Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Les deux Jinchurikis de Konoha

Deux jeunes gens. Un garçon et une fille. Un point commun entre les deux ? Le démon qu'ils abritent. Venez suivre les aventures de Naruto et Fû, les deux jinchurikis de Konoha. Qui sait, leur condition de réceptacle les rapprocheront ? Rating : 13+, possible que je modifie par la suite, je sais pas encore Pairing : je pense que vous l'aurez compris rien qu'en lisant le descriptif de l'histoire :-)
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Romance | Mots: 1711 | Comments: 0
Version imprimable
Aller au
keutch72 (Masculin), le 24/02/2014
Fiction publié également sur fanfic-fr sous le pseudonyme aldagon72. Bien sûr, l'histoire appartient à Maître Kishimoto. Certains personnages sont de moi, donc pas touche :-)



Chapitre 1: Prologue



Au village de Taki, le dix Octobre

Par une matinée ensoleillée, dans le village de Taki, au pays de l’herbe, une jeune femme avec un ventre très arrondi se rendait à l’hôpital pour un examen de routine. Cette jeune femme, prénommée Mariko, se rendait à une visite chez son gynécologue, la dernière avant son accouchement plus que probable. Car oui, étant enceinte de huit mois, l’enfant qu’elle portait pouvait arriver n’importe quand.

Lorsque la visite s’acheva, et que Mariko se tenait prête à partir, une douleur la frappa. S’agenouillant tout en se tenant le ventre, elle appela un infirmier qui passait à côté. Celui-ci lui dit, tout en observant la future mère :

- Madame, je vais vous conduire au médecin de garde il s’occupera de vous.
- Très bien mais dépêchez-vous ! Cria Mariko.

Tout en soutenant la jeune femme, l’infirmier se pressa de l’amener vers le médecin qui venait juste de sortir de son bureau.

- Docteur, cette jeune femme ne va pas très bien, lui-dit l’infirmier.
- Très bien, emmenez-là dans la salle n°4, je vais m’occuper d’elle ! Répondit le médecin.

Aussitôt dit, aussitôt fait, Mariko fut allongée sur le lit de la salle. Tout en l’auscultant, le médecin lui posa une question :

- C’est la première fois que vous ressentez une douleur comme celle-ci ?
- Comme celle-là oui, mais ça m’arrivait de ressentir des douleurs plus faibles, répondit Mariko.
- D’accord. Pour l’instant je vais vous garder ici, par mesure de sécurité, puis une infirmière viendra s’occuper de vous et veillera à ce que vous ne manquez de rien, dit le médecin.
- Je vous remercie, répondit Mariko. Et si au passage vous pouvez prévenir mon mari de ne pas s’inquiéter si il ne me voit pas rentrer s’il vous plait ?
- Bien sûr, le seigneur Tombo en sera informé, assura le médecin.

Car oui, Mariko était l’épouse de Tombo, seigneur du village de Taki. Elle l’était depuis 3 ans, et maintenant elle attendait leur premier enfant. Garçon ou fille nul ne le sait, les deux parents ayant décidés de ne pas le savoir avant la future naissance.

Le médecin sortit de l’hôpital et se dirigea vers le bureau du chef du village, pour délivrer son message. Arrivé devant la porte du bureau, il frappa pour s’annoncer. Lorsqu’il eut confirmation que le seigneur Tombo l’invita à rentrer, il s’exécuta.

- Pardonnez-moi de vous importuner seigneur, mais votre femme vous fait savoir qu’elle ne rentrera pas à votre domicile ce soir, annonça le médecin. Elle a ressenti certaines douleurs au ventre en sortant de sa visite, et je l’ai gardé à l’hôpital pour qu’elle puisse se reposer. Mais à mon avis, l’enfant ne devrait plus tarder à arriver.
- Très bien je vous remercie, vous pouvez partir, répondit Tombo.

Après le départ du médecin, le chef du village se leva et regarda, par la baie vitrée de son bureau, le village de Taki, qui se faisait recouvrir petit à petit par la lumière du soleil. Tout en observant le village qui était le sien, il se perdit dans ses pensées.

