Fiction: Une semaine en enfer

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- C’est une blague j’espère…
- C’est tout ce qu’il y a de plus officiel.
- Il n’en est pas question !

Sasuke était mortifié et il n’osait pas bouger un muscle. Il avait fallu que, de tous les ninjas qui venaient prendre des missions, son fils jette son dévolu sur eux. Et Naruto qui le soutenait. Quel irresponsable idiot ! Quant à Takeru, il souriait d’une oreille à l’autre, affichant une expression ravie.

- Signifies-tu que tu refuses une mission officielle ?
- Ça n’a absolument rien d’officiel ! C’est un gosse de 5 ans qui vient de tirer un rouleau au hasard !
- Je ne vois pas où est le problème, nous nous trouvons dans la salle des assignations de missions, je suis accompagné de mon bras droit qui a pour tâche d’assurer l’équité des missions distribuées et je suis un Hokage assermenté.
- Et le fait que ce soit Takeru qui distribue les missions ?!
- Et bien considérons que pendant ces quelques minutes il a le rôle de bras droit de l’Hokage.
- Naruto ! S’exclama Sasuke hors de lui.

Naruto venait de poser sa coiffe d’Hokage sur la tête du petit noireau qui riait aux éclats. Kakashi et Obito fusillaient Sasuke du regard, il était une honte pour le monde des shinobis, une honte pour sa famille, son clan, son village. Mais ce que ce crétin de Naruto disait, il devait le faire. Il prit donc le rouleau, l’ouvrit et s’apprêta à y déposer son seau pour valider l’ordre de mission mais Naruto lui prit le rouleau des mains.

- Ce n’est pas à toi de signer ce document.
- Tu rigoles j’espère ?
- C’est une infâme mascarade ! S’exclama Obito hors de lui.
- Takeru-Sama, si vous voulez bien. Dit Naruto en déposant le rouleau devant les genoux de son neveux.
- Tu es ridicule, il ne sait même pas encore écrire !
- Si je sais écrire !

Le petit attrapa alors un gros pinceau, le trempa dans un encrier en étain et commença à tracer maladroitement les lignes de son nom au bas du parchemin. Naruto riait sous cape alors que Kakashi était livide de rage. Il le leur ferait payer, aux deux, et au centuple !

- Et bien ! Qu’est-ce que vous attendez ?

Kakashi attrapa le parchemin, s’inclina d’un demi millimètre puis, tirant un Obito vociférant vers la sortie, il quitta la pièce sans avoir au préalable envoyé une décharge vicieuse sous les postérieures de ses deux anciens élèves.

- Le vieux renard ! S’exclama Naruto en faisant un bond.
- Tu te rends compte de l’affront que tu viens de leur faire ?
- Quoi ? Ne me dis pas que tu n’as pas toujours rêvé de voir Kakashi en homme-sandwich !
- Quant à toi ! Tu ne pouvais pas choisir une équipe de Génin non ?! On en a vu passer une bonne dizaine !
- Mais, je voulais donner une mission à des gens que je connais.
- Et tu as donc décidé d’humilier publiquement tes deux oncles ?!

Le petit avait les larmes aux yeux et commençait à regretter d’avoir suivit son père à son travail ce jour là. Sasuke poussa un soupire et passa à l’équipe suivante qui attendait dans le hall. Il devrait aller se prosterner devant ses deux Sempai le soir-même s’il ne voulait pas avoir à fuir toute sa vie les deux seuls autres possesseurs du Sharingan encore en vie.

- Allez ! Cœur vaillant ne trouve jamais l’hiver à sa porte !
- Lee ? Mais, qu’est-ce que tu fais là ? S’exclama Naruto.
- Je viens déposer une demande de mission.
- Une demande de mission ? Tu ne devrais pas être à l’académie ?
- Et que fait Néji avec toi ? Demanda Sasuke en haussant les sourcils.
- Mon cours commence dans une quinzaine de minute et voyez-vous, je n’ai personne pour garder Néji. Je viens donc déposer une demande de mission officielle pour trouver une babysitter.
- Et tu viens à quinze minute de ton premier cours du matin.
- J’ai un peu perdu le fil du temps, nous avons fait une petite excursion matinale ce matin.
- Nocturne papa, à cinq heure on dit nocturne.
- Hem ! C’est en rentrant que j’ai réalisé qu’il y allait avoir un petit pépin.
- Mais tu n’as pas demandé à Gaï de s’en occuper ? Demanda Sasuke surpris.
- Gaï est en déplacement, il est parti ce matin. Répondit Naruto.
- Voilà ! Donc…Où est-ce que je remplis le formulaire ?
Naruto le regardait avec incompréhension, il pensait réellement qu’il allait trouver une babysitter en quinze minute ?
- Dis Lee, tu te rappelles que Konoha est un village de ninja ? Pas une société de jeunes filles aupair ?
- Qu’est-ce que tu fais là Takeru ? Demanda Néji, qui se désintéressait complètement du problème.
- Je distribue les missions.
- Quoi ?! Papa ! Moi aussi je veux faire ça !
- Bon ça suffit ! Lee va travailler, nous allons trouver quelqu’un pour Néji.
- Merci Sasuke ! Vous m’enverrez la facture !
- C’est ça oui…

Lee effectua un triple saut périlleux pour signifier sa gratitude et, après avoir serré son fils dans ses bras, il disparu en un éclair vert.

- Tu as l’intention de t’occuper de Néji toi-même ? Parce que je ne connais aucun ninja qui acceptera ce genre de mission.
- Dixit l’Hokage qui vient de laisser un gamin de cinq ans assigner une mission d’homme-sandwich à deux des plus hauts gradés du village.
- C’était une mission tout ce qu’il y a d’officiel !
- Oh tais-toi ! Tu m’énerves ! Suivants !

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Dire qu’ils étaient pour le moins en colère aurait été un brin en dessous de la réalité. Ils fulminaient ! Ces deux crétins se croyaient vraiment tout permis ! Dire qu’ils étaient passés à un cheveux de devenir Hokage, mais non ! Il avait fallu que ce soit l’équipe 7 qui devienne Sanins du village ! Il n’y en avait jamais eu que pour eux ! Des prodiges, des orphelins, des ninjas incompris et qui sauvaient le monde Shinobis tous les deux mois ! Fallait-il automatiquement avoir un passé tragique et torturé pour qu’on vous remarque dans ce village ?! Shikamaru en était là de ses pensées quand il dû s’arrêter pour la trente-septième fois pour regarder il ne savait quel détail insignifiant !

- Shikamaru ! Regarde ! Il y a un chien qui mange une saucisse !
- Fascinant Takeru.
- Tu crois qu’il a un nom ?
- Sans doute.
- Mais il a pas de collier ! Tu crois qu’il a été abandonné ?
- Non je ne pense pas…-
- On peut le prendre ? Dis !

Shikamaru allait répondre par la négative, rappelant au jeune garçon qu’il était hors de question qu’une bête sauvage, possiblement pleine de puce, soit la responsabilité d’une jeune garçon de cinq ans. Il savait qu’en fin de compte ce ne serait pas le petit qui s’en occuperait, qui le sortirait, qui le nourrirait, qui lui payerait ses vaccins ! Mais il se rendit compte à ce moment là que Takeru n’était pas son fils et qu’il ne voyait donc aucun inconvénient à laisser le jeune garçon se lier d’amitié avec un animal puant et encombrant. La vengeance était un plat qui se mangeait froid...

Alors que Shikamaru s’approchait prudemment du chien qui mâchouillait un vieux morceau de saucisse, Choji continuait son chemin, le jeune Néji perché sur ses épaules. Ce petit était particulièrement silencieux, il se demandait d’ailleurs s’il ne s’était pas endormit. Cela n’aurait rien eu d’étonnant vu l’heure à laquelle son père s’ingéniait à le lever. Un jour ils devraient parler de cela avec Lee…

- Grande promotion chez Ichiraku !
- Bœuf, poulet, curry ! Tout à 50% pour les vingt ans du restaurant !
- Kakashi-sensei ?

Kakashi et Obito étaient habillés en « bol de nouilles », un « naruto » sur la tête et ils distribuaient des flyers à la ronde. Il allait s’approcher pour voir de plus près s’il n’avait pas eu une hallucination visuelle mais quand ses yeux rencontrèrent un sharingan activé et qu’un chakra maléfique prit possession de ses sens, il sauta promptement en arrière et décida de quitter les lieux au plus vite. Il entendait encore les annonces des deux hommes mais remarqua qu’un périmètre d’une bonne dizaine de mètre de diamètre s’était formé autour d’eux dans lequel personne n’osait poser le pied. Il se passait définitivement des choses bien étranges dans ce village.

***

Sakura faisait la planche dans le bassin d’eau salée depuis maintenant deux heures. Elle avait été réveillée à l’aube par une Tenten qui s’était lancée dans une série de développé-jetés au milieu de la chambre. Après avoir signifié de manière colorée à sa colocataire qu’il était peut être temps qu’elle aille prendre l’air, elle s’était péniblement trainée jusqu’aux bains et avait coulé à pic dans le premier bassin qu’elle avait trouvé.

Elle leva les mains au dessus de sa tête et remarqua que sa peau avait maintenant l’apparence d’un concombre de mer qui aurait prit un coup de vinaigre. Elle fit la grimace et laissa retomber ses mains dans l’eau, après tout qui se souciait de l’état de sa peau ? Elle n’avait aucun gala de prévu dans les prochains jours.

Un bruit d’éclaboussure lui fit tourner la tête et voir entrer Hinata dans le bain. Comme chaque fois, elle sentit un petit pincement au creux du ventre en voyant la jeune femme vêtue uniquement de sa serviette de bain. Bien que sa propre poitrine ai prit un volume plus honorable avec les années, elle gardait quand même une pointe de jalousie face au corps sculptural de son amie. Et dire qu’elle avait eu trois enfants et pourtant sa peau était toujours opalescente et d’une finesse qui tirait sur l’indécence ! Elle faisait des bulles dans l’eau, tentant de garder pour elle les remarques qui assaillaient son subconscient.

- Sakura ? Je pensais que tu dormirais.
- J’ai eu droit à un réveil sportif.
- Oh. Je vois.
- Tu penses que ça me coutera chers de prendre une chambre simple ?
- Tu veux échanger avec moi ?
- Non ! Non… Je vais simplement verser quelques goutes de soporifique dans son saké ce soir.
- Ce doit être un réflexe pavlovien. J’ai entendu parler des entrainements de Gaï sensei, à mon avis c’est un automatisme.
- Automatisme ou pas, elle va expérimenter les vertues de la valériane ce soir.

Hinata laissa un sourire s’étirer sur son visage et se détendit. Ce bain était une pure merveille pour ses muscles noués.

- Tu sais si Ino et Temari ont pu rejoindre leurs chambres finalement ? Demanda Hinata.
- Aucune idée ! Sûrement.
- Je me demande sincèrement si leur cohabitation va durer longtemps.
- Il était hors de question que je dorme avec Temari. Cette femme est un ouragan à elle toute seule !
- Et Tenten ?
- Tu les imagines dans la même chambre ? J’ai vu ce que Tenten utilise comme produit de douche. Elles auraient transformé la chambre en une jungle en moins de temps qu’il ne le faut pour le dire.
- Quand même, ce caractère du sud est particulier.
- Comment ça ?
- Et bien… Elle est très… exubérante.
- Pas plus qu’Ino.
- Ce doit être les blondes alors.

Sakura regarda son amie avec de grands yeux et éclata de rire. Hinata pouvait être si spontanée parfois, s’en était déstabilisant.

- Tu as déjà autant savouré être en mission ? Demanda Sakura en changeant de sujet.
- Jamais. Si tu savais à quoi ressemblent mes missions normalement…
- Tu veux que je te parle des miennes ?
- J’en ai le résumé de A à Z à chaque fois que Naruto rentre, pas la peine.
- Si tu savais à quel point ils m’épuisent ! Ils sont constamment, CONSTAMMENT, en compétition. Et que je cours plus vite que toi, et que je monte la tente mieux que toi, et que je développe une nouvelle technique mortelle de fin du monde, et j’en passe. C’est éreintant !
- C’est ça d’être les Sanins de Konoha ! La provoqua Hinata.
- Les Sanins ? Tu parles ! J’ai jamais vu de pareils gamins ! La dernière fois on a passé trois heures, je te jure trois heures, pour savoir lequel des deux faisait le regard le plus « badass ».
- Quoi ?!
- Je te jure…
- Et le résultat ?
- Le résultat ? Je leur ai rappelé que c’était moi et que s’ils avaient envie de le tester ils n’avaient qu’à continuer à être les deux hommes les plus abrutis de la création. Et on a enfin pu finir la mission.
- Tu es terrifiante.
- C’est le but.
- Mais toi au moins, tu peux te reposer sur l’un quand l’autre se comporte comme un idiot. Moi je n’ai pas ce luxe ! Et dois-je préciser que Kiba est un crétin à longueur de journée ?
- Il y a Akamaru…
Hinata la fusillait du regard et Sakura plongea la tête sous l’eau pour se soustraire à ce regard assassin.
- Et donc c’est pour ça que tu as décidé de reprendre une équipe de Génin ? Pour réduire tes missions avec Kiba ? Demanda-t-elle en remontant à la surface.
- Oh non, ça c’est parce que j’ai perdu un paris avec Naruto.
- Quoi ?!
- Pour faire court, Naruto est réellement capable de manger vingt bols de ramen en dix minutes.
- Hélas…

-----

Elle venait de poser le pied par terre et se demandait pourquoi il y avait du sable sur le sol de la chambre. Elle s’apprêtait à donner un coup de coude à Kiba pour le réveiller et lui demander ce qu’il avait fabriqué la nuit dernière quand elle se rappela qu’elle n’était plus dans sa chambre à coucher mais dans le palais des bains et qu’elle partageait sa pièce à vivre avec une kunoichi originaire de Suna. Celle-ci dormait encore et ne semblait pas le moins du monde perturbée par le nouvel environnement qu’avait pris la chambre.

- Temari !
- Hun ?
- Temari ! Tu peux m’expliquer pourquoi il y a du sable plein la chambre ?
- Quoi ?
- Sable ! Sol ! Chambre ! Pourquoi ?!

Temari se releva sur un coude, se frottant les yeux et tentant de faire le point. Qu’est-ce que cette délurée d’Ino avait encore à lui reprocher ? Déjà qu’il avait fallu attendre une heure hier soir pour pouvoir rentrer dans la chambre parce qu’elle avait oublié la clé ! Et que « non on ne peut pas menacer de déclencher une tornade dans le hall pour que l’employer des bains travaille plus vite, gnagnagna ».

- Oui ben quoi ?
- Comment, mais surtout pourquoi, y a-t-il du sable plein la chambre ?
- C’est un sable originaire de Suna.
- Ah dans ce cas pas de problème ! Non mais ho ! Tu te moques de moi ?!
- Relaxe ! C’est un sable ramassé par le Kazekage lui-même et envoyé par invocation.
- Pourquoi ?!
- Ben, pour pouvoir se relaxer. Ça me semble évident.

Ino la regardait avec des yeux exorbités. Comment est-ce que Shikamaru pouvait réellement vivre avec cette femme ? Comment l’homme soulé par à peu prêt tout ce qui existait dans ce bas monde, pouvait supporter de vivre avec une telle tarée ?! Voyant que Temari ne semblait pas particulièrement touchée par la situation, elle attrapa sa serviette de bain, prit sa clé et se dirigea en tapant des pieds vers la porte.

- C’est toi qui expliquera aux femmes de ménages pourquoi la moitié du patrimoine sablonneux de Suna se retrouve sur leur plancher !

***

Il était assis entre l’allée de céréales et celle des chips mexicaines et il avait décidé d’y établir son nid. Des centaines de boites de Ninja Pops étaient éventrées autour de lui et il avait mordu une vendeuse. Il avait renversé son caddie sur le côté afin de protéger son flanc gauche qui était à découvert. Il était présentement occupé à lire la recette du guacamole au dos d’un paquet de chips au maïs.

- Monsieur ! Je vous prie pour la dernière fois de quitter notre magasin ! Nous allons devoir appeler la milice urbaine !

Il grogna et le paquet de chips explosa entre ses mains. Le gérant du magasin se tenait derrière une barrière de sécurité qui avait été posée à l’entrée de l’allée et il s’adressait à lui avec un megaphone. On entendait des cris de paniques s’élever du côté des surgelés, des gens avaient tenté de trouver refuge dans les congélateur, coincés entre les pizza et les sticks de poisson.

- Je veux juste une boite de céréale ! Pourquoi est-ce que tout doit être si compliqué dans ce monde ?!
- Monsieur, prenez les Ninja Pops, le enfants adorent les Ninja Pops !
- Non ! Prenez plutôt les Sugar Hokage ! Approuvées par notre Hokage actuel !
- Personnellement je conseille plutôt les Choco Jutsu, enrobées de chocolat elles fondent dans la bouche.

