Fiction: La guerre de l'ombre.

Dans un monde d'heroic fantasy où les gens sont divisés en castes, le jeune Assassin Shikamaru et son ami Combattant Choji partent explorer le monde à l'occasion du solstice d'été, la loi stipulant que chaque enfant ayant atteint 15 ans se doit d'accomplir un voyage initiatique. Bien que les deux amies n'aient qu'une chose en tête, faire un petit voyage et rentrer bien vite chez eux, ils vont se retrouver pris dans un tourbillon de rencontres et de dangers. Quels sont ces ennemis qui se ca
Classé: -12D | Action/Aventure | Mots: 36505 | Comments: 3 | Favs: 2
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abymesboss (Masculin), le 03/06/2014
Merci à Masashi Kishimoto pour avoir réalisé cette histoires et tous ces personnages attachant qui sont une vraie manne divine pour un fanfickeur.

*Quelle orthographe !*




Chapitre 2: Le solstice.



Shikamaru dormait profondément. Il pensait aux petits nuages qui vivaient en toute liberté dans le ciel, sans se soucier du danger et du temps. Il les enviait, et il les envierait toujours, c'était ce qu'il aimait, vivre sans aucune responsabilité, sans devoir, sans rendre de compte à rendre à personne, sans notion de temps, sans peur, c'est toutes ces choses qu'il détestait.
Mais il ne savait pas qu'à ce moment là, il aurait mieux valu que son villages et que tous les gens qui y vivaient se trouvent dans le ciel comme des nuages, car le danger qu'il y avait sur terre, était effrayant, dramatique et abominable.
Il était dans un état de somnolence précaire, lorsque, soudain, il entendit des cris. Il se leva brusquement et se dirigea vers la fenêtre qui donnait sur la place du village. Il aperçut avec horreur et désarroi que son village était attaqué. Il était en feu.
Des femmes hurlaient en essayant de secourir leurs enfants. Quand Shikamaru regarda ce terrible spectacle, il se sentit haïr les hommes qui attaqués son village mais il ressentit aussi de la peur car il aperçut des corps étendus par terre, mutilés ou brûlés.
Aussitôt, Shikamaru sauta par la fenêtre et s'avança vers les morts. Il pensa à ses parents et à Choji et avec soulagement il constata que ceux-ci n'étaient pas de ces corps. Il couru en direction de la maison de Choji. Sur le chemin, il rencontra deux hommes qui s'appretaient à tuer un jeune garçon. Le petit pleurait et essayait de se protéger de la tête de ses main.
Shikamaru enleva un couteau de son fourreau et se précipita vers un des soldats. Son adversaire lui porta de sa hache un coup qui visait son torse, mais il l'esquiva. Voyant que l'homme était un vétéran et qu'il n'arriverait pas à le battre facilement, il dégaina son poignard noir et l'envoya se planter sur l'ombre de son adversaire. Celui-ci poussa un cri de douleur et se figea. Sans lui laisser le temps de se rendre compte de ce qui lui arrivait, il lui trancha la gorge. Essayant d'ignorer le sang qui giclait de partout, il retira son poignard de la terre et fit face à l'autre homme. Ce dernier fixait le corps de son compagnon avec peur. Avant qu'il n'ai pu faire le moindre geste, un projectile non identifié atteignit l'homme à la tête. Il s'écroula brutalement par terre.
Shikamaru avisa l'objet meurtrier : un rouleau à tarte. Blasé, il regarda sa mère, qui, arborant un visage réjoui lui fit un signe de pouce. Ses yeux se posèrent alors sur le poignard noir qu'il tenait toujours dans sa main. Son expression changea brusquement.
Étonné, Shikamaru la vit accourir. Jamais il n'avait vu sa mère dans un tel état d'affolement. Elle le percuta et l'envoya rouler à terre. Une flèche siffla au-dessus de lui.
« Reste à terre ! Lui souffla-t-elle avec autorité. Et surtout, cache ce poignard, ajouta-t-elle avant de se relever.
