Fiction: Prouve moi ton innocence.

One-shot qui me trottait depuis un certain dans la tête, attendant la suite de ma fic "Être accepté". Naruto Uzumaki est accusé de meurtre au premier degré. Cependant, il clame haut et fort son innocence. Personne ne l'écoute et l'enquête semble truquée. Seul un avocat du nom de Sasuke Uchiwa peut le sauver d'une mise à mort. Va-t-il réussir? Peu de paroles.
Classé: -16D | Drame / Mystère / Suspens | Mots: 3841 | Comments: 4 | Favs: 3
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kerwer (Masculin), le 27/06/2013
Bonne lecture! J'espère que cette fic vous plaira :-) . C'est un one shot divisé en parties. Ça ne me tentait pas de faire plusieurs chapitres. ;-)



Chapitre 1: L'affaire Uzumaki



Dans ma vie, j'ai défendu plusieurs soi-disant criminels et des criminels aux yeux de la justice. Il y a des fois où je me faisais donner gros en pot de vin pour pouvoir réussir à sauver tel ou telle crapule de la prison. Ma vie a basculé lorsqu'on m'a remis le dossier Uzumaki. Je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi pur que cet homme. Il était innocent, sans aucun doute. Cependant, le juge et le jury ne semblaient pas de cet avis. La lutte fut dure... Et je ne vous dis pas tout de suite qui en a été le vainqueur.

Partie 1: L'affaire Uzumaki

Je me souviens encore de la date : c'était le 18 juillet 2013. Mon bon ami Shikamaru était venu me trouver dans mon bureau, en me tendant un dossier :
-Tiens. C'est du sérieux. Acceptes-tu?
-Bien entendu.
Et il partit, sa silhouette mince et sa chevelure en forme d'ananas disparaissant au fur et à mesure qu'il s'éloignait. Je lus aussitôt le dossier.

J'ai appris que mon client se nommait Naruto Uzumaki. C'est déjà bon. Puis, je lus ses informations personnelles, soit son âge, sa description, s’il y avait un casier judiciaire. Il n'en avait pas. Puis, je lus son crime. Mon sang se glaça dans mes veines. Il paraît qu'il a donné 7 coups de couteau à un homme du nom de Jiraya. Le mobile du crime serait la jalousie ou la colère, dû à la force de frappe. Le tueur voulait sa mort sans, aucun doute. De plus, le corps a été retrouvé dans l'eau. Aussi étonnant que cela puisse paraître, le monsieur n'était pas mort, il est mort de noyade, car le tueur n'avait touché aucun point vital.

On a retrouvé mon client (car j'étais maintenant son avocat) près de la scène du crime, l'air vague, des larmes coulant sur ses joues, qui avait des moustaches semblables à celles des chats. Il disait être responsable de la mort d'un noyé. Affolés, les gens prirent la direction du lac, et, après quelques minutes, on retrouva en effet un noyé. La police fut vite appelée, et on arrêta M. Uzumaki.

Après avoir lu le dossier, je n'en revenais pas. Comment pouvait-on infliger de telles tortures à un être humain? C'est... incroyable. Mais dans le mauvais sens.

***

Du noir. C'est tout ce que je vois. Peut-être parce que je ferme les yeux. Et si je les ouvrais ? Voilà, c'est déjà mieux. Où suis-je ? Je ne me rappelle de rien...
Ah, si. J'ai vu quelque chose d'horrible, quelque chose que j'aurais pu empêcher... Mais mon esprit n'en a pas été capable. J'aurais pu m'arrêter et aider cet homme à se rétablir. Mais j'ai été trop lâche, et il est mort. J'ai continué. Je suis un criminel.
Pourtant, je suis innocent. J'en suis convaincu.

Une femme m'a vu, elle pensait que je prenais de la drogue. Je me mis à pleurer, et je lui dis que j'étais un responsable d'une noyade. Elle prit un air affolé, puis courut vers le lac. Une demi-heure plus tard, j'étais menotté et emmené au poste de police. 2 jours plus tard, on me mit dans une salle d'interrogatoire, où m'attendait un jeune homme brun, le regard froid et les cheveux noirs ébène.