* Ma chère Mariko, pardonne-moi pour ce que je vais devoir faire, mais c’est le seul moyen de vous protéger toi et notre enfant. Une grande menace plane sur ce monde, je le sens. Et j’ai le sentiment que notre enfant aura son rôle à tenir dans les années qui viennent. *

Sur ce, il sortit de son bureau et se dirigea vers une pièce connue de lui seul, dans laquelle se trouvait l’artefact le plus ancien de Taki. Cet artefact était une sorte de jarre géant, avec des runes gravées tout autour. Elles n’étaient pas là pour faire joli ces runes, car la jarre renferme en son sein une créature presque mythique. Les runes servaient à maintenir la créature bien tranquille à l’intérieur.

Tombo se saisit de la jarre avec une facilité déconcertante, et la scella dans un rouleau. Puis il se mit en route pour l’hôpital, là où il devait accomplir, sans doute, la dernière œuvre de sa vie.

Pendant que son mari était occupé, Mariko se plaignait de douleurs de plus en plus rapprochées à l’infirmière qui venait juste d’arriver. Celle-ci l’examina, et constata qu’elle avait perdu les eaux.

- Je vais prévenir le médecin et la sage-femme, dit l’infirmière. Vous, essayez de respirer calmement.

Et l’infirmière se précipita dans le couloir afin d’aller chercher le médecin, qui venait juste de rentrer, ainsi que la sage-femme. Tout ce petit monde se précipita dans la chambre de Mariko. Ils emmenèrent la jeune femme et son lit dans la salle d’accouchement. Et quelle ne fut pas leur surprise quand ils virent dans le couloir le mari de la future mère.

- Seigneur Tombo, votre femme est sur le point d’accoucher, si vous voulez bien nous suivre, dit le médecin.

Aux environs de 13h, Mariko et Tombo furent parent d’une petite fille qu’ils appelèrent Fû. Tout en la regardant, Tombo sortit un rouleau de sa poche, le posa par terra, et d’un mûdra, descella la jarre qui y était emprisonnée. En reconnaissant la jarre, Mariko prit peur.

- Que vas-tu faire avec cette jarre ?
- Ce que je m’apprête à faire je l’ai mûrement réfléchi, répondit Tombo. Je sais que cela ne sera sans doute pas facile, mais essaie de me comprendre. Dans plusieurs années, un grand malheur s’abattra sur le monde, et j’ai la très nette impression que notre fille aura un rôle important dans le conflit qui s’annonce.
- Et qu’est-ce que tu comptes faire ? Demanda Mariko, avec une petite voix.
- Je vais sceller Chomei dans le corps de notre fille, pour qu’ainsi, dans l’avenir, elle puisse avoir les moyens de se défendre, répondit Tombo.

A cette annonce, le visage de Mariko s’assombrit. Elle ne voulait pas qu’un démon soit scellé dans le corps de son enfant.

- Ecoute, à ton visage je constate que tu n’as pas envie que je le fasse, lui dit Tombo. Mais si je le fais, c’est non seulement pour assurer à Fû une réserve de puissance disponible quand elle en aura besoin, mais également de sécurité pour notre avenir. Et puis, on sera là pour aider notre enfant, tu peux me croire. Même si j’enferme Chomei dans son corps, ça ne veut pas dire que je l’abandonne, au contraire.
- Alors fais-le. Mais je peux t’assurer une chose, dit Mariko. Si jamais il devait arriver malheur à notre fille, je partirai pour Konoha sur le champ.
- Si c’est ta volonté, alors je ne peux qu’accepter. Répondit Tombo.

Il prit sa fille dans ses bras, et l’allongea sur le parchemin qu’il venait de faire sortir de sa poche. Le rituel de scellement de Chomei allait commencer.

