Fiction: Infiltration

Une guerre sans merci oppose les villages cachés de Suna et Konoha. Alors que la fin se rapproche de jours en jours, une mission d'infiltration est lancée par un des deux villages. Malheureusement, tout ne se passe pas comme prevu.
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Serafina (Féminin), le 30/08/2006
Cela fait longtemps que je n'ai pas ecrit de fic. neanmoins dabYo m'y a encouragé et l'idée est de lui pour les 3/4. Evidement , Naruto et compagnies ne m'appartiennent pas, je ne me fait pas d'argent dessus, je ne suis qu'une pauvre ecrivaine xD



Chapitre 3: .



Temari se redressa. La forêt était silencieuse. Mais il existe plusieurs types de silences. La silence causé par la terreur, celui par l'absence, et celui par l'observation. Et le silence actuel était de cette dernière catégorie. Temari savait reconnaître les silences et elle se trompait rarement. Quelqu’un l'observait. La question était de savoir qui, dans quel but et surtout ce qu'il avait vu. S’il avait compris toute sa communication elle n'aurait pas d'autre choix que de le tuer. Elle prit un air dégagé et se chargea d'affecter une conduite pour le moins neutre. D'un coup d’œil elle repéra l'homme qui l'observait. Il était posté dans un arbre, à sa gauche, à 4h à peu près. Son visage était fin, de longs cheveux bouclés dorés lui descendaient aux omoplates, un corps mince et une taille moyenne, mais surtout, un uniforme anbu. C'était apparemment ce même anbu qui l'avait accompagnée au camp, et qui l'avait probablement observée depuis un long moment, voir même peut être depuis le meurtre de son coéquipier. Elle se mordit la lèvre, elle était face à un cruel dilemme, mais il ne savait pas encore qu’elle l’avait repéré.

D'un coté, si elle le laissait en vie, il allait forcement rapporter tout ça à son QG, dans l'heure, et le plan de la blonde serait totalement tombé à l'eau. Mais si elle le tuait l'alerte serait donnée au campement. Il avait probablement des rapports à faire toutes les demi-heures, et son absence à l'un d'entre eux serait soit synonyme de trahison, soit de meurtre. Dans les deux cas le campement serait en alerte et il lui serait d'autant plus dur de mener sa mission à bien. Tant pis, autant prendre l'option qui lui laissait le plus de chance de conserver sa couverture, à condition de le tuer sans se rapprocher du campement. Elle tourna son visage vers l'homme en souriant.

« Bonjour ! Jolie soirée n'est-ce-pas ? »

L’homme ne lui sourit pas en retour, il se contenta de faire un signe de tête. Elle fit mine de tousser et porta sa main à son décolleté pour en sortir un éventail, jusqu’à ce qu’elle sente la présence d’un ennemi imminent derrière elle. Elle eût juste le temps pour se retourner et parer le kunai. Heureusement qu’elle l’avait vu faire il y a quelques heures de ça, sinon elle y serait passée se dit elle, son faible gabarit lui donnait un certain avantage sur elle, en effet il semblait plus léger et son poids devait lui permettre de se mouvoir rapidement, malgré la nonchalance qu'il affichait. En échange néanmoins, ses coups étaient moins violents. Profitant de l’effet qu’avait son contre sur son adversaire, elle assena un violent coup avec son éventail. L’anbu parti en fumée comme tout bon clone qui se respecte. Temari jeta un coup d’œil à l’endroit où il se trouvait précédemment, et comme elle l'avait devinait, il n’y avait plus personne.

Ca n'était pas étonnant. S’il avait découvert son imposture, il devait bien se douter que cette mission d'infiltration n'avait pas été confiée au premier venu, mais à une kunoichi d'un haut niveau. Il devait probablement agir en conséquence. Deux possibilités s’offraient de nouveau à elle. Soit il était allé alerter le village, auquel cas il serait bon de se faire oublier, ou il allait l’attaquer de nouveau. La seconde solution était la plus plausible, le village venait de perdre un prisonnier, et les informations capitales qui allaient avec, il n’allait pas laisser échapper une potentielle prisonnière. Dans les deux cas, se diriger vers l'extérieur du camps était la meilleure chose à faire.

La blonde se mit à courir, simulant une fuite, et environ tout les cinq mètres, elle assenait la forêt de coups d'éventails assez dévastateurs. Le but était simple, faire tomber des branches, des feuilles pour qu'il ne puisse pas la suivre à l'ouie. De cette manière elle rendait aussi plus difficile la poursuite à vue, et l'obligeait à avoir une attention constante afin d'éviter de se prendre une grosse branche sur la boite crânienne.. Il la suivait, elle sentait sa présence, mais la stratégie semblait marcher. S’il y'avait quelque chose qu'on apprenait vite, c'est qu'il fallait mieux attaquer en premier, que de riposter en premier. Elle concentra sa force, et utilisa à nouveau son éventail, ce coup si le vent violent lui forma un terrain dégagé. Elle se posa au milieu, se tournant vers le chemin qu'elle avait pris, s'attendant à voir d'une minute à l'autre l'Anbu. En effet, il était là, dans un arbre, face à elle. Il avait remis son masque et tenait quatre aiguilles dans chaque main. S’il était adepte des armes de jet, il serait facile de s’en défaire.

Il lança les aiguilles droit vers elle, qu'elle dévia d'un coup d’éventail. Il était descendu de son perchoir, et se trouvait en face d’elle. Elle ne pouvait plus le laisser s’approcher, il fallait en finir. Elle n'était pas spécialement bonne en combat rapproché, et elle ne voulait pas finir prisonnière.

Pour être un bon ninja, il ne faut pas seulement s'entraîner et maîtriser des techniques de combats, non, il y'a quelque chose de plus important, mais qu'on tait afin de ne pas donner une fausse image de facilité à la profession. Il s'agit du repos. Un ninja doit consacrer la plupart de son temps libre à se reposer. En effet un shinobi sur les nerf, dans un état de fatigue proche de l'absolu est généralement inefficace, ou à tendance à faire de très grosses erreurs de jugement. afin d'illustrer ces propos revenons à notre histoire. C'est à ce moment qu'un écureuil pur et innocent (il se nommait Squik, les écureuils n'ont pas énormément d'imagination coté nomination) sorti innocemment de sa tanière afin d'aller satisfaire un besoin primaire ayant rapport à la vessie.

Il se retrouva bientôt, sans trop comprendre ce qui lui arrivait transpercé de part en part par des aiguilles ninjas. Son double éthéré regarda son corps en soupirant.

"Alors ça ressemble à ça un écureuil mort, je ressemble à un papillon dans la collection d'un maniaque"

"SQUIIIKKK"

Il se retourna, pour voir un squelette d'écueil encapuchonné de noir tenant une faux lui faire signe de le suivre.

"Alors c'est vous La Mort des écureuils?"

"SQUIK."

"Où on va?"

"SQUIK"

"Oh... d'accord."

Pour le meurtrier de l'écureuil, ou plus précisément l'anbu, c'était le trou noir. Sur les nerfs il avait réagi au quart de tour, et elle en avait profité pour l'assommer d'un puissant coup sur la nuque.

Elle réfléchit et elle préféra finalement le tuer d’une façon pas trop sanglante de manière à laisser plus de doutes quant à la cause du décès, ça serait toujours ça de gagné en temps de tranquillité. En effet si on le retrouvait décapité on penserait généralement (à moins d'une grave rupture dans la santé mentale ambiante), qu'il y'avait un ennemi aux alentours du camp voir même à l'intérieur. Tandis que si on le retrouvait inerte, on pourrait penser que l'homme aurait été victime d'une attaque cardiaque soudaine ou toute autre maladie, parfaitement naturelle (bien que ce dernier point soit fort relatif. En effet certains prétendent qu'aucune maladie n'est naturelle. Elles auraient toutes été disséminées dans notre adn ou l'air ambiant par des extraterrestres jaloux de notre immortalité originelle. Bien évidemment ce courant de pensée s’appuie sur des faits scientifiques et prouvés qui sont bien entendu gardés totalement secret du reste du monde.)

Elle passa ses doigts dans la ceinture large sorte de 'obi' de son kimono de combat. Elle en sortit une petite boite de jade ronde, très plate. Elle l'ouvrit et observa les pilules qui s'y trouvaient. Il y'en avait trois, comme toujours. Chaque ninja, évoluait en équipe de trois. Et chaque ninja recevait trois de ces pilules. Leur but était simple, le suicide collectif. En effet un ninja étant le réceptacle de bon nombre d'information secrètes et ou capitale ne devait pas hésiter à se donner la mort plutôt que de trahir ou devenir un danger pour son pays. Si un seul des ninjas possédait une liberté de mouvement, il devait alors donner les pilules aux deux autre avant d'en prendre une. La mort était rapide, pas indolore mais trop rapide pour être empêchée par l'ennemi une fois les pilules prises.

Elle aurait bien sûr pu en donner à son camarade plutôt que de lui trancher la gorge. Néanmoins, elle avait remarqué que les poches de sa veste avaient été vidées. S’il avait été découvert qu'il avait pu prendre une pilule alors que le chef avait probablement sur son bureau la boite des trois comprimés, il aurait été très rapide de comprendre qu'un de ses coéquipiers était venu faire le boulot. Il aurai donc été facile d'en déduire que l'homme était en mission et que deux autres shinobis potentiellement dangereux rodaient dans les parages.