Sans chercher à comprendre, il roula sur le ventre et rengaina le poignard noir. Un bruit sourd retentit par-dessus sa tête, et un homme s'effondra non loin de lui avec une bosse si grosse sur le crâne que Shikamaru prit un certain temps pour la distinguer de la tête. Il leva un instant ses yeux, pour voir sa mère donner un coup de pied fulgurant à un homme qui ricanait de toutes ses dents. Il n'en eut bientôt plus. Une molaire percuta le crâne de Shikamaru et alla finir dans la boue. Il se frotta le crâne, plaignant un peu les hommes ; dans ses moments de fureur, Yoshino était plus terrifiante qu'une meute de loup. Bientôt, les hommes commencèrent à éviter le combat avec elle, et tous combattants disparurent.
Après s'être assurée qu'il n'y avait plus personne autour d'elle, Yoshino retourna vers son fils et lui donna un petit coup de son pied.
« Lève-toi, flemmard !
- Nan mais je rêve ! Qui m'a dit de me coucher ? Marmonna Shikamaru dans sa barbe.
- Insolent va ! Je vais t'apprendre à répondre à ta mère !
Avant qu'il ne puisse répondre, un puissant cri de gorge retentit plus loin dans le village. Un cerf bramait, lançant un appel. Yoshino attrapa Shikamaru par le bras.
« Ecoute moi bien. Va chercher Choji, et fuis. Fuis dans la forêt, va-t-en. Ne marche surtout pas à découvert. Évite Satsuki. Et cache ce poignard. C'est très important.
Sur ces mots, elle fit volte-face et voulut partir en courant. Mais son fils lui attrapa la main et la fixa dans les yeux.
« Explique moi, maman. Qu'est-ce qu'il se passe, qu'est-ce qui...
De nouveau, le cri du cerf retentit. Yoshio se dégagea fermement.
« Je dois aller aider ton père. Dépêche toi.
Et elle fila de nouveau. Mais au moment où elle allait disparaître, elle se tourna vers lui et lui fit un sourire tendre, qui l'étonna plus qu'autre chose.
« Fais attention à toi mon flemmard. Je suis fière d'être ta mère.
Et sur ce, elle disparut. Un peu sonné par ces paroles qu'il n' avait jamais entendu dans la bouche de sa mère, Shikamaru hésita un instant, mais quelque chose siffla à ses oreilles et il se précipita en direction de la maison des Akimichis.
Courant dans les rues, il évita un cerf qui chargeait un homme à hache, et un poing énorme qui tourbillonnait au-dessus de la tête de Chouza.
« Où est Choji ? L'interpela Shikamaru, essoufflé.
- Derrière ! Jeta Chouza en envoyant valser un autre homme. Fuyez !
- On y va !
Sans dire davantage, il reprit sa course et s'arrêta devant le spectacle de Choji qui donnait un coup de poing à un Spadassin qui s'effondra sur son collègue, faisant l'effet domino. Esquissant un sourire, Shikamaru contourna la masse d'homme qui croisaient le fer, plantant un couteau dans la jambe d'un Combattant au passage, et se coula auprès de Choji.
« Il faut y aller ! hurla-t-il pour se faire entendre dans le vacarme général.
- On ne va quand même pas abandonner nos familles ! Protesta l'Akimichi.
- Ils savent se défendre ! Fais ce que je te dis ! Cria Shikamaru avant de le saisir par le poignet et de le tirer en direction de la forêt. Choji résista un instant, puis céda et le suivit docilement. Juste devant la lisière, ils s'arrêtèrent et posèrent un dernier regard sur leur cher Joname, qui n'était à présent plus qu'un champ de bataille. Puis ils tournèrent résolument les yeux, et s'enfoncèrent dans l'inconnu.


« J'AI FAIIIIM !!
- Galère... moi aussi j'ai faim. Alors pitié, met-la en sourdine.
- Mais je vais mouriiiiir de faiiim...
- Et moi de fatigue. Mais faut qu'on se grouille. Mes parents me l'ont bien dit.
