Fiction: Les héritières

Le dernier face à face des frères Uchiwa s'achève... Itachi mort, Sasuke apprend la terrible vérité: son frère n'était pas celui qu'il semblait être... Pour se venger de Konoha, il rejoint l'Akatsuki où il doit faire provisoirement équipe avec Kisame. Mais voilà, Kisame s'entendait très bien avec Itachi, mais ça n'a pas l'air d'être le cas avec son petit frère. D'autant plus qu'il paraît au courant de tout un pan de la vie d'Itachi que Tobi lui même ignore...
Classé: -12D | Action/Aventure / Drame / Romance | Mots: 36499 | Comments: 13 | Favs: 6
Version imprimable
Aller au
Nahtsuhi (Féminin), le 15/11/2013




Chapitre 5: Les décisions de l'Hokage



Debout sur la terrasse du palais de l’Hokage, Tsunade contemplait Konoha endormi. De-ci, de-là, quelques fenêtres éclairées. Celle là-bas, à l’Académie, signalait la présence d’un professeur occupé à corriger des copies. Une autre, dans le quartier des ANBUs, s’alluma à son tour. Les préparatifs d’un ninja en partance pour une mission nocturne. Plus à l’Est, la brusque obscurité trahissait la présence des anciens quartiers du Clan Uchiwa. Tsunade frissonna. Les révélations que Kazan lui avait faites la tourmentaient. Elle sentait le besoin impérieux de se confier, de demander conseil à quelqu’un mais à qui ? A qui pouvait-elle faire confiance sans mettre en danger la vie des jumelles ? Car elle savait désormais que c’était ses filles que Kazan avait voulu protéger par son silence farouche.
Elle hésita à regagner son bureau. Il y avait bien une personne à qui elle pourrait tout raconter sans crainte de conséquences malheureuses. Jiraiya… Cette espèce de vieux pervers avait ses défauts bien sûr, mais il restait toujours de bon conseil. Surtout quand il s’agissait de sujets sensibles nécessitant la plus grande discrétion. Cependant, pouvait-elle le mettre au courant sans trahir la confiance que lui accordait Kazan ?

Elle débattait toujours de la solution à adopter quand apparurent les premières lueurs blafardes de l’aube. Lorsque les premiers rayons du soleil glissèrent sur les toits du Village, Tsunade quitta la terrasse, les traits tirés et l’esprit en déroute. Elle s’installa derrière son bureau, tira sa flasque de saké d’un tiroir, et s’en siffla une grande rasade. On frappa à la porte.
_ Entrez !, lança l’Hokage de fort méchante humeur.
Une jeune femme brune, les cheveux courts, un petit cochon dans les bras, poussa la porte et salua Tsunade sans prêter attention au regard noir que lui lança sa supérieure. Puis elle fit chauffer la bouilloire pour préparer du thé, et déposa quelques dossiers parmi l’immense désordre :
_ Ce sont les priorités du jour, Maître Tsunade, dit-elle.
_ Merci, Shizune, grommela cette dernière.
_ A voir votre tête, ce n’est pas la peine que je vous demande si vous avez passé une bonne nuit. Par contre, est-il indiscret de savoir pour quelle raison vous vous êtes mise dans cet état-là ?