Elle enfonça la pilule dans la gorge de l'anbu et le força à déglutir. Elle n'avait pas le temps d'attendre sa mort, il était trop précieux pour être ainsi gaspillé. Elle s'enfuit au plus vite vers les feux qui illuminaient la nuit maintenant noire. Elle s'approcha tant que possible de la tente principale. Elle devait approcher Shikamaru, oui, mais comment. Elle ne savait pas encore comment s'y prendre. Et puis elle l'entraperçu sortant de la tente, se roulant une cigarette. S’il n'avait pas changé il allait se balader pour réfléchir à la situation présente tandis que la cigarette se consumerait.

Il se dirigeait apparemment vers l'Est. Elle eût soudain une idée et se précipita à toute vitesse dans cette direction. Peu avant d'être arrivée à sa hauteur elle se mit à pleurer bruyamment. Elle le frôla dans sa course, une main sur le visage, des sanglots déchirants dans la voix. Elle couru encore une ou deux centaines de mètres avant de s’affaler par terre, pleurant toutes les larmes de son corps, et hurlant à qui voulait l'entendre sa peine. Elle sentit peu de temps après une main sur son épaule. Elle retint un sourire, tout se déroulait parfaitement...
« Mademoiselle ? »

Elle émit un sanglot et répondit d'une voix agressive « Quoi ? Foutez le camps ! »

Shikamaru soupira, il se serait bien éloigné, mais s’il y'avait bien quelque chose qu'il détestait, c'était d'obéir à quelqu'un. Il s'agenouilla donc face à elle. Elle pleurait le visage entre ses mains.

« Non, je ne foutrais pas le camps, avant que vous ne m'ayez dis ce qu'il vous est arrivé. »

« Et pourquoi vous le dirais-je? » demanda la blonde entre deux sanglots.

« Pace que parler ça fait du bien. Je ne pourrait peut être pas vous aider, mais je pourrais vous écouter, je n'ai rien d'autre à faire de toute manière. »

« Et pourquoi irai-je raconter ma vie à un inconnu?! Cela fait des mois que je croupissais dans cette putain de prison, que je subissais leurs horreurs tout les jours, la seule chose qui me maintenait en vie, c'était de revoir les personnes que j'aimais. Je suis enfin libre, et loin de mes bourreaux, et qu'est ce que j'apprends ? Mes amis sont morts, oui MORTS! TOUS MORTS! SUR 10 IL N’Y EN A QU`UN !! POURQUOI.? EN QUEL HONNEUR ? POURQUOI ??? »

Elle s'était levée sur les dernières phrases et hurlait carrément au monde entier avant de s'écrouler contre une souche d'arbre, en larmes. Shikamaru haussa les épaules et vint s'asseoir sur la souche, non loin d'elle.

« Je vous comprends quelque part mademoiselle. » Commença-t-il calmement « Cela fait des années que cette guerre dure, et j'ai vu tomber bien de mes camarades, certains étaient même de mes amis, j'en ai achevé certains aussi. Je sais ce que ça fait de se dire qu'en deux mois on a perdu tellement de personnes chères à son cœur. Il y'a une semaine j’ai dû porter le corps d'une femme qui avait été ma coéquipier depuis que mon examen genin jusqu'à Konoha. Je voulait la ramener moi-même à ses parents, je n'aurais pas supporté que quelqu'un d'autre le fasse pour moi.
Durant toute cette guerre je n'avait pas pleuré une seule fois, mais quand je me suis retrouvé face à sa mère et son père, et les voir fondre en larme, moi aussi. J'ai pleuré et pleuré, jusqu'à ce que je m'endorme sur un divan. Et puis en me réveillant, bizarrement, je me sentais mieux. Et je me suis dit qu'il ne fallait pas que ça dure plus longtemps. Et j'ai bossé toute la semaine suivante sur ce qui pour moi va être la dernière mission de cette guerre. Je veux que ça se termine, une bonne fois pour toute. Pleurez, pleurez, ça vous fera du bien. Et relevez vous, vous êtes une guerrière. »

Elle leva des yeux embués de larme vers lui. Il ne l'avait pas reconnu apparemment, il devait vraiment être à bout du rouleau pour parler comme ça dans la pénombre à une fille qu'il ne connaît pas. Quelque chose lui revint en mémoire. Oui ça devait être la perte d'Ino qui l'avait rendu ainsi, il l'avait toujours considérée comme une sorte de petite sœur. Et dire que c'était elle qui lui avait porté le coup fatal... s’il savait.

« Je veux être de cette dernière mission. Je veux les faire payer ! Prenez moi sous vos ordres ! »



Huhu, ca vous as plus? alors reviews ^o^



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