Fiction: Comme une tornade

Sakura Haruno, dix-sept ans. Ou comment se retrouver embarquée dans une tornade avec Karin et Sasuke.
Classé: -12D | Drame / Humour / Romance | Mots: 34355 | Comments: 36 | Favs: 12
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hane-chan (Féminin), le 10/06/2015
Une fic qui m'est venue en plein cours de S.V.T
Je pense qu'elle sera plutôt longue.




Chapitre 16: Effacer les quiproquos



Blessée, j'étais partie me réfugier dans la chambre d'Itachi, avant que Sasuke ne se décide à me foutre à la rue. Planquée sous les draps, incapable de m'endormir, je m'imaginai un instant me mettre à fouiller dans les affaires du grand frère Uchiwa - avant de me gronder moi-même. Je m'installai finalement sur le bureau, prenant un stylo et une feuille blanche à portée de main, pour dessiner méticuleusement des millions de cercles et gribouillis insensés jusqu'à en remplir la page. Mais le problème de ce genre d'activités, c'est qu'elles ne demandent pas excessivement l'utilisation des neurones, et je me retrouvai perdue dans mes pensées, obligée de ressasser tout ce qu'il s'était passé, et toutes les fois où j'avais blessé Sasuke. Et puis Karin au milieu, Karin jouant soudain aux anges gardiens, Karin qui m'avait à moitié rendue folle en une moitié d'année. Comment pouvais-je croire à sa version des faits, alors même qu'elle m'avait piétinée elle aussi ?

Je partis finalement me coucher, éreintée cette fois, et sûre de trouver le sommeil rapidement - je n'ai pas vraiment l'habitude de me creuser les méninges à ce point, ça fatigue quand même. Pour rouvrir mes yeux d'un seul coup le lendemain matin, lorsque la lumière jaillit dans la pièce, et faire face à un Itachi tout aussi surpris que moi. Je me redressai vivement, soudain très consciente de porter le t-shirt de Sasuke, et d'être dans la chambre d'Itachi. Nous restâmes bien cinq bonnes minutes à nous regarder dans le blanc des yeux, incapable de souffler le moindre mot. Plus gênant tu meures. Voyant qu'il ne disait toujours rien, je finis par débiter :

- Ma mère m'a foutue à la porte !

Il sembla encore plus choqué, et je crus que ses yeux allaient finir par sortir de ses orbites.

- Pourquoi ?

Je me relevai subitement, pour fouiller dans mon sac et en sortir mon bulletin. Les chiffres parleraient d'eux-mêmes, même si je m'en retrouvais humiliée. Itachi attrapa les feuilles, et son regard glissa sur mes jambes nues. Je tirai sur le t-shirt de Sasuke, espérant qu'il ne voit pas ma culotte. La lecture de mon bulletin sembla soudain très passionnante pour Itachi. Ses joues étaient un peu rouges, et je trouvai ça extrêmement mignon : je ne l'avais jamais vu rougir, à ma connaissance du moins. Personnellement, j'étais sûre d'être pire qu'une tomate, mais je m'en fichai royalement.

- C'est pas joli-joli, tout ça...

Je me tortillai sur moi-même, honteuse. Je n'étais franchement pas fière de moi pour le coup, et que ce soit Itachi qui me fasse remarquer que je fonçais droit dans le mur en rajoutait une sacrée louche.

- Bon, ce week-end, ne t'attends pas à glander. Prends tes affaires de cours et viens ici, on reprendra les bases.

Itachi me sembla l'incarnation d'un ange. Je lui sautai au cou, heureuse comme c'est pas permis, hurlant comme une hystérique des " Merci ! " qui durent lui arracher les oreilles. Il me tapota le dos, avant de se figer, raide comme un piquet.

- Mais dis-moi, tu n'as pas cours aujourd'hui ?

Mon effervescence retomba d'un seul coup. Prise de panique, je jetai un œil à l'horloge accrochée au mur. 8h35. Vingt minutes. J'avais que vingt minutes pour me préparer et aller en cours.