À ces mots graves, Choji se tut et baissa les yeux. Ils n'avaient aucun moyen de savoir ce qu'il s'était passé dans le village, et leurs familles leurs manquaient énormément. Ils avaient pu s'abreuver à une petite source d'eau claire, mais ça faisait des heures qu'ils marchaient sans arrêt, sans repos, sans manger. Les pieds de Shikamaru hurlaient de douleur, comme l'estomac de Choji.
Shikamaru sortit le poignard de son fourreau et le tourna entre ses mains. Sa mère lui avait bien dit de le garder, et de le protéger à tout prix. Était-ce à cause de cet objet que le village avait été attaqué ? Il supplia le ciel que ce ne soit pas le cas, mais le ciel resta muet. Alors il rangea l'arme avec une grimace dégoûtée.
Quelques heures plus tard encore, le ciel commençait à s'assombrir. Le soleil avait, pour sa part, totalement disparu. L'horizon rosâtre disparaissait derrière les arbres innombrables. Ils avaient tellement faim qu'ils auraient pu se manger l'un l'autre. De terribles crampes commençaient à contracter leurs ventres.
Soudain, Choji s'arrêta et se baissa. Étonné, Shikamaru stoppa à son tour et le regarda d'un air blasé exhiber un magnifique champignon marron foncé.
« Tu crois que ça se mange ? Interrogea l'Akimichi qui en bavait d'avance.
- Bof... tu sais, moi, les champignons... j'ai pas tellement confiance.
- Mais on va mourir de faim, geignit le pauvre Choji. Après tout, si ça se trouve, il est bon ? Hein ?
Shikamaru secoua la tête mais ne dit rien. La vérité, c'est qu'il avait extrêmement envie de mordre dans la chair du végétal. Et qu'importe s'il tombait raide mort après ; il voulait tout simplement manger.
Devant le silence approbateur de son ami, Choji ne résista plus. Il porta le champignon à sa bouche grande ouverte. Au moment où il allait mordre dedans, quelque chose siffla à ses oreilles, lui arrachant le champignon des mains. Quelques secondes plus tard, l'espèce de cèpe se balançait contre un arbre, planté dans l'écorce par une flèche empennée d'une plume noir brillant.
« Si j'étais toi, je n'y toucherais pas, lança une voix claire derrière eux.
Ils firent volte-face, Shikamaru beaucoup plus rapidement que Choji. Il remarqua qu'un filet de sang coulait sur la joue de celui-ci. La flèche avait dû l'effleurer. Puis il reporta son regard sur leur interlocuteur.
Il gémit en apercevant une jeune fille blonde assise sur une branche non loin d'eux, au niveau du sommet de son crâne. Elle balançait les jambes, l'air contente d'elle et leur souriait. Ses yeux étaient très bleus et ses cheveux blond clair attachés en une très longue queue de cheval. Appuyée sur un arc en bois brun doré, elle remit son carquois rempli de flèches sur son dos et sauta à terre avec légèreté. Tranquillement, elle passa devant Shikamaru comme s'il n'existait pas et alla décrocher le champignon. Après l'avoir examiné pendant quelques secondes, elle le jeta derrière elle avec un soupir, déopsa la flèche dans son carquois et leva devant son visage un doigt autoritaire.
« Règle numéro un dans cette forêt, fit-elle en fixant le pauvre Choji qui se dandinait, gêné, ne jamais manger ce qui ressemble de près ou de loin à un champignon. Celui-là, ajouta-t-elle en pointant du doigt l'endroit où elle avait lancé le végétal, c'est une belle saloperie. Une bouchée, et tu peux dire adieu à ce monde, et bonjour aux nuages !
- Si elle croit me faire peur avec ça, marmonna Shikamaru, et Choji retint un rire.
Elle le fixa d'un air réprobateur et l'Akimichi rebaissa la tête d'un air coupable.
« Qu'est-ce que vous foutez là, tous les deux ? Vous avez pas pensé à vous arrêter pour chasser ? Vous êtes quoi comme caste d'ailleurs ?
- Assassin, soupira Shikamari.
- Combattant, fit Choji timidement.
- Archère, fit-elle à son tour en saluant d'un bref hochement de tête. Vous seriez pas suicidaire ? Grouillez-vous de rejoindre Satsuki, ou vous serez mort d'ici demain.
