Dans un monde d'heroic fantasy où les gens sont divisés en castes, le jeune Assassin Shikamaru et son ami Combattant Choji partent explorer le monde à l'occasion du solstice d'été, la loi stipulant que chaque enfant ayant atteint 15 ans se doit d'accomplir un voyage initiatique. Bien que les deux amies n'aient qu'une chose en tête, faire un petit voyage et rentrer bien vite chez eux, ils vont se retrouver pris dans un tourbillon de rencontres et de dangers. Quels sont ces ennemis qui se ca
abymesboss (Masculin), le 03/06/2014 Merci à Masashi Kishimoto pour avoir réalisé cette histoires et tous ces personnages attachant qui sont une vraie manne divine pour un fanfickeur.
*Quelle orthographe !*
Chapitre 5: L'attaque.
En fait de passer une nuit en sécurité, les trois adolescents passèrent deux jours, puis trois, puis quatre dans la demeure des deux hommes. Aucun d'entre eux ne semblait pressé de quitter cette petite maison calme et apaisante.
Haku et Zabuza était vraiment étrange, aussi différent l'un et l'autre que l'eau et le feu. Shikamaru se demandait parfois s'ils avaient réellement un lien de parenté (Haku prétendait être son fils), car non seulement il n'y avait aucune ressemblance entre eux, mais aussi parce que Shikamaru avait du mal à s'imaginer une femme entrer volontiers dans le lit du géant. Peut être, songea-t-il, avait-il été séduit par une nymphe des eaux. Il avait déjà entendu ce genre d'histoire, mais, justement, ce n'était que des histoires, et il doutait fortement de leur crédibilité. Après tout, il était un homme de raison.
Haku était toujours surprenant de gentillesse et de prévenance, et il n'était pas rare qu'ils trouvent un petit déjeuner encore chaud au pied de leur lit à leur réveil. Même Shikamaru, qui pourtant dormait parfois assez pour louper le déjeuner.
Zabuza, lui, était silencieux, froid et, était-il besoin de le préciser, imposant. Il emplissait tout la pièce où il se trouvait, écrasant. Et, pire que tout, il semblait considérer Haku comme un objet. Le garçon, lui, portait une réelle vénération au géant.
Un jour, Shikamaru se leva plus tard que d'habitude. En baillant, il se traîna jusque dans la petite pièce qui faisait office de cuisine. La maison était silencieuse, mais il ne s'en inquiétait pas ; Ino avait vite fait de perdre patience et n'attendait généralement pas qu'il daigne se réveiller pour aller chasser. Parfois Choji restait, parfois il la suivait. Étonnant d'ailleurs, car son ami n'aimait pas trop l'exercice. Shikamaru eut un sourire idiot, qu'il s'efforça d'effacer, par respect pour son ami. Quant à Zabuza, nul ne savait, à part peut être Haku, quand il partait, et quand il revenait. Bref, il n'était pas étonné que la maison soit vide, chaque habitant ayant ses occupations.
Aussi sa surprise fut grande lorsqu'il aperçut Haku assit à la table de la cuisine, concentré sur quelque chose. Le bruit infime qu'il fit en ouvrant la porte le fit lever les yeux, et tout d'un coup, il n'y eut plus rien devant lui. Son geste avait été si rapide et fluide que si Shikamaru n'avait pas vu la longue épine blanche qu'il astiquait, il aurait sûrement pensé qu'il ne tenait rien dans ses mains. Le garçon leva son beau visage si semblable à celui d'une fille vers lui et lui offrit un gentil sourire.
« Tu es réveillé ? Je vais te préparer de quoi manger, ne bouge pas, dit-il en se levant et il se mit à préparer le déjeuner à une vitesse sidérante. Il semblait danser tant ses gestes étaient gracieux et harmonieux. Avant même que Shikamaru aie pu grogner « Non non, c'est bon... », une tranche de viande de lapin fumait devant lui. Il la fixa, les yeux vitreux, puis s'apprêtait à le remercier, un peu long à la détente comme chaque matin, quand Haku releva brusquement la tête et fila regarder à la fenêtre avec son habituelle suffocante rapidité. Étonné par cette attitude, Shikamaru regarda son visage se décomposer tandis que ses doigts se crispaient sur le rebord de la fenêtre. Silencieusement, ses lèvres formèrent le mot « Zabuza... ». Puis il monta sur le rebord à la manière d'un chat et sauta.
Shikamaru poussa un cri. Se redressant avec brusquerie, il courut à la fenêtre et tenta d'apercevoir Haku. Bien qu'il n'ait sauté que depuis quelques secondes, il disparaissait déjà dans l'horizon, tel un minuscule petit point noir aussi rapide et insaisissable qu'un courant d'air.
