Fiction: Les fables d'une époque passée

Fables didactiques adaptant à l'univers de Naruto des histoires célèbres.
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Shinryu (Masculin), le 25/05/2014
Histoire adapté de la vie d'un héro de la révolution française et ses divers actions qui l'ont rendu célèbre.

La dernière prouesse raconté ici est en fait surtout inspiré d'un autre héro, de la monarchie cette fois, le chevalier Bayard

L'épilogue, le dernier paragraphe, est inspiré d'un passage manifique de "93" de Victor Hugo, sur la révolution.




Chapitre 7: Fratricides



L'armée de Kiri pénétrait les terres de Konoha alors que les ninjas de Konoha proclamaient la république shinobi.
Le chaos s'installa avec l'affaiblissement du pouvoir des daimos, et les pays voisins comptaient en profiter.

Un vent lourd pesait sur le peuple de konoha, celui du carnage. Un héros de la révolution qu'on avait chargé de tenir la frontière face à l'envahisseur de Kiri tourna les talons aux abords de la région de Dron, laissant seuls les ninjas du régiment, sans commandement.

Séverin, un paysan de 19 ans né dans un village à Dron, n'aurait pas voulu participer aux guerres, ni à la révolution. Mais même les paysans étaient qualifiés de ninja. Tous ceux qui manipulaient le chakra en étaient, et le chakra était alors l'outil du peuple.
Alors le destin s'est chargé de choisir un camp pour Séverin.
L'armée de shinobis de Konoha, sans chef, passait ses jours dans les cafeterias à boire et finalement, s'éparpillèrent. Alors que Dron allait être abandonné au pillage par Kiri. Séverin entra au camp de shinobi pour les rappeler à leur devoir par un long discours d'encouragement qui se termina ainsi :

"Je ne suis pas un guerrier et mon jeune âge joue contre moi. J'espère être digne de vous commander, car votre place est à la frontière. Konoha passe avant tout, vous tournez le dos à l'ennemi."

L'armée de Dron maintint à distance les armées de Kiri par deux assauts, mais au troisième Konoha perdit son armée et le front. Séverin fut rappelé au village caché de la Feuille, capitale de Konoha, pour y être promu Shinobi, et Chunnin dans le même temps.

..............


Un bastion de contre-révolutionnaires protégé par les samouraïs se tenait à une ville fortifiée de Dron. Les Uchiha avaient reçu l'autorisation d'un usage militaire du ninjutsu. Concrètement on passa de techniques de combat à un véritable arsenal de destruction.
Les Uchihas pouvaient créer des gerbes de flammes immenses et les projeter à des kilomètres.
Ainsi les shinobis laissaient les Uchiha pilonner la cité retranchée pour y brûler les survivants contre-révolutionnaires.
Les troupes de Kiri avançaient cependant rapidement sur le camp de siège et la fortification devait tomber vite.
Un jeune Chunnin entra dans la tente de commandement des Uchiha:

-Maitre Uchiha vous permettez?
-Que lui veut-on? répondit le dit maitre.
-La cité ne ploie pas assez vite malgré la puissance de vos techniques, nous devons briser leur moral et leur organisation pour pouvoir reprendre la cité avant l'arrivée de Kiri.
-Une proposition à nous faire?
-Je propose d'y entrer, d'assassiner les chefs, de brûler les vivres et les armes, les citadins défenseurs se rendront ou fuiront la ville.
-Je ne cesserai pas les bombardements, votre projet est périlleux et si vous échouez, nous auront perdu encore plus de temps. Répliqua le fin stratège de Konoha.
-Je demande seulement à être informé de votre plan de bombardement, je traverserai les zones calmes lorsque vous brûlerez une autre, et ainsi de suite.
-J'aime le plan, je vous planifie un itinéraire. Votre nom?
-Séverin, maitre Uchiha.

Séverin chargea la cité avec 9 hommes. Il reçut une flèche à l'épaule à peine arrivé aux portes. Un seul chef put être assassiné, peu d'armes furent capturées, mais cet assaut de 10 shinobis eut un tel impact sur les défenseurs, attaqués de l’intérieur et de l’extérieur, déposèrent les armes.
Lorsque le général Uchiha entra dans la cité, Séverin avait 8 flèches plantées dans le corps, mais il était encore debout.


..............


Séverin et le Uchiha se lièrent d'amitié, et décidèrent ensemble de la défense de la cité contre Kiri. Les ninjas de Kiri avaient inventé une technique d'artillerie similaire à celle des Uchihas: depuis les nuages une pluie d'eau devenait une glace tranchante et s’abattait sur la ville. Après plusieurs mois de siège, Konoha était à bout. Dans l'hôtel de ville qui servait de QG, Séverin alla s’enquérir des ordres du Uchiha.

-Nous battons en retraite, Kiri ne peut plus être tenue à distance. Décida le Général Uchiha.
-Je conduirai la retraite.
-Non, je veux que vous négociiez la réédition avec Kiri.
-Vous ne vous chargez pas de cela. demanda Séverin, surpris et flatté.
-Trop de morts, trop de culpabilité... Je suis à bout....

