Fiction: Le passé, le présent, le futur ... Tout est lié (terminée)

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Partie 1 : Repérage

Nous sommes arrivés à Ame au bout de 3 jours. Très vite nous nous installâmes dans une grotte afin de pouvoir établir une stratégie d'approche car voir Konan sans personne au alentour n'allait pas être simple. De plus, nous n'étions même pas sûr de la convaincre de rejoindre notre camp. On avait beaucoup à faire, peu de temps, et aucun droit à l'erreur, autrement dit un vrai jeu d'enfant.

- Naruto, viens voir.
- J'arrive.
- Regarde, c'est une carte d'Ame. Le siège de l'Akatsuki est dans la tour la plus haute de la ville. Quand on descendra en ville, il faudra être très prudent. L'Akatsuki a des espions partout, et dirige la ville dans l'ombre. De plus prononcer le nom de cette organisation est tabou, donc ça attirerait très vite l'attention.
- Comment pourrait-on entrer dans la ville sans sembler suspect ?
- Absolument toutes les entrées sont gardés, et notamment les égouts. L'unique moyen de ne pas trop éveiller les soupçons, c'est de se faire passer pour des voyageurs, et donc nous devrons laisser nos armes ici.
- Alors si quelqu'un comprend nos intentions, il alertera tout le monde et tout sera fichu.
- C'est ça.
- Alors je mise tout sur la victoire.

On échangea un léger rire, histoire de se détendre. Après tout, il n'y avait pas de quoi s'inquiéter, on avait juste une chance sur deux de mourir.

-On partira quand tu seras prêt.
- Je t'aurais bien dit après la pluie, mais elle ne s'arrête jamais ici, n'est-ce-pas ?
- Non, jamais. J'ai toujours pensé que c'était des larmes de souffrances, et que nous verrons le ciel bleu qu'une fois la paix instauré partout dans le monde Shinobi.
- Je te promets que je ferai tout mon possible pour qu'un jour cela arrive.
- Merci Naruto. Je suis sûr que Jiraya aurait été fier de toi.
- Je l'espère. Avant de partir il faut que j'écrive un parchemin pour Sakura et Zabuza, et ensuite on y va.
- Ok, je t'attend.

Je sortie le matériel adéquate, et j'écrivis un court texte expliquant que nous avions une stratégie et que tout allé bien. Il n'était pas nécessaire de s'attarder sur les détails de notre plan, après-tout si cela marchait, je pourrais tout leur dire au moment de nos retrouvailles. Une fois ce petit mot fini, je remballais mon matériel et rejoignais Yahiko.

- Bon, nous n'avons plus qu'a déposer nos armes ici, et on y va.
- Espérons qu'elles ne nous manquerons pas.
- Allons-y.

Nous nous dirigeâmes alors vers les portes du village.

- Qui êtes-vous ?
- Mon nom est Kaze, et voici Ryu. Nous sommes des voyageurs qui cherchent asile pour une journée ou deux.
- Vous pouvez rentrer, mais si vous nuisez de quelques manières que ce soit au village, vous serez appréhendés.
- Ne vous inquiétez pas, nous ne sommes que de passage.

On rentra calmement dans le village sous les regards des gardes qui semblaient plus que méfiant envers nous.

- Nous devrions chercher un bar, on devrait réussir à obtenir quelques informations en y écoutant les clients.
- Bonne idée.

J'interpellais un villageois qui m'indiqua la direction du bar avant d'y aller. Le village était vraiment triste, tous les villageois semblaient profondément malheureux. Une fois au bar, on écouta quelques conversations mais rien de réellement intéressant, quand un homme surgit soudainement dans le bar.

- Demain à 16H00, un des dirigeants du village fera un discours sur la grande place, et la présence de tous est requise, il en va de l'avenir du village.

L'homme repartit aussi vite qu'il était venu.

- Ce discours tombe à pic.
- Effectivement.
- Tu crois que c'est elle qui le fera ?
- J'en doute fort, elle et Nagato faisait, ou plutôt font tout pour ne pas apparaître en public. Je pense qu'elle surveillera le bon déroulement de l’événement de loin, et qu'elle interviendra qu'en cas de réel nécessité.
- Probablement. Il se fait tard, nous devrions trouver une auberge pour la nuit. Demain matin nous irons sur la grande place repérer les points d'observations stratégiques.
- On va faire comme ça.

On passa la nuit dans une auberge d'Ame, où j'eus beaucoup de mal à trouver le sommeil à force de penser au peu de chance de réussite que nous avions de nous en sortir indemne. Le lendemain nous allâmes sur la grande place, et on commença notre repérage. C'était une zone totalement à couvert entouré de plusieurs bâtiments qui lui donnait la forme d'un rectangle.

- Elle devrait se mettre en hauteur, il y a trop d'angles morts au sol. Tu crois qu'elle pourrait se cloner ?
- Non, c'est pas son style. Elle choisira un lieu où elle pourra tout voir.
- Ok, alors vu que le discours sera prononcé au nord-est...
- Le meilleur point d'observation est soit sur le bâtiment surplombant la tribune, soit à son opposé au sud-ouest.
- Alors ils seront deux à observer. Ce qui nous amène à la question, de quels angles elle observera ?
- Je ne sais pas.
- C'est toi qui la connaît le mieux, réfléchis. Tu penses qu'elle préfère tout contrôler dans l'ombre ou plutôt couvrir les arrières de ses alliés ?
- Quand nous combattions ensembles, Konan couvrait toujours nos arrières à Nagato et moi. Donc si elle n'a pas trop changé... Elle se mettra au nord-est, juste au-dessus de la tribune.
- Ok, alors on s'y dissimulera deux heures avant le discours pour la prendre par surprise. Si on y va trop tard, elle sera déjà là.


Partie 2 : Quitte ou double

Après avoir fait notre repérage nous retournâmes à l'auberge. Yahiko s'isola dans sa chambre, sûrement pour se préparer à revoir Konan. Quand à moi je pensai à Sakura. Je ne pouvais m'empêcher de m'inquiéter pour elle. Si il lui était arrivé quelque chose je... je ne préférais pas y penser. Encore dans mes réflexions, j'entendis un bruit à la fenêtre. C'était un oiseau, je lui ouvris et pu récupérer un petit message accroché à sa patte. Alors qu'il reprenait son envol, je déroulais le petit parchemin. C'était un message de Sakura qui m'expliquait que tout allait bien, et que Zabuza essayait vraiment de l'aider. J'étais soulagé, même si je connaissais Zabuza, je ne pouvais pas savoir s'il comprendrait et accepterait nos actions. L'heure approchait, alors j'allai chercher Yahiko, et nous nous mîmes en route. Sur le chemin nous n'échangeâmes pas un mot, il semblait concentré et inquiet. J'aurais pu lui demander si tout allait bien, mais je préférais ne pas le déranger. Nous arrivâmes dans une ruelle déserte, et après avoir vérifié que personne nous avez suivi, on monta sur le toit. Quelques sauts discrets nous permirent d'atteindre le bon endroit avant de se cacher dans une bouche d'aération. On se mit alors à patienter en silence. Nous n'avions aucunement besoin de discuter, le plan était très clair dans nos têtes, enfin si on peut appeler ça un plan. Au bout d'une heure on commença à percevoir le bruit de la foule qui devait s'être réunis sur la place. Le temps passait, et personne ne venait sur le toit. Je commençais à me poser des questions. Soudain on entendit une explosion, et on a pu entrevoir de la fumée provenant de la place. Yahiko et moi échangeâmes un regard, et sortîmes de notre cachette brusquement.

