Fiction: Le passé, le présent, le futur ... Tout est lié (terminée)

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Partie 1 : Ninpo - « Hanten Jikan »

- Remonter le temps ? C'est tout simplement impossible.

Sakura, m'observait tout en étant silencieuse et pensive.

- Je vous assure que c'est possible. Mais c'est très complexe. C'est pour ça que j'ai besoin de ton aide Sakura.
- Comment pourrais-je t'aider ? En plus je n'ai sûrement pas le niveau nécessaire.
- Détrompe-toi, tu es la kunoichi la plus forte que je connaisse.
- En imaginant que remonter le temps soit possible. En quoi Sakura pourrait-elle t'aider ? Explique-moi tout étape par étape.
- Ce jutsu se nomme le « Hanten Jikan » ou « l'Inversement du temps ». Il s'agit d'un jutsu unique en son genre, que le Rikudô Sennin a créé. Il l'a ensuite appris aux neuf bijù et c'est ensuite Kyûbi lui-même qui me l'a enseigné quand il m'en a jugé digne.
- J'ignorais tout cela.
- C'est normal, car le Rikudô Sennin veilla à ce que personne ne puisse savoir qu'un tel jutsu existait. Kyûbi m'a expliqué son fonctionnent et bien sûr comme on peut s'y attendre il est extrêmement complexe.
- Complexe ? Mais à quel point ?
- Premièrement il faut une énorme quantité de chakra, ensuite il faut une maîtrise parfaite de celui-ci.
- Ce qui est sûr c'est que ce n'est pas à la portée du premier venu.
- Sûrement pas.
- Ensuite que faut-il posséder ou faire ?
- Et bien il faut connaître l'art des sceaux, une grande spécialité du clan Uzumaki d'ailleurs. Et pour finir, ce jutsu n'est exécutable qu'à deux.
- A deux ? C'est pour ça que tu as besoin de mon aide alors.
- Deux ? Cela veut dire que tu ne l'as jamais utilisé ?
- Non, jamais.
- Alors comment peux-tu être si sûr qu'il fonctionnera ?
- Car j'ai confiance en mon bijù.
- Je reste malgré tout perplexe.
- Laissez-nous à Sakura et moi trois jours à compter de demain et ça marchera, je vous l'assure.
- Si ça ne marche pas, tu as intérêt à nous faire gagner cette guerre, compris ?
- Ça marchera, je n'en doute pas une seconde. Mais oui, c'est compris.
- Très bien, trois jours et pas un de plus. En attendant Sakura t'hébergera.
- D'accord.
- Maintenant allez-vous-en. J'ai du travail qui m'attend.
- Très bien, au revoir Raikage-sama.
- Bonne journée Raikage-sama.
- C'est ça, c'est ça, au revoir.

Nous sortîmes du bureau, puis du bâtiment en silence. Je crois bien qu'il avait une certaine gêne entre nous. Probablement due à mes 7 années d'absence.

- Euh... Sinon en dehors de la guerre, comment vas-tu ?
- Oh, euh... Je vais bien, merci. Et toi ? Raconte-moi ton entraînement.
- Avec plaisir mais que dirais-tu de parler de ça devant un bon repas.
- Ah oui, tu dois être affamé. Et je dois avouer que manger ne me ferait pas de mal non plus.
- Super, je te suis.

Elle me fit traverser une à une les rues du village alors-que les passants me regardaient sans vraiment faire attention. Ils ne me reconnaissaient pas, du moins j'imagine. Après tout je n'avais plus rien à voir avec ce garçon blond qui courait partout en criant. Maintenant j'étais plus discret, autant dans le comportement que dans le physique. On arriva dans un petit restaurant et là surprise ! C'était Teuchi et Ayame, Ichiraku Ramen, quel bonheur !

- Bienvenue chez Ichiraku Ramen ! Que prendrez-vous ?
- Pour moi comme d'habitude.
- Très bien Sakura. Et pour vous jeune homme ?
- Alors ? On ne reconnaît pas son plus fidèle client ?
- Oh Naruto ? C'est bien toi ? Tu as drôlement changé dis donc.
- Et oui, c'est bien moi.
- Alors Ramen au porc qui marche.
- Ça fera combien ?
- Non laisse, c'est offert par la maison.
- Merci beaucoup.
- Ça nous fait plaisir.

Nous nous assîmes en attendant nos plats respectifs. Quelques minutes plus tard Teuchi nous apporta nos assiettes et on commença à manger tout en discutant.

- Alors ton entraînement ?
- C'est une longue histoire, alors voilà comment tout a débuté.


