa meilleure amie et qu’ils l’ont toujours étés grâce à leurs parents.
« - En fait, Temari, je suis venue ici pour qu’on te trouve une jolie tenue car, apparemment tu es arrivées ici sans aucune affaire ! Lança Ino joyeusement, tandis que Temari la mirait d’un œil bizarre.
Les rumeurs vont vite ici apparemment. Pensa Temari.
Shikamaru murmura une phrase inaudible avant de partir vers l’escalier, Temari ne comprit qu’un mot : « Galère ». Yoshino étant allée ranger ses courses, les deux adolescentes se retrouvaient seules.
- C’est effectivement le cas. Répondit simplement Temari.
La fille ne lui laissa le temps d’ajouter quoi que ce soit, qu’elle la tira par le bras pour l’emmener dans la chambre d’amis où Temari avait passé la nuit. Elle avait dans son autre bras un grand sac où devaient sûrement se trouver des tas de vêtements. Les suppositions ne Temari s’avérèrent être vraies, car très vite Ino s’empressa de lui montrer plusieurs tenues.
Temari n’eût pas eu besoin de beaucoup de temps pour pouvoir cerner Ino : elle avait l’air d’être le genre de fille qu’on trouve dans les magazines… Celles qui ont un beau sourire, comme si leur inquiétude numéro une était de trouver les chaussures idéales pour un rendez-vous. Temari connaissait bien ce genre de filles… Il y en avait dans son lycée, elle les trouvait drôles. Il était certain qu’Ino était le genre de fille simple, qui voulait un copain avec qui elle se marierait et aurait des tas d’enfants. Temari aurait tellement aimé être ce genre de filles, car au moins… personne ne braque une arme sur elles.
Cela faisait déjà au moins une heure que les deux filles essayaient de trouver LA tenue pour la blonde aux quatre couettes. Et cette fois-ci, ce fut au tour de Temari d’avoir un regard suppliant envers Ino. Temari n’était pas un garçon manqué, elle s’intéressait un minimum à la mode, mais il faut dire qu’Ino parlait trop… Beaucoup trop. Temari ne put s’empêcher de soupirer alors qu’Ino lui racontait une énième fois un épisode de sa vie. Elle ne l’écoutait même plus et, se contentait juste de hocher la tête de temps à autre ou de glisser quelques mots du genre : « ouais ! », « nan mais c’est trop ça ! », « et ben ! ».
Soudain, Ino lança une petite exclamation, ce qui fit sursauter Temari, qui elle, était en pleine réflexion.
« - Regarde Tema ! T’en penses quoi ? Lança Ino, toute joyeuse.
La blonde, ressemblant fortement à une Barbie, lui avait déjà attribué un surnom en si peu de temps. Temari jeta un coup d’œil vers l’ensemble que lui montrait Ino et, avec étonnement, elle porta un grand intérêt à la tenue.
- Je l’aime bien. Je garde celle là.
En réalité, ce n’était pas vrai. Temari en avait rien à foutre de la tenue. Celle-ci était plutôt jolie, c’est vrai, mais tout ce que voulait l’adolescente s’était de s’échapper des griffes d’Ino.
- Super ! Va l’essayer ! Tous les garçons vont être à tes pieds avec cette tenue ! Tu as intérêt à ne pas trop me voler la vedette ! Dit Ino, en riant.
Temari lui sourit puis empoigna les vêtements avant de se diriger vers la salle de bain. Ino avait, en fait, apporté plusieurs vêtements qu’elle ne portait jamais. C’était très gentil de sa part, sauf que Temari n’était pas aussi menue qu’elle, ce qui est plutôt problématique.
La tenue complète se composait d’une simple jupe noire avec une fente sur le côté droit, mais sur Temari, celle-ci avait l’effet d’être une mini-jupe plutôt étroite. Le haut était un chemisier à manches longues, qui accordait deux couleurs que Temari aimait beaucoup : le violet parme et le violet de lin.
