Fiction: Un nouveau départ

Temari No Sabaku, 17 ans, ouvre les yeux pour la première fois depuis un ans et demi de coma. A son réveil, elle ne se souvient de plus rien...page blanche, retour à zéro. Grâce à l'aide de ses soit disant amis, Temari reconstituera petit à petit le puzzle de ses souvenirs. Mais, malgré leurs affirmations de vérité, est-elle vraiment à l'abris de mensonges ?
Général | Mots: 1507 | Comments: 0
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Ushitoru (Féminin), le 23/03/2013
Bonjour tout le monde, c'est ma première fanfiction, alors j'espère qu'elle vous plaira !



Chapitre 1: Qui suis-je ?



Du sang...des larmes...des cris. Puis le vide. Le néant. Plus rien...Un jour qu'elle s'était réveillée. Un jour qu'elle cherchait avec désespoir des souvenirs...n'importe quoi aurait fait l'affaire... Un prénom, un visage où même une image. Et si ce souvenir ne lui était pas accordé, au moins quelque chose qui la mettrait sur la voie. Tout ce qu'ils voulaient, juste un tout petit indice. Rien d'autre...elle ne demandait que cela; une aide, que quelqu'un lui tende la main, que quelqu'un puisse lui sourire...mais rien. Appuyée contre une des deux fenêtres mal lavées de sa chambre d'hôpital, la jeune fille blonde regardait les gouttes de pluie glisser le long de la vitre, enlevant sur leurs passages des petits grains de poussières qui s'accumulaient au fil des jours. Elle pouvait remarquer ici, les nuages gris gorgés d'eau et au loin un grand ciel bleu baignant dans les rayons de soleil. Puis elle dirigea son regard vers le bas. Du quatrième étage du bâtiment où elle se trouvait, elle avait une vue bien nette de toute une grande partie de la ville. Ville remplie d'immeubles, de magasins et de maisons. Aucune verdure. Seuls quelques petits parcs, qui semblaient étouffer entre des pâtés d'immeubles et des grands centres commerciaux. Ses grands yeux verts observaient la scène d'un regard vague où l'on pouvait lire un profond désarrois mêlé à une grande tristesse. Au bout d'une longue demie heure qui lui parut sans fin, elle s'entendit pousser un long soupire de fatigue et se laissa tomber sur le sol. La blonde s'appuya contre le mur vert clair et replia ses genoux contre sa poitrine. Elle sentit rouler quelque chose sur sa joue. Quelque chose de froid et mouillé. Une larme. Une larme qui avança lentement le long de sa joue pour aller sauter dans le vide et s'écraser lourdement sur le carrelage blanc et gelé de la pièce. Puis une deuxième vint la rejoindre, suivie d'une troisième. Lorsque la pluie à l'extérieur s'arrêta pour faire place au soleil, ce fut comme si elle s'était juste téléportée dans les yeux de la jeune fille, qui pleurait maintenant de tout son saoul. Elle ne savait pourquoi, tant de larmes coulaient, mais elle savait qu'elles coulaient. Peut-être était-ce parce qu'elle le désirait, de pleurer. Ou peut-être aussi était-ce son coeur qui lui demandait de le faire, pour tenter d'évacuer toute cette peine et cette souffrance qui la rongeait. Si c'était le cas, il avait eu tort parce qu'elle se sentait encore plus seule maintenant. Un certain temps passa. Un temps qu'elle n'aurait su déterminer. Il aurait pu être midi ou minuit, que la blonde n'aurait fait la différence. De toutes façons, qu'il se soit écoulé une seconde où des années entières, qu'est-ce cela aurait changé ? Elle était toujours sans souvenirs, bloquée dans une salle d'où elle ne pouvait sortir, avec un regard où l'on ne pouvait pas même voir une once de joie. Soudain, la lourde porte verte claire à l'énorme poignée métallique s'ouvrit dans un grincement qui lui donna des frissons. Une jeune fille apparut à l'entrebâillement. Elle était brune avec de longs cheveux noirs aux reflets bleutés, qui faisaient ressortir ses étranges yeux couleurs nacre. La visiteuse entra timidement dans la salle et regarda la fille en tortillant ses doigts, visiblement très gênée. Mais la "propriétaire" de la chambre ne fit que la dévisager avant de tourner lentement la tête vers le paysage que présentait la fenêtre. La blonde crut entendre un "Temari", mais ne se retourna pas et ne bougea même pas d'un pouce. Elle entendit ce mot encore plusieurs fois et ne put s'empêcher de pester intérieurement contre cette fichue Temari. En plus que venait faire cette fille ici puisque de toutes manières son prénom à elle était...Comment s'appelait-elle ? Au moment où elle se rendit compte de la question qu'elle venait de se poser intérieurement, son regard se tourna de nouveau vers la brune. Elle ne comprenait plus rien. La Temari serait-elle ? Mais si c'était elle cela voudrait dire que la fille aux yeux nacre la connaît. Alors peut-être pourrait-elle l'aider ! Cette idée redonna de l'espoir à cette dernière, mais une phrase prononcée plus fortement que les autres la fit soudainement sursauter.
- Temari ! C'est moi Hinata ! Est-ce que tu me reconnais ?!
- ...Qu...qui êtes vous ?
A peine ces mots prononcés, ladite Hinata sembla tressaillir. Les paroles du médecin qu'elle n'avait voulu croire, s'avéraient être vraies. Elle sentit sa vue se brouiller de larmes. Hinata s'approcha de Temari et voulut lui prendre la main mais la blonde recula violemment visiblement terrifiée, bousculant l'unique chaise en plastique sur son passage. Alors "l'amie" de celle-ci recula d'un pas, s'assit sur le bord du lit aux draps blancs et propres et se présenta. De toutes façons il n'y avait plus que cela à faire. Elle lui raconta qu'elle s’appelait Hinata Hyugâ, avait 17 ans et qu'elle était une de ses amies. Elle lui raconta leur rencontre et chaque parole qu'elle prononçait mettait Temari dans une joie immense. Enfin, enfin elle avait une piste. Une piste pour reconstituer ce foutu passé. Hinata resta avec elle pendant 2 heures et à peine fut-elle partie qu'une autre personne entra à son tour. Un garçon cette fois-ci, grand, brun ses cheveux en bataille. Il se nommait Kiba Inuzuka, lui aussi était un de ses amis. Ainsi de suite toute la journée elle reçut des visites "d'amis" plus où moins longues. Certains arrivèrent même à la faire sourire comme ce crétin de Naruto Uzumaki et ses éternelles ramens au porc. Rien qu'en se souvenant de son visage elle ne put réprimer un petit rire. Lorsque la nuit pointa le bout de son nez et qu'elle fut sûre qu'il n'y aurait plus aucune visite, elle se faufila sous la couverture du lit qui comblait en grande partie le vide de la pièce et ferma les yeux. Elle avait beaucoup progressé aujourd'hui, elle avait appris qu'elle s'appelait Temari No Sabaku et qu'elle avait 17 ans. Pourtant même avec ses informations primordiales elle n'était pas totalement satisfaite, et elle s'endormit avec cette question qu'elle n'arrivait pas à oublier : "Qui suis-je ?". C'est vrai ça. Qui était-elle ? Une élève modèle où une rebelle ? Une feignante où une spontanée ? Elle était tellement préoccupée par CETTE question, qu'elle oublia même qu'aucun des visiteurs ne lui avait parlé de pourquoi elle était ici...