- Les grandes villes ça me dit rien, fit Shikamaru en haussant les épaules, voulant absolument cacher la raison pour laquelle ils voulaient rester dans la forêt.
- Ca ne te dit rien ? Mais ton pote a failli mourir, idiot ! S'exclama la jeune fille, des éclairs dans les yeux. » Choji et Shikamaru se firent tous deux la même réflexion : Yoshino devait être morte et réincarnée. Se méprenant sur la raison pour laquelle ils la regardaient avec cet air effrayé, elle soupira et s'assit.
« Heureusement que je suis arrivée à temps, marmonna-t-elle. Sombres crétins...
- T'es drôlement douée pour une simple archère, remarqua Shikamaru avec septicisme.
- Ma sensei était la meilleure, fit-elle avec désinvolture. C'est elle qui m'a tout apprit. Mais bon, j'ai dû me barrer hier. Et je tombe sur deux idiots qui bouffent des champignons vénéneux !
- En parlant de bouffer... grogna le Nara en sentant son ventre gargouiller terriblement, bientôt approuvé fermement par celui de Choji.
- Mais pourquoi vous ne chassez pas ? Fit-elle exaspérée. La forêt regorge de viande.
- Mouais... Ok, j'ai compris, soupira le pauvre flemmard, j'y vais.
Il dégaina son poignard. La jeune fille le regarda, et ses yeux s'écarquillèrent de saisissement. Elle bondit sur ses pieds et courut se placer à ses côtés, les yeux fixés sur la lame noire.
« Non... murmura-t-elle.
- Quoi ? Grogna Shikamaru qui sentait que ses problèmes ne faisaient que commencer.
- Tu sais en quoi il est fait ? Questionna-t-elle sans répondre.
- J'en sais rien. Je pensais que c'était du basalte extrêmement bien taillé, mais il ne brillerait pas de la sorte...
- C'est de l'onyx, affirma-t-elle. De l'onyx le plus pur. Les poignards construits dans ce métal sont extrêmement rares. Où l'as-tu trouvé ?
- Euuh, c'est mon père qui me l'a légué, biaisa Shikamaru.
- Comment s'appelle ton père ?
- Non mais je rêve ! Soupira Shikamaru. Je suis fatigué, j'ai la dalle, et une femme me fait subir un interroga...
En voyant des éclairs terribles apparaître dans les yeux de la jeune fille, il regretta d'avoir pris la parole. Il gémit sourdement. Mais elle recula en respirant profondément.
« Très bien, j'ai compris. Je vais chasser. Attendez-moi là ; si vous disparaissez je vous retrouverais et vous ferais la peau.
Dieu tout puissant. Cette fille fait flipper...
« A tout de suite ! S'exclama-t-elle avec un sourire et un clin, d'oeil, le ton soudainement changé.
Elle disparut dans les fourrés. Ils l'entendirent courir un instant puis les bruits de ses pas se fondit dans la nature. Shikamaru soupira en se grattant la tête puis se tourna vers son ami.
« Bon, on se taille ou...
Il se tut. Choji avait un air bizarre. Comme la fois où il s'était pris un arbre sur la tête. Mais cette fois, le tronc devait être bien gros. Maintenant que Shikamaru y pensait, il n'avait pas dit un mot depuis que cette fille était arrivée. Il avait mis ça sur le compte de sa timidité naturelle mais apparemment, il y avait autre chose.
« Euh... Choji ? Tu te sens bien, vieux ?
Choji sursauta, et sembla s'apercevoir de sa présence.
« Euh, ouais ouais. C'est juste que... j'ai super faim.
Peu convaincu par ce qu'il savait être un mensonge, Shikamaru haussa un sourcil mais décida de ne pas insister. Quand ils auraient mangé, soupira-t-il intérieurement.

A peine quelques minutes plus tard, la jeune fille revint, l'air très contente d'elle, deux faisans jetés sur son épaule. En la voyant revenir, Choji se mit à baver, des étoiles dans les yeux. Shikamaru se prit à se demander si c'était vraiment les faisans qui le faisaient rêver.