- File sous la douche, habille-toi, je te prépare ton petit-déjeuner. T'inquiètes, je te déposerai, j'ai pas cours ce matin.
- Et Sasuke ?
- Il a laissé un mot sur la table, il commençait à huit heures, il est déjà parti.

Mince, et moi qui avais oublié de mettre mon réveil... Dire que je devais mon salut à grand frère Uchiwa ! Nous traçâmes sur la route, déjà presque en retard. Itachi pila devant le portail du lycée, et je sortis de la voiture en trombe. À tel point qu'Itachi dut me rappeler pour me faire remarquer que j'avais oublié mon sac. Je courus dans les couloirs, certaine d'être sacrément en retard, mais comble du bonheur, je fus à l'heure. Karin me regarda, me faisant signe de me dépêcher, et je m'assis rapidement à côté d'elle, lorsqu'elle me tendit une feuille.

- Recopie vite-fait, on devait le rendre aujourd'hui !

Je pris deux-trois réponses au hasard, que je noyais sous un tas d'imbécillités de mon cru pour camoufler ma triche et éviter de pénaliser la rousse. Ce n'est qu'à ce moment-là, quand Kurenai, la prof d'histoire, rentra et nous fixa que je percutai que, pour la première fois de l'année, je m'étais assise de mon plein gré - naturellement même - près de Karin. Un silence religieux régnait dans la salle, et presque tout le monde nous dévisageait. Je me sentis fondre et me liquéfier sur place. Et, sans savoir d'où je tirai ce courage - ou cette stupidité profonde - je m'écriai :

- Bah quoi ? C'est mes cheveux roses, c'est ça ? Il serait peut-être temps de vous y habituer !

Le silence se fit encore plus pesant avant d'être suivi d'une tonne de chuchotements, et Kurenai se racla la gorge dans l'espoir d'attirer l'attention de ses élèves. Konan débarqua soudain dans la salle, arborant de nouveau ses piercings et maquillages punk, s'excusant brièvement pour son retard, avant de se laisser tomber sur la chaise à côté de moi. Elle salua Karin par-dessus ma tête, me fit un petit sourire, et sortit tranquillement ses affaires.

Le soir arrivant, je me retrouvai une fois de plus plantée devant la porte de chez moi, incapable ni de rentrer ni même de sonner. J'avais la trouille que ma mère me saute dessus et tente de m'égorger, ou ne m'accueille avec son éternel balais - ce qui signifiait alors corvée ménage sur tout l'appart, et ça avait intérêt à être nickel si je ne voulais pas m'y recoller le lendemain. Le pire aurait été que mon père soit rentré plus tôt, sans ses heures sup' chéries, pour me balancer son regard déçu ou sévère, et n'ouvre la bouche que pour déverser ses remontrances. La dernière fois que j'y avais eu droit avait été pour ma teinture en rose, et ça avait sacrément déménagé.

Je m'étais défilée ce midi, et n'ayant aucune envie de rentrer affronter maman ours, j'avais pour la première fois de ma vie - bon d'accord, depuis que j'ai changé de lycée - mangé au self. Karin et Konan m'avaient repêchée au passage, m'interdisant de m'enfuir, et mon petit pétage de câble en cours ayant fait son petit effet, personne ne vînt nous faire chier. Certes des milliers de regards semblaient nous darder et je n'étais pas dure d'oreille au point de ne pas entendre les commérages intempestifs, mais j'y avais été accoutumée à mon arrivée, et quand j'avais mis en place mon PPNV, du coup ça m'atteignait moins. Et puis les gens se lassèrent et finirent par s'occuper de leur propre bouffe.

Je me décidai finalement à rentrer en catimini, et me faufilai sans encombres jusqu'à ma chambre. Ma mère était en train de préparer le repas, et détail encore plus flippant, elle chantonnait en coupant ses oignons. Oh ça n'a l'air de rien, dit comme ça, mais est-ce que vous vous rendez compte de la situation ? Elle sifflait gaiement en tranchant en mille morceaux un pauvre petit légume n'ayant rien demandé avec un énorme couteau bien affûté. Autant dire, pas franchement le meilleur moment pour me faire remarquer.

