Fiction: " L'amnésique. "

Suite à un accident, Uchiwa Obito perdit l'ensemble de ses souvenirs. Intégrant une académie de droits, celui-ci se perd en route et fait la connaissance de Kakashi, un de ses futurs camarades. Se liant rapidement d'amitié, Kakashi avoue avoir choisi cette discipline afin de fuir Rin, son amie d'enfance qui le « harcèle ». Se retrouvant au milieu de ce drôle de couple Obito aura du mal à délaisser cette-dernière. Alors qu'il essaiera d'aider Rin, son propre passé reviendra doucement en surface.
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Sylargh (Masculin), le 05/03/2014
J'espère que ce premier chapitre va vous plaire. :)



Chapitre 1: Un mauvais départ.



Une nouvelle journée s’annonçait, une comme toute l’autre à l’exception près que celle-ci était le jour de la rentrée des élèves. Les habitudes ne changent pas, j’étais une fois de plus en retard. Une fois sorti de mon appartement d’étudiant, lieu où je vivais seul, je m’étais dépêché de sortir du métro pour rejoindre le lieu de supplice. En réalité, je ne savais pas vraiment où aller après cette tâche. Machinalement je m’étais affairé à monter les marches en accéléré. Une fois en haut, après avoir gravis ces dalles de marbre, je cherchais à tout coin de rue ma direction. J’étais dans le rythme de ma course, daignant arrêter mes foulées après une si belle élancé. De ce fait je m’étais mis à courir surplace en répétant quelques tours sur moi-même pour chercher définitivement le droit chemin. A ce moment là je ne su si mon choix allait-être le bon mais je devais le faire. Proche de la sortit du métro je ne pu que suivre les lignes jaunes présentes sur le sol étant pour moi une quelconque indication que je devais suivre. Ce que je ne savais pas, c’est que cette ligne continue s’étendait sur des dizaines de kilomètres à la ronde et dans tout les sens possible. Hasard des choses, mon cerveau ne semblait pas avoir déterminé un tel détail. Ce qui fût bien mon affaire lorsque j’étais convaincu d’avoir trouvé le bon chemin. J’étais habillé d’une tenu tout à fait respectable, premier jour l’oblige, à savoir mon uniforme scolaire. Celui-ci se composait simplement d’un smoking bleu, couvrant une chemise blanche dont le col était côtoyé par une cravate noir. Mon bas semblait être le prolongement de mon haut, Il s'agissait en réalité d'un ensemble assorti, constitué d'un veston, en l’occurrence bleu marine, droit a revers de soie et d'un pantalon à galon, de la même matière, sur les côtés. Mes cheveux noir ébènes virevoltaient au grès du vent et de mes foulées, je savais pertinemment que j’étais en retard dès ce moment là. Je ne manquai pas d’en faire l’éloquence lors de ma course.

- Mince, Mince.

Un immense bâtiment s’était alors dressé devant mon champ de vision, je ne pouvais douter d’avantage, c’était le bon, obligé ! C’est la raison pour laquelle j’avais redoublé d’effort, et par la même occasion bousculé quelque personnes, afin d’arriver au pied de celui-ci. Un large sourire se dessina alors sur mon visage lorsque mes yeux eurent lu l’écriteau et la banderole posté à l’entrée. « Réunion de rentrée de l’université Dakurai ». Ma cadence se fût de plus en plus lente jusqu’à adopter une marche régulière. Faute d’épuisement ou de honte, je ne voulais certainement pas que plus de gens me voient courir de la sorte, comme un apeuré, pour me faire remarquer dès le début. Mais j’étais loin de mes surprises encore. Pour le moment je m’étais contenté de franchir le seuil de la porte du bâtiment pour y retrouver en premier plan une standardiste à l’accueil. C’était ce qu’il y avait marqué sur la pancarte posée en coin de sa table. D’un ton calme elle me fixait perpétuellement. N’ayant pas les coutumes d’une telle norme je m’étais décidé à aller la rejoindre défiant son regard quelques secondes. Un léger silence s’était installé, en plus d’arriver en retard j’allais paraître pour le plus coincé de l’école. Je postai ma main, poing fermé, devant ma bouche pour en faire sortir un grommellement inattendu. Après m’être raclé la gorge ainsi j’esquissais un sourire glissant entre mes belles dents un mot d’excuse.

- Excusez-moi..Je suis Uchiwa Obito, étudiant en droit. Je suis en retard.

Cela me faisait du mal à l’admettre mais c’était la vérité. En plus de ne pas savoir quel chemin prendre lors de toutes ces péripéties j’avais le culot de me pointer en retard. Bien entendu, les deux vont de pair vous allez me dire ? Ce n’est pas une raison valable ! Du moins, pour cette jeune femme. Son regard était souligné par de lourdes lunettes rondes, typique des secrétaires, tandis que ses cheveux était ramené en arrière afin d’en dessiner une queue de cheval. Elle portait un uniforme elle aussi, vraisemblablement le même type que moi mais de couleur noir. Il était clair que son statut social était plus élevé que le mien. A cette remarque, horripilante pour mon étroit esprit, je su que je devais faire profil bas. Hélas il m’était impossible d’abaisser de la sorte la tête étant en pleine discussion. Décidément, les malheurs du monde s’étaient trouvé un nouveau bouc émissaire. Moi. Derrière sa table et du haut de sa chaise la demoiselle, certes charmantes, ne pu qu’adopter une mine neutre afin de me réclamer ma carte d’étudiant. Ce petit bout de papier, entouré de plastique, m’était concédé lors de mon admission dans l’université. Je su, par expérience ou hasard, que je devais en prendre soin et le conserver sur moi. A moins que ce ne soit pour bénéficier des réductions dont elle pouvait m’en faire part, qui sait ? Mon ventre peut-être. Bien qu’il soit vide, je doute qu’il puisse nous répondre sur ce sujet. Ainsi j’étais dans l’obligation de le sortir, tâtonnant de toute part mon veston ce n’est qu’au bout de quelques instants que je pu dévoiler le papier demander. Remontant ses lunettes d’un geste machinal elle y fit miroiter les néons ancrés sur le plafond laissant ses verres teinté de blanc. Je ne pu savoir ce qu’elle fixait mais ma main était resté un long moment placée de la sorte à ce qu’elle puisse correctement lire mon prénom. A présent je devais expliquer la raison de mon retard, il n’y avait aucune horloge qui pouvait en témoigner mais je du m’exercer à la tâche. Ma voix avait adopté un timbre plaisant, ne voulant certainement pas me faire gronder d’avantage, afin d’en expliquer les conséquences.

- Je viens d’arriver ici, du coup je me suis perdu. Je me suis trompé de métro et arrivé à la gare je me suis trompé de sortie. Du coup, j’ai tourné en rond.

Lors de mes explications j’étais un peu plus détendu, bien qu’une once d’hésitation persiste dans mes paroles. Loin de là l’idée de mentir pour un tel acte mais, étant nouveau, je ne pu m’affirmer comme il le fallait. Après avoir réglé divers détails j’avais la permission de m’avancer d’avantage. Ainsi soit-il les quelques mètres me séparant de l’amphithéâtre n’étaient que minimes comparés à ceux que je venais d’accomplir. D’un élan de soulagement j’avais posé mes deux mains sur les deux cloisons servant de porte battante afin de, après quelques secondes d’hésitation, les pousser d’une force remarquable. Lorsque ces-dernières furent poussées, mes deux yeux s’étaient écarquillés en moins d’une secondes tandis qu’à l’inverse mes muscles s’étaient raidis pour un long moment. Mon retard, sonnant désormais comme une absence, me valut la peine d’avoir loupé la cérémonie d’accueil. Les seuls mots que je pu entendre furent les suivants : « C’est sur ces mots que je clos la réunion de rentrée. » Les nouveaux élèves, dont j’en faisais désormais partit, étaient invités à rejoindre leur bâtiment de faculté. Tous se levèrent afin de rejoindre leur « quartiers » respectif à première vue. Moi, j’étais encore troublé par la tournure des événements. Essoufflé, fatigué, perdu, à bout de force ; mon corps ne sut qu’inspirer et expirer violemment l’air que j’humais tantôt normalement. Je du ensuite me pousser et m’immiscer dans le mouvement de la foule afin d’en comprendre ne serait-ce que le minimum de leurs agissements. La rentrée commençait bien !



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