***

Après avoir lu le dossier, je suis allé directement dans la salle d'interrogatoire pour attendre mon client. Quelques minutes plus tard, il arriva, menotté et surveillé par deux policiers. Il prit place devant moi, et les policiers s'en allèrent.
-Je suis innocent, me confia-t-il. Je ne suis que témoin.
-C'est ça, répondis-je. Et tes aveux ? Tu mentais ou tu me mens maintenant ? Ne joue pas au fin finaud avec moi, tu vas perdre. Malgré mon jeune âge, je suis un avocat de renommée, tu sauras, dis-je sur un ton supérieur.
-J'aurais pu empêcher le meurtre, dit-il. J'ai tout vu.
-Pourquoi n'es-tu pas intervenu ?
-J'avais peur, j'étais sans armes, je n'avais pas de téléphone cellulaire. Je ne pouvais rien faire. De plus, je m'étais presque arrêté, je roulais lentement en voiture. Je suis sorti après pour prendre l'air. J'en avais trop vu.
-Dans ce cas, tu devrais nous faire un portrait-robot du tueur, dis-je, ne sachant pas trop si je devais le croire.
-Parfait.
-Ok. Reste ici.

***

Comme si j'avais le choix, de toute façon. Il alla chercher le dessinateur de portrait-robot, je lui donnai la description.

***

-Il était très grand, peut-être de 1.90 à 2 mètres. Il portait une cagoule, mais on pouvait apercevoir des cheveux noirs, quand même assez longs. Il portait un couteau de boucher à sa ceinture.
-Comme ceci ? demanda mon collège, qui était en l'occurrence Shikamaru.
-À peu près, oui, répondit Naruto sans hésiter.
-D'accord. Acceptez-vous de passer au détecteur de mensonge ? demandais-je.
-Non.
J'en fus étonné. Je me demandais pourquoi, car lorsqu'on disait non pour passer au détecteur de mensonges, il y avait de fortes possibilités que le suspect soit coupable ou complice. Je lui demandai :
-Si vous êtes convaincu de votre culpabilité, expliquez-moi pourquoi. Ce ne serait que confirmer vos dires.
-Je... je ne veux pas en parler, me répondit-il en fuyant mon regard.
-Très bien. Cet interrogatoire est terminé, vous pouvez repartir chez vous. Je viendrai vous voir. Ne vous enfuyez pas. Il risque d'avoir un procès. Disposez.
C'est ce qu'il fit. Moi, je restai dans la salle d'interrogatoire, l'air pensif. En même temps, il confessait le crime et refusait d'être passé au détecteur de mensonge, et il clamait n'être qu'un témoin dans toute cette affaire. Étrange.

***

Fiou. Je sais que je suis innocent. Je ne veux quand même pas passer au détecteur. J'ai fait des choses dont je ne suis pas très fier, et au cas où il me demanderait des choses périlleuses quant à mon passé. Mais, il va venir pareil ; c'est le boulot d'un avocat. Je ne lui fais pas confiance, ils sont tous pareils, renommés ou non. J'espère qu'il m'ait cru, au moins. Je ne suis pas du genre à mentir. Je ne commencerai pas.

Partie 2: L'attente

***

Je me rendais chez lui le lendemain. Je ne suis pas certain du niveau mental de mon client, mais j'ai eu envie de le croire. Laquelle de ses versions ? Je ne savais pas, et je le sus plus tard. Je cognai, et il m'ouvrit quelques secondes plus tard.
-Ah! Mon avocat, dit-il avec une mine exécrable.
-Puis-je entrer ?
-Bien sûr.
J'entrai donc pour la première fois mais non la dernière dans son petit appartement. C'était un 3 1/2. Nous prîmes place sur le canapé, puis je le mis au courant de la situation.
-M. Uzumaki...
-Je préférerais qu'on se tutoie.
-D'accord. Donc, comme je le disais, M... Naruto, les juges et le procureur de la couronne, ainsi que la police, croient que tu es coupable, car tu as dit que tu étais responsable de la mort d'un noyé. Nul autre qu'un témoin, un complice ou le coupable puisse savoir cette information, qui plus est qu'on s'en accuse. Il y aura donc un procès, dans trois semaines environ, la date précise n'est pas connue.
-Mais ne puis-je avoir une chance de démontrer ma culpabilité ? dit-il avec colère.
-Il semblerait que non. Je suis désolé, ce n'est pas moi qui gère cela. Mais j'ai essayé de les convaincre, sans succès. De plus, tu n'as pas de casier judiciaire, mais les juges et les policiers t'ont à l'œil, pour intimidation envers d'autres personnes.
-...
-Et si on allait au lac ? Tu pourrais me dire ce que tu as vu.
Il ne me répondit pas tout de suite. Ne voulant pas le presser, je ne dis rien, et ma patience fut récompensée par un :
-D'accord.
-Viens.
Nous prîmes ma voiture, une berline 2011 rouge. Nous fîmes le silence durant tout le trajet. Arrivé, je me stationnai.

