Fiction: Le pardon d'un Uzumaki

Il allait partir, pourquoi subirait-il encore ces coups, et ces mots… Son corps n’était-il pas encore assez criblé de cicatrises et pourtant, son âge se comptait sur les doigts d’une main ! Il a fui, avec lui, il a fui cette nuit noire marquée par le sang, par la perte d’un clan, était-il destiné à être lié à des moments sanglants ?
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the mystère (Féminin), le 30/09/2013
Voici une nouvelle histoire de ma création.
Je poste ici le tout premier chapitre, j'espère qu'il va pouvoir vous plaire tout comme cette histoire!
Je vous souhaite une bonne lecture !




Chapitre 1: Proloque



Prologue:


Son corps le faisait souffrir, encore une fois, encore une rue sombre et froide. Ils l’avaient attendu, encore une fois, encore une soirée noire.
Lui, il ne comprenait pas les raisons de leur colère et de leur haine qui semblaient s’abattre sur lui telle une avalanche. Il souriait, il riait, il faisait tout pour être heureux alors qu’il n’avait rien, ni famille, ni amie et seul la solitude l’entourait. Il tentait de vivre ou plutôt survivre dans cet abandon, mais tout ça, c’était sans compter sur eux. Eux qui à chaque coin de rue brisaient cette joie qu’il se construisait seul.
Car ils le haïssaient tous, ils étaient là hommes et femmes, ils le battaient cachés des regards alors que tout le monde savait, mais le monde se taisait, face à cette injustice.
Alors ils le frappaient à sang, ils le frappaient jusqu'à ce que ses cries déchirent la nuit, jusqu'à entendre ses os se briser sous leurs coups, ils lui crachaient dessus, lui crachaient leur haine qu’il ne pouvait qu’accueillir espérant une fin rapide. Ils lui pissaient dessus en l’insultant de tous les noms, en l’injuriant avec rages.
Certains avaient même essayé d’abuser de lui, mais comme à chaque fois que les actes allaient trop loin, un homme apparaissait et les chassait. Il avait souvent pensé que cette personne venait l’aider, il avait tant de fois tendues la main, mais jamais elle n’avait été saisie. Il ne faisait que passé, lui jetant des regards pleins de dégoût qu’il ne pouvait apercevoir tant ses yeux étaient gonflé.
Même les enfants étaient méchants avec lui, leurs regards étaient noirs, leurs paroles blessantes ! Ils le fuyaient, mais pourquoi ? Il n’était pas malade ! On le chassait des parcs et autres lieux publics. Les grands jouaient avec lui, ils le bousculaient, le regardaient s’étaler violemment et à chaque fois qu’il tentait de se relever un nouveau coup de pied le projetait durement au sol.