Je m'attelai aussitôt à mes devoirs : si elle se décidait soudain à vérifier que j'étais là, elle songerait sûrement que sa sortie de la veille m'avait mis un peu de plomb dans la cervelle. Et puis au moins bosser mes cours me permettrait de un, de profiter de temps libre plus tard sans avoir à speeder dans la nuit pour gribouiller une connerie parce que "Oh merde j'ai oublié de faire le dm de maths !", et de deux, de m'occuper l'esprit sans avoir à penser que je m'étais une fois de plus mise à dos Sasuke. Il avait rejoint notre tablée ce midi, et s'il semblait surpris que je sois là, il ne le montra pas. Toujours est-il qu'il ne m'adressa pas un mot ni même un regard, et son hostilité était presque tangible. OK, message reçu : il m'en voulait encore pour la veille. J'aurais mieux fait de me taire, et de sangler ma langue tant qu'il en était encore temps.

Son attitude ne s'améliora pas les jours qui suivirent, et je m'en sentis d'autant plus mal que je traînais désormais officiellement avec sa copine et la meilleure amie de celle-ci. Mon coup d'éclat m'avait étrangement attiré le respect de quelques gamines, et une des filles de ma classe m'aborda carrément en dressant le drapeau de l'amitié. Elle faisait partie des filles qui se fondaient un peu dans la masse, sans franchement se faire remarquer, et qui ne sont pas méchantes à première vue, mais n'ont pas l'air d'avoir grand chose dans le ciboulot. Ce qui me faisait le plus hausser les sourcils était le revirement soudain de sa part. Jusque là, ce genre de filles avait tendance à tout faire pour être dans les petits papiers des Puputes, ou au contraire de la déléguée, c'est-à-dire Karin. J'étais passée en l'espace de quelques jours du statut de la paria à éviter à tout prix, à celui de la fille cool qui s'assume à suivre absolument. Exaspérant et complètement hypocrite. Un peu plus et j'aurais bientôt mon propre fan club à l'instar de Mademoiselle et Monsieur ! Ce monde est fou.

Samedi arrivant, Itachi vînt me chercher par la peau du cul, ruinant au passage mes vaines espérances de grasse matinée. C'est complètement débraillée, les cheveux en bataille et le pyjama de travers que je l'accueillis. J'avais eu la décence de me débarbouiller le visage avant, nettoyant ainsi les résidus de bave de mon sommeil. Magnifique, n'est-ce pas ? J'étais cependant encore trop dans le cirage pour songer à m'habiller un peu plus convenablement, et ma cafetière m'appelait avec la tentation du diable. Itachi souhaitait me réveiller aux aurores pour me donner des cours ? Soit, mais il en subirait les conséquences. Comme quoi, même pour les beaux yeux d'un Uchiwa, il y a des moments où je n'accepte pas les compromis.

Les heures qui suivirent furent la pire torture que je n'ai jamais subie. Maths, physique... Tout y passa. Plus le temps passait et plus je me rendais compte à quel point j'étais une bille. Oui, en fait, c'était exactement ça. J'étais comme une bille essayant de gravir une pente. Mes parents semblaient aux anges que j'aie pris la catastrophe qu'était mon bulletin au sérieux, et demandé de l'aide à Itachi, sans savoir que c'était lui qui, une fois de plus, me l'avait proposé - voire imposé. Mais ça ne menait à rien. En tout cas, c'était l'impression que j'avais. Même en histoire, où je pensais me débrouiller un minimum, ce fut pire qu'un champ de bataille. Ce n'était pas le domaine de prédilection d'Itachi, et pourtant il s'en sortait haut la main comparé à moi.

