Fiction: " L'amnésique. "

Suite à un accident, Uchiwa Obito perdit l'ensemble de ses souvenirs. Intégrant une académie de droits, celui-ci se perd en route et fait la connaissance de Kakashi, un de ses futurs camarades. Se liant rapidement d'amitié, Kakashi avoue avoir choisi cette discipline afin de fuir Rin, son amie d'enfance qui le « harcèle ». Se retrouvant au milieu de ce drôle de couple Obito aura du mal à délaisser cette-dernière. Alors qu'il essaiera d'aider Rin, son propre passé reviendra doucement en surface.
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Sylargh (Masculin), le 05/03/2014




Chapitre 2: La rencontre fatidique.



Voilà la pseudo rencontre entre Kakashi et Obito suivit de celle avec Rin.


Une rencontre fatidique:

" Ce printemps, j’ai emménagé à Tokyo et quitté mon Shizuoka natal. C’est ma première rentrée universitaire. Ma première fois ici. La première fois que je vis seul. Mais, je suis déjà en retard à la réunion de rentrée. J’avais baissé la tête et relâcher mes épaules afin d’exprimer ma lassitude. Désireux de ne pas être obnubiler par tout ceci je préférai relâcher le tout dans un long soupire vidant mon corps d’air et de pensées douteuses. Je me demande si je vais m’en sortir…Ne voulant pousser le vice d’avantage je décidai de changer de sujet, remarquant le nombre effarant de parent ayant accompagnés leurs enfants. Jalousie ? Nostalgie ? Critique ? Non, rien de tout ça. A vrai dire n’ayant pour le moment aucuns amis je ne savais toujours pas où aller, mon passe temps du moment semblait donc être la surveillance et la déduction des infos récoltées. Quel triste sort. Je ne pouvais rester plus longtemps ici. Ainsi je descendis le long chemin de marbre pour rejoindre la route. Papier en main j’effectuais une recherche active de l’endroit que je devais rejoindre. C’était à une station de métro, ou encore quinze minutes à pied. Hélas, étant nouveau les indications donnés sur le plan ne m’aidait pas. La plupart de celles-ci se référait à des bâtiments ou des places, comment pouvais-je tout connaître ? Déjà que je me suis perdu dans le métro tantôt, il m’était déconseillé de le reprendre une seconde fois au risque de perdre quelques minutes. Oh ! Miracle. Derrière moi un groupe de fille, bon elle n’était que deux – contrairement à moi c’était déjà bien -, qui se demandait comment elles allaient y aller. L’une voulu prendre le métro tandis que l’autre, visiblement plus raisonnable, avança le fait qu’il serait bondé et enchaîna par une phrase qui parût être ma délivrance. Elles allaient y aller à pied, et par un raccourcis en plus. Quelle aubaine pour moi ! Je me devais de les suivre. Agissant comme un pervers je me contentais de me cacher derrière les divers pilonnes électriques, écoutant qu’à moitié leur conversation. A première écoute elle parlait de club, c’est vrai qu’il y a ça aussi ! L’idée de ne pas pouvoir choisir dans l’immédiat un de ses attroupements m’auraient rendus vulnérables aux demandes incessante dont j’allais hériter. Peu importe ! Pour le moment je me devais de prendre en filature ces deux jeunes filles. Je me rends compte que je suis suspect. Ces demoiselles prirent la peine de s’arrêter dans une supérette, jugeant leur avance plus que méritante. Je ne pus que les suivre jusqu’au rayon des glaces, lequel elles en prirent chacune une. Soucieux d’être normaux j’avais fais la même chose, agrippant la première glace qui me venait. Elles étaient en caisse je devais me dépêcher. L’une d’entre elle s’était saisit de son téléphone portable afin de clamer à haute voix.

- Keiko ?..Elle veut nous retrouver devant l’université plus tôt que prévu, il faut se dépêcher !

Le serveur avait eu le temps d’arriver. Diantre ! Les demoiselles m’avaient laissé leur place en caisse pour fuir à toute vitesse. Je fus surpris pendant plusieurs secondes, ce qui me valut certainement l’angoisse postérieur. Finalement je pouvais y aller et passer devant elles, elles n’achetaient rien. Quoi ?! Leur ami semblait arriver dans cinq minutes, elles allaient s’activer. Machinalement je marmonnai quelques mots afin de dissiper mon mal-être. « Euh..Att.. » Voilà les seuls sons qui puissent survenir aux oreilles de la gente féminine puisqu’elle venait de franchir le seuil de la porte pour sortir. Le caissier m’ôta de mes songes, il me réclamait cent cinquante yens pour ma marchandise. Mais je n’en voulais pas ! Trop tard, mon esprit m’avait dicté ma bonne conduite. J’eu sortit le montant demandé, arrachant la glace pour me précipiter dehors. La lumière extérieure m’empêchait de voir clairement ce qui s’y trouvait. Une fois franchit, l’entrée dans mon dos, je surveillais activement les alentours cherchant mes proies. A gauche, rien, mise à part un individu posté vers un arbre en train de téléphoner. A droite peut-être ? Mon tête et mon corps firent volte face. Il n’y avait personne aussi, ma tête se baissa alors d’un coup, comme si j’allais embrasser le sol. En réalité, j’étais déprimé. Qu’allais-je faire désormais ? Nageant dans l’inconnu je m’étais adossé contre la paroi en vitre du magasin. Ainsi j’ouvris ma glace avec amertume pour en croquer une bouchée, c’était encore plus amer que ça. Décidément, rien ne me réussissait aujourd’hui. Et, à côté de moi, un homme aux cheveux gris mangeait lui aussi sa glace, avec le même air que moi. D’un coup d’œil j’entraperçu la pochette cartonnée qui nous était donné pour l’université de droit. Il était donc dans la même section que moi ! Étonné je dû lui poser la question.

- Tiens ? Tu n’irais pas à la fac de droit ?

- Oui, c’est bien ça. Mais, en fait, je ne sais pas vraiment comment aller à cette université.

- Moi non plus. Alors j’ai suivis des filles qui avaient l’air de savoir où aller mais elles sont rentrées dans la supérette…

- J’ai pensé que je devais faire pareil et j’ai donc acheté une glace…

Surprise. Il était tombé dans le même piège que moi. C’est ce qui nous valut nos rires enjoués pendant plusieurs secondes. J’en profitai pour me présenter à lui, donnant mon prénom et mon nom, espérant qu’il fasse de même. Je soulignais le fait qu’il pouvait m’appeler par mon prénom, à savoir Obito. Par complaisance, il enchaîna par le sien. Hatake Kakashi. Le sourire aux lèvres, il me confia que je pouvais l’appeler comme je veux. Kakashi par exemple. Nous communiquions nos lieux d’origine, j’étais de Shizuoka et lui de Tokyo mais il habitait seul. Comme moi au final. Nous nous mîmes une seconde fois à rire devant ce point commun. Une certaine complicité s’était tissée entre nous. Nous prîmes ensuite le chemin où le plus d’étudiants l’arborait. Pour nous réconforter nous émettons l’hypothèse que nous étions sur le bon chemin. Ceci nous fit sourire tout les deux, tel des gamins ayant trouvé la solution d’un puzzle. Un second immeuble s’était dressé devant nous, beaucoup plus imposant que celui de la réunion de rentrée, il était peu large mais conséquent en hauteur à l’inverse de son prédécesseur. Je restais un peu ébahit devant un tel édifice, fixant le ciel pendant mes quelques pas. J’en profitais pour lui avouer qu’aujourd’hui j’étais arrivé très en retard. J’étais tout seul avant de te rencontrer, du coup j’étais découragé. Les autres ont l’air déjà d’être amis. Je me sentais vraiment seul. Il rétorqua à mes douces paroles qu’il était dans la même situation, depuis la primaire au lycée il était au même endroit. C’est la première fois qu’il se retrouve seul. Depuis le début il était dans le même lycée, dans un prestigieux. Étonné, je ne pu résister à lui demandait pourquoi il était venu dans une telle université. Il aurait pût continuer ses études là-bas. Un peu gêné il n’osait point aborder le sujet, ne sachant d’après ses dires pas comment le dire. Pour faire simple, m’avoua t-il, il a eu des problèmes avec le sexe opposé. Et puis il en eut marre de rester cloîtré dans son petit monde. En résumé, il s’était engueulé avec sa copine. Un peu blasé il surenchérit sur le fait que ça ne l’était pas. Son visage adopta une toute autre mine, semblable au moment de raconter les histoires d’horreur. Pour lui c’était…Une catastrophe naturelle. Oui, un désastre, on peut le dire. Je m’étais posé la question, répétant son dernier terme, un désastre ? Comment ça ? Et, en même temps, une voiture vint freiner violemment et reculer jusqu’à se mettre à notre hauteur. Intrigué nous pûmes que regarder la porte qui venait de s’ouvrir. Une demoiselle au charme envoûtant y était descendue. Elle était belle à croquer et marchait vers nous à l’allure gracieuse, un bouquet de rose à la main. J’étais étonné et à la fois sous le charme tandis que mon ami affichait une mine évoquant la peur. Elle arriva devant nous pour parler à Kakashi.

- Félicitation.

C’était une jeune femme au timbre de voix doux à l’oreille, elle portait des habits de grandes familles. Une robe, écourtée au niveau de ses genoux, blanche et accompagné de légères dentelles aux plus délicats contour. Autour de son cou perlait un pendentif où était inscrit un prénom, le sien j’imagine, Rin. Ses cheveux étaient d’une couleur brune, assez clair, tandis que ses yeux en forme de noisette soulignaient son nez et sa bouche fines et alléchante. Elle n’était ni trop grande ni trop petite, à notre taille. La femme parfaite à première vue. Elle profita de cette formule de politesse pour lever haut dans le ciel son bouquet de rose avec un sourire charmeur et, enchaînant les revers des coups droits, la belle demoiselle se mit à frapper les joues de mon nouvel ami jusqu’à le faire chuter à terre. Ils semblaient se connaitre, elle avait même souligné le fait que Kakashi soit désormais étudiant à l’université. Pour finir, elle jeta son bouquet de rose à la figure de l’homme aux cheveux gris. Heureusement, elle avait au préalable retiré les épines du bouquet. Elle lui accorda le fait qu’il soit bien naïf. Il pensait peut-être pouvoir lui échapper ? Kakashi, tu es à moi pour toujours, affirmait-elle clairement. Pour finir, elle retourna dans sa voiture avant d’expulser quelques pétales de roses, coincées entre ses cheveux, via son souffle. C'était une retrouvaille bien mouvement mais elle avait, outre ce fait, charmé les passants alentours et moi-même par la même occasion, elle était jolie après tout. Kakashi resta à terre, grelottant de peur. Pour lui tout est finit. Sa vie d’étudiant…Elle s’est finit dès le premier jour. Il s’était mis à se couvrir la caboche par ses mains, entremêlant quelques mèches de cheveux entre ses doigts. Il se mit à rire, sournoisement, plus apeuré qu’autre chose."



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