Mais ce jour avait été différent, on était le dix octobre et c’était son anniversaire. Il avait eu cinq ans et son seul cadeau se résumait en un mot ‘‘Souffrance’’.
Les coups avaient été plus violents comme tous les ans, comme tous les dix octobres.
On lui avait dit que tout était de sa faute, mais tout quoi ? Expliquez-lui, il ne comprenait pas ! Il pouvait peut-être réparer son erreur ? Il pouvait peut-être changer les choses pour pardonner ce qu’ils les poussaient à le battre jusqu’à l’inconscience.
Il avait vraiment cru qu’il allait mourir, ici dans cette rue sans issue plongée dans le noir de la nuit. Un homme l’avait pris par le cou, relevé de quelques centimètres. Leurs visages face à face, il s’était retrouvé bloqué entre lui et le mur froid. Une femme était alors apparue et l’avait enduit d’essence. L’air avait commencé à lui manquer et deux autres personnes l’avaient rué de coups. Il avait crié tenté de se débattre, mais que pouvait-il faire ?
Le jeune garçon avait commencé à paniquer, que faisait l’homme qui à défaut de l’aider, faisait au moins fuir ses agresseurs. Mais celui-ci ne semblait pas venir et les quatre personnes riaient et jouaient un briquet à quelques centimètres de sa peau. L’homme l’approchait de ses yeux, faisant danser la flamme sur son corps qui à tout moment pouvait s’enflammer.
Puis soudain un de ses agresseurs avait crié alertant les autres et les faisant paniquer. Un homme était arrivé encore une fois sorti de nul par, mais il était trop tard, il le sentait, il s’embrasait.
Il avait alors heurté violemment le sol, le corps en feu, il avait crié sa peur et sa douleur, les larmes inondaient son visage pâle, mais ne pouvaient éteindre l’incendie qui ravageait son corps.
Les quatre adultes avaient fui en courant face à l’homme, l’un d’eux avait trébuché au sol et continuait sa route en rampant, espérant que l’homme ne l’ait pas repéré. Car celui-ci n’était pas le ninja de d’habitude non, lui ne partageait peut-être pas leur haine vouée à l’enfant ! Et il avait eu raison de douter, une lame froide, c’était figé dans sa cuisse et la voix dure de l’homme raisonnait en lui.
- Ne bouge pas, je m’occupe de toi après ! Une voix froide, une aura meurtrière qui pétrifiait l’homme sur place.
Le ninja courait alors rapidement vers l’enfant voyant les flammes éclairées le fond de l’impasse comprenant rapidement, il fit tomber une vague d’eau sur le petit.
La vague d’eau déferla sur son corps éteignant toute flamme, il avait froid, il avait chaud. Ces vêtements collaient à sa peau. Il voyait le ninja approché et dans un mécanisme de défense, il tenta de reculer, mais la douleur lui arrachait des cries qui ne lui parvenaient pas, il se mit alors en boule. L’homme lui parla, mais les sons bourdonnaient dans ces oreilles que pouvait-il bien lui dire l’insultait-il lui aussi, allait-il ajouter un coup à ceux déjà donnés ?
Mais l’homme ne fit rien de tout ça, il le prit dans ses bras, il ne l’abandonnait pas là, pas comme toutes ces autres fois.

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Il se réveilla, tout autour de lui était sombre, puis un point vert apparu au bout de ce couloir noir qui lui semblait sans fin. Alors il était chez lui, car le point vert était un kunai phosphorescent posé sur son interrupteur pour qu’il puise le repérer la nuit. La tête douloureuse, il essayait de se remémorer sa soirée. Rapidement tout lui revint comme un coup de couteau dans le ventre, une unique larme roula sur sa joue. Cinq ans, des centaines de coups, des millions de regards chargés de haine, il était passé tant de fois près de la mort qu’il avait cessé de compter. Est-ce ça la vie ? Pourquoi était-il seul ? Pourquoi tous voulaient sa mort ? Pourquoi personne ne le protégeait et ne l’aimait ?
Si ! Un homme l’avait sauvé, pas de nom, pas de visage juste un masque qu’il avait aperçu brièvement entre ces larmes et ces paupières mis clause. Un masque noir au dessin jaune et blanc.
Il décida finalement de se redresser sur son lit, quelques douleurs tordaient son visage, mais aucun bruit ne passait la barrière de ses lèvres.
Allumant sa lampe de chevet, il constata que son corps entier avait été bandé de façon artisanale ce n’était certainement pas l’œuvre de médecin et c’était mieux ainsi, car ils le traitaient avec mépris et peu de personnes acceptaient de le toucher comme s’il possédait une quelconque maladie pouvant être contagieuse.
Il remarqua rapidement qu’il ne voyait rien de l’œil droit, la panique le saisit au souvenir de la flamme si proche de son visage et à l’idée des dégâts que celle-ci avait pu lui causer.
Il se décida enfin à enlever les bandages couvrant son corps, un à un, voyant les dégâts apparaître sur son corps qui semblait entièrement brûler, il resta quelques minutes, figé face à la violence qu’il avait subie. Pourquoi lui ?
Reprenant ces esprits, il posa à nouveau son regard sur son corps cloqué, mais ne s’inquiétait pas ça guérirait vite comme à chaque fois.
Il finit par enlever avec angoisse le bandage qui couvrait son œil droit. Et il fut choqué par ce qu’il vit ! Rien, il ne voyait rien, le noir total. Il se mit à paniquer voulant sortir de son lit allumer la lumière comme si appuyer sur l’interrupteur pouvait allumer sa pupille qui semblait s’être éteinte, mais dans sa précipitation, il s’emmêla dans ses couvertures, la panique le gagna et il se mit à crier bataillant contre ses propres couvertures, les larmes coulaient à nouveau, ses cris brûlaient sa gorge, il comprenait, oui, il comprenait que ces hommes lui avaient enlevé une partie de la vue, une partie de lui…
Soudain, la porte de sa chambre grinça, et il stoppa tout mouvement, venaient-ils achever ce qu’ils avaient commencé hier soir ?
- Naruto. Une voix grave d’homme et sans la moindre trace d’émotion, mais personne ne l’appelait jamais par son prénom alors le petit blond se détendait dans la mer blanche qui quelques minutes auparavant, semblaient vouloir le noyer.
L’homme s’approcha et découvrit le visage d’ange qui comme il sans doutait avait très rapidement été soigné. Les cheveux blonds en bataille les yeux rougis par les larmes et son œil gauche qui était devenue violet pâle.
Naruto toujours sur la défensive surtout que le visage de cet homme lui était caché par le masque qu’il portait semblable à celui de l’homme qui l’avait certainement amène ici.
Voyant la peur dans l’œil océan de l’enfant le ninja sourit sous son masque, un sourire bienveillant, mais il n’était pas très… disons capable de s’occuper d’autre chose que d’une arme.
Il prit donc l’enfant, l’assit sur son lit et déposa la couverture sur son corps. Il se mit ensuite à genoux face à l’enfant de cinq ans essayant de choisir des mots appropriés.
- Ecoute Naruto, il faut que tu gardes ces bandages sur ton œil, je ne suis pas vraiment qualifié dans le domaine médical, il est possible que cela soit réparable tu sais.
- Ne vous en faites pas, ce n’est rien. La voix du petit blond surprit le ninja, un ton posé bien loin de l’insouciance qu’un enfant de son âge devait avoir.
- Je te demande de rester ici, tu veux bien ? L’hokage m’a convoqué et il voudra te voir après alors ne bouge pas d’ici d’accord. Je t’ai fait un truc à manger et repose-toi un peu. Le ninja avait ébouriffé les cheveux de Naruto, il avait voulu sa voix posée et joyeuse, mais trop d’années d’impassibilités, trop d’années à effacer le mot ‘‘Sentiment’’ en lui, avaient rendu ces paroles presque faussent. Mais Naruto était si peu habitué à recevoir tant de gentillesses qu’il n’y fit pas attention.

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Le ninja arriva très rapidement au bureau de l’Hokage. Toujours dans sa tenue d’Anbu il entra à la demande de celui-ci. S’agenouillant face au vieil homme, il fut surpris d’en voir un autre, un homme au kimono noir, au visage et au bras à moitié bandé. Sa présence ici ne s’signifiait rien de bon.
- Hokage-sama, Danzo-sama.
- Yukito te voilà enfin, Naruto va bien ? La voix de l’homme au visage à demi caché irritait l’Anbu, bien sur que non, il n’allait pas bien et il était là pour cette simple raison, pour prendre possession de l’hôte du Kyubi.
- Il a été gravement blessé et je pense qu’il a perdu l’usage de son œil droit.
- Je vous l’avais bien dit Hokage, il est temps pour lui de rejoindre mes rangs. Il aura une protection parfaite à mes côtés, on ne peut permettre les villageois de l’abimer.
- Je ne pense pas que ce soit une bonne solution Danzo.
- Nous vous avons donné cinq ans et en cinq ans, il n’a reçu que des coups et s’il meurt, ce sera une véritable catastrophe pour le village, vous avez échoué mais ce n’est pas grave je ferais de lui un bon ninja…
L’hokage n’aimait pas cet homme pour qui un ninja n’était qu’une simple arme sans le moindre sentiment. Et il savait qu’il était ici pour cela, pour Naruto, cela faisait des années qu’il voulait faire entrer l’enfant du Yondaime dans ses rangs, il s’y était longuement opposé, mais aujourd’hui il savait qu’il allait échouer car les actes étaient allés trop loin et que l’homme momie aurait l’appui du conseil, c’est pour cette raison qu’il avait fait venir Yukito.
Bien de mauvaise nouvelle en soi et ces temps si, il avait le sentiment que ces échecs au sein de son village se multipliaient.
Danzo n’avait pas cessé de lui parler, il l’avait écouté d’une oreille distraite. Et à la fin de son long monologue avait repris la parole.
- Bien, je crois qu’il est peut-être temps de vous confier Naruto, cependant je souhaite poser quelques conditions.
- Bien sur Hokage-sama.

