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Fiction: Adieu

"Adieu", dit-il froidement. "Adieu", répondit-elle sur le même ton. Et leurs destins, qui s'étaient croisés depuis tant d'années, se séparèrent.
Classé: -12D | Spoil | Drame / Science-Fiction | Mots: 7178 | Comments: 2 | Favs: 3
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love_itachi (Féminin), le 09/07/2013
Plusieurs années que je n'ai pas écrit de fics, plusieurs années que je ne suis pas revenue ici... Je ne cherche ni la gloire, ni rien. Je ne sais pas où cette fic - si différente de ce que je faisais auparavant (heureusement d'ailleurs) - va me mener. J'ignore si elle sera courte, si elle sera longue. Tout ce que je sais, c'est que je veux éviter de faire une Mary-Sue. L'histoire n'étant pas tracée, j'accepte les conseils. Pas de Mary-Sue (si c'est le cas, je mérite une gifle).



Chapitre 2: Le réveil.



Elle se sentait comateuse, dans les nuages. Son corps était lourd, engourdi, si loin, si près. Elle n'arrivait pas à réfléchir clairement, comme si elle sortait d'un long sommeil très profond. Elle entendait une voix, mais ne comprenait pas ce qu'elle disait, et en même temps, ne s'en souciait pas. Elle voulait retourner dans le sommeil, s'endormir, oublier… Retrouver cette chaleur réconfortante, rien d'autre. Oublier, oublier. Ce n'était qu'un rêve. Elle rêvait.

Le froid glacial qu'elle ressentait habituellement au réveil se dissipait. Elle se sentait enveloppée, au chaud, bien.

«Où suis-je ? » réussit-elle à réfléchir.

Pourquoi réfléchir? Pourquoi ne pas juste se rendormir? Généralement, le réveil était brutal, pas aussi doux. On les sortait, ils gelaient. Ils devaient se rhabiller. Mais pas maintenant. Elle voulait rêver. Elle sentait son corps qui était agréablement détendu. Oui, elle était bien. Tellement bien que ça ne pouvait être réelle. Les enfants aussi devaient être bien.

Les enfants…

La jeune femme se réveilla d'un sursaut et agrippa férocement la main qui caressait ses cheveux. À ce geste, elle ressentit une grande nausée. Elle hoqueta, la respiration haletante, manquant de vomir. Elle dégoulinait de sueur. Elle tremblait.

La main appartenait à un homme. Il lui offrit un sourire charmeur et rassurant. Il ne devait pas être plus âgé qu'elle. L'homme était assis sur le bord du lit.

Un lit? Depuis quand se réveillait-on dans un lit? Où était le tube?

L'homme remonta ses lunettes rondes. Il se gratta la tête, l'air penaud, avec sa main libre.

-Désolé, je ne voulais pas vous faire peur, dit-il.

Sa voix était grave. La jeune femme, encore dans les vapes, mis un moment avant de comprendre qu'il ne parlait pas la langue internationale. « Désolé ». Ce n'était pas de l'Italien, ni de l'Espagnol. « Désolé ». Ah oui, du Français…

-Pas de soucis, pas de soucis, murmura-t-elle.

Elle lâcha sa main. Cela faisait des années qu'elle n'avait pas parlé le Français. La Compagnie exigeait que ses employés parlent plusieurs langues, mais la langue commune restait l'Internationale. Avant, on appelait cette langue l'Anglais, se souvint-elle. Le Français était une langue quasiment disparue, parlée que dans quelques rares et vieilles colonies.

Colonies… Elle était donc dans une colonie. Laquelle? Ce n'était pas sa destination. Les enfants?

L'homme posa une main sur son front. La tendresse de son sourire fit légèrement rougir la jeune femme. Elle reprenait peu à peu ses esprits. Elle parvint finalement à remarquer le maigre vêtement qu'elle portait.

-Vous êtes encore fiévreuse, vous feriez mieux de vous rendormir.

La jeune femme détourna le regard.

-Non, j'ai assez dormi, répondit-elle sèchement.

L'homme parut décontenancé. Il se leva du lit. Il avait les cheveux gris, comme un vieil homme, pourtant il était jeune, très jeune. Il lui lança un énième sourire. Il n'était pas habillé comme un homme de la Compagnie. Qui était-il? La jeune femme tenta de se lever, mais l'homme la retint. Ses jambes étaient chancelantes, son corps lourd. La nausée revint; elle ravala son vomi.

-C'est une mauvaise idée, la prévint-il.

-Les autres… les enfants…je dois les voir.

Elle lui lança un regard suppliant. Il lui prit les mains et s'assit à côté d'elle. Ses yeux étaient froids; il perdit son sourire.

-Je suis désolé.

Le cœur de la jeune femme explosa.

-Il n'y a pas de survivants.