Séverin quitta silencieusement l'hôtel de ville, là où le général Uchiha se suicida, et donna autre à ses officiers d'organiser la fuite.
Séverin communiqua par pigeons avec Kiri afin de négocier la réédition, cela prit un tel temps qu'il fut le dernier des ninjas sur place.
Kiri continuait son pilonnage. Devant l'échec de la négociation, Séverin prit un cheval et quitta la ville par la porte sud. Avant d'atteindre la sortie, il s’aperçut que la retraite n'avait été organisée que pour les ninjas de Konoha, les citadins pro-samouraïs avaient été abandonnés sur place. Peu importait, mais une femme tenait dans ses bras son enfant et sortait tout juste de chez elle, habitat en ruine, elle n'avait d'autres choix que de fuir elle aussi. Séverin la fit monter sur le cheval, et galopa jusque dans les plaines du sud.

Dans ces plaines, tout un régiment frais de ninjas venait renforcer les défenses de la ville, des renforts justes à temps, ou un peu trop tard, mais Séverin n'eut pas l'occasion de participer à la reconquête de la cité.
En effet, Le commandant de la nouvelle armée de Dron, un certain Hyuga n'a pas vu d'un bon œil le repli de Séverin, avec une contre-révolutionnaire sous le bras.


.............


Séverin fut longuement emprisonné au village caché de la feuille en attendant son procès par le tribunal révolutionnaire. L'attente était longue car beaucoup étaient accusés de manque d'entrain pour la cause révolutionnaire. Les coupables sont décapités. Parce qu'ils n'ont pas combattu, parce qu'ils ne haïssent pas les anciens seigneurs samouraïs, ou pour des raisons parfois incroyables.

Les dirigeants révolutionnaires étaient inquiets car on annonçait qu'un samouraï organisait la contre-révolution, il était prévu qu'il arrive par navire avec des alliés étrangers. Hyuga lui voyait plus d'ennemis à l’intérieur qu'à l'extérieur, et son clan était puissant dans le nouveau régime.

Par chance, les exploits de Séverin le suivaient, alors on le laissa reprendre le commandement de troupes, surveillé par un Senju. On ne pouvait se passer de bons officiers en ces heures difficiles, même si beaucoup continuaient de tomber pour "trahison".

Fort de deux régiments, celui de Senju et celui de Séverin, Konoha reprenait les villages du nord et matait la rébellion de Dron, mais Séverin ne pouvait s’empêcher de sauver tout ennemi dès lors que c'était une femme, ou qu'il n'avait plus d'armes, ou tout simplement lorsqu'il se rendait. Il ne les capturait même pas.
Le général Senju était lui-même tellement suspicieux qu'il allait finalement seul combattre les samouraïs, laissant les ninjas de Séverin en arrière, comme point de repli.

C'est alors que les hommes de Senju étaient en opération, de nuit, qu'un messager annonça la défaite au front contre Kiri de Hyuga, il avait lui-même été capturé.
Séverin ne perdit pas un instant, il laissa là le gros du régiment, prenant avec lui les plus aguerris, 15 chunnins, et partit vers les positions de Kiri.

Le camp de Kiri était très mal situé, entouré de la forêt et coupé d'une rivière. Mauvais pour le repli, mauvais pour le repérage, et surtout facile à infiltrer.
Cette nuit-là, Séverin et ses hommes, plongèrent sous l'eau, improvisèrent un jutsu de respiration sous-marine et pénétrèrent aisément dans le camp de fortune, fait de tentes.
La mission improvisée dura de longues heures intenses, sous la pression, les ninjas de Konoha avançaient peu. Par pur hasard, Hyuga fut trouvé et libéré. Cependant, Il ne put se faire à la technique de respiration aquatique, on se servit de son œil perçant pour fuir par les bois.

Malheureusement l'escouade d'espions fut repérée, et poursuivie. Arrivé à un pont de bois très étroit, qui coupait la rivière, Séverin s’arrêta pour couvrir la retraite de ses hommes et du général.
Seul contre toute une armée il a tenu.
Grâce à la configuration du terrain, il combattait un à un les ennemis, voire deux, car le pont ne permettait pas d'encercler Séverin.
Séverin découvrit alors que peu d'hommes pouvaient l'égaler au combat, mais ses prouesses ne dureraient pas, parce qu'il se fatiguait, parce que des attaques à distances finissaient par le blesser, et parce que le gros des troupes traversait peu à peu la rivière à la nage, pour le prendre à revers.

Le régiment de Senju vint juste à temps pour sauver Séverin, lorsque rentré de son opération, il avait appris la mission de sauvetage urgente organisée par le chunnin.
Les troupes de Kiri fuyaient mais Séverin s'effondrait sous le poids des blessures. Deux jours plus tard il succomba du poison.
Sa tombe fut érigé à la frontière avec pour épitaphe:

"Honorez la mémoire de celui qui défendait la vie de ses ennemis et a donné la sienne pour ses amis"


.............


Le sort est ironique, Hyuga, qui n'avait pu se faire aux jutsus suiton, avait été envoyé défendre les cotes afin d’empêcher le fameux chef des contre-révolutionnaires de débarquer sur les plages avec ses alliés étrangers.
Ce samouraï, trahi par l'un des siens, fut intercepté en mer par la flotte de Hyuga. Un navire samouraï contre trente navires ninjas.
Hyuga apprit de Séverin la charité, il proposa au bâtiment marin de se rendre, il eut pour toute réponse, en même temps qu'une volée de flèches enflammées:

"Pour le Daimo"

Et les navires shinobis de répondre par des kunais et des flammes plus nombreuses encore:

"Pour l'Hokage"

Le navire de Hyuga alla percuter celui du samouraï, les guerriers chargèrent les uns sur les autres, tous criant:

"Pour Konoha"



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