Partie 2 : 7 longues années

- Par où commencer …
- Dans l'ordre ce serait bien.
- Oui, tu as raison. La première année fut une des plus difficiles. Je ne restais jamais au même endroit plus de trois jours. J'étais toujours sur le « qui-vive », toujours inquiet et perturbé de peur que l'Akatsuki me retrouve. Et également hanté par des cauchemars de la guerre. J'ai très peu dormi pendant cette période. Mais malgré tout je me suis entraîné. J'ai concentré toute mon énergie à l'amélioration de ma perception et de mon camouflage de chakra. Au moins, grâce à mes progrès j'étais sûr que personne ne me retrouverait et d'une certaine manière ça me tranquillisait.
- C'est pour ça que tout à l'heure ni moi ni le Raikage n'avons remarqué ta présence.
- Oui, en effet. Les 2 années suivantes je me suis établi juste à côtés des frontières du Pays de l'eau. Là-bas j'ai rencontré un nukenin du village de Kiri, un maître dans l'art du Suiton. Il avait déserté le village peu de temps avant que la guerre ne soit annoncé. Je conclus un pacte avec lui, si je le battais en combat singulier, il m'apprendrait à maîtriser le Suiton.
- Et alors que s'est-il-passé ?
- Je te passe les détails mais je l'ai vaincu, avec une certaine difficulté tout de même.
- Et il t'a appris à maîtriser le Suiton ?
- Pas à ce moment-là. Il était vexé d'avoir perdu contre un « gamin ». Je lui ai dit de ne pas oublier son pacte, et après mûre réflexion il a accepté. Même si je dois avouer que j'ai bien cru qu'il allait changer d'avis. Alors, le reste de ces 2 années je les l'ai passé avec lui à m'entraîner. A cet instant, je maîtrisais donc le Suiton en plus du Futon qui est mon élément de base.
- Pourquoi à cet instant ? Aujourd'hui tu en maîtrises plus de deux ?
- Oui. Ensuite les 2 années suivantes je me suis entraîné avec Kurama.
- Kurama ?
- C'est le prénom de Kyûbi. A cette période je me suis installé au Pays du Thé puis au Pays de l'herbe et enfin au Pays de la Terre. Je me déplaçais de village en village sans avoir de point fixe sans pour autant quitter le pays.
- Et qu'as-tu fait les dernières années ?
- Les deux dernières années je les ai passées à chercher l'endroit où était situé le village d'Uzushio.
- Le village d'Uzushio ?
- Il s'agit du village où résidait le clan Uzumaki, enfin du moins avant qu'il soit détruit.
- C'est le clan d'on tu as parlé au Raikage tout-à-l ‘heure ?
- Oui. En fait tout a démarré il y a 7 ans lors de mon combat contre Pain. Quand je me suis transformé en Mini-Kyûbi, j'allais retirer le sceau posé dans mon esprit qui l'empêcher de sortir quand une personne m'a arrêté dans mon élan.
- Qui ?
- Mon père. Lorsqu'il a scellé Kyûbi en moi il a également scellé un peu de son chakra. C'était une sorte de sécurité.
- Attend, tu veux dire que ton père est le Yondaime Hokage ?
- Oui, c'est ça.
- C'est juste incroyable.
- Moi aussi j'étais très surpris. Je ne comprenais pas comment un génie pareil avait pu avoir un fils comme moi.

Tout ça pour dire que je porte le nom de ma mère et pas celui de mon père.
- Mais pourquoi pas celui de ton père et pourquoi t'avoir ton caché la vérité ?
- C'est le Sandaime Hokage qui en a décidé ainsi, pour me protéger des villageois ou d'autres. Mon père voulait que je sois reconnu comme un héros au village mais les villageois n'ont à l'époque pas su faire la différence entre moi et Kyûbi.
- Je comprends mieux maintenant.
- Ensuite ma mère, Kushina Uzumaki, je l'ai rencontrée de la même manière que mon père lorsque j'essayai d'apprendre à maîtriser Kyûbi. C'est elle qui m'a raconté l'histoire de ma naissance et elle m'a fait comprendre que j'étais aimé de mes parents, j'étais si fier et si heureux que j'en découvert une force en moi jusqu'à alors inconnu. Grâce à elle j'ai pu maîtriser Kyûbi. Ma mère faisait partie du village d'Uzushio jusqu'à ce qu'on la fasse venir à Konoha pour qu'elle devienne l'hôte de Kyûbi, elle fut la précédente Jinchùriki de celui-ci. Le Clan Uzumaki était connu pour sa grande maîtrise des sceaux et multiples techniques. Il y a deux ans j'ai réussi à trouver le village et j'y ai découvert une cachette secrète situé dans les ruines d'une maison. Dedans il y avait des rouleaux regroupant toutes les techniques du Clan Uzumaki, mais aussi à ma grande surprise celles du Clan Namikaze, les maîtres dans l'art du Futon. J'ai appris le plus de techniques possibles mais ce ne fut pas de tout repos. Voilà ce que j'ai fait pendant ces 7 années. Et maintenant parlons de notre entraînement.
- Ok, on en parlera sur le chemin du terrain d’entraînement.

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