***

Arrivés, j'eus un peu peur. Je savais que le tueur m'avait vu, et je ne voulais pas en parler à mon avocat, du moins, pas tout de suite. Je revis alors toute la scène, et je sentis ma résolution faiblir. Je ne voulais pas revivre, nonononononon.....
Sasuke dut sentir que quelque chose n'allait pas, puisqu'il me dit :
-On peut revenir...
-Non, ça va être correct.
Non. Mais tant pis
-Il va falloir que tu me dises ce que tu as vu exactement.
-Ici... J'étais ici, dans ma voiture. J'ai vu, là-bas, le meurtre...
Je lui montrai différents endroits où le crime a été commis.

***

Au fur et à mesure qu'il me montrait les endroits, je blanchis à vue d'œil, car il montrait les endroits exacts, tels où on a retrouvé des traces de pneus et l'endroit où était le corps. Bien sûr, s'il avait assisté au meurtre, il savait tout cela. Après une heure, nous rentrâmes chez lui, je restai quelques minutes et je partis chez moi, troublé. Je ne savais plus quoi penser. Malgré des problèmes d'intimidation, Naruto n'a pas l'étoffe d'un criminel. Je mettrais ma main à couper que ce n'est pas le coupable.

Au fil des jours, le lien m'unissant à Naruto devient de plus en plus fort. Durant mes visites, nous parlions de tout et de rien, jusqu'à ce que nous devenions amis. Il n'avait pas l'étoffe d'un criminel. Oh, bien sûr, cela ne voulait rien dire, je l'ai appris par le passé. Mais, il y avait une intuition qui me disait que le coupable était en liberté, quelque part, et qu'il n'était pas blond.

Je tremblais de plus en plus à l'approche du procès, je n'étais pas vraiment capable de travailler. J'étais convaincu que Naruto était innocent. De plus, j'avais peur des répercussions qu'il pourrait y avoir. Il avait supposément tué le maire du village. Le maire était juste, bon et apprécié des citoyens. Puis le procès arriva.

Partie 3: Le procès

Moi et Naruto entrâmes dans la cour. Je pris ma place, tandis qu'il allait au box de l'accusé. La juge Tsunade déclara le procès commencé. Je me levai aussitôt :
-Votre honneur, mon client n'est pas le tueur. Ce n'est qu'un simple témoin qui a tout vu. D'ailleurs, les empreintes digitales de M. ne sont pas semblables à l'arme du crime. Il m'a dit avoir vu un homme mesurant entre 1.90 et 2 mètres, ayant les cheveux noirs et l'arme du crime à sa ceinture, qui, je vous le rappelle, a été retrouvée deux kilomètres plus loin. Mon client s'est accusé d'être responsable de la noyade. C'est parce qu'il aurait pu empêcher le meurtre ou aller demander de l'aide. Cependant, il n'a rien et s'en veut.

-Foutaises ! Dans ce cas, pourquoi a-t-il refusé de passer au détecteur de mensonges ? Accusé, avez-vous quelque chose à dire pour vous défendre?