Mais qu'est-ce que je raconte moi ?
« Me revoilà ! Claironna-t-elle. Avec de quoi repaître vos estomacs en manque.
- Mer... merci, balbutia Shikamaru, les yeux fixé sur les oiseaux, sentant la salive affluer dans sa bouche.
- Bon, je vous en plume un, et l'autre on le garde pour...
- C'est pas pour être méchant, mais oublie cette idée, l'interrompit Shikamaru avec un petit sourire.
- Pourquoi ?
- Tu n'as jamais vu Choji en train de manger...
Ce dernier le fusilla du regard, pour une raison connue de lui seul. La jeune fille haussa un sourcil avec septicisme. Mais une demi-heure plus tard, elle écarquillait ses yeux bleus avec stupéfaction, devant le spectacle de Choji en train de se goinfrer. Shikamaru ne mangeait pas moins, mais avec un peu plus de retenue. Son arc posé à côté d'elle, un feu de camp de fortune brûlant à ses côtés, leur sauveuse avait les mains sur les genoux et se balançait d'avant en arrière avec un léger sourire aux lèvres.
« Scrontch... et ton arc... Scrontch... il est bien ? Articula Shikamaru avec difficulté, tant la viande dégoulinante de jus emplissait sa bouche.
- Génial ! J'ai jamais raté une cible avec. Et je crois qu'il est fait en bois de sorbier.
Shikamaru déglutit avec difficulté. Les larmes aux yeux, mais un sourire heureux aux lèvres, il s'allongea sur le dos.
« C'est trop bon... soupira-t-il.
- Dire qu'il y a des riches qui seraient près à payer une fortune pour en manger un petit morceau à Satsuki ! Fit la jeune fille d'un air méprisant. Je pourrais faire fortune.
- Ouais...
- Je peux vous demander un truc ? Fit-elle avec hésitation.
Shikamaru vit venir le pire.
« Hmm, ouais... vas-y.
Il ne s'était pas trompé.
« Je peux venir avec vous ? S'exclama-t-elle.
Choji poussa une exclamation étouffée et commença à tousser. Vivement, Shikamaru se précipita pour lui taper dans le dos. Choji déglutit enfin et toussa encore un peu. La jeune fille semblait vexée.
« Si tu ne veux pas que je vienne...
- Non ! Je veux dire... au contraire... je veux dire... enfin... ça ne nous dérange pas... hein Shika ?
- C'est cela, utilise moi comme porte de sortie, grommela Shikamaru entre ses dents. Mais il ne voulait pas faire de la peine à son meilleur et unique ami, et surtout, il voyait les éclairs réapparaître dans les beaux yeux turquoise.
« Euh... Ok ! Y'a pas de problème. Mais tu fais pas ta chieuses hein ? Euh, nan j'ai rien dit...
- C'est décidé ! S'exclama-t-elle l'air soulagée.
- Pourquoi tu veux nous accompagner ? J'croyais qu'on était des boulets ?
- Ca me ferait mal d'être la cause de la mort de deux innocentes personnes.
- Ouais c'est ça...
Elle éclata de rire, puis lui tendit la main pour qu'il se redresse. Un minuscule éclair de jalousie passa dans les yeux de Choji, et Shikamaru s'empressa de refuser ce geste, et de se conduire en gros macho qu'il était pour se relever tout seul. Haussant les épaules, elle se tourna vers Choji et lui présenta sa main à son tour. Il s'empressa de la prendre et se leva avec difficulté. Elle lui fit un sourire, puis se tourna de nouveau vers Shikamaru.
« Comment vous vous appelez ?
- Shikamaru.
- Choji...
- Super ! Moi c'est Ino.
- Et bien, ma chère mademoiselle Ino, vous ignorez encore dans quelle galère vous venez de vous fourrer.
Éclatant de rire, Ino ramassa son arc et son carquois, et leur fit signe de la suivre. Ils s'enfoncèrent tous les trois dans la nuit à présent d'un noir d'encre. Une équipe venait de se former.





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