Fiction: L'ascension d'une étoile

L’école de théâtre de Konoha, Le collège d’art de Kumo, Les beaux-arts de Kiri, L’établissement spécialisé Iwa et SunaGakure. Les cinq écoles se spécialisant tous dans le théâtre et possédant, en leur rang, de futurs comédiens qui se verraient sans doute poussés sur les feux des projecteurs ou sur les plus grandes scènes dans le futur…Et Kiba n’était qu’un pion parmi les autres, cherchant à faire sa place avant tout dans son école pour ensuite conquérir le monde en entier! Du moins, se disait-il
Classé: -16D | Général | Mots: 3154 | Comments: 3 | Favs: 4
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Pakura (Féminin), le 23/06/2013
Je ne sais pas du tout ce qui m'a inspiré à faire cette fic. Il faut dire que, sur un autre site, je suis actuellement en pleine rédaction d'une Fanfic en collaboration avec une joueuse de cet autre site et que notre histoire, au final, se passe dans une école d'art. Je pense que, au début, en tapant les premiers mots de " L'ascension d'une étoile " je n'avais pas du tout la faire tourner en ce sens, mais les mots "Protagonistes", "Acteurs", "Figurants", etc. Ce sont imposés d'eux-même à moi...



Chapitre 1: Toujours plongé dans l'ombre.



L'histoire n’est pas bien compliquée. À chaque coup, c’est le même scénario qui se répète inlassablement, à la manière d’un cercle sans fin. Les personnages principaux, les protagonistes, sont acclamés par le public alors que les personnages secondaires, les figurants, sont oubliés et ignorés, comme si leur importance était moindre. Qui se souvient de personnages à l’importance mineure? Personne. Cependant, on parle encore longtemps des héros de l’histoire, de ceux toujours placés à l’avant plan, laissant dans leur ombre la très vague trace d’un oublié. En arrière-scène, on peut parfois constater le visage mécontent d’un acteur secondaire en train de jalouser les acteurs principaux, se demandant comment, lui aussi, il pourrait avoir son moment de gloire…

Kiba Inuzuka et Rock Lee faisaient partie de ceux qui, lors de la distribution des rôles, étaient toujours forcés d'interpréter des personnages utiles, mais passant inaperçus. Certes, Naruto Uzumaki & Sasuke Uchiwa avaient du talent, ils étaient aimés et interprétaient avec grâce chacun de leur rôle, mais c'était toujours plus facile de briller sur scène quand on était dans la peau d'un personnage connu plutôt qu'un simple boulanger ou d'une simple servante que l'on voyait une fois lors de l'acte III et qui disparaissait aussitôt fait. Une fois de plus, c'était à eux que l'on avait donné les rôles majeurs de cette nouvelle pièce, alors que n'importe qui aurait été capable d'exécuter parfaitement ce rôle, se disait tout du moins Kiba.
- Encore eux! Toujours eux! Y en a marre à la fin, chuchota agressivement l’Inuzuka au reste de la troupe, se sentant bouillir de rage.
- Tu sais Kiba ; C’est normal, Madame Kurenaï les adore, répondit alors Chôji Akimichi sur un ton qui démontrait que cette tournure pour le moins inévitable ne l’importunait pas le moins du monde.
- Ils ont juste plus de talent que nous, c’est tout, dit-alors Shikamaru Nara, d’un ton blasé.
- Ce rôle va à ravir à Sasuke! Il est tellement beau et tellement classe! , s’écria alors une blondinette au regard turquoise sans même tenter d’être discrète dans son affirmation.

Le jeune Inuzuka ne put s’empêcher de lui décrocher un regard noir et emplit de colère auquel elle répliqua par un sourire fendant, nullement impressionnée par l’irritation qui brûlait au fond des yeux du garçon.
- N’importe quoi! J’aurais pu interpréter son rôle aussi bien, sinon mieux que lui! Ce n’est que Dom Juan après tout, répliqua-t-il sèchement, de toute manière c’est facile à dire pour toi, Ino, puisque tu as obtenu le rôle de Done Elvire, sa femme!
Les yeux d’Ino s’allumèrent d’une lueur mesquine alors que Kiba détournait son regard d’elle, légèrement énervé par le comportement de la blondasse. Il aurait bien sa chance de se rattraper lors de la prochaine pièce! Il aurait le rôle principal de Roméo et Juliette, même s’il était loin d’avoir la tête d’un Roméo… Et cette fois, lors de ce prochain drame, tout le monde serait bien forcé d’admettre son talent naturel pour le théâtre! Oh, ils regretteraient de l’avoir laissé de côté aussi longtemps… Ils regretteraient : Il le savait, il s’y arrangerait.

D'un côté, Lee clamait haut et fort à qui voulait l'entendre qu'il s'entraînerait à devenir meilleur comédien jour et nuit s'il le fallait et que, la prochaine fois, ce serait lui le protagoniste de la pièce. Lee, quoi que bon acteur, ne correspondait pas vraiment à l'image de grands personnages et, de ce fait, Kiba doutait fortement de ses chances. Lui aurait-on donné le rôle de Cyrano qu'il en aurait ri... Mais encore, il fallait rester positif dans leur situation pour ne pas se laisser envahir par l'inévitable bien ancrée dans les racines de la troupe de théâtre : Après tout, il était évident, une fois de plus, que ce serait Naruto ou Sasuke qui deviendrait Roméo... Le challenge ne compterait ni Kiba ni Lee, mais seulement ces deux-là... Et cette perspective dégoûtait l'Inuzuka.

Soudainement, une femme aux cheveux noirs très légèrement bouclés et aux yeux rouges dont la pupille était marquée de cercles concentriques entra dans la pièce, le regard bienveillant. Elle portait une robe rouge ajustée à sa taille, cachant maladroitement la forme naissante d'un ventre arrondi, et des bottes noires à talon hauts qui lui donnaient à la fois un air envoutant et inquiétant. Elle tenait une pile de feuilles entre ses doigts frêles et un sourire brillait à ses lèvres, réussissant, l'espace d'un instant, à faire oublier à Kiba l'objet de sa colère.
- Bien, dit-elle d'une voix douce dénuée de malice, j'ai été quelques exercices à vous faire faire avant que l'on ne s'attaque plus sérieusement à Dom Juan. Nous ne commencerons celle-ci que le prochain cours, venez prendre une feuille, termina-t-elle en déposant les feuilles sur sa table.

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- Alors?
- Alors quoi?
- J’ai cru comprendre par bouche à oreille que tu étais insulté par la distribution des rôles?, répondit alors Naruto en attrapant sa serviette et en la déposant autour de ses épaules après avoir enfilé un caleçon.
- C’était prévisible. C’est toujours la même histoire qui se répète[/n], dit-alors l’Inuzuka en haussant les épaules avec dédain avant de passer son sac de sport par-dessus son épaule, [b]Monsieur Gai était vraiment de bonne humeur aujourd’hui, non? Finit-il pour changer de sujet.
- Il est toujours de bonne humeur, c’est bien ça le pire avec lui! Ce type est complètement fou, il n’y a vraiment que Lee qui est capable de suivre le rythme, s’exclama le blondinet en rigolant.
Kiba esquissa un sourire. Il n’avait pas tort. Monsieur Gai, le prof’ de sport, était sans doute l’un des professeurs les plus encourageant de l’établissement scolaire, il ne manquait jamais l’occasion d’inciter ses élèves à donner le meilleur d’eux même pendant son cours et, surtout, à profiter de leur « jeunesse éternelle »… Bref, tout allait dans le sens où il était clair, aux yeux des élèves, qu’il supportait assez mal la quarantaine naissante et qu’il tentait de rattraper le tout en se motivant à croire que, même à son âge, il avait encore beaucoup à vivre. Peu convaincant, il fallait l’avouer.
- Tu as obtenu quel rôle déjà?, demanda finalement le blondinet, ce qui ne put manquer de faire titiller légèrement son compagnon : Bien sûr, lui, tout le monde savait instinctivement quel rôle il avait eu… Au contraire de l’Inuzuka…
- M. Dimanche, le marchand. C’est merveilleux, je vais paraitre UNE fois lors de l’acte IV, répondit-il avec mépris avant de pousser la porte qui menait à l’extérieur de l’École de théâtre Konoha dont il était élève depuis deux ans déjà, laissant derrière lui un Naruto un peu surpris par le ton employé par son ami, mais peu soucieux de pousser ses recherches plus loin, sachant que, décidément, cette distribution des rôles l’insultait plus qu’il ne l’aurait pensé.

On reconnaissait KonohaGakure comme étant l’école de Théatre la plus prometteuse de Yukan, métropole bien connue. C’était sans parler que, dans toute la ville, c’était cinq écoles qui se faisaient la guerre, à la manière de véritables enfants. Chacun se mettant en tête que son établissement était le meilleur, ils n’hésitaient pas à sortir ongles et griffes contre ceux affirmant le contraire. Bref : C’était la guerre interscolaire entre l’école de théâtre de Konoha, Le collège d’art de Kumo, Les beaux-arts de Kiri, L’établissement spécialisé Iwa et SunaGakure. Les cinq écoles se spécialisant tous de près ou de loin dans le théâtre et possédant, en leur rang, de futurs comédiens qui se verraient sans doute poussés sur les feux des projecteurs ou sur les plus grandes scènes dans le futur… et Kiba, lui, n’était qu’un pion parmi les autres, cherchant à faire sa place avant tout dans son école pour ensuite conquérir le monde en entier! Du moins, se disait-il.



Pardonnez-moi, premièrement, ce premier chapitre est très cours, vous en conviendrez. Mais sachez que ce n'est qu'une question de temps, le prochain sera beaucoup plus long. Ce n'était qu'une ... Mise en situation en quelque sorte, pas un chapitre en tant que tel. Une introduction! Voilà! Je n'ai pas pour habitude de faire des chapitres incroyablement longs, mais je changerai ça au cours des prochains. J'espère que la lecture vous a plus ~



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