***

J'entendis la question, mais je ne répondis pas tout de suite.
-J'ai fait des choses dans ma vie dont je ne suis pas fier, et je ne voulais pas que tout le monde le sache, marmonnais je.
-Peut-être, mais c'est très louche. Jury, allez débattre.
C'est ce qu'ils firent. Pendant ce temps, je contemplai le coucher de soleil que nous pouvions apercevoir par la fenêtre. Nous n'eûmes pas à attendre longtemps. Le jury revint :
-Coupable !
-Coupable ! répéta la juge. Nous vous condamnons à mort par électrocution sur la chaise électrique ! Vous avez tué mon mari et le maire du village ! C'est un crime très grave et vous ne méritez que le même châtiment que vous lui avez affligé, soit la mort!
La foule resta muette. Il n'y avait pas eu de mises à mort depuis plusieurs années, mais, ces temps-ci les dirigeants voulaient faire revenir la peine de mort au pays. Il y avait déjà eu plusieurs mises à mort ces temps-ci, en remontant de 5 ans. Puis, je réalisai ce que la juge venait de dire. C'est moi qui vais mourir ! J'eus l'effet d'une bombe dans l'estomac. Je suis innocent ! Allez tous vous faire foutre ! N'est-ce pas exagéré?!?!?
-JE SUIS INNOCENT GANG D'IMBÉCILES!!! crachais je. VOUS N'ÉCOUTEZ MÊME PAS MON TÉMOIGNAGE!!!
-Il n'y a rien à dire, cracha-t-elle. Les preuves médico-légales sont claires et nous avions filmé la scène, car il y avait un dépanneur juste à côté! La mise à mort sera fixée dans 2 semaines exactement, à la même heure qu'il est maintenant ! Et maintenant, hors de ma vue !
Enragé, je frappai le policier à côté de moi. Je reçus quelques baffes et un coup de tazer. Je m'évanouis.

***

Le dépanneur n'était qu'à un kilomètre, donc aucune caméra n'aurait pu filmer ! De plus, les empreintes sur l'arme du crime n'étaient pas celles de Naruto, car j'ai eu les dossiers ! Le procès était truqué, sans aucun doute ! Mais pourquoi ? Pourquoi Naruto, exactement ? Qu'a-t-il fait de pas correct ? Quoi qu'il en soit, nous étions tous les deux dévastés.

Partie 4: Désespérance

***

Noir. Je ne vois que du noir, et ce, même en ouvrant les yeux. Le couloir de la mort est constamment plongé dans l'obscurité. En fait, pas exactement. Je ne vois que ténèbres, car je suis plongé dedans. Mon avocat Sasuke n'arrive pas à me remonter le moral. Il a voulu faire un appel, mais je sais que c'est sans espoir. Les citoyens étaient, sont et seront bornés à tout jamais. Je n'ai pas commis le crime, ce n'est pourtant pas compliqué. Sasuke a essayé de me faire délivrer, illégalement. Nous nous sommes fait prendre. Il purgea une semaine de prison, tandis qu'on avança mon exécution pour le 21. Dans trois semaines. Trois semaines restantes à vivre. N'est-ce pas injuste ? N'est-ce pas illégal ? Tout ça à cause que j'ai refusé de passer au détecteur de mensonge. Je ne savais pas que je courais à ma perte. Avoir su, je l'aurais passé volontiers, ce foutu test à la con. Il est maintenant trop tard.

Sasuke essaie de faire changer la juge d'avis depuis quelques temps. Il insiste sur le fait que je sois innocent. Il lui dit que je pourrais le passer, le test. Mais elle est en réflexion. Je crois qu'elle ne changera pas d'idée. Moi, je suis certain que ma dernière heure va venir dans les jours qui suivent. Je me suis déjà résigné. Je suis écœuré de cette vie de merd*, de cette vie qui me fait souffrir. J'ai déjà été marié. Pendant un an, j'étais l'homme le plus heureux sur terre. Ma femme se nommait Sakura Haruno. Nous nous sommes rencontrés sur le net, et, après quelques semaines, nous avons décidés de se voir. Ce fut le coup de foudre et après un an et demi, nous nous mariâmes. Mais, suite à une violente tempête, elle mourut dans un accident d'auto. Elle était enceinte de 6 mois, et nous allions avoir un garçon, que nous aurions prénommé Kiba, en l'honneur de mon meilleur ami du même prénom. J'aurais voulu mourir à sa place, qu'elle puisse vivre et élever notre enfant. Mais ce fut moi qui vécut, et ce, pour rien. Je vais la rejoindre dans moins de trois semaines, désormais... C'est le seul réconfort que j'ai... Mais ce n'est pas pour une bonne raison que je vais rejoindre mon amour. Non, pas du tout... J'aurais voulu me reconstruire une vie, mourir vieux et dans la bonne humeur. Pas dans ma jeunesse, seul et détesté de tous.

***

Rien ne va plus. Tsunade ne voulait pas faire d'appel, et ne veux même pas écouter le témoignage de Naruto. Chose assez louche, car, à l'instar de son défunt mari, Tsunade était juste en tant que juge. C'était tellement louche que je suis retourné sur la scène du crime et l'observer attentivement. Il devait bien y avoir un indice laissé quelque part... à l'insu des autres.

