Fiction: Un éclair pas si angélique que ça!

Naruto, 10 ans , est un vrai petit diable! Il ne cesse de faire des farces à tous les habitants du village, y compris le Hokage, Shodaime, qui ne sait pas quoi en faire. Un jour, ce dernier lui demande de s’occuper d’une petite aveugle, nommée Hinata Hyûga? Son cousin Neji, qui a recouvré sa vue ne supporte pas le petit renard…
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Kunoichi3000 (Féminin), le 06/06/2014




Chapitre 1: Des personnages cruellement châtiés par la vie



Il faisait un temps magnifique, ce jour-là. Le petit village de Konoha luisait de la lumière du soleil, qui ravissait les habitants, en particulier les promeneurs. Tout le monde semblait s’en réjouir, à l’exception d’une petite fille âgée d’une dizaine d’années, qui ne pouvait pas voir la lumière du soleil en raison de sa cécité. Ses parents avaient décidé de la faire opérer dès qu’elle atteindrait l’âge de douze ans, ce qu’ils avait d’ailleurs fait pour son cousin Neji. Ce dernier ne tarissait pas d’éloges sur les avantages de la vue, celle-ci représentant quarante pour cent de la perception.
Or, ce panégyrique si élogieux fendait le cœur de la pauvre Hinata, qui aurait tant aimé observer les arbres en fleurs, lire ses livres favoris autrement que par le biais du braille et pouvoir regarder en face les personnes sans qu‘on lui dise sans arrêt « Regarde-moi en face. ». Cette cécité était une souffrance d’autant plus vive qu’elle avait été privée de sa vue à l’âge de quatre ans, suite à l’utilisation d’un engin dont elle ne connaissait pas le nom, qui, au moyen d’une lumière fulgurante, leur avait ôté ce précieux sens, à Neji et à elle. De plus, elle constatait que depuis quinze jours, son audition si fine commençait à diminuer sérieusement. Elle ne voulait pas devenir sourde, en plus.
Elle connaissait Sasuke Uchiwa, le cadet de l’illustre famille des Uchiwa qui était né sourd et qui avait été implanté. Il était froid, distant, et pouvait même se montrer méchant envers ceux qui lui envoyaient sans cesse des piques. Elle ne pouvait savoir à quoi il ressemblait, bien que les personnes qu’elle croisait disaient qu’il était fort beau garçon. Il arrivait même à son père de chuchoter : «  Il serait un bon parti pour mon aînée. »
Ce qui faisait cruellement souffrir Hinata était d’imaginer que sa petite sœur Hanabi, non contente d’être une fort jolie petite fille, avait une vue de lynx et n’avait jamais connu la cécité. Elle lisait ses leçons à voix haute, d’une voix d’or, ce qui faisait dire à la bonne « Au moins, la cadette n’est pas manquée. »
Ces phrases inconscientes ravivaient la souffrance éprouvée par Hinata, qui, pendant la nuit, pleurait amèrement, en se demandant qu’est-ce qu’elle avait fait pour que Dieu lui inflige un si cruel châtiment.




