Dans un monde d'heroic fantasy où les gens sont divisés en castes, le jeune Assassin Shikamaru et son ami Combattant Choji partent explorer le monde à l'occasion du solstice d'été, la loi stipulant que chaque enfant ayant atteint 15 ans se doit d'accomplir un voyage initiatique. Bien que les deux amies n'aient qu'une chose en tête, faire un petit voyage et rentrer bien vite chez eux, ils vont se retrouver pris dans un tourbillon de rencontres et de dangers. Quels sont ces ennemis qui se ca
abymesboss (Masculin), le 14/06/2014 Merci à Masashi Kishimoto pour avoir réalisé cette histoires et tous ces personnages attachant qui sont une vraie manne divine pour un fanfickeur.
*Quelle orthographe !*
Chapitre 13: Panique
- Neji ! s’exclama Tenten dans son cellulaire. Depuis quand les vampires attaquent en plein jour ?
- Pardon ? lui demanda-t-il.
- Le mec qu’on a croisé au « Coconut Club » hier, et que tu disais être un vampire, essaie de me tuer depuis presque quinze minutes.
- Aucun vampire ne peut sortir quand le soleil est haut dans le ciel.
- Bah vu ses dents et ses griffes, j’ai quelques doutes là-dessus !
Résumons la situation. Tenten et Kidomaru étaient arrivés dans une ruelle, et il l’avait brusquement poussé sur un mur. Lorsqu’elle avait relevé les yeux, le visage du jeune homme avait changé. Un air démoniaque c’était peint sur ses traits et quand ses lèvres s’étaient étirées en un sourire sadique, elle aperçu ses crocs et commença à paniquer. Elle se redressa et se mit à courir, tout en fouillant dans ses poches à la recherche de son cellulaire. Elle le sortait à peine, qu’elle entendit le sifflement d’une arme à son oreille. Elle se coucha au sol juste à temps pour éviter le couteau que Kidomaru lui avait lancé. Profitant d’être au sol, Tenten sorti son poignard de sa botte et se prépara à parer les attaques de son adversaire. De son autre main, elle chercha le numéro de Neji dans son répertoire, tout en esquivant les griffes de Kidomaru. Le dernier l’atteignit à la joue droite et la fit tomber à nouveau au sol, l’obligeant à faire une roulade arrière pour éviter un second coupé. Donc, lorsqu’elle réussit à appeler Neji sans se faire trancher la gorge, elle était paniquée et ne savait plus quoi faire. Pendant qu’elle lui hurlait dessus, elle remarqua une échelle de secoure qui montait jusqu’au toit et elle préféra s’éloigner le plus vite possible de son agresseur.
- Restes en ligne, demanda-t-elle à Neji.
Sans attendre sa réponse, elle mit son téléphone dans la poche arrière de son pantalon. Elle se prit un élan et sauta pour s’agripper à l’échelle qu’elle grimpa en quatrième vitesse. Elle reprit son portable pendant qu’elle montait les marches de l’escalier extérieur quatre à quatre.
- Désolé, c’était dur de te parler et d’esquiver ses griffes acérées en même temps.
- Je sais bien que j’ai dit hier qu’il sentait comme un vampire, mais il n’y a aucun vampire qu’y ait déjà survécu au rayon du soleil.
- Bah il avait l’air assoiffé de sang… Fait chier, s’exclama la jeune femme en ne voyant aucune issue, ce toit n’a qu’un seul escalier.
- Qu’est-ce que tu fiches sur un toit ?
- J’essaie de sauver ma peau et…merde il m’a déjà rejoint.
D’une oreille distraite, elle continua d’écouter se que lui disait Neji, mais elle n’y porta que très peu d’attention. Car pendant qu’il lui parlait, elle décida de lui lancer le poignard qu’elle avait toujours en main, sauf qu’il l’arrêta d’une seule main. La jeune femme paniqua encore plus, puisqu’elle n’emportait généralement qu’un seul poignard lorsqu’il faisait jour. Puis elle vit des gouttes de sang tomber de la main de Kidomaru.
- Neji, commença Tenten lentement, il n’est pas humain.
- Et il ne peut pas être un vampire.
- Je ne dis pas ça à cause de ça. Son sang. Son sang est noir. Pas rouge foncé, NOIR ! Au dirait du goudron.
- Qu’est-ce que t’attends pour dégager ?
- Je t’ai dis qu’il n’y avait qu’un seul escalier et en plus, il tient mon seul poignard.
Neji ne savait pas plus quoi lui dire de faire, elle était dans une impasse. Puis un vieux souvenir revint à la mémoire de la brune et elle jeta un rapide coup d’œil autour d’elle. À sa droite se trouvait la ruelle, à sa gauche la rue principale et derrière elle, le chemin reliant la rue à la ruelle. Un autre immeuble se trouvait juste à côté, mais il y avait au-moins trois mètre de haut en moins. Risqué, mais elle n’avait pas d’autre choix. Elle plaça son téléphone dans son soutien-gorge, puis avança de quelques pas pour se donner un élan. Kidomaru la regarda en se demandant se qu’elle mijotait. Puis sans qu’il ne s’y attende, Tenten se retourna et se mit à courir vers le bord du toit. Elle sauta dans les airs le plus haut qu’elle pu, tendit ses bras de chaque côté d’elle et envoya ses jambes vers le haut. Action qui la fit plonger et elle souhaita être au-dessus de l’immeuble voisin, car sinon elle n’avait aucune chance de survivre. Mais elle avait toujours été très chanceuse dans ce genre de situation. Elle réussit donc à se réceptionner sur le toit voisin en faisant une roulade sur le côté. Sauf que ce fut son épaule droite qui encaissa le choc. Oubliant la douleur de son épaule, elle couru jusqu’à l’escalier de secoure et le descendit à une vitesse folle, pour ensuite courir jusqu’à à la rue principale. La foule se retournait sur son passage à la vue de ses vêtements sales et déchirés, et pour ses cheveux en bataille et plein de poussière. Elle les ignora et sauta dans le premier bus qu’elle vit. Elle alla s’asseoir au fond et reprit son portable en main.
- Toujours là ? demanda-t-elle, le souffle encore court après cette course.
- Où l’as-tu caché ? demanda à son tour le vampire.
- Au seul endroit où il ne risquait pas de se briser durant l’atterrissage.
- Ton cœur battait à une vitesse folle alors, lui fit-il remarquer.
- Je viens de sauter d’un toit à l’autre, à une distance de trois mètres, je me suis déboitée une épaule et j’ai couru jusqu’à un bus.
- Alors tu as réussi à le semer ?
- De justesse. Maintenant, donnes-moi le chemin à prendre pour me rendre jusqu’à votre manoir.
- Pardon ?
- Quoi, Hinata sait où on habite et là il n’y a que vous pour m’éclairer sur ce que je viens de vivre.
- Bon d’accord. Faut que tu sortes au nord de la ville, puis tu prends la rue Juken. C’est un cul-sac qui donne sur les grilles de notre manoir.
- D’accord, merci.
- Je t’attends.
Puis elle raccrocha et attendit d’arriver à un arrêt, tout en se massant l’épaule. Ensuite elle attendit l’autobus qui allait au nord de la ville. Le trajet dura dix minutes, puis elle descendit de l’autobus et se chercha quelque chose pour se rendre jusqu’au manoir, mais elle dut se résoudre à marcher pendant un autre dix minutes avant d’apercevoir les grandes grilles. Tenten voulu prendre son portable pour prévenir Neji de son arrivé, mais elle n’avait plus de batterie. Elle fut donc obligée de sonner.
- Qui est-ce ? lui demanda une voix à l’interphone.
- Tenten Morino, je viens voir Neji Hyuuga.
- Un instant. Vous pouvez entrer, lui dit-on après un moment de silence.
- Merci, fit-elle avant de passer les grilles.
