Fiction: La guerre de l'ombre.

Dans un monde d'heroic fantasy où les gens sont divisés en castes, le jeune Assassin Shikamaru et son ami Combattant Choji partent explorer le monde à l'occasion du solstice d'été, la loi stipulant que chaque enfant ayant atteint 15 ans se doit d'accomplir un voyage initiatique. Bien que les deux amies n'aient qu'une chose en tête, faire un petit voyage et rentrer bien vite chez eux, ils vont se retrouver pris dans un tourbillon de rencontres et de dangers. Quels sont ces ennemis qui se ca
Classé: -12D | Action/Aventure | Mots: 36505 | Comments: 3 | Favs: 2
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abymesboss (Masculin), le 03/06/2014
Merci à Masashi Kishimoto pour avoir réalisé cette histoires et tous ces personnages attachant qui sont une vraie manne divine pour un fanfickeur.

*Quelle orthographe !*




Chapitre 1: Un petit village.



Joname était un minuscule village perdu au milieu de nulle part. La quelque petite dizaine de familles qui y vivait y coulait des jours heureux, paisibles, seulement troublés par l'arrivée d'un voyageur Solitaire. Près de la forêt, s'était installée la famille Nara, la plus aimée du village. Le chef de famille, Shikaku, était un Dresseur de cerfs, et était de très bons conseils. Sa femme, qui semblait plus être la chef de famille que lui, était une Soujuu, une Manipulatrice de corps, spécialisée dans la guérison. Leur fils quant à lui, n'était pratiquement jamais à la maison. Seul le petit de la famille Akimichi pouvait espérer le retrouver quand il disparaissait dans la nature. Les Akimichis jouaient également d'une excellente réputation, sûrement dû à la gentillesse des deux parents.

Bref, Joname était un joli petit village, où les oiseaux y coulaient des jours heureux et paisibles, à chanter de leur voix claires...

« SHIKAMARU ! hurla une femme à la campagne environnante.

Devant le silence qui se présentait à elle, la femme poussa un grognement de frustration et serra les poings. Où était encore passé ce garnement ? Plantée devant la lisière de la forêt, elle scruta de son regard de faucon le couvert des arbres. Elle grinça les dents. Celui-là, quand il reviendrait, il l'entendrait. Et puis, c'était demain le solstice d'été. Un voile de tristesse assombrit un instant ses yeux. Soupirant, mais se promettant de lui infliger la punition appropriée dès qu'il remettrait un pied dans la maison, elle rebroussa chemin et retourna en direction de chez elle, où elle pouvait voir son cher mari bander la patte d'une biche blessée.


Le garnement en question était allongé par terre, dans une prairie ensoleillée non loin de là. La distance n'était pas immense entre lui et la femme, mais on aurait dit qu'il n'avait pas entendu. Ou qu'il s'en fichait éperdument.

Mains derrière la tête, jambes croisées, il scrutait le ciel à la recherche de nuages. Mais le ciel était bleu, sans la moindre petite tache de blanc. Poussant un soupir à fendre l'âme, il ferma les yeux et sembla s'assoupir.

Quelques minutes plus tard, un bruit de pas le fit ouvrir un œil. En silence, il s'accroupit, caché dans les hautes herbes. Le bruit s'approchait de plus en plus de lui. Il soupira à nouveau. Galère. Sa mère avait-elle découvert sa cachette ?

Au moment où la personne n'était plus qu'à quelques petits mètres de lui, il abaissa le poignet en un mouvement fluide, et un poignard à lame noire tomba dans sa main. Puis d'un mouvement si rapide qu'il en devint flou, il lança l'arme devant lui. Elle alla se planter dans le sol avec un bruit sec, presque inaudible. Ce qui fut beaucoup plus audible, ce fut le cri de surprise et de douleur, indéniablement masculin, qui retentit tout près de lui. Il sursauta. Et merde !

Il se releva et apparut à la lumière du soleil. C'était un adolescent d'une quinzaine d'années, grand. Ses longs cheveux noirs étaient attachés en une queue haute et pourvue de pointes sur le sommet de son crâne. Son visage exprimait continuellement la fatigue ou l'ennui. Mais pour l'instant, il avait l'air bien embêté.

« Excuse-moi, vieux, dit-il au garçon qui se trouvait devant lui, et qui avait l'air incapable de faire le moindre geste. J'ai cru que... j'ai cru que ma mère venait me chercher, et...