Couloir de l'hôpital

- Vous êtes sûrs qu'il ne faut pas le lui dire ?
- Certain ! Tu veux qu'elle tente de se suicider ?!
- Mais, si un jour elle s'en souvient ?
- Elle a raison, si un jour elle s'en souvient, elle nous en voudra pour toujours.
- Et que lui dira t-on ? Ou vivra t'elle à sa sortie de l'hôpital ?
- ...Elle pourra venir dormir chez moi. On lui dira ce qu'on a prévu.
- Et toi que diras-tu à tes parents ?
- La vérité.

Tous se dispersèrent et rentrèrent dans leur maison. Parmi eux, Sasuke Uchiwa. Ancien meilleur ami de Temari. Il rentra discrètement en prenant soin de refermer sans faire de bruit et monta directement dans sa chambre. Comme il pouvait s'y attendre, son grand-frère, Itachi, l'attendait dans SA chambre pour savoir la cause qui l'avait retenu jusqu'à 20h30 dehors. Il lui expliqua tout, de toutes manières il avait horreur de mentir à sa famille et Itachi avait le droit d'être au courant parce que après tout, lui et Temari s'entendaient très bien. Quand Sasuke eut finit de conter ce qu'il avait à dire, il renvoya Itachi dans le couloir. Ce dernier retourna dans sa chambre, s'allongea sur son lit et posa une main sur son front. Il entendait encore les paroles de son petit frère résonner dans sa tête, et chaque mot avait l'effet d'un poignard en plein coeur. Il n'arrivait pas à admettre. Admettre qu'elle ne se souvenait plus de lui, admettre qu'elle avait oublié leur rencontre, admettre que les liens d'amitié qui les unissait venaient de se casser en même pas un jour. Il se releva de son lit et s'approcha de l'unique fenêtre. D'ici, il pouvait apercevoir l'hôpital où Temari était enfermé depuis un an et demi. Il s’inquiétait. Pourtant ce n'était pas son style de s'inquiéter, encore moins pour une fille. Il se souvint qu'avant l'accident, il avait cru ressentir d'étranges sentiments pour la blonde. Mais au cours de cette longue période où il n'avait osé aller la voir, il avait oublié ces sentiments. Et aujourd'hui, après ces longs mois sans nouvelles de la fille, ces sentiments refaisaient surface sans crier garde. Mais un Itachi Uchiwa a trop de fierté en lui pour admettre qu'il puisse aimer une fille et il les mit de côté. Soudain il releva la tête et vit sur le bâtiment de l'hôpital qu'une seule salle était encore allumée, et arriva même à distinguer une silhouette. Temari elle, n'arrivant pas à dormir, s'était, comme à son habitude, postée devant la fenêtre, et fixait une lumière. Et l'endroit d'où provenait cette lumière, lui semblait familier...



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