Fiction: L'ascension d'une étoile

L’école de théâtre de Konoha, Le collège d’art de Kumo, Les beaux-arts de Kiri, L’établissement spécialisé Iwa et SunaGakure. Les cinq écoles se spécialisant tous dans le théâtre et possédant, en leur rang, de futurs comédiens qui se verraient sans doute poussés sur les feux des projecteurs ou sur les plus grandes scènes dans le futur…Et Kiba n’était qu’un pion parmi les autres, cherchant à faire sa place avant tout dans son école pour ensuite conquérir le monde en entier! Du moins, se disait-il
Classé: -16D | Général | Mots: 3154 | Comments: 3 | Favs: 4
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Pakura (Féminin), le 11/08/2013
Ça aura été long, je l'admets, mais j'espère que ce premier réel chapitre sera en mesure de vous plaire o J'ai été longue à motivé, mais une fois partie, j'ai eu beaucoup de plaisir à l'écrire. Il faut dire que les idées sont venues d'elles-mêmes à moi en cette heure tarde de la soirée... Je me suis réconcilier avec Word, les prochains ne devraient pas être aussi long à la rédaction. Du moins, je le souhaite!



Chapitre 2: Bonne ou mauvaise nouvelle



Il était couché dans son lit, emmitouflé dans ses couvertures et s'étant laissé tenter par les bras de Morphée, à la manière d'un doux pêché auquel il n'avait pu résister. Grand ouvert sur la page huit, un livre dans lequel on distinguait certaines lignes passées au fluorescent, trônait à ses côtés alors qu'un animal avait posé sa patte dessus, comme s'il souhaitait le protéger, comme un bien précieux. Les ronflements se faisaient entendre à la fois de la part du maître et de son meilleur ami, prouvant que les deux êtres étaient tous deux profondément endormis. À l'extérieur, le soleil était déjà bien haut dans le ciel, projetant sa lumière empreinte de vitalité sur la métropole. Sa course était déjà pleinement commencée dans l'étendue céleste qui surplombait Yukan et l'astre solaire ne perdait pas de temps en cette journée ensoleillée, il gardait son rythme de course et était bien décidé à terminer à son heure, déjà presque prêt à entamer la deuxième partie de son trajet.

Certes, il était peu de dire que Kiba Inuzuka et Akamaru, son fidèle compagnon, étaient flemmards et dormaient jusqu'à pas d'heures. Cependant, on ne pouvait pas, ne serait-ce qu'une seconde, douter de l'effort que mettait Kiba dans l'apprentissage de la pièce et ses devoirs quotidiens. La nuit dernière encore, il avait étudié jusqu'à tard dans la nuit jusqu'au moment où il était, finalement, tomber de fatigue, abandonnant le livre à côté de lui sans plus s'en soucier. Son quotidien était celui de tous les étudiants de l'établissement scolaire. Chaque élève de l'école était forcé de donner le meilleur de lui-même pour ne pas perdre sa place, le niveau demandé étant très haut, bien plus haut qu'une simple institution normale au niveau banal. C'était chiant, mais lorsque l'on ressortait, diplôme en main, toutes les portes étaient ouvertes pour continuer les études et certains pouvaient même aussitôt commencer à se produire sur les planches si la chance y était.

Soudainement, le jeune homme remua dans son lit ce qui eut pour résultat de déranger Akamaru qui releva la tête en sortant de son sommeil anormalement profond pour un chien. La porte de la chambre s’ouvrit alors brusquement, la poignée rentrant en collision avec le mur ce qui eut pour effet de former un trou dans la peinture.
- Encore en train de dormir à cette heure, tu n’as pas honte !? Tu as intérêt à te lever immédiatement jeune impertinent ! Si tu penses que tu vas pouvoir continuer à flemmarder de cette manière toute la journée, tu te rentres un doigt dans l’œil mon fils !! Tu as des tâches à faire et il est hors de question que tu la passe à dormir de cette manière !, s’écria alors la furie aux cheveux bruns en bataille.
Surpris, Kiba se releva aussitôt en position assise dans son lit en regardant sa mère, littéralement terrifié. Il marmonna quelques excuses maladroites à sa génitrice, tâchant de l’incitée à se calmer alors que celle-ci vociférait insultes et menaces à l’égard de son fils cadet, complètement hors d’elle. Ce ne fut qu’au bout de plusieurs minutes pendant lesquelles Kiba ne put émettre la moindre objection ou le moindre mot que celle-ci finit par quitter la chambre en prenant la peine de bien refermer la porte derrière elle, laissant son fils dans un état confus et le cœur en chamade. Les crises de sa mère, il s’y était habitué depuis longtemps : mais elle n’en restait pas moins effrayante à chaque fois. Cette femme arrivait à lui faire hérisser les poils des bras avec pas grands choses au final.