Je sortis de cette journée d'études complètement lessivée - au sens propre. Je n'étais pas seulement crevée, j'étais carrément vidée. C'était comme si j'avais subi un brainwashing, le plus gros lavage de cerveau de tous les temps. On m'avait nettoyée de toutes mes fausses suppositions, de mes connaissances erronées, enlevé les taches et fioritures dans ma tête pour m'abandonner propre comme un sou neuf, blanche comme une page de traitement de texte dont on efface le contenu pour écrire par-dessus. Je crois qu'Itachi s'en rendit compte, d'à quel point ça m'avait éreintée, puisque dans un élan de bonté et d'indulgence, il m'accorda mon dimanche. J'étais franchement soulagée. Je n'aurais pas pu tenir deux jours de suite avec se rythme, à la fin d'une semaine de cours, et en sachant que j'en attaquerai une autre aussitôt. Mais devais-je réellement me réjouir qu'il me laisse disposer à ma guise de mon dimanche ? À m'annoncer ça comme ça, c'était comme me dire que je lui devais tous mes week-end à venir...

Je m'empressai donc d'appeler Naruto pour lui demander de bouger, mais personne ne répondit. J'essayai une bonne dizaine de fois, en promettant le summum de l'inventivité au niveau torture s'il ne daignait pas me rappeler dès qu'il aurait mes messages. Excédée, je me retranchai sur Kiba. Au bout de deux sonneries, il décrocha. Dieu soit loué !

- Oh Kiba, dis-moi que demain tu peux bouger !
- Bah c'est-à-dire que... En fait avec Hinata on avait prévu de se voir.
- Oh, laisse-moi venir, je vous jure que je vous dérangerai pas ! Allez s'il te plaît ! En plus, c'est toi qui te plaignait que je te donnais plus de nouvelles et qu'on se voyait plus...

Il sembla hésiter ; je lui portai mon coup fatal - le surnom trop mignon.

- Allez, ma petite boule de poil préférée !
- Bon d'accord ça va !

Yes ! J'opérai une petite danse de la joie silencieuse avant d'essayer d'imiter Michael Jackson en chaussettes sur le carrelage.

- 14h30 chez Hinata, on se rejoint direct là-bas.

J'arrivai légèrement en avance. Ce fut Neji qui m'ouvrit. Il portait un kimono lâche, laissant entrevoir ses pectoraux - carrément bien dessinés - et la sueur qui en perlait. Il avait attaché ses cheveux en catogan, bien que quelques mèches aient décidé de vivre leur vie, avait les joues un peu rouges et la respiration rapide, comme s'il venait de courir un sprint. Puis je me rappelais qu'il tenait un dojo, et qu'il devait sûrement s'entraîner. Même ainsi, une force calme et virile s'échappait de lui, et j'eus du mal à lui recoller l'image de la Belle Endormie. La scène qui lui avait valu le surnom me revint en tête, et je me sentis cruche au possible. J'ouvris la bouche pour expliquer ma présence, mais seul un magnifique " Euuuuuh... " m'échappa. La reine des idiotes ! Allez chercher mon sceptre, mes vaillants vassaux !

- Sakura.

Ce fut tout ce qu'il dit. Ce n'était même pas une interrogation, comme s'il n'était pas surpris de me voir ici, ou comme s'il n'attendait pas de moi de lui expliquer les raisons de ma venue. Il me fit rentrer simplement, prit ma veste qu'il accrocha au porte-manteau, et je le suivis timidement après m'être déchaussée. C'était la première fois que je rentrais vraiment à l'intérieur du domaine Hyuuga. C'était comme une immense maison typique du Japon traditionnel, avec de grandes allées interminables. Un vrai labyrinthe.