Shikamaru bondit à son tour par la fenêtre et atterrit avec beaucoup moins de grâce que le garçon. Grognant, il fouilla l'horizon du regard, mais il n'y avait plus aucune trace de Haku. Que se passait-il ? Ino et Choji étaient-ils en danger ? Si Haku avait réagi de la sorte, il y avait des chances. Dans un élan de terreur, Shikamaru songea à l'homme requin.
« Merde merde merde, répéta-t-il incessamment en cherchant désespérément à apercevoir un indice quelconque qui pourrait lui indiquer où se trouvaient ses deux amis. Se rappelant vaguement la direction qu'avait prise Haku, il se mit à courir en direction de la haute colline qui faisait face au cours d'eau. De l'autre côté, il y avait la dangereuse forêt par laquelle ils étaient arrivés. Dans laquelle même les champignons voulaient votre peau.
Arrivé au sommet, au prix d'un énorme effort, il regarda autour de lui, mais il n'y avait que le ciel trop bleu et la forêt sombre autour de lui. Aucune trace de Choji, Ino, Haku et Zabuza (chose extraordinaire étant donné sa taille).
Pris d'une subite inspiration, il sortit le poignard de sa ceinture et fixa sa lame noire luisante.
« Mon gros, tu ne m'as apporté que des ennuis jusqu'à maintenant, alors il est temps de te rendre utile.
L'arme resta désespérément (et prévisiblement) silencieuse.
« Aller ! Montre moi où sont mes amis ! Tu sais bien faire ça quand même !
De rage, il le jeta par terre. L'arme s'enfonça profondément dans le sol, et seule la garde resta visible. Rageur Shikamaru s'assit par terre. Ils étaient peut être tous déjà morts. Quelle était la force de Haku et Zabuza ?
Soudain, il avisa le poignard et écarquilla les yeux. L'ombre du manche s'étendait dans le même sens que le soleil, c'est à dire à l'opposée de la position qu'elle aurait dû occuper. Et elle avait prit une forme étrange... comme celle d'une...
« Une flèche ! S'exclama Shikamaru en sautant sur ses pieds. Le poignard lui indiquait la direction à suivre, tout simplement. Un grand sourire au lèvre et bénissant les dieux de lui avoir fait découvrir cette arme, il la ramassa et se mit à courir en direction du fleuve.
Sa course dura une bonne dizaine de minutes. Lorsqu'il ne connaissait plus le chemin, il plantait le poignard dans le sol et la flèche d'ombre apparaissait de nouveau. L'arme lui fit longer le fleuve durant ce qu'il lui parut une éternité. Mais, alors qu'il commençait à se demander si ses poumons pouvaient exploser à force le brûler, une véritable explosion aqueuse le jeta à genoux. Une vague d'une puissance inimaginable l'écrasa. Il recula précipitamment, pensant qu'on l'attaquait... avant de se rendre compte qu'il n'avait était qu'un dommage collatéral de l'attaque.
Devant ses yeux écarquillés, une bataille titanesque avait lieu. Zabuza avait le sabre tiré et faisait face à l'homme-requin. Les deux sabreurs se toisaient, l'attaque aquatique d'une incroyable puissance que venait de lancer Zabuza ayant à peine fait frémir l'homme. Aux côtés du géant, Haku fixait le requin avec haine. Des aiguilles entre chacun de ses doigts jetaient des rayons de soleil tout autour de lui. Un peu à l'écart du combat, Choji avait le poing démesurément gros mais transpirait de fièvre en se tenant la jambe. A ses côtés, Ino avait bandé son arc, mais lui jetait de fréquents coups d’œil inquiets.
Le regard de l'homme requin se tourna vers Shikamaru qui tenait toujours le poignard à la main. Un hideux sourire tordit son visage inhumain.
« Tiens, mais c'est notre petit ami au poignard. La petite sardine s'est jetée toute droit dans la gueule du requin.
- Laisse ce garçon tranquille, lui et ses amis n'ont rien à voir avec vos folies.
L'homme se tourna vers Zabuza qui venait de prononcer ces derniers mots d'une voix calme. Il le fixa un instant, puis, soudain, éclata de rire.
« Quoi ? Est-ce possible que toi, Zabuza Momochi, le démon de la brume, tu ne saches quel personnage de marque tu abrites en tes murs ? Est-il possible que tu n'aies pas reconnu la puissance de Kaku ?
L'homme se tut soudain. Sur sa gorge était posée une aiguille terriblement acérée.
« Ne parlez pas à Zabuza comme ça, dit Haku à vois basse, le visage terrifiant.