Les vendeurs s’en mêlaient et donnaient leurs avis au pauvre ninja qui ne savait plus où donner de la tête. Son odorat était agressé de toute part, et pourquoi ? Bon Dieu pourquoi ?! les gens mangeaient-ils une pâte verte et gluante avec des chips ?!

- La milice a été appelée monsieur ! Je vous prie de coopérer avec eux.

Kiba leva les yeux sur le gérant et celui-ci serra ses sphincters, il était hors de question qu’il s’humilie devant son staff. Mais quand même… Ce type n’était vraiment pas net !

Deux ninjas venaient d’entrer dans le magasin en sifflotant, c’était eux la milice ?! Deux gringalets d’à peine vingt ans ?! Ils se dirigèrent vers l’allée 8 et sautèrent tranquillement la barrière de sécurité. Kiba venait de renverser une étagère pour freiner leur poursuite et il tentait d’escalader une autre étagère.

- Kiba sensei, c’est la troisième fois en un mois que nous devons venir vous déloger d’un supermarché. Commenta le premier d’un air las.
- Vous ne vous rendez pas compte de combien vos idioties coûtent au contribuable.
- Azuma ? Kaisen ?

Kiba regardait les deux jeunes hommes avec des yeux de chiot apeuré. C’était bien vrai que ces deux ninjas passaient plus de temps à libérer leur ancien sensei des griffes de la terrifiante machine à consommation, qu’à s’entrainer. Mais ce genre de « sauvetage » valait bien tous les entrainements du monde. Il fallait y aller en douceur, d’abord capter l’attention de Kiba, puis doucement, très doucement, lui faire miroiter une récompense s’il sortait de sa cachette. La dernière fois, il avait réussi à renverser les congélateurs et s’était construit un fort blindés parmi les ragouts de bœufs qui décongelaient.

- Sensei, vous causez beaucoup de soucis à ce monsieur.
- C’est inadmissible ! Il est complètement irresponsable ! Il payera pour les dégâts ! S’insurgea le gérant, que la présence des deux ninjas avait rasséréné.
- Monsieur, il va falloir que vous vous taisiez maintenant.
- Oui, restez complètement immobile.
- Mais ?! Comment ?! C’est inadmi…-

Mais le bruit de boites de conserves qui s’écrasent au sol et le grognement caractéristique d’une bête qui s’apprête à donner l’assaut, eurent raison de son esbroufe, et de ses sphincters.

- Serpillères pour l’allée 8 ! Cria un vendeur dans le mégaphone.
- Kiba sensei, il faut sortir maintenant. Murmura Azuma.
- Non ! Je veux des céréales !
- J’ai des céréales Kiba sensei, elles sont dehors du magasin. Elles vous attendent. Dit Kensei en tendant la main à son sensei.
- Vraiment ?
- Oui, elles sont à la cannelle. Ajouta Azuma.

Lentement, très lentement, Kiba commença à descendre de son étagère. Puis il posa les pieds à terre et regarda autour de lui avec un regard de bête traquée. Enfin, il attrapa son caddie, le retourna, y plaça ce qui en était tombé et se dirigea tranquillement vers la caisse suivit par les deux junins.

- Ce magasin est un vrai piège à odeur, j’étais simplement en train de choisir quelle sorte de céréales je voulais et j’ai été…happé par la situation.
- Oui sensei, happé.
- Dites sensei, c’est mieux si Ino sensei se charge des courses quand même.
- Elle est en vacances.
- Ah. Bon ben… à dans deux jours alors ?
- Disparaissez crétins !

Il avait tranquillement payé ses courses, enfin, il avait plutôt posé une certaine somme d’argent sur le comptoir, la caissière étant cachée sous sa caisse et refusant de sortir pour tiper les articles. Kiba haussa les épaules, puis récupéra ses sacs et quitta le magasin comme une ombre. Ces gens faisaient vraiment tout un plat de quelques paquets de céréales renversés…




"You know that place between sleep and awake? That place where you still remember dreaming?... That's where I'll always love you... Peter Pan. That's where I'll be waiting." - Hook

Merci de m'avoir lue! N'hésitez pas à laisser un commentaire et à me dire qui sera le meilleur babysitter de konoha selon vous. Les prétendants au titre sont: Saï (+ artiste, - pervers), Konohamaru (+jeune, - jeune), Kakashi (+responsable, - paresseux), Obito (+badass, -a tendance à vouloir détruire Konoha).

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