Monsieur Shodaime, le maire de la ville ou Hokage, selon ses concitoyens, se frappait continuellement la tête depuis la matinée. On lui avait envoyé le dossier d’un jeune voyou, qu’il connaissait fort bien pour l’avoir vu des dizaines de fois dans son bureau miteux. Il se demandait sérieusement ce qu’il allait en faire. Le tuteur du jeune homme, un dénommé Iruka, ne cessait de se plaindre de ce dernier. Aujourd’hui encore, c’était le cas.
« -Il est gourmand, polisson, révolutionnaire, psalmodiait l’homme en face de monsieur Shodaime, en faisant les quatre cent pas dans la pièce, insubordonné et même pyromane. L’autre jour, il a voulu mettre le feu à la maison, sous prétexte que je ne le laissais pas sortir. Or, s’il sort, il se fait insulter, voire tabasser par les gamins de son âge. On le traite de démon, de diable, d’infernal gamin. Or, excusez-moi de vous le dire, cher Hokage, mais il diffère complètement de son père, qui était un vrai modèle de vertu à côté. Le propre fils de Minato Namikaze, quelle honte!!!!
« -Permettez-moi de vous dire, monsieur Iruka,murmura le maire, non sans hésitation, mais sa mère était une femme peu recommandable et vulgaire. En outre, il porte le nom de cette gred..grenadine, voulais-je dire, monsieur.
Le nom employé à la place de l’injure fit tellement rire monsieur Shodaime que son fauteuil derrière lui se renversa, brisant la bibliothèque derrière lui et laissant dégringoler seize cent livres sur sa tête grise.
« -Ah! Où es-tu, bandit,scélérat, ordure d’Uzumaki. Ne me dis pas non parce que je sais qu’il n’y a que toi qui as pu commettre un tel crime. Renverser la bibliothèque sur la tête d’un maire, quel affront!
Le cri fut si fort que l’intéressé l’entendu et prit la peine de se déplacer en personne, chez monsieur Shodaime.
Celui-ci vit rentrer dans son bureau un jeune garçon de dix ans, les cheveux blonds en pétard sur sa tête, des rayures brunes sur son visage, semblables à des moustaches et des yeux bleus non dépourvus de malice.
« -Gredin! Scélérat! Comment oses-tu paraître à ma vue après avoir commis cet abominable crime?
-Quel crime, monsieur, demanda innocemment l’enfant , d’un air étonné.
-Tu as osé renverser la bibliothèque sur ma tête, Naruto Uzumaki.
-Ce..Ce n’est pas moi, monsieur, s’exclama Naruto, furieux de se voir accusé injustement.
-Tu mens, ordure et tu oses en plus mentir! Tu recevras ton compte, menteur fieffé!
-Je ne mens pas monsieur, je vous le jure. Je n’ai pas su que la bibliothèque vous était tombée dessus!
Ce faisant, il se mit à rire à l’idée que la cruauté de son bourreau ait eu affaire, pour la première fois à une justice immanente.
Cet éclat de dire acheva Monsieur Shodaime, qui devenait de plus en plus persuadé, en raison de sa colère, de la culpabilité du jeune garçon.

Iruka, pendant ce temps, était resté silencieux. Il en avait assez du tempérament excessif de l’orphelin qu’il avait recueilli, par charité, car personne dans le village n’en avait voulu. On le disait possédé par un démon mystérieux, nommé Kyuubi, qui aurait attaqué leur village il y a des années. Mais comme il n’était pas reparu et que rationnellement, personne n’avait pu prouver l’existence d’un quelconque démon, on pensait qu’il s’agissait de fariboles.
« -Justement, dit-il à son interlocuteur principal, je venais pour me défaire de ce vaurien. J’en ai assez de me coltiner ses diableries, sa violence, ses excès. Il me gâche ma réputation. De ce fait, vous en faites ce que vous voulez.
- Fais ce que tu veux, espèce de salaud, lança avec feu Naruto, qui rougissait de colère.
Il n’avait pas été tellement heureux avec cet homme et cherchait continuellement à l’irriter pour se venger des mesquineries qu’il lui faisait sans cesse. Mais jamais il n’aurait pensé qu’Iruka voudrait se débarrasser de lui d’une manière aussi vile.
-Vous pouvez m’envoyer où vous voudrez, ce n’est pas cela qui changera ma personnalité. Si vous êtes bons envers moi, soyez sûrs que je le serai envers vous…
-Toi, bon? Impossible, se récrièrent monsieur Shodaime et Iruka.
-Ah bon, vous allez voir! Si vous êtes cruels envers moi, ne soyez pas étonnés que je le soie aussi envers vous.
-Petit impertinent!
-Je ne suis pas impertinent, puisque j’énonce une maxime de vie « Fais à autrui comme tu voudrais qu’on te fasse ». Est-ce de l’impertinence,cela? interrogea Naruto, non sans douceur.

Les deux adultes ne supportaient pas, en vérité, de se voir corriger de cette manière par ce petit philosophe en herbe, qui les tourmentait par ses excellentes idées et son cœur aussi généreux que le feu, dont il gardait le caractère brûlant.
Il ne fait aucun doute qu’ils chercheraient, conformément à leur nature vindicative à lui faire payer extrêmement cher toutes ces paroles, qu’ils jugeaient bonnes à donner, mais infectes à avaler.



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