Il ne subsistait plus rien de son visage gentil, souriant, enfantin ; à la place, se trouvait un démon, dégageant une sombre aura. Mais l'homme-requin ne semblait pas impressionné.
« Tu ne te bats donc plus seul, Zabuza ? Tu as engagé un insignifiant moustique pour te protéger. Voilà qui était fort présomptueux et un peu stupide.
- Je vous ai dit de ne pas lui parler ainsi.
L'aiguille s'enfonça un peu plus dans la gorge de l'homme, faisant couler un sang bleu sombre. Le requin haussa un sourcil.
« Qu'as-tu donc fait pour le rendre si dévoué ? Dis-moi ton secret, il m'intéresse.
- Ne le tue pas, Haku, intervint Zabuza en ignorant son interlocuteur. Il sait des choses qui m'intéressent. Tu dis que ce garçon détient la puissance de Kaku ?
- Oui. D'ailleurs, il l'a à la main.
Tous les regards, sauf celui de Haku, convergèrent vers le poignard à lame d'onyx. Shikamaru leva le poignard devant ses yeux et le fixa comme si c'était la première fois qu'il le voyait. Kaku ? Ce nom lui disait quelque chose. N'était-ce pas un des neuf...
Mais avant qu'il ait pu réfléchir plus, les choses se précipitèrent. Du fleuve monta un filet d'eau qui s'éleva dans le ciel en s'enroulant sur lui même. Shikamaru mit la main devant ses yeux pour se protéger du soleil qui agressait ses yeux, réfracté par la cataracte d'eau. Ce qu'il vit le laissa pantois.
Un immense dragon liquide se dressait de toute sa hauteur, scintillant de tous côté, comme empli de lucioles. Il ouvrit une gueule aqueuse et poussa un terrible rugissement guttural. Une trombe d'eau fondit sur Kisame et Haku, à une vitesse époustouflante.
Le jeune garçon se retrouva en un clin d'oeil auprès de Shikamaru, sans que ce dernier n'aie eu le temps de le voir bouger. Une demi-seconde plus tard, des litres d'eau s'écrasèrent avec violence sur l'homme-poisson. L'élément liquide ne s'approcha pas de Zabuza, restant concentré sur Kisame. Quelques instants plus tard, la cataracte rebroussa chemin et retourna dans le fleuve, tel un grand serpent bleu. De Kisame, il n'y avait plus aucune trace.
Zabuza hocha une fois la tête d'un air appréciateur. Derrière lui, le dragon d'eau s'était évanoui.
« Parfait Haku. Vraiment parfait.
- Cela n'a pas suffit, répondit vivement le garçon en désignant du menton le fleuve derrière son protecteur.
Une lame liquide fondit sur Zabuza. Un arbre qui se trouvait sur son chemin fut littéralement coupé en deux, et toucha le sol avec une telle force que Shikamaru sentit tous ses os s'entrechoquer. Zabuza dégaina son katana pour la première fois et opposa sa lame blanche et brillante à celle bleu transparent de l'épée aqueuse. Cette dernière retomba sur le sol en flaque informe.
« Ainsi donc, ricana la voix de Kisame, mes sources n'étaient pas erronées. C'est bien un ermite vivant en pleine campagne qui détient la très recherchée Kusanagi ?
Zabuza fit volte-face. De la même façon que le dragon de Haku était né de l'eau, cinq requins de taille un peu moindre que le béhémot aqueux émergèrent du fleuve.
Comme une seule entité, trois des monstres attaquèrent Zabuza. Le Spadassin un trancha un d'un revers de son long sabre, puis se retourna pour faire face à l'autre qui se coulait dans la terre pour apparaître où bon lui semblait. Le troisième voulut l'attaquer par derrière, mais Haku, toujours aux côtés de Shikamaru, tendit une main grande ouverte dans sa direction. Avant que le requin liquide n'ait pu atteindre Zabuza, Haku referma le poing, et la créature s'immobilisa. Sa surface bleue et ondoyante commença à se durcir et à blanchir. À peine quelques instants plus tard, elle s'était figée en une terrifiante sculpture de glace.
Ébahi, Shikamaru observait le combat avec des yeux ronds. Les trois protagonistes étaient d'une puissance telle qu'il n'aurait jamais imaginé en rencontrer dans sa vie. Kisame n'était toujours pas visible, mais le Nara ne doutait pas qu'il ré-apparaîtrait bien tôt. Zabuza avait entamé un duel avec le requin aqueux restant, rendu prudent par la "mort" de ses deux jumeaux. Mais le plus impressionnant était sans conteste Haku.
Shikaku lui avait dit une fois qu'il était quasiment impossible de maîtriser plus de deux disciplines. Zabuza et Kisame étaient déjà frappant car ils étaient tous deux à la fois Spadassins redoutables, et Elementaires chevronnés. Ce n'était cependant rien comparé au garçon qui était à la fois Manipulateur, Elementaire, et Assassin. Jamais Shikamaru n'avait vu pareil étalage de pouvoir.
Le jeune garçon au visage féminin brandit l'autre poing en direction des deux autres requins qui étaient restés immobiles. Semblant remarqués qu'ils allaient être sujets d'une attaque, ils s'ébrouèrent, projetant autour d'eux des centaines de gouttelettes scintillantes et fondirent sur lui et Shikamaru. Ce dernier dut prendre sur lui pour ne pas fuir en courant ; voir deux gueule immenses et emplies de dents n'étaient vraiment pas agréable.
Mais ils ne les atteignirent jamais. Le premier explosa en une gerbe d'eau qui éclaboussa jusqu'à Choji et Ino qui observaient la scène d'un oeil angoissé beaucoup plus loin. Shikamaru faillit même être assommé par une goutte d'eau de la taille de sa tête qui le percuta avec la force d'un rhinocéros au galop. Il vacilla, mais se reprit assez vite pour voir le deuxième requin se figer de la même manière que son malheureux jumeau. Mais, contrairement à lui, il ne resta pas immobile comme une grande statue ; non, il explosa en une multitude de morceaux de glaces.
Haku tourna brièvement la tête dans sa direction pour vérifier son état, et lui adressa un bref sourire qui le rassura. Devant eux, Zabuza se débarrassa prestement de son adversaire.
« ATTENTION ! Hurla Ino.
Du coin de l'oeil, Shikamaru la vit bander son arc et décocher une flèche. Le trait fila en sifflant et se planta dans l'épaule de Kisame qui venait de crever la surface du fleuve. Il grimaça et arracha la flèche comme s'il s'était agit d'un bout de bois.
« Sale peste, marmonna-t-il. On n'apprend pas l'humilité aux gamins de nos jours ?
- Non, pas à l'élève de Kushina, lança avec mépris Ino en encochant une autre flèche.
Kisame écarquilla les yeux, et se tourna vers elle. Le deuxième trait fit toc ! en se plantant dans sa poitrine. Il n'y pris pas garde, comme s'il ne la sentait pas.
« L'élève de Kushina ? Répéta-t-il éberlué. Alors là, v'la autre chose... J'en connais bien un ou deux qui seront ravis de l'apprendre.
Une troisième flèche faillit atteindre son œil. Avant qu'il ne soit crevé, il brandit son sabre couvert de bandage. Le trait se cassa en deux dessus.
« A nous deux. Spadassin contre Spadassin, lança-t-il en fixant Zabuza.
- Je ne demande pas mieux, répondit celui-ci en se mettant en position de combat. Son katana luisit de façon aveuglante dans le ciel d'été. Avec un hurlement, il chargea.
Le duel était trop rapide pour être saisit par un œil normal, mais Shikamaru avait reçu une formation d'Assassin, et il parvenait à peu près à le suivre. Les deux combattants fendaient l'air de leur arme, bloquant au dernier moment une puissante attaque avec un bruit de tonnerre, feintant pour mieux surprendre l'autre... les deux semblaient de forces égales. Le combat risquait de s'éterniser. Haku fixait les deux hommes tourbillonnant d'un œil perçant, sans faire mine de vouloir se joindre au combat.
Mais un des deux se devait de flancher. Le sabre débandé de Kisame frappa cruellement la jambe de Zabuza, faisant gicler le sang du géant. Ce dernier tituba, essayant désespérément de reprendre sa position. Un léger courant d'air effleura la joue de Shikamaru. Il tourna la tête. Haku avait disparut.
En une fraction de seconde, Shikamaru comprit. Kisame levait son sabre pour infliger une attaque mortelle à Zabuza. Ce dernier tenta de soulever son katana pour parer, mais sa jambe se déroba sous lui. Un soudain éclair attira son regard à sa droite. Haku armait ses mains d'aiguilles et s'apprêtait à s'interposer entre Kisame et Zabuza Une lueur s'alluma dans les yeux de ce dernier. Au lieu d'essayer d'esquiver le coup de son adversaire, il tendit la main sur le côté. Son doigt effleura la joue de Haku... puis le repoussa brusquement.
Tout cela c'était déroulé en une fraction de seconde. Un instant plus tard, le sabre s'abattit.
Une giclée de sang éclaboussa le visage horrifié de Haku.