- L'arrière grand-père d'Hinata l'a fait construire ainsi en hommage aux valeurs et codes d'honneur des arts martiaux que l'on pratique depuis des générations. Je crois aussi qu'il se passionnait pour l'architecture des maisons traditionnelles de l'ère des samouraïs. Il aimait bien l'idée qu'une même famille puisse être entièrement réunie sur un même terrain, et séparé entre maisons principale et secondaires. Ici c'est la résidence secondaire que j'habite avec Hinata, depuis qu'elle a été déshéritée. Elle n'a plus le droit de séjour dans la maison principale. Alors parfois Hanabi vient nous voir quand elle peut. Elle me demande des fois de lui donner des cours d'arts martiaux. Je crois qu'elle n'aime pas la manière d'enseigner de son père. Mais elle n'a pas le choix, donc elle s'y accommode.

Pour un mec avec qui je ne me souvenais pas avoir parlé une seule fois durant le Nouvel An, alors que l'alcool a tendance à délier les langues, je dois dire qu'il avait un sacré débit de paroles. Je me demandai pourquoi il me révélait tout ça. Sa famille avait l'air compliquée, et ce n'étaient pas franchement des sujets anodins qu'on pouvait aborder autour d'un thé. Me jugeait-il digne de confiance ?

Il me fit m'installer dans une pièce au sol recouvert de tatamis et aux murs faits en panneaux de bois, sur un petit coussin à même le sol devant une table basse. Je m'assis en tailleur, pas franchement à l'aise dans un tel décor. On était encore en plein hiver, et cette grande maison aux allées ouvertes sur l'extérieur, avec des petits jardins quadrillés avait un sacré charme mais était mal isolée et je regrettais de ne pas avoir gardé mon manteau. J'avais laissé mes bottes à l'entrée, et mon pauvre short et mes collants en laine étaient loin d'être suffisants pour me réchauffer. Neji reparut avec du thé bouillant, initiative que j'appréciai grandement.

- Tu devrais mettre tes jambes sous la table, c'est un kotatsu, une table chauffante japonaise. Soulève le plateau trente secondes.

Il en profita pour déposer une couette et un plateau par-dessus. Je reposais le plateau avec le service à thé. Je me glissai avec délectation dessous, et je sus soudain ce que j'allais demander à mes parents pour mon anniversaire ; ou pour Noël prochain.

- Je suis désolé pour le Nouvel An.

Je relevai la tête vers lui, essayant de ne pas bouger trop vite pour ne pas paraître suspecte, mais le résultat fut exactement le contraire.

- Je t'ai vue t'enfuir avec Sasuke, quand vous m'avez... aspergé pour me réveiller. Tes cheveux sont assez faciles à reconnaître. Ton rire aussi.

Mon plan d'évasion était complètement tombé à l'eau ce jour-là - sans mauvais jeu de mots. Je fis mon possible pour ne pas rougir, et la fumée s'échappant de ma tasse me parut être la huitième merveille du monde. Comme c'est joli ! Ces petites volutes, on dirait une mini-tornade... Neji tenta de poursuivre sur le même ton calme et assuré, mais il bégaya et ses joues rosirent. Au moins, j'étais pas la seule cruche gênée par la situation. Pour une fois, ça fait du bien !

- Et si ça t'a embêtée que je te... prenne dans mes bras durant la nuit, c'est juste que... En fait depuis que je suis gamin, j'ai l'habitude de dormir en serrant mon traversin. Et donc...
- Donc j'ai été ton traversin...?

Il hocha la tête piteusement, et j'éclatai de rire. M'imaginer Gravure de Mode avec son balai dans le cul et ses arts martiaux incapable de dormir sans tenir son traversin dans ses bras, c'était juste... incongru. Et carrément mignon. Ça brisait l'image placide sur papier glacé ; ça brisait la glace, ça le rendait moins insipide.



Un chapitre assez long et peut-être un peu fourre-tout, avec Itachi qui prend en main les cours de notre petite Saku, Karin et Konan qui l'adoptent dans leur petit cercle, Sasuke qui lui refait la gueule, et enfin l'explication avec Neji.
Brefouille, j'espère que vous avez apprécié, j'essaie de pas trop perdre le fil en rajoutant trop d'intrigues, pour être sûre de finir cette fic en bonne et due forme !
Et merci pour vos commentaires et remarques qui m'aident et me touchent :')




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