Yukito toujours là aux côtés du Sandaime n’en revenait pas, les poings serrés, il tentait de comprendre pourquoi lui, avait-il si facilement mit la vie de l’enfant entre les mains de ce monstre.
Comment en étaient-ils arrivés à cela ? Que leur étaient-ils arrivés ?
Ils seraient si tristes de le voir ainsi. Ils doivent les détester pour ce que qu’ils allaient le laisser devenir. Ils se sont laissé être influencés par ces hommes, ces femmes mais surtout un seul et unique homme, ils allaient se rabaisser à son jugement inutilement et faiblement. Pourquoi ? Car il était plus facile que son avenir pèse sur d’autres épaules que sur les leurs, car ils ne voulaient pas choisir car ils allaient délibérément l’abandonner à lui.
Où leur faiblesse allait le mener. Qu’allait-il devenir, rien, une ombre, une arme, un code et un simple numéro qui ignore tout, il allait vivre dans le noir, dans le fin fond de cette cage qu’ils auront nommé pour lui liberté !

Yukito s’en voulait, il n’avait rien dit, il n’avait pas bougé lui aussi était coupable diriger par les ordres il avait oublié comment s’opposer. Personne ne c’était battu pour Naruto, de toute façon il était déjà trop tard au moment où l’Hokage avait donné son consentement ils l’avaient abandonné à lui, ils avaient tracé sa vie dans ce monde sans lumière bercé par les ténèbres.
Il avait été faible et pitoyable lui qui avait promis de le protéger était entrain d’échouer.

Après que le Sandaime est donné ses conditions que l’homme aux bandages blancs accepta sans la moindre protestation de toute évidence il était venu pour le Kyubi il l’avait eu alors maintenant plus rien n’avait d’importance à ses yeux il pouvait bien laisser libre à l’Hokage d’apposer ses conditions histoire que celui-ci n’est pas complètement l’impression que la situation lui ait échappé mais il le savait tous dans cette pièce ce n’était qu’une belle illusion pour le chef du village !
L’homme satisfait sorti sachant que dans deux jours le Kuybi lui appartiendrait !
Yukito aussi allait partir ne voyant pas en quoi sa présence avait été utile si ce n’était d’assisté à un échec commun !
- Yukito, ne pars pas s’il te plaît, je vais encore avoir besoin de toi.
L’homme hésita mais fini par se retourner et fit face au Hokage qui était debout devant son bureau le visage fatigué, les mains ridées, le regard gris mais dans le quel brillait une étincelle !
- Viens approche et ôte ton masque tu veux ?
Bien sûr il le fit on ne dit pas non à l’Hokage mais il hésita légèrement il n’aimait pas enlever ce masque qui lui donnait une nouvelle identité ou qui lui enlevait toute identité c’était à voir. Il aimait ce mur qui le protégeait des autres, personne ne savait qui se cachait derrière ce masque noir aux flammes jaune et blanche ! Et il en était heureux ou du moins il le croyait, il était d’ailleurs rare qu’il le quitte ! Mais c’était le Hokage et lui savait tout ce qui se cachait derrière le masque noir et le nom Yukito.
- Ne me fais pas cette tête la, je veux que tu l’enlèves car je veux être sûr que je ne parle pas au ninja mais à l’homme.
Y avait-il encore un homme sous le masque, lui-même en doutait. Mais le Hokage avait toujours vu les choses différemment et protégeait l’homme qu’il était devenu, l’empêchant à plusieurs reprises de sombrer dans la haine et la solitude que la vie lui avait apporté l’empêchant de se noyer dans la mission, tenant sa main pour qu’il ne signe pas ce pacte avec le diable.
- Que voulez-vous me dire ?
- Tu as vu ce qu’il vient de se passer, tu sais ce qu’il va advenir de Naruto si Danzo mais définitivement la main sur lui. Je en peux plus m’opposer, je suis trop vieux pour me battre encore. Naruto ne peut rester ici, tu le sais comme moi. Demain, Yuki fera sa dernière mission pour Konoha après il partira…
- Je vois où vous voulez en venir, mais en quoi avez-vous besoin de moi pour cela ?
- Car rien ne doit venir de moi, et que tu connais bien Yuki, je pense que seul toi peux le convaincre.
- Pourquoi accepterait-il ?
- Car il a une dette envers le Yondaime comme beaucoup d’entre nous d’ailleurs.
- Bien, vous pouvez compter sur moi Hokage, demain soir Naruto sera parti !

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Le ninja posa à nouveau son masque reprenant ce nom d’emprunt qu’il, c’était donné, qui le définissait oubliant parfois celui du passé qui lui rappelait bien trop souvent l’échec d’une vie.
Yukito ce nom d’Anbu qu’il avait choisi ainsi, en souvenir d’amitié rare mais partager, en souvenir d’un passé douloureux mais réel qui ne souhaitait pas totalement effacer. Ainsi il n’avait pas totalement perdu son identité comme il aimait le croire car il se bâtait pour eux sous ce nom.
Il aurait voulu garder son masque jusqu’à la rencontre avec son ami, cependant sa demande ne devait en aucun cas ressemblait à un ordre de l’Hokage, non il devait le faire pour sauver Naruto. Alors avant de passer les portes du grand domaine il reprit sa réelle apparence habillée de l’équipement du Junin basique, tout le monde le connaissait, son parcours était un exploit pour tous et sa vie une succession de déceptions et de désillusion.
C’est avec une certaine émotion qu’il franchit les portes du domaine Uchiwa, certainement la dernière fois… A croire qu’une malédiction pesait réellement sur lui et ce domaine, il avait eu peu d’amis dans sa vie et le clan Uchiwa allait de nouveau lui en enlever un. Pendant un long moment les deux ninjas étaient devenus amis au travers de leur masque sans connaitre le vrai visage de cet être, puis ils avaient fini par montrer leurs visages. C’était sur ces pensées qu’il arriva devant le terrain d’entrainement du clan, voyant son ami joué peut-être une dernière fois avec son petit frère.
- Oh que me vaut la visite d’un ninja telle que toi ici. Dit-il en riant doucement.
- Itachi, voyons ne dit pas n’importe quoi tu es bien meilleur que moi et pour cause c’est moi qui t’ai tout appris. Un petit sourire se dessina sur son visage mais rien de plus il ne savait pas faire plus, mais cela signifiait beaucoup pour le génie des Uchiwa et c’est vrai il devait beaucoup au ninja qui se tenait la face à lui ! Et si aujourd’hui il ne craquait pas c’est parce qu’il le savait derrière lui prêt à le rattraper avant qu’il ne chute, prêt à la frapper pour le faire continuer d’avancer.
- C’est vrai et je t’en remercie. Mais ta visite ici n’est pas pour recevoir des remerciements je suppose !
- Tu as raison j’ai à te parler, as-tu un petit moment à me consacrer. Il vit le regard d’Itachi se poser sur son petit frère de cinq ans oui le temps se comptait désormais et chaque minute aurait son importance. Mais le temps qui coulait ne manquait pas qu’a lui. Ne tant fait pas ça ne devrait pas prendre trop de temps. Repris le ninja.

Alors l’Uchiwa s’éloigna disant à son petit frère de continuer l’entrainement et qu’il reviendrait vite. Ils s’éloignaient donc ensemble loin de l’agitation du village se posant sur le mont Hokage au calme. Et le ninja au nom d’Anbu Yukito pris la parole expliquant sa venue jusqu’à lui.

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De son côté l’Hokage avait fait convoquer Naruto, il était temps, il c’était préparé toute la journée à cette conversation. Beaucoup de choses allaient être dites et il aurait aimé avoir plus de temps mais son temps était compté et ce n’est pas des heures qui lui manquaient non lui il lui manquait plusieurs années pour révéler à l’enfant une partie de sa vie.
Le petit blond frappa à la porte et la voix de derrière lui permit d’entrer.
- Jiji-sama, souris l’enfant heureux de voir une personne qui ne le détestait pas.
Le grand homme resta un moment figé face à l’enfant un œil bandé, les bras brulés et un visage fatigué malgré tout le repos que le ninja lui avait imposé.
- Naruto, approche un peu.
L’enfant aux cheveux couleur blé s’avança et l’Hokage le prit sur ses genoux, il tourna son fauteuil et ils regardèrent ensemble un court moment le village. Mais Naruto n’aimait pas cette vue, non il n’aimait plus ce village qui le battait sans raison, il avait perdu une partie de la vue, il n’avait que cinq ans mais il était déjà fatigué de lutter pour survivre, car oui pour lui c’était une réelle survie. Alors il sauta des jambes et se plaça entre son grand-père comme il aimait l’appeler et ce village !
- Pourquoi m’as-tu fait venir dit !?
La question était tombée, c’était une discussion avec un gamin mais il aurait accepté des centaines de réunions avec le conseil pour éviter celle-ci. Il se leva donc et prit une chaise qu’il posa en face de la sienne qui était toujours face à son village.
- Assi toi Naruto, j’ai des choses importantes à te dire. Reprit-il de sa voix qui semblait soudainement si vieille.
Assi face à lui son regard se posa sur son œil bandé.
- Il y a beaucoup de choses que je dois te dire et le temps nous manque Naruto, alors écoute bien. Ce jour aurait dû arriver bien plus tard mais les événements arrivés précipitent les choses. Tu vois ce qui t’est arrivé n’est pas normal, que les gens te frappent et te regard avec mépris est inamissible, j’ai essayé de te protéger mais j’ai échoué, les marques sur ton corps en sont la preuve et pardonne-moi !
- Ne tant fait pas ce n’est pas si grave et puis je peux toujours voir.
Il ne voulait pas qu’il se rende responsable des autres villageois après tout ce n’était pas de sa faute.
- Si c’est grave Naruto ! Il est l’heure que je te révèle certaines choses. Tu sais que tu es né le dix octobre il y a cinq ans, tu as déjà dû remarquer tu guéris très rapidement, les gens ne t’aiment pas, tout ça à une bonne raison Naruto. Tu es l’hôte de Kyubi.
L’Hokage ne savait pas comment sortir cette vérité, il y avait pensé une journée entière, cherchant toute sorte de tournure de phrase mais l’impact de ce nom ne changeait pas, alors il avait décidé de lâcher ce nom d’une simple façon, regardant l’explosion certaine que cela allait créer sur le petit aux cheveux blonds.
Mais rien aucun sentiment ne s’afficha sur le visage de Naruto, non celui-ci restait de marbre face à l’information comme si elle ne la concernait pas.
Mais dans le fond il avait toujours su, oui au fond de lui il savait qu’il était différent, pas à cause des regards braqués et des coups portés sur lui. Non il le savait car même dans la solitude il ne se sentait pas seul car il avait l’impression qu’une personne était toujours là avec lui. Et la réponse était là, il était l’hôte du Kyubi bien-sur il était choqué, qui ne le serait pas, mais l’idée de détenir ce monstre ne l’avait pas atteint ou du moins pas pour le moment. La seule idée qui restait bloquée en lui et que tous ces regards, tous ces coups, toutes ces injures depuis ses cinq ans tout cela car on avait scellé son destin avec ce monstre qui avait détruit tant de vie, car il était l’hôte du démon renard à neuf queues.
Sa colère augmenta à la pensée des enfants qui l’ont rejeté, battues, insultées pour des raisons qu’ils ignoraient. Car leurs parents leur avaient dit de le traiter ainsi, de le traiter comme eux le faisaient une fois la nuit tombée. Plus jamais il ne sourirait pour ce village, la haine pour ce lieu était énorme des années de souffrance pour ce destin qu’il n’avait pas choisi, non il n’avait rien demandé ! Puis soudain, l’idée de porter le Kyubi en lui, lui fit peur et il recula dans le fond de sa chaise. Le vieil homme posa sa main sur la petite jambe et plongea son regarda dans l’œil azure du petit. Voulant le rassurer, quelques larmes se mirent à rouler sur la peau pâle et l’homme le prit dans ces bars. Ils restaient ainsi un long moment. Une fois que l’enfant aux cheveux couleur blés se soit clamé il défit l’étreinte et essuya les larmes de l’enfant une dernière fois.
- Je suis désolé Naruto, et comme cela ne peut pas continuer. Tu vas partir ?
- Je… partir mais avec qui ?
C’est vrai qui voudrait s’encombrer d’un enfant portant un démon.
- Avec une personne en qui j’ai totalement confiance, tu seras bien avec lui. Mais n’en parle à personne, tu pars demain soir.
Maintenant qu’il savait, il voulait partir pour ne plus subir ce traitement, pour devenir fort et venger toute la haine qu’ils ont déversée sur lui et qu’il avait toujours pardonné se pensant réellement responsable et méritant peut-être cette colère mais plus maintenant, maintenant les choses allait changer, plus jamais il ne laisserait une personne le battre sans une bonne raison, plus jamais il ne reviendrait à Konoha !
Voyant le regard se poser sur son ventre, là où se trouvait le seau, car il avait compris ce n’était pas un idiot. C’était ce symbole étrange qui retenait cette bête féroce en lui, l’Hokage reprit la parole.
- Ne te fais pas de souci Naruto, avec toi il est en sécurité et tu l’es aussi, c’est pour cela qu’il est là dit-il en pointant son ventre. Car l’homme qui l’a mis en toi avait confiance en toi et t’a écrit un avenir grandiose, tu feras de grandes choses Naruto, n’est crainte, tu ne seras jamais seul.
- Jamais seul…
Pour lui ces mots n’avaient pas de sens il avait toujours été seul avant hier et cet étrange homme qui l’avait sauvé.
- Non Naruto tu ne seras jamais seul !
Il avait eu trop d’émotion pour le petit être qui s’endormit dans les bras de son grand-père de substitution.

Bien plus tard dans la nuit le Hokage était toujours devant son bureau, Naruto dans les bras il profitait une dernière fois de cet enfant qui venait déjà de perdre une partie de sa joie en sachant la vérité sur la méchanceté gratuite des villageois, il le savait l’enfant était parti et il réfléchissait au prochain jour et surtout à demain, il aurait des choses à dire à Itachi avant que lui aussi ne doive fuir.
Soudain une personne frappa à sa porte qui pouvait bien le déranger à une heure aussi tardive. Il grogna un entré et c’est Yukito qui apparut en tenue d’Anbu.
- Yukito alors.
- Il a accepté sans la moindre hésitation.
- Je m’en doutais.
Le regard de Yukito se posa sur Naruto dans les bras du Sandaime.
- Je lui ai dit pour Kyubi il était un peu déboussolé bien qu’il n’a rien voulu me montrer, j’ai peur qu’il ne voue une haine sans fin au village.
Naruto dans les bras du chef du village c’était réveiller quand le ninja avait franchi la porte du bureau et avait suivi toute la conversation alors c’était cela le nom de son sauveur Yukito.
- Ne vous en faites pas avec Itachi il ne craint rien et lui sera expliqué il est très bon dans ce domaine.
- Je vous fais confiance à tous les deux. Tien prend le, ramène le chez lui et veille sur lui jusqu’à son départ de demain soir.
- Bien sûr ! Hokage-sama.
Pour une raison étrange le ninja d’élite se sentit moins embarrassé que la dernière fois à s’occuper de l’enfant et cela n’échappa au Sandaime.
Ils partirent donc en direction du petit appartement de Naruto où il le recoucha soigneusement.




Voilà la fin de ce chapitre.
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