- Quelqu'un a attaqué la foule !
- Tu penses que c'est l'Akatsuki ?
- Ce ne serait pas logique. Pourquoi convoquer le village si pour l'exterminer ? On ne règne pas sans peuple.
- Très juste. Tu crois que ça pourrait être une rébellion ?
- Très probable. Regarde ! Là-bas !
- Un groupe armée ? Il va s'attaquer à la population, il faut faire quelque-chose.
- Attend, regarde.

On pouvait voir une jeune femme aux cheveux bleus se dressait face à une trentaine d'hommes.

- Je vous laisse une chance, posez vos armes, et il ne vous arrivera rien.
- Tu crois nous faire peur ? Laisse moi rire !
- Je vous aurais prévenu.

Soudain les hommes lancèrent leur assaut. Il ne voyaient en Konan qu'une faible femme totalement stupide, mais ils étaient malheureusement pour eux, loin de la vérité. Elle créa des centaines, peut-être même des milliers de Shuriken en papier, aussi tranchant que des vrais, qui se dirigèrent vers l'armée. En une seule attaque, la moitié d'entre eux était déjà décimé. Il n'avait pas la moindre chance. Malgré le fait qu'ils aient attaqué la foule, je ne pouvais laissé ce bain de sang continuer. Alors je pris l'apparence d'un de ces hommes.

- Je vais me faire passer pour l'un d'eux, et l'attirer dans un lieu isolé. Tu n'auras qu'à nous suivre.

Yahiko acquiesça, et je rejoignis immédiatement le combat. Si j'arrivais à la provoquer, j'étais sûr d'arriver à mes fins. De plus, c'était la seule solution qui m'apparut sur le coup. Les derniers hommes encore conscients, regardaient avec terreur Konan qui venait d'achever sa dernière attaque. Je fis mine d'arriver du fond des rangs, pris un air assuré et applaudit quelques peu.

- Pas mal, mais je m'attendais à mieux. D'après les rumeurs tu semblais plus forte. Enfin ce n'était visiblement que des rumeurs, et je dois dire que je suis un peu déçu. Oh, mais quel impoli je fais, je ne me suis même pas présenté. Je suis Kaze, le véritable chef des rebelles.

Il se mit alors tous à dire « mais il est fou », « il veut mourir ». Et je dois avouer que tout portait à croire que c'était le cas.

- Tu es le chef, et tu laisses tes hommes se sacrifier à ta place ?
- C'est vrai, je suis incorrigible décidément.

Je voyais qu'elle commençait à s'énerver.

- C'est à cause d'hommes comme toi que le monde n'est pas en paix. Tu ne mérites aucune pitié !
- Très bien, mais d'abord voyons si tu pourras me suivre.

Je pris alors la fuite, et me mis à la recherche d'une zone volé. Heureusement pour moi que les villageois étaient quasiment tous vers la grande place, ça laissé pas mal d'endroits désert. Cette course ne fut pas de tout repos car Konan avait bel et bien mordu à l'hameçon, et me poursuivait furieusement tout en m'envoyant diverses projectiles de papier. Une fois arrivé dans la zone idéale je me stoppai dans ma course, et attendis qu'elle arrive tout en évitant quelques attaques à distance.

- Si ton but est de m'épuiser afin que tu n'es plus qu'a m'achever, crois bien que tu n'auras pas ce plaisir.
- Loin de moi cette idée. Je ne veux pas me battre, je préférerai parler.
- Comme si j'allais te croire !

J'esquivai une autre attaque.

- Tu auras beau m'attaquer encore et encore, je ne compte pas riposter pour autant.

Je pouvais voir l'incompréhension dans son regard. En même temps n'importe qui aurait pu croire que j'avais une double personnalité, ou même que j'étais juste un imbécile.

- Tu te moques de moi ?
- Absolument pas, j'attends quelqu'un.

C'est alors que Yahiko surgit de l'ombre.

- Et bien c'est pas trop tôt, j'ai failli attendre.
- Désolé du retard. Ça faisait longtemps, Konan.

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