Elle fixa le mur devant elle sans rien dire, les yeux grands ouverts, en état de choc. « Il n'y a pas de survivants ». Comment? Quand? Que s'était-il passé? « Il n'y a pas de survivants ». Les enfants qu'elle avait promis de protéger, de les emmener loin parasites.

Il n'y a pas de survivants.

Un grand vide se forma dans la poitrine de la jeune femme. Il n'y avait pas de survivants. Ni dans sa colonie. Ni dans les rescapés. Sauf elle.

-Comment? Balbutia-t-elle.

L'homme lâcha ses mains et caressa tendrement ses cheveux. Un tel acte de rapprochement aurait dégoûté la femme en temps normal, mais elle se laissa faire.

-Ils ont été déchiquetés durant l'impact.

-L'impact?

-J'ai vu la boule de feu tomber du ciel. Il s'est désintégré dans le lac, pas trop loin d'ici. Je suis parti voir ce qui se passait. J'ai vu des corps en morceaux. Le vôtre aussi d'ailleurs, mais j'ai pu le réparer. Pas le leur. Ils étaient déjà morts.

La jeune femme retint ses larmes. Elle n'allait pas pleurer. Elle avait échoué sa mission. Tout le monde était mort. Elle ferma les yeux et respira un grand coup, avant de les rouvrir brusquement.

-Et les corps?

-J'ai pu récupérer quelques morceaux, si vous voulez les voir.

Son sadisme fit hausser le sourcil de la jeune femme.

-Brûlez-les, rétorqua-t-elle froidement.

Elle avait repris contenance. Un masque glacial traversait son visage, ne laissant plus paraître ses émotions. On aurait dit que le sort des enfants la laissait indifférente désormais.

-Vraiment? Railla l'homme. Il remonta une autre fois ses lunettes. Vous semblez vous foutre de ce qu'il leur arrive.

La pique fit mal à la jeune femme, mais elle resta détachée. Elle détestait cet homme. Elle détestait sa suffisance.

-Ils sont peut-être contaminés. Juste en précaution.

-Contaminés de?

Elle ne répondit pas, mais le fixa furieusement.

-Vous travaillez pour la Compagnie?

-Quelle Compagnie? répondit l'homme d'un air surpris. Il semblait sincère.

La jeune femme se tut. Il ne connaissait pas la Compagnie. D'ailleurs, partout dans cette étrange chambre de pierres brutes, elle ne voyait aucun logo, rien. Même pas sur les verres à ses côtés. Habituellement, la Compagnie n'hésitait pas à afficher sa propagande un peu partout.

« Building a better world, mon cul oui », grimaça-t-elle intérieurement.

L'homme devant elle était humain. Il était donc évident qu'elle se trouvait dans une colonie. Et toutes les colonies étaient contrôlées par la Compagnie, à ce qu'elle savait.

À ce qu'elle savait. Peut-être qu'ils utilisaient un autre terme que "Compagny" dans cette colonie à la vieille langue perdue. Cela ne lui tentait pas de débattre.

-Et le EEV?

L'homme parut encore plus surpris qu'avant.

-Le quoi?

-Mon véhicule…

-En mille morceaux. J'ai demandé à des hommes d'entreposer les pièces restantes dans une autre chambre, si ça vous intéresse. Mais pas maintenant. Recouchez-vous, mademoiselle, votre corps a subi un choc.

-Je n'ai pas envie de me recoucher, contesta la jeune femme d'un ton mordant.

L'homme sourit de plus belle. Un sourire vicieux.

-Ce n'était même pas une question.

Il se leva et se dirigea vers la porte de sortie. La jeune femme tenta de faire de même, mais ses jambes faibles la firent tomber au sol. Humiliée, elle jura. L'homme s'était retourné vers elle, moqueur.

-Vous voyez que j'ai raison.

-Allez vous faire foutre!

Il soupira de découragement et ouvrit la porte.

-Pour votre sécurité personnelle, restez-ici. Certains hommes n'ont pas vu une femme depuis des années et votre beauté risque d'attirer leurs basses envies. Ça serait un terrible gâchis, vous ne trouvez pas?

Il referma la porte. Juste avant que celle-ci ne soit close, la jeune femme lança :

-Vous pourriez au moins avoir la politesse de me dire votre nom.

La porte se ferma et un clic! confirma que celle-ci était maintenant verrouillée.

-Kabuto, entendit la jeune femme.

Les pas s'éloignèrent. Elle était seule. Kabuto. Quel salaud. La jeune femme se remit péniblement dans son lit et remonta la couette sur elle. Elle remarqua alors plusieurs bandages sur le long de ses jambes, ses bras et son torse. Elle tenta d'en enlever un, mais une odeur pestilentielle qui s'en dégagea la força à renoncer. Elle ne ressentait étrangement aucune douleur. Pourtant, son esprit était encore un peu embrumé. L'homme avait dû la droguer.

La chambre était composée d'un lit unique, d'une petite table de chevet en bois. Un peu plus loin, il y avait une autre porte qui se révéla, quelques heures plus tard, être la salle de bain. Une petite cuvette, un évier tout simple et un bain-douche s'y trouvaient. La jeune fit couler l'eau et en but plusieurs gorgées. Elle avait faim, mais il n'y avait pas de nourriture.

Elle était seule. Il n'y avait pas de divertissements. Les enfants étaient morts. La colonie était morte. Contaminée. Elle ferma les yeux de douleurs. Cela faisait quelques mois à peine qu'elle avait abandonné son poste de secrétaire dans le vaisseau principal de la Compagnie pour se diriger vers cette petite colonie perdue, construite sur une lune désertique à l'air irrespirable. Ça faisait une vingtaine d'années que la colonie s'y trouvait. Son but principal était d'oxygéner l'atmosphère afin d'en faire une lune habitable. Comme plusieurs autres colonies dans plusieurs autres planètes. Il y avait des familles, elle s'était attachée aux enfants. Ils étaient morts. Elle travaillait pour Lydecker, une des premières victimes du parasite. Il était mort. Ils étaient tous morts. Ils n'avaient même pas eu le temps d'envoyer un message d'alerte à la Compagnie. En quelques jours à peine, la Compagnie avait été quasiment annihilée. On lui avait dit de prendre les enfants survivants, de monter dans le dernier EEV et de fuir vers le vaisseau de la Compagnie. Sauver les enfants.

Elle avait échoué.

Où se trouvait-elle? L'homme ne lui avait donné aucun indice. Quel con!

La jeune femme leva la tête vers le miroir. Ses cheveux avaient en partis brûlés. Ils étaient difformes, roussis. Mais ce qui retenait son attention, c'était la rage dans ses yeux marron.

La Compagnie avait envoyé une « Mom&Pop team », une famille, explorer un possible vaisseau extraterrestre quelque part sur cette lune. Le père était revenu contaminé. Tout avait commencé là.

La Compagnie savait. Elle ne ferait rien pour les aider. À cette heure, tout le monde était mort.

Sauf elle.

Que faire? Elle ne pouvait pas rester ici. Rejoindre la Compagnie? Oui, retrouver Burke, lui expliquer, et rentrer chez elle. Vicieuse ou pas, la Compagnie était tout ce qu'elle avait connu. Elle avait étudié avec eux, travaillé pour eux et vivait grâce à eux. La jeune femme pourrait rejoindre sa famille. Après, elle verrait. Peut-être retourner sur Terre et demander à travailler là. Elle n'aimait pas la Terre.

De rage, la jeune femme balança son poing contre le mur. Pour l'instant, elle était prisonnière de cette chambre, vraisemblablement dépendante d'un homme étrange.

Plus les jours passaient, plus la jeune femme réfléchissait. Il fallait qu'elle sorte d'ici, mais elle était trop faible.

Elle ne recevait aucune visite, sauf celles de l'homme, Kabuto, qui étaient plutôt régulières. Il lui apportait à manger, de drôles d'aliments qu'elle n'avait jamais vu. Il lui apprit à manger avec des baguettes. « Une colonie contrôlée par le côté asiatique de la Compagnie », avait-elle songé. Elle reprenait tranquillement des forces, mais restait faible. Et surtout, elle s'ennuyait. Son deuil pour les enfants s'était transformé en rage, puis en tristesse, et finalement, en acceptation. Sa haine de la Compagnie grandissait, mais elle ne voyait pas d'autre issue que les rejoindre. Ils contrôlaient tout, ils étaient partout.

Kabuto vérifiait souvent ses bandages. Il lui avait expliqué que ses jambes, ses bras et une partie de son bassin avaient été séparés de son corps. Il avait retrouvé les morceaux et les avaient recollés en quelques jours. D'où l'odeur de cicatrisation. C'était un médecin, qu'il lui avait dit. Même si sa personnalité était manipulatrice, la jeune femme commençait à l'apprécier. Il la sortait de son ennuie.

L'homme lui avait demandé son nom.

-Cook, Levy Cook, avait-elle répondu.

-Je dois t'appeler Levy ou Cook?

-Cook, tout le monde me nomme comme ça.

Ce n'était pas un nom commun, lui avait-il dit, ce qui confirma à la jeune femme que la colonie était sans doute vieille et avait été formée par les Japonais avant que les Anglais et les Japonais décident de fusionner ensemble, plusieurs centaines d'années auparavant (mais pourquoi parlent-ils français?). Cook possédait un nom purement Anglais.

L'homme avait fini par comprendre qu'elle ne venait pas du même endroit que lui, mais « du ciel ». Il réfutait l'hypothèse que sa planète était une colonie.

-Nous habitons ici depuis des millénaires.

Cook n'en était pas si sûre. Il devait s'agir d'une vieille colonie oubliée et qui était devenue autonome. Elles étaient rares, mais existaient, surtout les premières. La Compagnie avait décidé par la suite que l'extermination des colonies inutiles serait le mieux. Au fil des siècles, la colonie avait sans doute oublié l'existence de la Compagnie.

Ça ne l'arrangeait pas du tout. Comment allait-elle communiquer avec la Compagnie pour rentrer chez elle? Allô les gens, SOS?

« Il faudrait déjà que je sorte d'ici », grommela Cook.

Kabuto refusait de la laisser sortir de la chambre. Il voulait qu'elle se repose encore et encore. Il lui avait dit qu'ils avaient brûlés le corps des enfants. Elle l'avait remercié.

-Quel parasite? avait-il demandé, intrigué.

Elle n'avait pas répondu, et il avait fini par lâcher l'affaire. Elle avait également tut la raison de sa mission. Il n'insistait pas.

Un jour, elle avait fini par lui demander la signification du drôle de bandeau qu'il portait sur le front. Il y avait une note de musique. Était-il un musicien à ses heures?

-C'est le signe de mon appartenance à mon pays, celui du son, disait-il avec un sourire. Je suis un shinobi – un ninja si tu préfères – d'Otokagure.

-Ninja? Avec les petits couteaux et tout?

Il avait ri.

-Oui.

Elle ne l'avait pas pris au sérieux. Il devait se foutre de sa gueule. Ou alors elle était tombée dans une colonie de cinglés - ce qui ne serait d'ailleurs pas étonnant, vu le nombre de cinglés que l'Univers créait.

Au bout d'une semaine, Kabuto lui enleva ses bandages. Ses jambes et ses bras étaient comme neuf. Cook les étira avec plaisir. À force d'être nue devant lui pour se faire soigner, elle avait laissé tomber sa pudeur. Après tout, il était médecin. Il devait en voir d'autres.

Kabuto sourit. Il remonta ses lunettes – tic qui agaçait un peu la jeune femme. Elle enviait ses longs cheveux noués en une queue de cheval. Elle avait dû couper les siens, complètement brûlés. Elle portait maintenant une coupe garçonne qui ne la mettait pas vraiment en valeur.

Soupirant, elle s'assit sur le lit. Elle remarqua le regard de Kabuto sur sa poitrine nue. Elle tiqua.

-Ça ne va pas? demanda Kabuto.

Elle lui lança un sourire moqueur.

-Apparemment, ça fait longtemps que toi aussi tu n'as pas vu une femme.

Elle fit mine de se rhabiller de la petite robe qu'elle portait depuis son réveil plusieurs jours plus tôt.

-J'en vois, mais pas des aussi jolie que toi, Mademoiselle Cook.

Ce commentaire la glaça. Elle se sentit dégueulasse. Ainsi, Kabuto avait des vues sexuelles sur elle. Elle aurait dû s'en douter. Pourtant, cette phrase éveilla l'intérêt de Cook. L'homme était intéressé par elle, du moins de la mettre dans son lit. Elle voulait sortir d'ici et son seul visiteur se trouvait à être lui, Kabuto. La solution la plus logique pour s'enfuir s'imposa à elle.

Après tout, elle l'avait déjà fait par le passé. Coucher pour avoir un poste. La plupart des femmes le faisaient. La récompense serait différente cette fois. Et si elle se rapprochait de lui, il pourrait lui fournir des informations sur l'extérieur de la colonie. Cela serait bête de s'enfuir, puis de se perdre et être incapable de se dissimuler aux autres. Elle devait d'ailleurs retrouver les objets de son EEV. Peut-être que le communicateur fonctionnait encore et qu'elle pourrait appeler la Compagnie pour qu'elle vienne la chercher ("Allô les gens, SOS?"). Ça serait beaucoup plus logique que de courir comme une conne en sortant de cet appartement. Ou de ce sous-sol. Il n'y avait pas de fenêtres.

En fait, elle ne savait même pas où elle se trouvait exactement. Elle ne savait rien. Raison de plus pour déguerpir.

Cook se tourna vers Kabuto, un petit sourire entendu sur le visage. Elle laissa tomber sa robe à côté d'elle.

-Moi aussi, ça fait longtemps que je n'ai pas vu un homme.




Certains s'en sont peut-être douté, il y a une sorte de crossover avec le film Aliens de James Cameron. Non, vous n'êtes pas obligé d'avoir vu le film pour comprendre la fic, je m'en sers uniquement comme background. J'explique tout au fur et à mesure d'ailleurs.



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