- Tu ne crois pas que ta mère aurait crié ton nom à la ronde, sans aucun souci de discrétion ? Demanda le garçon.

- Maintenant que tu le dis...

Son interlocuteur était un jeune garçon de son âge, un tantinet grassouillet. Deux spirales rouges s'enroulaient sur ses joues et sa main était crispée sur un paquet de chips, dont il était très friand. Il était figé dans une position grotesque, un pied levé, comme s'il allait faire un pas. Seuls ses lèvres et ses yeux pouvaient encore bouger.

« Vraiment désolé, Choji, répéta Shikamaru en se baissant pour ramasser le poignard à lame noire.
Dès que l'arme quitta le sol, Choji put bouger de nouveau. Il s'assit par terre, essuyant une goutte de sueur, et enfournant une copieuse part de chips pour se remettre de se émotions. Shikamaru s'assit à son côté.

« Tu pourrais vraiment pas vérifier avant de le lancer ? Ça fait mal quand ça se plante !
- J'ai cru que c'était ma mère, marmonna Shikamaru. Et avec elle, il vaut mieux éviter de vérifier si on tient à la vie.

- En tout cas, je suis impressionné. Comment, dans les hautes herbes, t'as réussi à le planter pile sur mon ombre ?

- Ben, fit le garçon avec un geste désinvolte, j'ai juste calculé la distance en fonction de ta position et de l'angle que formait le soleil avec...

En voyant Choji qui le regardait avec des petites étoiles dans les yeux, il ajouta en se grattant la tête d'un air un peu gêné :
« Enfin... tu sais, j'ai parfois l'impression qu'il trouve l'ombre lui-même. Qu'il s'y plante directement tu vois ? Ça expliquerait pourquoi je suis plus habile avec ce poignard qu'avec les autres armes. Et puis, je ne suis pas archer non plus.

- C'est vrai qu'il est spécial, acquiesça Choji en hochant la tête. Tu ne l’as toujours pas montré à tes parents ?

- T'es fou toi ! Vu comment ma mère fait attention à mon alimentation, à l'heure à laquelle je me couche, à mes fréquentations... Tu crois vraiment qu'elle me laisserait me servir d'un poignard bizarre apparut dans des circonstances plus qu'étrange ?

- Tu es un Assassin quand même, protesta Choji.

- Un Assassin pas très doué. J'aurais ptet dû reprendre la caste de mon père...

- T'es sûr que Dresseur te conviendrais ? Fis Choji avec scepticisme. Je te vois mal t'occuper d'animaux toute ta vie. Surtout de cerf.

- C'est plutôt cool un cerf pourtant. Et toi, pourquoi t'as pas fait Dresseur de papillon ? Interrogea Shikamaru avec une certaine ironie.

- Parce que mon père m'a entraîné à être Combattant depuis mon enfance. J'ai pas vraiment eu le choix. Ça m'aurait bien plu pourtant.

- Ouais... Et maintenant, le résultat, c'est qu'on est deux boulets, un Assassin qui n'est fort qu'avec son poignard, et un Combattant qui n'aime rien d'autre que manger et les papillons. Le solstice d'été va être gai je sens.

- J'ai pas très envie de partir... souffla Choji en se renfermant immédiatement.

Shikamaru fut surpris. Choji ne parlait pas vraiment de ça habituellement.

« Ben, dit-il dans l'espoir de l'apaiser, on sera ensemble non ? Et puis on pourra revenir après.

- Oui...

Shikamaru se mit à faire tournoyer son poignard avec nonchalance. Sa lame semblait aspirer les rayons du soleil, tant elle était sombre. Sa manche était de la même couleur, incrustée de pierres sombre qui miroitaient de façon presque liquide. C'était une très belle arme, effilée comme un rasoir, et qui possédait d'étonnantes propriétés.

Un long moment passa sans qu'aucun des deux garçons ne prononce un mot. Shikamaru avait la tête levée face au ciel, le regard perdu dans l'immensité. Choji, lui, suivait le vol effréné des papillons et tendait l'oreille aux piaillements lointains des oiseaux. Puis Shikamaru rompit le silence :
« Et au fait... qu'est-ce que tu voulais me dire ?

- Que ta mère te cherchait. Mais j'ai l'impression que tu l'as entendue.