Après quelques heures de recherches, je n'avais toujours rien trouvé. Puis, j'ai pensé à une chose : personne n'avait trouvé l'arme du crime. Elle devait être plus loin, ou entre les mains de l'assassin. Je fis donc les alentours, espérant trouver ce que je cherchais. Mes efforts furent récompensés lorsque je vis un couteau tranchant, dépassant dans les feuilles mortes. Une minuscule flaque de sang s'étendait à côté. Miraculeusement, on aurait dit que le crime venait tout juste d'être commis, pétillant d'indices. Je pris un mouchoir pour prendre le couteau, et je l'emmenai au secrétariat, dans lequel ma famille travaillait en majorité, avec la mention urgent, pour qu'ils puissent obtenir la preuve que Naruto était innocent.

***

Le temps joue contre nous. Je sais que Sasuke a retrouvé l'arme du crime et qu’il l’a envoyée se faire analyser, mais ma date d'exécution approche à grands pas. J'apprécie énormément ce que Sasuke essaie de faire pour me garder en vie. Quelque part en moi souhaite qu'il réussisse à m'innocenter, mais j'ai perdu espoir. Je suis désespéré. Je ne crois pas que je verrais le jour du 22 février. Nous sommes le 19. Tant pis. J'ai demandé à Sasuke de laisser tomber, mais il s'obstine. Il a peur. Moi aussi, mais je me suis résigné de la stupidité des gens, que rien ne pourrait changer, et ce, même en trouvant d'autres empreintes sur le couteau. Si ce n'est pas mes empreintes, ils diront que c'était; pour un autre crime, même s’il y a le sang de Jiraya dessus.

***

J'avais peur. D'habitude, je ne créais pas de relation avec mes clients, de peur d'avoir échoué et qu'ils subissent la peine capitale. Cette fois-là, c'était plus fort que moi. Naruto était le genre de personne avait qui on voulait marcher à ses côtés. Même lorsqu'il était stressé ou pas dans son assiette, il trouvait le moyen de me faire sourire. Comment ? Aucune idée. Il était probablement comme cela. J'étais attristé que je semblais être le seul à percevoir cet aspect de sa personnalité.

J'attendais toujours les résultats de l'analyse, qui pouvaient arriver dans la journée. Puis, je les reçus, et mon cœur rata un battement. L'analyse ADN indiquait que les empreintes étaient bien celles de Naruto. Ne pouvant plus me retenir, j'ai lancé :
-Quoi? NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON!!!!!
J'étais surpris le premier, faire cela n'était pas dans mes habitudes. M'étais-je trop attaché au blond ? Je perdais de plus en plus mon attitude professionnelle, je perdais le contrôle de mes émotions. Je ne pouvais le croire. J'étais rattaché par le secret professionnel, je n'aurais pu le dire si Naruto m'aurait confié être coupable. Il le savait car je lui avais dit, et il m'a affirmé être innocent. Donc, il était innocent, mais les preuves indiquaient le contraire. Inutile de tenter un appel, je savais que nous aurions perdus.

Partie 5: Les derniers moments

J'avais raison : Tsunade n'avait pas changé d'avis, et Naruto serait bel et bien exécuté le 22 février 2013. Je passais le plus clair de mon temps avec mon client. Je ne voulais pas le perdre. Cependant, je lui avais promis que je resterai avec lui jusqu'à la fin. À cette pensée, son visage s'illumina instantanément. Je risquais de pleurer vous avez bien lu. Malgré mes 30 ans, je n'avais vu que trop de mises à mort, mais je savais que celle-ci serait la plus difficile.

Mais, je passais quand même du bon temps avec lui, aussi bon que possible, vu les circonstances. Il me parla de sa vie, de Sakura, que j'avais déjà eu l'honneur de rencontrer. Je lui avais fait des avances, car à l'époque j'étais célibataire. Mais, elle m'avait dit qu'elle était mariée et ne comptait pas tromper son mari, qui s'avéra être Naruto. Le monde est petit, n'est-ce pas ? Plus la date avançait, moins j'essayais d'y penser. Mais, 3 jours, ce n'est pas long, ça passe extrêmement vite.

***

Alors, comme ça, Sasuke a déjà fait des avances à Sakura? Étonnant. Je suis touché qu'il en ait eu le courage de me l'avouer. Après qu'il soit parti, on me coupa les cheveux, là où l'on mettra le conducteur de courant. Puis, un prêtre vint et nous priâmes ensemble une bonne heure. Puis, le lendemain, je revis Sasuke.

22 Février

L'heure prévue est 20 heures. Nous devons nous présenter environ un quart d'heure avant l'heure. Qui arriva trop vite à mon goût. Je ne pouvais plus parler avec Sasuke, donc nous nous fîmes des adieux dans des larmes. Puis, j'attendis l'heure. Lorsqu'elle vint, des gardiens étaient là, de très gentils gardiens nommés Iruka Umino, Kabuto Yakushi et l'autre étaient Choji Akimichi. Iruka me dit :
-C'est l'heure.
-Je sais, dis-je, la gorge nouée. Les larmes perlaient au coin de mes yeux. Puis, nous allâmes à la salle de l'exécution.

Les gardiens me firent assoir et préparèrent les derniers ajustements. Je leur demandai de ne pas me mettre la capuche, car j'ai peur du noir. Sasuke vient me voir.
-Ça va? me dit-il.
-Non. Mais, Sas' j'aimerais te remercier pour tout ce que tu as fait, ce que tu as tenté pour me laisser en vie. Bien sûr, je suis triste que tu n'aies pas réussi. Je te pardonne, Comme tu le sais, je n’ai pas eu beaucoup d'amis. Je ne sais donc pas beaucoup ce que signifie l'amitié.... Du moins, avant. J'ai été choyé de t'avoir en tant qu'avocat et ami. Dieu t'accueillera au paradis.
-Je suis quand même triste de ne pas avoir fait d'appel...
-Ne t’inquiète pas. Je suis fatigué, fatigué de parcourir le monde en ne voyant que de l'injustice et le malheur sur le visage des gens. Fatigué de ne rien pouvoir faire. Lorsque je serai mort, tout cela sera terminé. Je serai libre, libéré de tout malheur et d'injustice. Je rejoindrai enfin ma femme, et mon fils que je n'ai pas pu connaître. Adieu, Sas'.

***

-Adieu, Naru, bon voyage, murmurais-je, les larmes me montant aux yeux, la gorge nouée.
Je lui donnai un baiser sur le front, et je pris ma place, parmi ceux qui voulaient le voir mort, car il avait supposément tué le maire.
-Lancement phase un.
L'électricité se préparait à envahir Naruto. Je l'ai regardé, et je lui souris. Il me rendit mon sourire. Je pleurais.
-Accusé, voulez-vous dire un dernier mot ? demanda l'exécuteur.
-Je suis innocent...
Naruto souriait et pleurait.
-Très bien. Phase deux.
Le corps de Naruto fut pris de soubresauts, et il rendit l'âme, les larmes perlant, et le fantôme de son sourire accroché à son visage. Ses yeux ne voyaient plus. Repose en paix, mon ami. Embrasse ta famille pour moi...

Épilogue

Par la suite, j'ai arrêté le droit. Malgré que j'étais bon avocat, 10/30 de mes clients sont morts. J'en ai trop vu pour une vie. Le reste de ma vie, j'ai travaillé comme gardien de prison, mais pas dans le couloir de la mort. Je suis devenu vieux. J'ai enquêté sur l'affaire Uzumaki, et j'ai découvert le véritable tueur. Il se nommait Orochimaru. L'amant de Tsunade. C'était un assassinat, et Naruto a porté le chapeau. Les deux sont morts, aujourd'hui. Mais ma rancœur n'a jamais diminué. Je pleure de temps en temps, encore, au souvenir du blond nommé Naruto Uzumaki.

Repose en paix.



Je ne sais juste vraiment pas si ça se passe comme ça en cours. Je ne suis pas habitué, voyez vous. ;-) Donc, si se n'est pas exactement pareil, veuillez m'en excuser. :-) Je me suis inspiré de la ligne verte pour la dernière partie. J'espère que cela ne pose aucun problème. ;-)
J'espère que vous avez apprécié. Je vous revois pour le prochain chapitre, soit le chapitre 9, de ma fic Être accepté. Allez lire, je ne reçois que de bons commentaires, vous ne risquer pas d'être déçus. ;-)




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