L’adolescente se regarda dans le miroir tout en tirant un peu sur sa jupe un peu trop courte à son goût. Ça aurait pu être pire… Pensa Temari. Elle tira une dernière fois sur sa jupe puis sortie de la salle de bain pour se trouver en face d’une Ino impatiente.
- Tema ! T’es trop belle comme ça ! Tourne-toi pour voir !
Temari retint un soupir puis se tourne afin qu’Ino puisse l’inspecter sous toutes les coutures.
- Ça te fait un beau cul quand même ! Remarqua Ino, en riant.
La fille qui défilait pour sa soit disant « nouvelle amie » lui jeta un regard noir avant de s’asseoir à l’extrémité du lit afin d’enfiler les chaussures que lui tendaient Ino. Celle-ci, n’étant pas tout à fait heureuse avec cette tenue, y ajouta quelques accessoires : un morceau de tissu qu’elle venait de déchirer d’un autre vêtement vint se placer sur les hanches de Temari afin de faire une ceinture. Elle proposa également à Temari d’enfiler un collant résille noir.
- Là, t’as vraiment un look de ninja! S’exclama Ino, la trainant vers le salon.
Temari se laissa guider vers le salon pour y rencontrer Yoshino et Shikamaru. La femme de la maison avait toujours l’air de mauvais poil lorsqu’elle était avec Shikamaru. Celui-ci était à moitié endormi sur un fauteuil alors que Yoshino lisait un magasine pour femme, tout en marmonnant des phrases incompréhensibles. Lorsqu’elle entendit les deux filles arriver, elle leva directement ses yeux vers elles puis sourit en voyant la fameuse tenue. Mais, remarquant que Shikamaru était toujours aussi endormie, elle lui balança son magasine sur la tête. Le pauvre adolescent sursauta avant de regarder et autour de lui et de lancer un regard noir à sa mère. Il posa par la suite ses yeux sur Temari qui riait silencieusement et haussa les épaules lorsqu’Ino lui demanda son avis.
C’était le genre de Shikamaru de ne pas exprimer son avis, surtout lorsque cela avait un rapport avec les femmes, car d’après lui, les femmes trouvaient toujours un moyen pour déformer les propos des hommes. Ils pouvaient leur faire tous les compliments du monde qu’elles n’étaient jamais contentes ! Il le voyait bien, lorsqu’il entendait sa mère qui criait sur son pauvre père ou qu’il était en mission avec Ino. Tout cela était trop « galère » pour lui.
Mais Ino, qui connaissait bien Shikamaru, savait qu’un haussement d’épaules pour lui voulait dire qu’il appréciait. Elle en fut d’autant plus certaine lorsqu’elle remarqua les yeux de son ami rivés sur les belles jambes bronzés de blonde aux quatre couettes.
[center] ELLIPSE[/center]
L’après-midi était déjà bien entamée lorsque Ino vint s’asseoir, essoufflée, au côté de Temari. Peut après avoir déjeuné, elle, Ino et Shikamaru s’étaient rendus au « terrain d’entrainement », sous les ordres de Godaime Hokage afin que Temari assiste à un vrai entrainement de ninjas.
Là-bas, elle y fit la connaissance de Chôji Akimichi, le troisième ninja de l’équipe 10, ainsi que celle d’Asuma Sarutobi. Ino lui expliqua que toutes les équipes de Konoha étaient composées de trois ninjas et d’un sensei.
Alors qu’Ino entamait déjà une longue conversation avec Temari, celle-ci fut appelée par Asuma. Elle se leva donc en soupirant. Il faut dire qu’en voyant cet entrainement très violent, Temari n’avait aucune envie de rester dans ce monde.
« - Je peux ? Dit Asuma sensei, approchant sa main du ventre de Temari.
Celle-ci fronça les sourcils, mais ne dit rien. L’homme approcha donc sa main et ferma les yeux. Chôji expliqua rapidement à Temari qu’il essayait de sentir son chakra. Celle-ci acquiesça en lui faisait un petit sourire forcé, dégoutée de le voir parler la bouche pleine. Quelques minutes plus tard, Asuma retira sa main puis s’écarta un peu de Temari.