Tranquillement, avec une paresse qui n’avait rien d’étonnante, il parvint à se lever de son lit, attrapant au passage un vieux t-shirt tout décrépi qui traînait sur son bureau, dans l’attente d’être (ré?)enfilé depuis on ne savait trop combien de temps. En se frottant les yeux pour chasser la mince couche de fatigue qui se collait à lui, il passa le vêtement par-dessus sa tête en se glissant hors de sa chambre, toujours en caleçon malgré lui. Il descendit tranquillement les marches l’une à une, presque inquiet de savoir ce qui pourrait l’attendre une fois celles-ci descendues. À sa grande surprise, trônait au centre de la table à manger des crêpes encore fumantes tout juste sorti de la poêle. Il arqua un sourcil avec étonnement, regardant autour de lui à la recherche d’un possible propriétaire sans que personne ne vienne réclamer son dû. Le ventre vide, il s’installa devant l’assiette qu’il tira vers lui en attrapant le sirop par le fait-même, la bave coulant presque sur le bord de sa bouche aux canines aigusées. Il allait en prendre une première bouchée lorsque son regard croisa celui de la bête blanche couchée à ses pieds, le fixant d’un regard envieux qu’il ne pouvait simplement pas ignorer.
- Ne t’inquiète pas Akamaru ! Tu auras le droit à ta part toi aussi ! dit-il en rigolant à l’intention de son compagnon.
- De quoi parles-tu dont ? chuchota-t-on alors à son oreille d’une voix menaçante, créant un frisson de terreur qui lui parcouru l’échine. Tu n’oserais quand même pas manger les crêpes de notre invité dis-moi ? Je ne t’ai pas mal élevé à ce point. Si ?
- Non, non ! Bien sûr que non ! Je voulais juste les lui préparer ! … Invité ? dit-il soudainement en penchant la tête sur le côté, lâchant la fourchette au bout du quel brillait par sa présence un morceau de crêpe.

C’est à ce moment qu’apparut dans le cadre de porte la silhouette parfaitement définissable d’un jeune garçon du même âge que Kiba. Le regard de l’Inuzuka s’empreint alors d’une expression mitigée entre le dégoût et l’étonnement. S’attendait-il vraiment à ça ?
- Qu’est-ce que tu fous ici, toi ? Demanda-t-il d’un ton qui cachait que trop mal son malaise.
- Ce cher Jiraya a dû s’absenter tôt ce matin et il refuse que son filleul reste sans surveillance pendant ce laps temps. C’est pourquoi il m’a demandé hébergement jusqu’à son retour d’ici deux jours ou trois, dit alors la furie d’un ton flatté.
- Pourquoi nous ? Enfin, toi ? Répliqua-alors son fils d’une voix cassante.
- Je t’en pose moi des questions ? Termina-t-elle en lui assaillant une claque monumentale derrière la tête, Tu as faim Naruto? Je t’ai préparé des crêpes, je viens tout juste de les terminer, lui adressa-t-elle alors la parole d’une voix mielleuse.
- Et moi ? Se plaint alors le jeune brunet en se frottant l’arrière de la tête douloureusement.
- Il y a des céréales dans le garde-manger. Sers-toi.
En bougonnant, le jeune homme se leva de sa chaise alors que sa mère lui retirait de sous le nez les crêpes qui avait été l’objet de sa convoitise quelques minutes plus tôt à peine. Quel monde cruel. L’estomac creux, il attrapa une boîte de céréale bon marché dont les années étaient comptées et en versa distraitement dans un bol avant de le remplir de lait, attrapant une cuillère au passage, l’âme en peine. Il s’installa alors en face de Naruto et commença à piocher dans son bol en fixant le blondinet qui profitait clairement de ses privilèges d’inviter. Certes, l’Inuzuka avait conscience que les invités, quel qu’ils soient, devaient toujours être bien traités, mais il ne pouvait s’empêcher d’y voir là une marque de favoritisme… Et puis, à seize ans, il était impossible pour lui de se garder seul? Pourquoi devait-il absolument venir pieuter ici ? En soupirant, le jeune homme avala une bouchée de ses céréales à l’allure décrépies alors que son compagnon de classe finit par poser son regard sur lui, la mine soudainement désolée.

- Pardon pour les inconforts que ma présence te causent Kiba-Kun… C’est juste que le vieil ermite me voit comme un imbécile et il est certain que je ne survivrais pas trois jours sans lui… C’est du grand n’importe quoi, je l’admets, mais bon, finit-il par s’exprimer entre deux bouchés, un grand sourire aux lèvres.
- C’est bon. Ce n’est pas ta faute, c’est sans doute moi qui me suis emporté, finit alors par admettre Kiba après l’avoir fixé quelques secondes.
C’est ce moment que Tsume désigna pour être le temps parfait pour annoncer à son fils que sa chambre deviendrait celle de l’Uzumaki pour les jours prochain… Ce qui ne manqua pas de lui faire avaler de travers ses céréales. Pourtant, il ne pipa mot à l’intention de sa mère, se contentant d’hocher la tête positivement comme s’il était résolu à ne pas s’obstiner. Pourtant, il était peu de dire que la perspective de laisser sa chambre à quelqu’un d’autre, le garçon qu’il jalousait de surcroît, était loin de lui faire plaisir. Lorsqu’il eut finit son repas, il se leva en soupirant pour aller porter son plat dans le lave-vaisselle avant de se diriger vers sa chambre, un Naruto visiblement un peu gêné par toute cette attention sur les talons. Il ne cessait de marmonner qu’il était désolé, qu’il essayerait de convaincre Tsume de ne laisser sa chambre à Kiba et qu’il se contenterait du sofa, mais rien n’y faisait. Le fils de son hôte renvoyait du revers de la main chacun de ses commentaires en murmurant à son tour que ce n’était rien.

Quand ils entrèrent dans la pièce d’une propreté hasardeuse, le garçon à la chevelure en bataille brune s’empressa de ramasser quelques vêtements traînant sur le sol, quelques déchets à l’allure indésirable et quelques magazines douteux avant d’envoyer le tout dans son garde-robe dont il referma brusquement la poste, un sourire niais au visage. C’est en se retournant vers son invité qu’il constata que celui-ci c’était assis sur son lit et feuilletait avec intérêt les notes prises par Kiba dans le livre que Kurenaï leur avait donné avec toutes les répliques de la pièce de Dom Juan. Celui-ci releva son regard d’un bleu profond vers son compagnon et lui adressa un large sourire amusé en lui montrant les lignes passées sous le crayon jaune du garçon.
- Tu y mets beaucoup de cœur. Ça te dirait, pendant que je suis ici, que l’on se pratique ensemble ? Ça pourrait être autant bénéfique pour toi que pour moi. Sganarelle apparaît durant vingt-six scènes sur vingt-sept, j’ai peur de ne pas avoir tout assimilé pour la représentation le mois prochain…
- Ce n’est pas un problème que j’aurais avec M. Dimanche…, soupira-t-il.
- Tu pourrais interpréter quelques autres personnages pendant qu'on est ensemble ? On ne sait jamais, ça pourrait être utile un jour, haha…
- De toute manière, ma mère veut que je lui donne un coup de main aujourd’hui, ça ne sera pas possible et on a cours de main et après-demain…
- Je suis certain que j’arriverais à la convaincre de te laisser la journée libre si tu acceptes de me donner un coup de main, marché conclus? Rigola le blondinet d’une voix enjouée.
- Si tu penses être capable de tenir tête à cette f… À ma mère, ne te gêne pas ! Marché conclus, termina alors Kiba en lui serrant la main, l’air beaucoup plus détendu et d’humeur clairement plus joyeuse.



Je pense qu'il n'y a rien à rajouter, pas de suspens à entretenir malheureusement o J'espère cependant que ce chapitre vous su vous plaire. Je prends tous les commentaires du moment qu'ils sont constructifs ou utiles. Allez, on se retrouve au prochain!



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