- Je crois aussi, grimaça Shikamaru avec une expression douloureuse sur le visage.

- Dis, Shika ?

- Hn ?

- Le solstice d'été, c'est demain ?

Shikamaru se figea. Pourquoi diable parlait-il de ça ?

« Je suppose oui, dit-il avec une feinte désinvolture. Vu comment les jours sont longs en ce moment.

- C'est demain qu'on part donc...
Cette fois, le Nara resta silencieux. Oui, c'était bien demain qu’il partait. Peut-être pour toujours... Quitter ce village paisible où ils avaient passé toute leur enfance ne se ferait pas sans mal. Mais avaient-ils le choix ? Pourrait-il passer outre la tradition, la loi même, et rester à Joname ?

« Non, songea-t-il avec résignation. Papa serait déçu, et maman me jetterait dehors à coups de pieds. »
Il reprit sa contemplation silencieuse du ciel. Et esquissa un sourire. Une minuscule tache blanche moutonneuse venait de faire son apparition. Souriant, il s'allongeant sur le dos et put enfin se consacrer à son loisir préféré. A son tour, Choji leva la tête et sourit. Dans leur esprit, un nuage était un bon présage. Et c'était la première fois qu'il en apparaissait depuis près d'un mois.

Le ciel était tout violacé, quand les deux amis décidèrent de rentrer, bien à contrecœur. Comme à son habitude, Shikamaru fit un léger détour par la petite clairière.

C'était là-bas qu'il avait trouvé son poignard noir. Il cherchait à échapper à sa furie de mère, lorsqu'il avait entendu un cri...





FLASH BACK

9 ans plus tôt



C'était le soir. Le petit Shikamaru galopait à toute vitesse comme s'il avait tous les démons de l'enfer à ses trousses. Ce qui était presque le cas. Voire pire. Derrière lui, une femme, ou plutôt un démon échevelé et hurlant, courait en brandissant un énorme couteau de cuisine. Ses cris étaient trop stridents pour être entièrement compris, mais en gros, ça donnait ça :
« SALE GOSSE ! GARNEMENT ! JE VAIS T'APPRENDRE A ROUPILLER DANS L'ENCLOS DES CERFS ALORS QU'ON A BESOIN DE TOI !
Le petit Shikamaru sauta avec agilité au-dessus d'un tronc d'arbre couché et continua à filer, silencieux. Au bout de quelques minutes, la voix de sa mère se fit de plus en plus ténue, puis disparut totalement. Soupirant de soulagement, le jeune Nara s'allongea par terre. Mais il venait à peine de commencer à admirer le ciel, qu'un cri de douleur clairement féminin explosa au-dessus des arbres, faisant s'envoler les oiseaux. Sursautant, il se redressa, le cœur battant. Plus un bruit. La forêt était silencieuse, comme morte.

Shikamaru avait peur, mais il n'était pas du genre à faire comme s'il n'avait pas entendu, même s'il aurait bien voulu se terrer sous ses couvertures. Courageusement, il courut en direction du cri, et déboucha dans une clairière. Il regarda de tous côtés, mais il n'y avait rien. Excepté un objet noir qui ressortait sur le vert de l'herbe. Prudemment, il s'en approcha. Couché sur l'herbe, il y avait le poignard à lame noire. Quelques brins d'herbe aux alentour étaient tachés de sang. Il n'y avait personne. Un peu effrayé, mais extrêmement curieux, il ramassa l'arme. Rien ne se produisit lorsque ses doigts touchèrent le métal noir. Étonné, il le tourna entre ses doigts. Puis poussa un petit cri de douleur.
« Aïe ! Dit-il en portant son doigt à sa bouche.
Presque aussitôt, il entendit comme un sifflement et un "tchac!" sourd, mais n'y prêta guère attention. Il n'avait pas eu l'impression d'avoir touché la tranche, mais la lame était effilée comme un rasoir, et il avait très bien pu se couper avec trois fois rien. Fasciné, étonné, sa peur totalement oubliée, il fit demi-tour, sans penser une seule seconde à la fureur de sa mère. De toute manière, qu'était-ce comparé à une telle merveille ?
Trois jours plus tard, il découvrait à ce poignard une propriété étonnante. Neuf ans après, il en découvrait encore.




2 ème chapitre une fois que le premier sera validé.



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