- Je crois savoir ton affinité. Dit-Asuma, avant de tirer une latte de sa cigarette.
Temari fronça encore une fois les sourcils, elle allait sérieusement commencée à avoir des rides prématurément si elle continuait avec ses grimaces! Comprenant que la jeune adolescente était perdue, Asuma laissa son élève lui expliquer ce qu’était une affinité.
- En fait, quand un ninja utilise un jutsu, donc une technique pour combattre son adversaire, il utilise généralement un des cinq éléments : Il y a la manipulation du feu, de l'eau, du vent, de la terre et de la foudre. Expliqua Shikamaru.
Temari hocha la tête, elle comprenait à peu près ce qu’on lui disait, bien que ça lui semblait totalement irréel.
- Donc, toi t’es quoi ? Questionna Temari.
- Moi, j’ai hérité de la manipulation des ombres grâce à mon clan ! Dit le jeune homme, tout fière.
- Mais… C’est pourri ça, non ?
Shikamaru fronça les sourcils avant de rire. Il effectua par la suite un mouvement pour développer son ombre afin de montrer ses talents à Temari.
- Essaye de bouger maintenant. Lança Asuma, souriant.
Temari essaya donc de se débattre, mais bizarrement elle était incapable de bouger ne serait-ce qu’un doigt. Elle lança un regard affolé vers Ino qui s’était approchée du petit groupe.
- C’est bon, on a compris Shika. Ne te la pète pas trop non plus ! Dit Ino, alors que l’ombre relâcha l’adolescente. »
Asuma reprit un air sérieux et se tourna vers Temari, lui donnant un morceau de papier. Il demanda à la blonde de malaxer son chakra sur celui-ci, chose que Temari ne comprit pas de suite. Le sensei lui expliqua que son chakra se situait dans son ventre et qu’elle devait réussir à le malaxer afin qu’elle découvre son affinité. Mais Temari trouvait ça vraiment inutile puisqu’elle ne comptait pas rester dans ce monde barbare et elle n’hésita pas à le faire remarquer.
« - Moi je ne fais que respecter les ordres de Tsunade ! Dit Asuma.
- Galère. Ajouta Shikamaru, en roulant des yeux.
Ino, elle, la prit par le bras, l’implorant de rester à Konoha afin qu’elles soient les meilleures amies du monde. Alors que Chôji, lui, lui agita le paquet de chips sous son nez, lui disant qu’il voulait bien partager.
Temari finit par soupirer une énième fois avant de fermer les yeux et de se concentrer pendant qu’Asuma lui donnait quelques indications pour qu’elle ait une concentration optimale. Plusieurs minutes plus tard, Temari essayait toujours d’effectuer la même tâche, sans succès. Elle commençait à perdre patience. Elle serra une bonne fois pour toute le papier dans sa main et une brume bleue s’en échappa. Avait-elle réussi ?
Elle ouvrit sa main et découvrit avec stupéfaction que le papier s’était fendu en deux.
- Hmm… Fuuton, je vois. Annonça le sensei. Comme-moi ! Ajouta-t-il, tapant dans la main de Temari.
- Et ?
- Ça veut dire que tu manipules le vent ! Annonça Ino, la prenant sans ses bras.
- Et c’est bien comme super pouvoir ? Questionna l’autre adolescente. »
ELLIPSE
L’entrainement ayant finit depuis quelques minutes, les quatre jeunes adolescents décidèrent donc d’aller se balader à travers les rues de Konoha. Les minutes passaient de plus en plus vite et l’heure du verdict approchait. Temari devra bientôt donner une réponse à l’Hokage du village.
« - Cela arrive souvent… que des personnes de mon monde soient sauvées par Konoha ?
Les trois autres adolescents s’étonnèrent d’entendre sa voix, elle qui n’avait pas parlé depuis qu’ils eurent quittés le terrain. Elle avait la tête baissée, ses yeux, d’un beau bleu paon, fixés sur ses sandales. Il était dur de lire l’expression de son visage, elle avait des traits durs.
Ce fut Chôji qui se décida à répondre, toujours un paquet de chips en mains :
- C’est interdit normalement de faire ça, même pour un Hokage.
Temari fronça les sourcils, montrant son incompréhension. Mais Chôji, continua :
- Le dernier humain qui a été amené ici, avant toi… Commença Chôji, en piochant dans son paquet.C’était Orochimaru. Notre troisième Hokage, Hiruzen Sarutobi, l’avait sauvé d’une morsure de serpent et au fil du temps il est l’un des trois ninjas légendaires de Konoha avec Tsunade. Au début tout ce passait bien mais petit à petit il est devenu de plus en plus fort et dangereux…
Temari écoutait avec un grand intérêt les paroles de Chôji, elle n’hésitait même pas à poser des questions sur le fameux Orochimaru.
- Comment ça se fait qu’il soit devenu méchant ?
- D’après mon père, il a totalement changé quand il a appris qu’il ne serait pas le prochain Hokage. Après ça, il s’est donc enfuit du village et est devenu un ninja déserteur. Continua Shikamaru, les mains fourrées dans ses poches.
- Après ça, le village s’est révolté et une loi a été faite. Il est depuis, interdit de faire venir un humain ici. Ajouta Ino.
- Alors, pourquoi suis-je ici ?
Aucun des trois ninjas ne répondirent, ils n’en avaient aucune idée. La seule chose qu’ils savaient sur sa venue, c’est qu’elle avait été planifiée bien longtemps auparavant, mais ça… Temari n’avait pas le droit de le savoir… Du moins, pas avant qu’elle accepte la proposition du cinquième Hokage.
La petite promenade était toujours en cours. Les adolescents du même âge s’étaient un peu éloignés du centre du village afin de contempler la beauté du paysage de Konoha. Temari aimait beaucoup la nature, elle trouvait qu’ici tout était paradisiaque… voir irréel. À sa droite se trouvait un étang décoré par de magnifiques nénuphars. Temari s’arrêta un moment pour contempler ce qui l’entourait. Elle, qui avait toujours vécu en ville, n’avait pas souvent la chance de se retrouver dans des endroits pareils. L’adolescente leva les yeux vers le ciel qui était d’un bleu azurin tellement beau qu’il en donnait mal aux yeux. Ses trois autres compagnons étaient habitués à être autant en contact avec la nature, mais malgré ça, ils comprenaient l’émerveillement de la blonde. Tous les trois, s’entendant déjà bien avec la jeune fille, espéraient un peu qu’elle change d’avis et décide de rester à Konoha. Surtout Ino, qui elle pensait s’être enfin trouvée une amie fille.
Quelques minutes après qu’ils reprirent leur chemin vers le centre du village, Tsunade apparue, saluant les quatre jeunes. Elle lança un regard insistant vers Temari, qui fut un peu mal alaise par l’apparition soudaine de l’adulte. Ses trois nouveaux amis s’éclipsèrent, comprenant que l’Hokage voulait avoir une discussion privée avec l’adolescente.
- Alors… Qu’en penses-tu ? C’est un beau village, non ?
- Magnifique… Répondit Temari, baissant les yeux.Je suppose que vous êtes ici pour entendre ma réponse.
- Tu supposes bien.
- Je ne peux pas…
- Pourquoi ça ? Questionna Tsunade, confuse.
Temari soupira avant d’avouer ce qu’elle avait sur le cœur. Elle ne pouvait pas vivre ici, seule, sans amour. Sans voir ses parents et ses amis qu’elle connaissait depuis toujours. Mais l’Hokage, qui avait l’air de toujours avoir le dernier mot, lui fit remarquée que si elle refusait, elle ne verrait pas ses parents non plus.
- Tu sais Temari, ici… À la différence de ton monde… On forme tous une même et grande famille. Ce n’est pas de l’amour dont tu dois avoir peur…
- Si j’accepte… Vous me promettez de ne jamais me laisser, quoi qu’il arrive ? Demanda Temari, la voix tremblante.
Au final, ce qu’on veut surtout, c’est faire le bon choix. Que pour une fois, on puisse s’en sortir heureux.