Le manoir n’était même pas visible du grillage tellement il était loin et caché par des arbres. Il n’y avait aucune plante pour décorer la cour et seul un sentier de gravelle menait au manoir. Elle soupira en se rendant compte de la distance qu’elle devait marcher avant d’atteindre le manoir. Avec son épaule déboitée, elle avait de la difficulté à respirer correctement, car à chaque fois qu’elle remplissait ses poumons, elle avait l’impression qu’ils se faisaient transpercer par un pic. Lorsqu’elle eut monté les quelques marches qu’il y avait, elle s’appuya contre la grande porte pour reprendre son souffle, puis frappa. Elle entendit des pas s’approcher et on lui dit d’attendre une dizaine de secondes avant d’ouvrir. Le soleil étant dans son dos, elle ne fut pas surprise par l’ordre et compta jusqu’à dix avant d’ouvrir lentement la porte. Puis elle entra et referma rapidement. Sur le coup, elle cligna à plusieurs reprises les paupières aux changements d’éclairage. C’était si sombre à l’intérieur, seulement éclairé par des chandelles aux murs et sur les tables.
- Tes yeux ont de la difficulté à s’habituer ? se moqua Neji en arrivant.
- Vu le soleil éclatant qu’on a aujourd’hui, répliqua Tenten en se frottant les yeux, oui je ne vois plus grand chose.
- Suis-moi, fit-il en lui attrapant le bras.
Il l’entraîna dans un dédalle de couloir et tranquillement la vue de Tenten revint. Elle regarda se qui l’entourait et en resta surprise. Le décor était d’une telle simplicité. La rumeur voulait que les vampires vivent dans le luxe et la luxure, mais les Hyuuga n’avaient pas l’air de vivre dans la débauche. Neji la fit entrer dans un salon où se trouvaient déjà Hinata et Hanabi. La première était assise derrière le bureau et sa cadette se trouvait allongé sur un divan. Le brun alla s’assoir sur le bord du bureau et Tenten prit place dans un fauteuil, en tenant toujours son bras droit contre sa poitrine. Elle leur raconta sa confrontation avec Kidomaru, répondit à leur question en espérant qu’ils sachent quelque chose. Mais ce n’était pas vraiment le cas.
- Où as-tu appris à sauter d’un toit sans te tuer ? demanda Hinata avec curiosité.
- Je suis des cours de saut extrême depuis quatre ans, expliqua-t-elle. Sauf que je n’ai jamais sauté de cette distance.
- Fait voir ton épaule, lui demanda Neji en se levant.
Il tata à plusieurs endroits, faisant grimacer la jeune femme. Hinata s’approcha d’eux en roulant une serviette et la tendit à la chasseuse.
- Mords dedans, je vais te la replacer.
Tenten s’exécuta et attendit la douleur qui allait bientôt lui déchirer tout le bras. La vampire fit attention en déposant ses mains à l’avant et à l’arrière de l’épaule de la jeune femme, compta jusqu’à trois et fit un mouvement sec de haut en bas. Malgré la serviette, on entendit très bien le grognement qui monta dans la gorge de la brune. Lorsque la douleur diminua, elle rouvrit les yeux tranquillement, une larme au coin de l’œil. Puis elle retira la serviette de sa bouche, en prenant une longue respiration.
- Putain que ça fait mal, gémit-elle en serrant les dents.
- Une bonne nuit de sommeil et tu pourras de nouveau te battre, lui annonça Hinata.
- Quoi ? fit la jeune femme, déçue.
- Bon maintenant on va appeler ton chef pour lui dire où tu es, déclara la vampire.
- Si on est obligé…
Hinata tendit le combiné à la brune, qui le prit et composa le numéro de téléphone du quartier général. Lorsque la tonalité se fit entendre, Tenten mit le combiné en mode conférence, ainsi ils pourraient tous les quatre entendre et parler avec Naruto.
- Naruto Uzumaki à l’appareil.
- Salut Naruto, c’est Tenten. J’ai été agressé par je ne sais trop quoi et là je suis chez les Hyuuga.
- T’es où ?
- Au manoir Hyuuga, lui répondit Neji.
- Neji ? Euh…je ne suis pas sûr de comprendre ce qu’il se passe.
- Tu te souviens de Kidomaru ? demanda Tenten.
- Oui.
- Ben je l’ai croisé tantôt, on jasait et tout à coup, il m’a poussé contre un mur et quand j’ai relevé les yeux, il avait des crocs et des griffes.
- Juste ça ? s’enquit Naruto.
- Oui comme un vampire, sauf que le soleil ne lui faisait rien. Lorsque je lui ai lancé mon poignard, il l’a arrêté d’une seule main et c’est du sang noir qui est sorti de la plaie.
- Il l’a arrêté ? répéta Naruto. Et d’une seule main ?
- Oui il l’a arrêté comme s’il avait été lancé au ralenti.
- À quelle distance était-il ?
- Je dirais deux mètres, estima Tenten.
- Et ça sert à quoi de savoir ça ? demanda Neji.
- Lorsqu’on sait que Tenten peut poignarder une mouche à plus de trois mètres, il est étonnant qu’elle rate une aussi grosse cible sur une courte distance.
- Une mouche à plus de trois mètres ? répéta Hanabi.
- Ça fait quatorze ans que je m’entraine au lancé de poignard, répondit Tenten en haussant les épaules.
- Impressionnant, siffla Hanabi.
- Est-ce que vous avez une idée de se qui s’est passé ? demanda Naruto.
- Pour le moment non, lui répondit Hinata. Il va falloir en discuter avec les anciens, mais cela va devoir attendre demain.
- Tu as raison, approuva Neji, il approche vingt heures. On se revoit d’ici deux heures.
Deux heures plus tard, Tenten arrivait au cimetière accompagné des Hyuuga, dans un silence assez total. En voyant sa meilleure amie avec une attèle, Lee couru jusqu’à elle. Après l’avoir rassuré sur son état, elle retourna au manoir avec Naruto, qui fit venir Karin pour qu’elle examine l’épaule de la jeune femme.
- Du travail de pro, déclara la rousse. Une bonne nuit de repos et elle sera comme neuve demain, annonça-t-elle avant de partir.
- C’est exactement ce que m’a dit Hinata, fit Tenten.
- Je ne voulais pas prendre de chance, lui répondit Naruto. Mais as-tu une idée de pourquoi il t’a attaqué ? demanda-t-il après un moment. Je croyais qu’il n’avait jamais découvert ta couverture.
- Je n’en ai aucune idée, mais l’an dernier il n’était pas comme ça. Ce n’était pas un vampire, avec la possibilité de sortir au soleil.
- S’il t’a attaqué, c’est que quelqu’un lui a révélé pourquoi tu t’étais rapprochée de lui.
- Tout ça pour en apprendre plus sur Kabuto Yakushi.
Oo0oO
Dans la ville d’Oto, un groupe de quatre personnes se rendait à une maison décrépie. Deux vampires et deux humains, tous dans l’Akatsuki. Itachi et Sasori avaient été jumelé à Deidara, un fabriquant d’explosifs qui se cachait de la police et Kisame, un ancien tueur à gage reconverti en assassin par Madara Uchiwa. Les deux vampires étaient mal à l’aise avec ces deux hommes, mais leur seul moyen de passer inaperçu chez les humains, c’était de travailler pour l’Akatsuki. Ou la mafia, puisqu’en fait, c’était la même personne qui les dirigeait. Il donnait l’impression d’être associé à Nagato, mais en fait, ce dernier travaillait pour lui.
Bref, Madara les avait envoyés ici pour trouver le repère d’Orochimaru et découvrir plus sur ses expériences : recréer le phénomène que le sang des élues avait sur les vampires. Chose que Madara ne voulait surtout pas voir ce réalisé. Sur ce point, Itachi était bien d’accord avec son grand-oncle. La raison qui l’avait motivé à l’engager, était le fait qu’il était devenu à tour un traitre du clan. Si ça n’avait pas été de ça, il ne l’aurait jamais prit, car il le trouvait trop sensible envers les humains. Quand Shikamaru leur avait parlé de l’Akatsuki à Sasori et lui, il ignorait que c’était Madara le chef. Quelle surprise de le rencontrer là, quand il était porté disparu depuis plusieurs années.
Ils passèrent plus de deux heures dans ce taudis, à la recherche d’un laboratoire ou d’une entrée secrète, mais rien. Puisqu’ils devaient rester discrets, Deidara ne put faire tout exploser comme il le suggéra. C’est donc bredouille, qu’ils retournèrent au « Coconut Club » faire leur rapport.