------------------------------------------------------------

A Konoha, le même jour en fin de journée

Kushina Uzumaki et Minato Namikaze étaient chez eux, écoutant les dernières directives d'Hiruzen Sarutobi, Sandaime Hokage de Konoha, concernant l'accouchement de Kushina. Il allait être délicat car elle portait en elle un démon, et pas n'importe lequel. Le tout-puissant Kyûbi no Yôko, aussi appelé Kurama pour les intimes, était scellé en elle depuis que le précédent Jinchûriki, Mito Uzumaki, avait quitté ce monde.

Elle savait que mettre au monde son enfant allait être difficile de par sa condition. Mais voir les mesures prises la surprenait. Deux équipes des forces spéciales surveilleraient la zone, elle-même protégée par une puissante barrière. Kushina allait être accompagnée de Minato, qui sera chargé de veiller au maintien du sceau, ainsi que de Biwako, épouse de Hiruzen.

Après avoir terminé les explications, le Sandaime et le Yondaime partirent afin de terminer les différents préparatifs. Kushina, elle, sortit tranquillement dans la rue, accompagnée de Biwako. Elle y rencontra Mikoto Uchiha, sa meilleure amie, qui tenait dans ses bras le dernier né de la famille.

- Oh, salut Miko-chan, comment tu vas ? Demanda Kushina, d’une voix joyeuse.
- Très bien, répondit son amie en riant.
- Alors, comment il s’appelle ce petit nouveau ?
- Il s’appelle Sasuke, comme le père du Sandaime.
- Oh, comme c’est mignon. Et sinon je voulais te demander, l’accouchement c’est douloureux ou pas ? Car comme il va falloir que j’y passe bientôt…..
- Kushina ça suffit ! L’interrompit Biwako. Tu sais très bien que tout ce qui concerne ton accouchement est un secret de rang S, même pour tes amies. Maintenant tu viens on doit y aller.
- Ouais c’est bon ‘ttebane, répondit la rousse. On se voit plus tard Miko-chan.

Quelques heures plus tard, Kushina venait de donner naissance à son enfant, qu’elle appela Naruto. Mais celui-ci vit à peine le jour qu’un homme masqué s’en empara et menaça Minato s’il ne s’éloignait pas de sa femme.
A la suite d’un âpre combat entre le Yondaime Hokage et le mystérieux homme masqué, qui vit également la libération de Kyûbi, Minato prit la décision de sceller le démon dans le corps de son fils.

- Adieu Naruto, sache que l’on sera toujours avec toi, moi et ta mère. Et pardonne-nous de ce qu’on te fait, mais on n’a pas le choix. Devient fort, et protège ceux que tu aimes, car dans les années à venir, lors du conflit qui aura lieu, tu auras un grand rôle à jouer, le grand ermite m’a dit qu’il l’avait vu dans une de ses visions. Adieu, mon fils !

C’est ainsi que se termina la vie du Quatrième Hokage de Konoha et de sa femme, en scellant Kyûbi dans le corps de leur enfant. Au même moment, le scellement de Chomei à Taki venait de prendre fin, mais personne ne savaient que les deux réceptacles allaient avoir un destin proche, même très proche.

Quant à l’homme masqué, il se retrouva dans sa cachette. Tout en commençant par se soigner, il parla pour lui-même.

- Saleté de Minato, ce combat m’a vidé de mes forces. Mais bon, ce n’est pas parce que je n’ai pas pu obtenir le démon maintenant que je ne l’aurai pas un jour. Mais je pense que je vais m’attaquer à un autre lorsque mes forces me seront revenues. Konoha sera sur ces gardes pendant quelques temps.

Après quelques minutes, il se décida enfin.

- Très bien. Dans trois ans, lorsque j’aurai retrouvé la totalité de ma force, Nanabi sera à moi. Et le village de Taki ne s’en remettra pas !



Et voilà, prologue terminé. Le combat entre Tobi et Minato je l'ai pas décrit, car c'est le même que dans le manga. Si j'ai plus écris sur la partie concernant Chomei, je pense que vous comprenez pourquoi vu que c'est de la pure imagination.
Allez, dites-moi que vous avez aimé ^^




Chapitres: [ 1 ] Chapitre Suivante »



Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: