Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Destin Scellé

Naruto meurt, assassiné par les villageois le jours de la cinquième fête où on célèbre la victoire face à Kyûbi. Alors que son âme est sur le point de partir pour le royaume des mort, le Shinigami arrive sur les lieux du crime avec le Yondaime et officieusement, le père du garçon, et ami du dieu de la mort, il confit son fils au dieu de la mort, lui faisant alors promettre de bien s'occuper de lui. Bizarrement, le dieu accepte.. Mais il à une idée derrière la tête. Quelques année plus tard; un
Classé: -12I | Spoil | Action/Aventure / Drame / Horreur | Mots: 15360 | Comments: 3 | Favs: 8
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Edward.E (Masculin), le 03/05/2013
Merci à vous qui me suivez! :3



Chapitre 4: Chapitre quatrième. Vie de Famille, ou Quand on apprend certaines choses, sur certain sujet..



Deux semaines étaient passées depuis la mort de Kurai Oni, anciennement Naruto Uzumaki. Bien que les débuts aient été difficiles, il s'était vite habitué à la vie dans l'autre monde. C'était même mieux. Enfin, si on oubliait le fait qu'une certaine personne manquait à un certain noiraud (Sans compter Teuchi et Ayame bien sûr). Ce dernier était justement assis sur la table du salon - habitude qu'il avait prise de son "frère" ainé Yujin Oni - en train de jouer et par la même occasion ratatiner ledit frère aîné, assis dans la même position que lui, au Shogi. Qui l'aurait cru ? En deux semaines, il avait appris et était devenu très fort à ce jeu de réflexion. Bougeant une dernière pièce, un large sourire se flanqua sur ses lèvres, alors qu'il soufflait les mots qui mettaient fin à la partie. Yujin, pour sa part, afficha une petite moue boudeuse. Combien de fois avait-il perdu depuis qu'il avait appris ce jeu au gamin ? Il ne saurait le dire.

- Nee, Yujin, on en refait une ? demanda justement ce dernier en souriant malicieusement.

Le blondin haussa un sourcil, et secoua la tête, il trouvait qu'il avait largement dépassé le quota de la patience de perdre. A la place, il tapota la table entre ses jambes, faisant signe à l'enfant de venir. Kurai retroussa son petit nez, et dans un grommellement intensif, il vint se mettre dos à son ainé. Ce dernier commença alors à tresser ses longs cheveux noirâtres en une natte compliquée. Bien que Yujin faisait des nattes - et toutes sortes d'autres coiffures - magnifiques, Kurai en voulait toujours au Shinigami de lui avoir donné d'aussi longs cheveux, et des traits androgynes. C'est qu'il était rancunier le Renard. Une dizaine de minutes plus tard, seules quelques mèches folles encadraient le visage de l'enfant, alors qu'une très longue natte descendait le long de son dos, jusqu'au bas de ses fesses. Néanmoins, il savait pourquoi le blanc avait fait cela, ça signifiait qu'il allait aller s'entraîner. Il sourit et partit en direction de sa chambre décorée de photos diverses et autres instruments dont lui-même n'était pas certain de connaître l'usage. Rapidement, il enfila une autre tenue, dans laquelle il était vraiment très à l'aise, encore plus que dans ses anciens survêtements aux couleurs bien trop pétantes (bien qu'il ne la mît que rarement). Il se changea rapidement, et s'observa tout aussi vite fait dans le miroir. Il portait une sorte de brassière masculine qui lui arrivait sous ses "pectoraux" laissant son ventre entièrement nu, il portait par dessus une sorte de... d'écharpe ? Pas vraiment, puisque celle-ci n'avait pas de "début" ou de "fin", le tissu était fermé, et il devait l'enfiler par la tête. Quand il y repensait, il se souvint avoir vu ce genre de vêtements sur des photos venant de Suna. C'était aussi ce que portait Hitori - son cadet - quand il était mort apparemment. Un poncho ou il ne savait quoi, de couleur blanche. Ensuite, tombant sur ses hanches, il avait gardé son baggy sombre. Il enroula rapidement des bandes autour de ses poignets, et jusqu'à l'intérieur de son coude. Il répéta l'opération avec son autre bras. Il sourit, son reflet en fit de même.

"J'ai la classe !" songea-t-il alors en courant vers la salle d'entraînement, où Yujin, Hitori et Kiti - qui passait les trois quarts de son temps dans la "maison" des trois garçons - l'attendaient déjà, un sourire moqueur aux lèvres. Oui, décidément, même pour un gars, l'enfant prenait du temps pour se changer. Il leur tira la langue, suivi d'un regard noir. L'entraînement commença alors comme chaque matin depuis deux semaines.

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Il esquiva rapidement un kunai dans un saut gracieux et aérien, alors qu'il retombait sur ses jambes, il dut rouler au sol pour échapper à la salve de Shurikens qui lui filaient dessus. Le souffle court, il se jeta alors sur ce qu'il croyait être l'ennemi. Il composa les signes de sa technique durement acquise et hurla alors à pleins poumons " Katon : Boule de feu Suprême !"

Une immense boule de feu, rougeoyante et surtout de haut degré fonça sur son adversaire, qui avec un petit sourire malicieux fit le signe du tigre et disparut soudainement. Il réapparut derrière lui, et emprisonna les bras de l'autre personne derrière son dos, avant de venir coller ses lèvres contre le coup du prisonnier. Ce dernier commença alors à rougir violemment, alors qu'il se retrouvait plaqué contre un arbre, tandis que l'autre personne, celle qu'il avait cru être son ennemie, s'employait à déposer un tas de petits baisers dans son cou, descendant le long de sa carotide, ses épaules, son torse, et son ventre. Il laissa échapper un léger soupire de bien-être alors qu'il se laissait faire sans rien dire, sa tête posée contre l'écorce de l'arbre... Brusquement, une violente douleur le transperça au niveau du cœur, il hurla à pleins poumons, venant enserrer le tissu au dessus de son cœur.

Sasuke Uchiwa se releva brutalement, le souffle court, et la poitrine douloureuse. Il inspira fortement, et essuya son front recouvert de sueur, de même que tout le reste de son corps. Ce rêve, il ne savait combien de fois il l'avait fait, bien qu'en faite, il n'en avait aucune idée, puisque à chaque fois qu'il se réveillait, il ne se souvenait plus de rien. Il avait juste l'impression de ne pas être complet, et d'avoir oublié quelques chose. Il haussa les épaules, et fixa son radio-réveille. Bon au moins, le bon côté des choses, c'est que sa mère n'aurait pas à piquer une crise pour qu'il daigne lever son royal fessier de son lit. L'enfant alors âgé de sept ans, repoussa ses drap bleuté vers le bout de son lit, et balança ses jambes sur le côté, venant ensuite déposer un pied au sol, frissonnant au passage à cause de la fraîcheur du parquet. Il mit rapidement ses chausson, et après s'être frotter les yeux, et avoir lâché un bâillement digne d'un chat, il entreprit de descendre petit déjeuner. Au rez-de-chaussez, sa mère, la resplendissante Mikoto Uchiwa, était aux fourneaux, déjà en train de préparer les déjeuné, et bento du midi. Elle sursauta brusquement, en sentant deux petite mains tirer sur son tablier, et lui sourire doucement. Ses traits se radoucirent, quand elle vit son plus jeune fils, elle lui fit un bisous sur ses deux joues, et le serra contre elle.

- Déjà debout petit corbeau ? demanda t-elle assez surprise.

Pour toute réponse, le cadet des Uchiwa haussa les épaules, et alla s'asseoir sur un des coussins qui juxtaposaient la table basse. Mikoto déposa son déjeuner sur le set de table, et après avoir ébouriffé la tignasse de Sasuke, retourna à la cuisine, sous les cris indignés de son fils.

Rapidement, il fut l'heure pour Sasuke de se rendre à l'académie. Il avait supplié son grand frère de venir s'entraîner avec lui après les cours, mais celui-ci avait refusé, prétextant qu'il avait quelque chose de très important à faire, il lui promit donc, après lui avoir mis une de ses fameuses pichenettes sur le front, qu'il viendrait s'entraîner avec lui une autre fois. Le noiraud, retroussa son nez, une mine boudeuse au visage.

- Tu ne tiens jamais tes promesses, Itachi ! hurla l'enfant après que son aîné soit parti.

Une douce main se posa sur son épaule, il sursauta, et se retourna vers sa mère, le regard humide. Sa mère eut un petit sourire désoler, et se mit à la hauteur de l'enfant, venant coller son front contre celui de son fils, elle passa doucement sa main dans les cheveux couleur sombre de son cadet.

- Ne pleure pas Sa-Su-Ke, fit-elle de sa douce voix, ton frère est comme il est, mais n'oublie pas que toi... il t'aime plus que tout, et qu'il fera tout pour que tu aies le meilleur avenir possible.

Elle embrassa son front, et le berça doucement contre elle.

- Fais-lui confiance, il sait ce qu'il fait, souffla-t-elle alors qu'une boule se formait dans sa gorge. Maintenant, file, tu vas être en retard à l'académie sinon, et souviens-toi petit corbeau, tu es le seul pour qui il donnerait sa vie...

L'enfant la fixa curieusement, il ne comprenait pas pourquoi sa mère lui disait cela, de plus, elle avait l'air abattu et triste, sur le point de pleurer... C'est comme si elle savait que quelque chose allait arriver... Quelque chose de terrible.

- Allez, file petit corbeau, je viendrai moi-même te chercher après tes cours, et on ira tous les deux à ton entraînement, promit-elle en lui faisant un dernier bisou.

Un large sourire se peignit sur le visage de l'enfant qui, encore inconscient des prochains événements, se précipita vers la porte d'entrée, avant de rapidement, rejoindre l'académie. De son côté, Mikoto, tomba à genoux sur le sol et se mit à sangloter, son bébé, ses bébés, elle ne les reverrait plus, elle le sentait... Dieu qu'elle avait mal. Son cœur lui faisait terriblement mal, elle allait abandonner la chair de sa chair...

Sarutobi Hiruzen était debout derrière son bureau, son éternelle pipe entre ses lèvres ridées, il fixait son village d'un air abattu. Dieu qu'il venait de commettre une énième erreur, il le sentait. Le vieil homme s'était promis qu'après la mort de l'Uzumaki, plus personne ne souffrirait dans son village, espoir utopique. Tout d'abord, parce que depuis que le blond avait passé l'arme à gauche, les quelques personnes qui s'étaient attachées à lui avaient commencé à déprimer peu à peu. Le patriarche Uchiwa était même venu se plaindre que son fils refusait de se nourrir. A cet instant, Hiruzen s'était senti plus vieux que jamais. Il avait alors rappelé Jiraya. Il allait avoir besoin de lui pour un petit travail et il s'en voulait déjà. Or, Fugaku Uchiwa l'avait exigé, et il ne voulait pas la mort de l'enfant, alors il avait accepté, il avait accepté de supprimer Naruto Uzumaki de toutes les mémoires du village, mis a part lui même, et Jiraya qui était la clé du sceau qu'il avait posée sur tout un village...

Ce fut sa deuxième erreur.

Sa troisième fut de tendre un ordre de mission classée secret SS à Uchiwa Itachi, qui vers la fin de l'après midi vint s'incliner devant lui, en lui annonçant que tout s'était passé comme prévu, et qu'il allait maintenant partir au loin.

Le Sandaime soupira. Dans une heure tout au plus, un enfant se découvrirait orphelin, et tout cela par sa faute. Ce fut l'une de ses dernières erreurs...



J'ai écris ce chapitre en écoutant ceci:

Naruto: Ending 9 - Nakushita Kotoba, No regret Life
Bastian Baker - Hallelujah
Apologize

Donc c'est tout à fait normal que l’ambiance soit.. uhm bref :)




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