De nouveau, Tsunade fut tentée de se confier. Shizune était sa première amie, et son élève aussi. Elles avaient parcouru les routes ensemble avant que Tsunade ne devienne Hokage. Et Shizune avait renoncé à sa liberté de mouvement pour suivre fidèlement son amie. Difficile de trouver plus loyale et dévouée qu’elle. Pourtant, avait-elle le droit de lui révéler ce que Kazan lui avait avoué ?
_ Désolé, Shizune, c’est personnel…
Shizune resta interloquée.
_ Ah…Bon… Bien…
_ Non, en fait c’est juste que je ne suis pas maître du secret qui me tracasse, se reprit Tsunade en voyant qu’elle avait blessé son amie.
_ Ce n’est pas grave, Tsunade, ça ira mieux demain. La nuit porte conseil.
_ Ah oui, ça ! C’est de la foutaise ! Ce proverbe m’a valu une nuit blanche et je ne sais toujours que faire !
Shizune allait répondre quand on frappa à la porte, et une jeune fille aux cheveux roses et aux beaux yeux vert pâle entra. L’Hokage haussa les sourcils devant son air affolé.
_ Maître Tsunade ! Vous ne pouvez pas laisser Kazan sortir de l’hôpital !
_ Du calme, Sakura. Son évaluation psychologique est excellente, il est temps qu’elle retrouve une vie normale. Ne t’inquiète pas, elle est aussi mon amie, je vais veiller à ce qu’il ne lui arrive rien.
_ L’amitié n’a rien à voir là-dedans, s’expliqua la jeune fille. Médicalement parlant, ce n’est pas raisonnable.
_ Donc, tu me déranges de très bonne heure pour remettre en cause mon jugement ?
_ Maître Tsunade, vous m’avez tout appris. Et si aujourd’hui je suis médecin, c’est bien grâce à vous. Alors en tant que médecin, je vous donne mon avis médical : l’état de Kazan s’est nettement amélioré, mais elle ne peut pas sortir de l’hôpital. Pas tant qu’elle vivra à moitié dans le passé.

Tsunade fit un signe à Shizune qui s’éclipsa dans le couloir.
_ Sakura, je te trouve bien sévère sur son cas. Kazan ne vit pas dans le passé. Elle vit dans le présent et une part d’elle-même est sans cesse tournée vers l’avenir. Pour ses filles.
_ Non, Maître, je regrette d’avoir à vous contredire, mais elle replonge dans le passé dès qu’elle est séparée des jumelles. Cette attitude est dangereuse, à la fois pour elle et pour ses filles.
_ Je t’aurais cru plus indulgente avec elle. Mais ta sévérité vient peut-être du fait qu’elle te ressemble… Les gens sont toujours très intransigeants avec leur reflet, dit calmement Tsunade.
_ Que voulez-vous dire ?, répliqua Sakura, gênée par le regard perçant de son maître.
_ Je constate simplement qu’une partie de toi vit dans le passé.
_ N…Non…
_ Si… Cette partie de toi qui continue de se bercer d’illusions à propos d’un beau ténébreux dont le prénom commence par un « S »… Dois-je être plus précise ?
Sakura rougit violemment, baissa la tête. Tsunade lui lança un regard affectueux. Malgré ce qu’elle venait de lui dire, elle considérait la jeune fille comme la petite sœur qu’elle n’avait jamais eue.
_ Kazan va sortir de l’hôpital aujourd’hui, comme prévu, reprit-elle pour changer de sujet. Et, ayant soupesé les mêmes problèmes que toi au sujet de son état psychologique, j’ai bien l’intention de la garder sous la main un petit bout de temps. Kazan va donc rester à Konoha encore un moment. D’ailleurs, on ne part pas à l’aventure avec deux nourrissons…
_ Mais…
_ Hinata a proposé de les loger chez elle. Les Hyûga ne manquent pas de place, c’est très gentil de sa part.
_ Mais je doute que son père accepte d’héberger une étrangère, mère célibataire de surcroît, même si c’est Hinata qui le lui demande.
_ Tu ne fréquentes pas beaucoup Hinata ces temps-ci, remarqua malicieusement Tsunade. Elle a énormément gagné en autorité. Enfin, au pire, j’ai déjà une petite idée du logement que je pourrais lui proposer, conclut-elle. Et maintenant, ma chère petite, j’ai du travail, grimaça-t-elle en désignant les piles de dossiers sur son bureau.

Sakura hocha la tête et quitta la pièce. L’Hokage la suivit quelques secondes du regard puis, avec un soupir à fendre l’âme, elle ouvrit l’un des dossiers apportés par Shizune. Dans le bureau, le silence était rythmé par le tic-tac de l’horloge égrenant les secondes. Derrière son bureau, Tsunade faisait d’intenses efforts pour s’intéresser au rapport qu’elle lisait.
Elle n’était pas et n’avait jamais été une bureaucrate. Son style de combat était très révélateur de sa personnalité : droit au but, quitte à foncer dans le tas ! Alors les méandres de l’administration avec lesquels elle luttait chaque jour l’épuisaient bien plus qu’un entraînement intensif ou trois semaines de garde aux urgences de l’hôpital…
_ Comment Jiraiya a-t-il pu me convaincre d’accepter d’être Hokage ?, soupira-t-elle.
Mais aussitôt, un sourire détendit ses traits. Non, à la vérité, si Jiraiya avait été seul sur ce coup-là, il aurait été obligé de devenir Hokage, car jamais elle n’aurait accepté. Jiraiya n’avait jamais été très bon pour les arguments. Celui qui l’avait convaincue, c’était Naruto. Ce gamin, alors âgé d’une douzaine d’années, avait fait preuve d’un tel courage et d’une telle détermination que Tsunade avait senti se réveiller en elle l’âme du ninja qu’elle avait perdue depuis la mort de Dan.
Elle redescendit de son petit nuage quand ses yeux se posèrent de nouveau sur les montagnes de dossiers qui encombraient son bureau. Finies les rêveries ! Elle avait intérêt à se concentrer si elle ne voulait pas y passer la journée. Elle soupira derechef quand on frappa à la porte.
_ Sauvée par le gong !, pensa-t-elle en s’empressant de refermer son dossier.

Shizune passa la tête par la porte entrebâillée.
_ Maître Hokage, Danzô demande à être reçu.
_ Il en a mis du temps ! Je m’attendais à le voir débarquer plus tôt, songea Tsunade. Qu’il entre, répondit-elle à Shizune qui patientait à la porte.
Dès qu’elle eut disparu, Tsunade attrapa un dossier enfoui sous une pile et s’y plongea. Danzô entra, visiblement furieux.
_ Tsunade !
Il vint se planter devant l’Hokage et l’interpela de nouveau :
_ Tsunade ! C’est inadmissible !
Sans lever la tête, elle répliqua froidement :
_ Pour vous, Danzô, ce sera Maître Hokage, Cinquième du nom.
Un lourd silence suivit. Toujours immobile, Tsunade qui ne lisait absolument pas le dossier qu’elle avait sous les yeux, guettaient les réactions de vieil homme. Comme à l’accoutumée, cette entrevue se transformait en un duel d’autorité. Tsunade savait qu’elle ne devait céder en aucun cas. Il était temps que Danzô comprenne qui était le Cinquième Hokage. Le vieillard inspira et reprit :
_ Maître Hokage. C’est inadmissible. J’ai appris que vous aviez lancé la rénovation du quartier Uchiwa.
Droit au but. Au moins, elle ne perdrait pas son temps en d’hypocrites politesses.
_ C’est exact, lâcha Tsunade qui releva enfin la tête, victorieuse du duel silencieux. Etes-vous venu me proposer l’aide de vos services ? Les compétences des forces spéciales sont bien au-delà d’un tel travail, mais on ne refuse jamais les bonnes volontés, n’est-ce pas ?
Elle le provoquait intentionnellement. Depuis qu’elle avait fait commencer les travaux, elle s’attendait chaque jour à le voir débarquer dans son bureau, l’œil fourbe et la respiration sifflante. Un nouveau duel s’engageait, il valait mieux ne pas le perdre.
_ Votre titre d’Hokage ne vous donne pas tous les droits !
_ C’est encore exact. Mais il me semble qu’il est du ressort de l’Hokage de veiller au bon développement de la ville. Il m’a paru judicieux de réhabiliter le quartier Uchiwa au lieu de faire disparaître un terrain d’entraînement pour y construire des barres d’immeubles.
_ Vous outrepassez vos droits ! Le quartier Uchiwa est une scène de crime placée sous la juridiction de l’ANBU. MA juridiction.
_ Ce n’est plus le cas. Vous avez clos cette enquête depuis bien longtemps. Uchiwa Itachi a été reconnu coupable du massacre de son clan. Vous avez prélevé tous les indices qui auraient pu vous conduire jusqu’à lui. A présent qu’il est mort, il est temps de tourner la page.
Danzô voulut parler mais elle l’arrêta d’un geste.
_ Une nouvelle génération éclot. Elle n’a pas à grandir avec les horreurs du passé sous les yeux.
_ C’est encore trop tôt ! Personne n’acceptera de vivre sur les lieux d’un massacre.
_ Mais l’accès à ce quartier ne peut rester condamné indéfiniment. Je vous le répète, il est temps de tourner la page. Personne ne peut oublier ce qui s’y est passé, j’en suis consciente. Et la nouvelle génération devra apprendre tôt ou tard de nos erreurs. Cependant cela n’est possible que si nous acceptons le passé. Le quartier Uchiwa sera rénové.
_ Tsunade !
_ Cette discussion est terminée.
D’un geste, elle congédia le vieil homme. Danzô ne bougea pas immédiatement. Il fixait sa supérieure d’un regard mauvais. Tsunade fit mine de ne rien voir et se replongea dans son dossier. Danzô sortit en grinçant des dents.
La porte à peine fermée, Tsunade se renversa dans son fauteuil et poussa un soupir de soulagement.

…………………………….

Kazan jeta un dernier regard à sa chambre d’hôpital. Elle avait beau être une chambre tout ce qu’il y a de plus standard en matière de chambre d’hôpital, la jeune femme ressentait un pincement au cœur à l’idée de la quitter.
Bien sûr, elle était heureuse de sortir de l’hôpital. Cela signifiait qu’elle était guérie, qu’elle pouvait à nouveau vivre « à l’extérieur ». Mais cela signifiait aussi qu’elle allait quitter un lieu sûr où elle était certaine de toujours trouver quelqu’un pour l’aider, l’écouter. Ici, elle n’était jamais seule. Et elle craignait la solitude qui l’attendait dehors. Le gazouillement d’une de ses filles la ramena à l’instant présent. Non, elle ne serait plus jamais seule.
Elle se pencha sur le berceau :
_ Sois sage, Ayame, dit-elle avec tendresse. J’ai presque fini. Dès que nous serons prêtes, nous pourrons partir.
La jeune femme glissa ses quelques vêtements dans son sac à dos, et le posa devant la porte. Elle revint au berceau. Ayame et Airisu gigotaient et semblaient tenir une conversation très animée, bien qu’incompréhensible pour un adulte. Kazan les habilla en un tournemain, prit son sac sur l’épaule, et, une fille dans chaque bras, quitta sa chambre d’un pas décidé.

Comme toujours, le couloir était un va-et-vient continu de médecins et d’infirmières auxquels se mélangeaient quelques malades qui se promenaient. La jeune femme se glissa parmi eux, et rejoignit le rez-de-chaussée où elle dut signer tout un tas de paperasses administratives à l’accueil. Enfin, elle sortit sur le perron. Un instant éblouie par la chaude lumière du soleil qui inondait la façade, elle s’arrêta. Puis elle aperçut ses amies qui l’attendaient, sourire aux lèvres.
Il y avait Hinata, bien évidemment, avec qui elle avait tissé ce lien si particulier. A ses côtés, se tenait Tsunade, l’air ravi. Hinata se précipita :
_ Attends, je vais t’aider ! Je peux te prendre une des petites ?
_ Bien sûr.
Kazan lui confia Airisu qui parut enchantée et lança ses plus beaux sourires à la jeune Hyûga. Sourires largement réciproques, d’ailleurs. Hinata avait l’étoffe d’une mère, les enfants l’adoraient, et elle le leur rendait bien.
_ Alors Kazan ? Pas trop anxieuse ?, s’enquit Tsunade.
Kazan secoua la tête négativement :
_ Plus maintenant, répondit-elle en esquissant un léger sourire.

Les trois femmes se dirigèrent en bavardant vers la rue principale de Konoha.
_ Vas-tu venir à la demeure des Hyûga ?, demanda Hinata.
_ Je ne sais pas…
_ Tu sais que nous nous ferons une joie de t’y accueillir ?, renchérit la jeune fille brune.
_ Oui, merci, mais… Je tiens vraiment à trouver rapidement un logement.
Elle hésita et ajouta :
_ Je n’ai pas l’habitude de vivre avec des gens.
Tsunade éclata de rire.
_ Oui, tu es un peu asociale sur les bords ! Tu devrais bien t’entendre avec Neji et Shikamaru pour le coup ! Ne me regarde pas comme ça, Hinata… Ton cousin est asocial, tout le monde le sait, mais c’est comme ça qu’on l’aime !
Elles s’engagèrent dans la grande rue. La foule était plutôt dense en ce début de matinée, et Kazan masquait mal son appréhension. Hinata relança la conversation pour dissiper son malaise :
_ Je croyais que vous ne pouviez pas vous libérer avant cet après-midi, Maître Tsunade ?
_ Oh, ça, ce n’est rien ! J’ai décidé de m’accorder un peu de temps !
L’héritière du Premier Hokage passa sous silence le fait qu’elle s’était éclipsée en douce sans même prévenir Shizune.
_ Je tenais vraiment à accueillir Kazan ! Et puis, des jolis minois comme ceux-là, ça n’existe pas dans mon bureau, conclut-elle en faisant des mimiques à Ayame perchée dans les bras de sa mère.

_ Vous êtes complètement Mamie-gâteau avec ces enfants, les interrompit une voix. Va falloir songer à changer de métier si vous passez autant de temps à pouponner, Mamie Tsunade !
Elles se retournèrent.
_ Naruto !, s’exclama Hinata, les joues subitement rouges et les yeux baissés.
_ Bonjour, Kazan ! Salut, Hinata ! Toi aussi, tu aimes les enfants ?
Alors que la jeune fille hochait la tête, Tsunade s’approcha du jeune homme blond, l’air terrible.
_ Na-Ru-To ! Combien de fois t’ai-je dit de ne pas m’appeler Mamie et de me témoigner un peu de respect ?!
_ « Mamie » est très approprié vu votre âge.
_ Tu veux mourir ?, demanda aimablement Tsunade avec un grand sourire.
_ Mais c’est vrai !
_ Naruto, je crois que tu devrais te taire, intervint Hinata dont la voix était à peine perceptible dans le bruit ambiant. Il est très impoli de parler comme ça d’une femme, et à plus forte raison de l’Hokage.
Naruto jeta un regard surpris à la jeune fille. Ce genre de réflexions, venant d’elle, était inhabituel. Il aperçut alors la petite qu’elle portait. Il se planta sous son nez :
_ Salut, toi ! Tu es laquelle des jumelles ?

Cette brusque proximité avec le jeune homme mit Hinata très mal à l’aise. Elle recula précipitamment. Dans sa hâte, elle bouscula une jeune fille aux longs cheveux noirs. Le temps de s’excuser, elle était déjà passée. Cependant, Tsunade s’esclaffait haut et fort :
_ Naruto ! Elles ont trois mois ! Comment veux-tu qu’elles te répondent ? Les enfants de cet âge-là ne savent pas parler !
_ Elles sont peut-être précoces ?
Cette fois-ci, Tsunade rit à gorge déployée ; Hinata émit un rire discret, et Kazan elle-même ne put s’empêcher de rire. Un rire mélodieux, qui surprit d’autant plus ses amis qu’ils ne l’avaient jamais entendu auparavant. Tsunade resta silencieuse un instant, puis afficha un large sourire :
_ Cette fois, c’est définitif : tu es guérie, Kazan !




Merci à vous d'être passé ^^ laissez des coms! ;)



Chapitres: 1 2 3 4 [ 5 ] 6 7 8 9 10 11 12 Chapitre Suivante »



Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: