Fiction: Candidate passionnée et obstinée

« Vous me plaisez, Sakura. Dînons ensemble demain. Ainsi nous pourrons faire plus ample connaissance, n’est-ce pas ? ». Il est si fier, si arrogant, à la limite exacerbant mais il a aussi cette charme naturelle qui fait de lui l’Homme le plus séduisant de Hartfort et peut-être du Connecticut. Elle savait qu’elle jouait avec le destin mais, elle ne devait pas risquer de perdre et en aucun cas, elle ne devait tomber amoureuse de lui.
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harumiyu (Féminin), le 23/05/2014
Coucou! me revoilà avec le 5e chapitre. Je ne suis pas très satisfaite de celui-ci y a pas vraiment grand chose mais bof... on verra ce que ça donne!
Bonne lecture!




Chapitre 5: Dîner d'affaire ou débat sur l'amour



Situé dans l’ouest de la ville, Ichiraku n’était pas exactement le genre de restaurant que Sakura s’attendait à voir fréquenté par quelqu’un comme Sasuke Uchiwa. C’était un restaurant connu pour ses mets authentiques plutôt que son ambiance élégante ou une carte de type nouvelle cuisine.
Lorsque Sakura aperçut Sasuke, son cœur fit un bon dans sa poitrine. Avec son costume foncé et sa chemise blanche, il était incontestablement l’homme le plus beau et le plus élégant du restaurant, le plus séduisant aussi. Pourquoi fallait-il qu’il soit ainsi, qu’il représente exactement le genre d’homme dont elle rêvait ? Elle inspira profondément et s’avança, décidée. Ce soir, contre vents et marées, elle resterait de marbre.
- Vous me surprenez, dit-elle en atteignant la table. Je m’attendais à un endroit plus à la mode.
- Acceptez de mieux me connaître et je n’ai certainement pas fini de vous surprendre.
- Vous êtes incorrigible ! s’exclama Sakura.
- Ne me dîtes pas que je suis le seul homme à avoir remarqué la femme derrière la professionnelle ?
- Les autres hommes ont compris depuis bien longtemps qu’une femme travaillant auprès d’eux n’est pas un simple objet de convoitise, mais qu’elle doit être prise au sérieux, respectée et non traitée comme une frivolité à s’offrir lorsque le travail est terminé.
- Vous prétendez donc que je suis le premier à vous faire la cour ? rétorqua Sasuke sèchement.
- Vous admettez donc enfin que c’est le cas.
Il se mit à rire et commanda leurs apéritifs. Puis il se cala contre son dossier et l’observa d’un œil amusé.
- Vous m’intriguez Sakura. Vous avez une telle assurance pour demander ce poste nettement au-dessus de ce que vous pouvez assumer…
- Nettement au-dessus ?
Sakura n’en revenait pas.
- Continuez, je vous prie. C’est très intéressant, dit-elle lorsque la serveuse venue leur apporter leurs boissons se fut éloignée.
- Comme je viens de vous le dire, vous avez l’assurance et pourtant je sens en vous… une certaine vulnérabilité.
Les joues de Sakura s’empourprèrent très légèrement.
- Je ne vois ce que vous voulez dire.
- Vous levez le menton et mettez tout le monde au défi de vous faire reculer. Mais on sent qu’à l’intérieur vous tremblez, pas tout à fait convaincue de ce que vous prétendez pouvoir faire.
Sakura le regarda, étonnée de se faire percée aussi facilement. Ne sachant que répondre, elle décida de changer de sujet.
- Où… où est Monsieur Umino ? demanda-t-elle en jetant un regard nerveux autour d’elle.
- Il ne devrait pas tarder. Il a téléphoné qu’il serait en retard. Mais revenons à notre sujet. Pourquoi ai-je l’impression confuse qu’obtenir ce travail est quasiment une question de vie ou de mort pour vous ?
- Vous avez ce sentiment ?
- Oui. Vous êtes une personne pleine d’audace mais, au fond de vos yeux, on lit de la crainte. Pourquoi ? De quoi avez-vous peur ?
- Je… Je ne vois pas du tout de quoi je pourrais avoir peur.
- Sakura, dit Sasuke tout doucement. Allons, soyez franche et dîtes-moi ce qu’il en est. Si vous voulez que je vous emploie, il faut que je le sache.
Sakura avait détourné les yeux. Elle aurait voulu être à mille lieux de là et Sasuke Uchiwa se révélait un adversaire beaucoup plus coriace qu’elle ne l’avait imaginé. Il lisait dans les pensées, devinait un peu trop facilement la psychologie de ses semblables, se qui le rendais non seulement impressionnant mais aussi dangereux.
Elle s’éclaircit la voix et le regarda à nouveau. La compassion sur son visage la surprit. Elle n’imaginait pas qu’il en soit capable.
- Très bien, dit-il finalement devant son mutisme. Restons-en là pour l’instant. Mais si vous souhaitez vraiment être considérée comme une candidate sérieuse pour ce poste, il faudra lâcher le morceau.
- Quel morceau ?
- Allons, Sakura, je sais par exemple que votre mère est mariée à Hiashi Hyuga.
- Cela n’a rien à voir avec mes compétences.
- Je n’ai pas dit le contraire. Mais je m’intéresse à votre entourage. Il pourrait me donner la clé et m’aider à comprendre pourquoi vous voulez à tout prix ce travail.
- Ma vie privée ne regarde que moi. Je n’aurais pas d’aventure avec vous. Quant à l’histoire de ma famille, elle ne concerne que moi et je n’ai nullement l’intention d’en parler. Je regrette si cela vous offense mais c’est ainsi.
- Non. Ce n’est pas aussi simple. Sur l’engagement personnel, je comprends. Vous êtes une femme sérieusement préoccupée par sa carrière et vous ne voulez pas compromettre avec le patron. C’est tout à fait louable. Mais j’ai besoin de savoir davantage sur Sakura Haruno, la personne que j’emploierais.
Sakura baissa les yeux.
- Vous n’allez pas m’engager, n’est-ce pas ? Ce soir, vous avez eu la gentillesse de me convier à ce dîner mais demain vous trouverez une excuse pour m’écarter définitivement.
- Je n’ai jamais parlé de vous embaucher. Votre candidature est toujours à l’étude. La façon dont vous affronterez le dîner de ce soir ne sera pas sans incidence sur ma décision et vos réponses à mes questions également. Pour l’instant, vous êtes encore dans la course. Ne gâchez pas tout simplement parce que vous êtes en colère.
- Qui est en colère ? rétorqua Sakura furieuse.
Il se mit à rire.
- Vous.
Elle aurait voulu nier mais c’était impossible. Dire qu’elle s’était promis de rester de marbre quelques minutes plus tôt.
- Il existe une raison particulière qui me pousse à vouloir absolument ce travail mais je n’ai vraiment pas envie d’en parler. En revanche, je peux vous assurer que j’y tiens et que je suis prête à travailler d’arrache-pied. Cela signifie-t-il quelque chose pour vous ?
- Evidemment. Comment croyez-vous que j’en suis arrivé où j’en suis ? Par l’acharnement et le travail, et un peu de chance, aussi, ajouta-t-il avec un sourire qui métamorphosa son visage et anéantit aussitôt la colère de Sakura.
- Je ne vous comprends pas, di-elle en secouant la tête.
- Qu’y-a-il de si difficile à comprendre ?
- Votre personnalité. D’un côté, vous êtes arrogant, exigeant et même franchement grossier et de l’autre…
- Oui ? De l’autre ?
- Vous êtes presque compréhensif. Presque… gentil.
- Et cela vous surprend ?
- Oui. Les hommes gentils ne réussissent pas en principe. Ils ne deviennent jamais de brillants hommes d’affaires.
- D’où tenez-vous cette règle ?
- Il n’y a qu’à regarder autour de nous pour voir que les battants de notre époque foncent sans se poser de questions et ne songent qu’à eux.
- C’est ainsi qu’on finit envié et détesté. La gentillesse et l’humanité sont peut-être des vertus démodées mais, croyez-moi, elles sont encore bien utiles.
Sakura ne savait que dire. Elle avait été élevée entre un père qui croyait en ces vertus mais qui avait lamentablement échoué et une mère ambitieuse et sans scrupules qui l’avait finalement quitté pour un autre. Qui avait raison ?
Une chose était certaine en tout cas : Sakura ne voulait pas que Sasuke mette son nez dans sa vie privée. Elle ne voulait pas qu’il se croie obliger de lui faire une faveur à cause de son passé. Son mépris pour Hiashi Hyuga n’avait d’égal que son peu d’affection pour sa propre mère. Elle ne voulait rien leur devoir, jamais et surtout pas pour ce poste !
Sakura ne tenait pas non plus à ce que Sasuke Uchiwa soit au courant des projets de son père concernant Hartford. Il pourrait prendre ombrage du fait que quelqu’un ait eu cette idée avant lui et ne pas vouloir la présence de Sakura dans son équipe.
Lorsqu’elle leva les yeux, elle comprit que le problème ne s’arrêtait pas là. Non seulement elle devait se battre pour ce travail, mais également pour vaincre son attirance pour Sasuke. Soudain, tout cela lui parut impossible. Présumait-elle trop de ses forces ? Elle poussa un soupir et but une gorgée de son cocktail.
- Quel soupir ! Ma compagnie est donc si ennuyeuse ? plaisanta Sasuke. Je suis certain que vous le faites exprès. Je me trompe ?
- Pourquoi pas ? Vous avez suffisamment de succès auprès des femmes et je ne tiens pas à allonger encore la liste de vos admiratrices. A quoi bon toutes ces questions ? De toute façon, je suis certaine que vous ne comprenez pas les femmes, vous ne savez pas ce qu’elles cherchent.
- Eclairez-moi donc. Que cherchent-elles de si extraordinaire ?
- Certainement pas la même chose que vous.
- Ah bon ? Et que veulent les hommes comme moi ?
Sakura eut un petit rire ironique.
- Pour commencer, ils ne feront jamais passer une femme avant tout dans leur vie. Seuls l’argent et le pouvoir les intéresse.
- A vint-cinq ans, vous avez une vision très blasé des hommes. Pourquoi pensez-vous qu’ils soient ainsi ? Croyez-vous vraiment qu’ils n’aient besoin ni de chaleur ni d’affection ?
- Oh, bien sûr que si, répondit Sakura sèchement. A la fin d’une dure journée, après le repas et la télévision ! Ne me dîtes pas que cela s’appelle de l’amour.
Sasuke se cala dans son siège, intrigué.
- Et quelle est votre définition de l’amour, Sakura ? J’aimerais en savoir davantage.
- L’amour est une contrée qui vous est tellement étrangère à vous les hommes. Vous confondez sans arrêt sentiments et relations physiques. En revanche, vous voulez tous être aimés sans pour autant savoir ce que signifie vraiment aimer une femme.
Sasuke fronça les sourcils mais Sakura ne sembla pas le remarquer et continua son discours.
- C’est sans espoir. Les hommes et les femmes parlent deux langages complètement différents. Une femme parle d’amour : l’homme entend mariage et il panique, se sentant brusquement pris au piège. Plus de sorties avec ses copains, plus de virées pour aller voir un tournoi de basket ou autre. Il croit tout cela terminé. Et surtout, plus d’aventure d’une nuit avec la dernière petite rousse ou brunette.
Sakura secoua la tête.
- Comment parler d’amour avec un homme ? Pour lui, il est synonyme de perte de liberté. Pour une femme, il signifie bonheur. Nous ne sommes pas sur la même longueur d’ondes.
- Je n’ai jamais vu une personne dresser un tableau aussi noir de la situation. Certains hommes sont peut-être tels que vous les décrivez mais ce n’est pas le cas de tous.
Sasuke avala une gorgée de son whisky et reposa son verre en la regardant droit dans les yeux.
- Vous savez ce que je pense, mademoiselle Je-sais-tout ? Je pense que quelqu’un vous a fait du mal un jour.
- Ridicule.
Sakura avait détourné la tête. Les souvenirs de sa relation malheureuse avec Naruto Namikaze l’assaillirent brusquement.
- Hum…, dit Sasuke en hochant la tête. Je ne me suis pas trompé. Vous étiez fiancé ou simplement amoureux ?
- C’est sans importance.
- Il y a donc eu quelqu’un.
Sakura lui lança un regard noir.
- C’était il y a très longtemps. Et je l’ai complètement oublié. Et lui aussi d’ailleurs, mais ça elle se garda de le dire.
- Peut-être. Mais vous n’avez pas oublié ce qu’il vous a fait.
- Il ne m’a rien fait. Nous avons rompu, comme des milliers d’autres couples.
- Vous l’aimiez, insista Sasuke.
- Il comptait pour moi, c’est tout.
- Allons, dîtes-moi la vérité.
Sakura n’appréciait pas du tout cette insistance ni cette clairvoyance dans ses sentiments. Mais si elle n’avait pas d’autre manière de convaincre son interlocuteur qu’elle n’avait que faire des hommes et du mariage.
- OK. Je l’aimais et je voulais l’épouser.
- Et il s’est sauvé à toutes jambes ?
Sakura faillit sourire. En réalité, c’était elle qui avait mis un terme à leur relation. Mais il valait mieux laisser Sasuke croire le contraire.
- C’est ça, répondit-elle d’un ton ironique. L’expression convient parfaitement.
- Et vous en souffrez encore ?
- Pas du tout. Il appartient au passé et je l’ai oublié.
- Lui peut-être mais la douleur subsiste. Votre discours sur les hommes, les femmes et l’amour me semble un petit peu trop passionné pour quelqu’un qui ne souffre plus.
Salura ne répondit pas. Il avait raison, bien sûr mais elle ne l’avouerait jamais.
- Sakura, c’est tout à fait normal de souffrir. Cela arrive à des tas de gens. Il n’y a pas de quoi avoir honte.
La douceur de sa voix la troubla. Elle se détourna, ne voulant céder à aucun sentiment. Elle devait absolument garder ses distances avec Sasuke Uchiwa. Le laisser approcher signifiant courir le risque de ne pouvoir lui résister.
La serveuse s’approcha soudain.
- Monsieur Uchiwa, un certain Monsieur Umino vient d’appeler. Il s’excuse mais un contretemps l’empêche de venir dîner ce soir. Il vous téléphonera demain pour procéder à d’autres arrangements.
- Très astucieux, lança Sakura dès que la serveuse s’éloigna. Je présume que votre petit scénario était prêt depuis longtemps. Il n’était pas prévu de Monsieur Umino au programme, seulement une petite mise en scène de séduction.
Sasuke la regarda puis secoua légèrement la tête.
- C’est incroyable. Vous êtes la femme la plus cynique que j’ai jamais rencontrée. Appelez Iruka et posez-lui vous-même la question. Il n’y avait aucun guet-apens. Quand allez-vous enfin vous mettre à me faire confiance ?
- Comme si c’était possible ! Votre réputation vous précède, monsieur. Vous faire confiance serait la plus grosse erreur que je pourrais faire.
Une lueur fugace traversa le regard de Sasuke. Il prit son whisky et en avala la dernière gorgée, observant Sakura par-dessus le bord de son verre.
- Si vous ne me faites pas confiance, pourquoi êtes-vous aussi déterminée à venir travailler avec moi ?
Sakura hésita un instant.
- En tant qu’homme d’affaires, je vous fais confiance. C’est plutôt votre vie privée qui m’inquiète.
- Ma vie privée ? Et que savez-vous d’elle, au juste ?
- Allons, soyez réaliste, lança-t-elle, exaspérée. Quiconque lit les journaux sait que vous vous rendez à chaque soirée en compagnie d’une femme différente. Et vous fréquentez beaucoup de soirées.
- Et alors ? rétorqua-t-il en haussant les épaules. Elles font partie du métier au cas où vous ne le sauriez pas, mademoiselle Sakura. J’aurais pensé qu’une directrice des relations publiques compétente comme vous prétendez l’être aurait été au fait de tout ce qui ce joue dans les rapports sociaux en dehors des heures de bureau. Vous n’êtes pas sans savoir que beaucoup de contrats, parmi les plus importants, se négocie à table et pas nécessairement dans une salle de réunion.
- J’en suis parfaitement consciente, monsieur Uchiwa, répondit Sakura.
Elle songeait à son père. Il n’avait jamais côtoyé les gens qu’il fallait, préférant rester seul chez lui avec ses précieux livres. Elle se rendit soudain compte qu’il n’était probablement pas fait pour ce métier, à la différence d’un Sasuke Uchiwa ou même… d’un Hiashi Hyuga.

Au milieu du dîner, on vint de nouveau déranger Sasuke.
- Monsieur, un appel urgent. Vous pouvez le prendre au bar.
Agacé, Sasuke s’excusa auprès de Sakura.
- C’est toujours ainsi. Inutile de chercher plus loin pourquoi je suis célibataire. Aucune femme sensée ne s’accommoderait de ces intrusions permanentes.
- Les affaires sont les affaires, lança Sakura, ironique.
- Et elles passent avant tout, c’est cela ?
Elle hocha la tête, un léger sourire aux lèvres.
Sasuke s’éloignait et elle le suivait des yeux. Le repas était délicieux mais sa compagnie l’était bien davantage. Il était intelligent, amusant avec un grand sens de l’humour et malgré son succès, il n’en demeurait pas moins modeste. Laissant le passé de côté, ils avaient parlé de leurs centres d’intérêt et s’étaient découvert un goût commun pour le cinéma.
Lorsqu’il revint, il avait le visage crispé de colère.
- Il faut que je retourne au bureau. Un imbécile s’est complètement trompé dans un contrat. Il faut entièrement le refaire pour que je le signe avant demain matin. C’est incroyable d’être entouré de gens aussi peu fiables ! ils sont tous bardés de diplômes et vous pouvez me direà quoi ils servent ?
Sasuke fronça soudain les sourcils en regardant Sakura.
- Vous voulez une occasion de faire vos preuves ?
- Pour le poste que je vous demande ?
- Pour quoi voulez-vous que ce soit ?
- Vous savez pertinemment que je n’en laisserais passer aucune. Que faut-il que je fasse ?
- Venez avec moi au bureau, pour corriger le contrat. Il semblerait que je ne puisse même plus faire confiance à mes ordinateurs.
- Corriger un contrat ? répéta Sakura avec une moue dédaigneuse.
Sasuke lui lança un regard entendu.
- Ah, voilà ! J’ai trouvé votre point faible. Vous vous croyez nettement au-dessus de ce travail. On laisse les basses besognes aux autres, c’est cela ?
- Non.
- Je vous ai coincée, hein ?
- Je vais vous accompagner. J’irai même jusqu’à taper ce contrat si c’est nécessaire.
- Ce sera probablement le cas. Vous vous y connaissez en informatique ?
- Evidemment. Non seulement j’ai un ordinateur dans mon bureau mais je sais l’utiliser.
- OK. Dans ce cas, allons-y. Autre chose, Sakura, si vous voulez travailler avec moi, il faudra que vous soyez prête à intervenir sur n’importe quoi à n’importe quel moment. Cela vous ennuie ?
- Ai-je l’air ennuyée ?
Il laissa un regard admiratif glisser sur elle.
- Non. Vous êtes superbe.
- Attention…
Sasuke poussa un soupir et se leva. A l’extérieur, il entraînait déjà Sakura vers sa voiture lorsqu’elle s’arrêta.
- Je suis venue avec la mienne. Je préfère la prendre.
- Méfiante ?
- Qui sait ?
- Vous perdez l’occasion de monter dans une voiture de sport comme on en fait peu.
Sakura jeta un petit regard méprisant à l’engin impressionnant garé sur le parking.
- La mienne m’emmène où je veux. C’est tout ce que j’attends d’une voiture.
- Vous ne manquez pas une occasion de me mettre en place, n’est-ce pas ? lança Sasuke, amusé.
- C’et à peu près cela.
Elle lui adressa un large sourire.
- On se retrouve à votre bureau.
Sakura monta dans sa voiture et démarra, savourant la plaisir d’être la première à quitter le parking.




Alors ? Q'avez-vous penser de ce chapitre? N'hésitez pas à me faire savoir vos sentiments sur la fiction. A bientôt pour le prochain chapitre!



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