Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Les sales majestés.

Ne venez pas lire cette fiction, elle ne vous plaira pas. Je suis sûre que vous ne la comprendrez pas c'est trop compliqué pour vous.
Classé: -12D | Spoil | Général / Drame / Romance | Mots: 10717 | Comments: 4 | Favs: 4
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Datura (Féminin), le 21/03/2013
Bonne lecture.



Chapitre 1: La petite caissière.



Genre : Two-shots. Song-Fic.



"Oï. Moi c'est Naruto, j'ai eu vingt ans la semaine dernière.
Je suis un petit déchet de la société. Les cheveux blonds, les yeux bleus, pas très grands.
Orphelin, dès la première année de ma vie ; je n'ai jamais connu mes parents. J'étais encore beaucoup trop jeune pour me souvenir d'eux. On m'a dit qu'ils étaient mort dans un accident peu de temps avant ma naissance. J'ai donc été ballotté entre les foyers et les familles d'accueil et de nouveaux les foyers ... car j'étais un sale gamin turbulent et qu'une fois arrivé à l'adolescence, plus personne ne voulait de moi.
Ça se passe comme ça.
Quand on est petit et mignon, ça va encore mais une fois qu'on approche de l'adolescence et qu'on commence à se comporter en petit rebelle, on finit en foyer et école de redressement. Et il faut savoir s'y imposer pour ne pas se faire brimer et maltraiter par les autres.
Au début c'était dur, mais au fil des années, j'ai fini par creuser mon trou... Un peu comme si je foutais déjà un pied dans la tombe... ou plutôt la fosse commune dans laquelle je serais enterré.
Mais même dans ces lieux de perdition, on trouve des camarades de galère avec qui on s'entend.

Mes « frères », on avait tous entre treize et quinze ans quand on s'est rencontré :


- Sasuke. Une nuit, sa famille a été violemment massacrée par son grand frère de sept ans son aîné Il était un peu trop jeune pour comprendre. Il a été placé en famille d'accueil, il avait à peine huit ans. Son frère a fini interné. Il était plus ou moins dans le même cas que moi, ballotté de famille d'accueil en famille d'accueil. Je l'ai vite considéré officiellement comme un rival. Mais je voulais essentiellement qu'il s'intègre aussi, j'voulais l'aider. Mais ce salop a lâché la bande, il se la jouait solitaire jusqu'aux bouts. Pourtant, j'ai cru pendant un an qu'il était bien avec la bande. Mais il a fugué. On n'a plus eu aucunes nouvelles de lui, depuis. Et pas moyen de le trouver.

- Kiba, le punk à chien. Il n'arrêtait pas de me chercher des noises au début pour me tester et de provoquer des bastons avec les gros bras de l'établissement pour s'endurcir. Il aimait beaucoup contester l'ordre établi. Les châtiments corporels ne lui faisaient pas peur. Son grand plaisir était de « foutre le bordel » comme il le disait lui-même. Il aimait faire le connard, mais au final, je l'aimais bien. Après tout, je ne peux pas dire que je sois meilleur que lui. Avec toutes les crasses que j'ai faites aux surveillants. Moi j'faisais plus dans la dégradation des locaux. Graffitis, tags de slogans incitant à la rébellion. Il m'a toujours suivi. Et moi je le suivais dans ces conneries aussi. Deux vraies petites racailles.


- Lee. Allias, gros sourcils. Ce mec était d'une gentillesse incroyable. Il se faisait emmerder et restait placide et calme. Il avait été abandonné par sa mère qui ne supportait plus sa ressemblance avec son géniteur. Il était la progéniture d'un viol. Il n'avait rien fait de mal lui. Mais c'est ainsi. Kiba et moi, qui n'aimions pas l'injustice, on s'est vite interposé entre lui et les brutes qui le maltraitaient. Kiba lui a donné un peu de sa rage et moi de révolte. On l'a endurci et au final, il nous a tous les deux dépassé, il gère en baston au corps à corps et nous a sortis de mauvaises passes à maintes reprises. Lee n'aime pas initier la discorde, mais protège ses amis quand ils sont dans la merde.

- Chôji et Shikamaru. Ces deux-là sont inséparables. Du moins, quand Kiba a repéré qu'ils étaient en train de se faire harceler et raquetter par une groupe de cinq ou six lâches, et qu'il est allé les défendre –pour le plaisir de se foutre dans la merde –, ils étaient ensemble. Chôji est un petit gros, mais il déteste qu'on lui fasse remarquer son embonpoint. La raison de sa présence dans un tel endroit, est un peu floue pour moi. Apparemment, il se serait fait longuement harasser dans ses précédents bahuts, par des bandes de sales gamins qui se moquaient de lui et le frappaient. Un jour il a fini par péter un câble et a tabassé les types à coup de chaises. Ils ont fini à l'hôpital. Il n'est pourtant pas de nature violente, j'ai vraiment du mal à imaginer les choses. Shikamaru lui... est un cas à part. Il est clairement intelligent, et dans ce "flot d'abrutis aux capacités intellectuelles limitées" _une de ses propres citations_ il fait tâche. Il n'aime pas s'attirer des ennuis, malheureusement, les ennuis viennent à lui sans qu'il n'ait demandé quoi que ce soit. C'est le genre de mecs qui sont des aimants à problèmes. Et dans son cas... C'est, ses parents qui ont décidé de le placer là, pour : "lui apprendre la vie". Car Shikamaru refusait de retourner en cours au milieu de tous les « attardés » comme il les appelait, de son âge. Au final, ils ont fini par intégrer notre petit groupe.

Et y'avait aussi une autre bande... avec laquelle on s'entendait dans une cordiale mésentente. On se foutait régulièrement –mais joyeusement– sur la gueule, pour la forme. Les frères du désert.
Aux débuts, c'était juste Gaara et Kankurô, des frères assez bizarres. Habillés de manière étrange, quasiment tout en noir. Effrayants aux premiers abords.
L'un, Gaara, n'avait pas de sourcils, et un tatouage imposant sur le front sous sa tignasse rouge chatoyante et l'autre la tignasse en bataille et le visage peint.

Je me perds en digression. Je raconte ma vie sans intérêt, alors que je ne suis encore qu'étudiant. A la limite du beatnik. J'en fous pas une rame en cours et j'galère comme un chien à avoir des notes décentes... Tout ça avec à coté un travail de merde.





« - Moi j'en ai marre de travailler,
Dans ce putain de supermarché.
Le patron est un enfoiré,
Qui n'arrête pas de me faire chier. »

Un travail de merde, qui rapporte à peine assez pour me permettre de payer mes études et mon appart'. Pour manger, je ne vous dis pas la misère. En plus de ça, ça me bouffe tout mon temps libre, plus moyen de voir les potes.
Enfin, ce n'est pas si négatif que ça n'y paraît. Il y a bien quelque chose qui me motive à continuer et avancer tous les jours. Quelque chose de tellement positif que ça fait disparaître presque tous les aspects dégradants.


« - Oui mais y'a cette petite caissière,
Qui est sympa avec ses yeux verts.
Qui aime bien rigoler avec moi...»


Sakura.
Ma charmante petite caissière.
Une jolie rose avec des yeux verts.
Son rire est communicatif.
(Et elle ne porte pas de soutif.)
Alors, j'essaie de la faire sourire et de le provoquer autant que possible. Elle, non plus, n'aime pas ce travail, mais ses parents n'ont pas assez d'argent pour payer la totalité de ses études de médecine, alors elle doit les aider en travaillant. Elle était là avant moi. C'est aussi elle qui m'a motivé à postuler ici.
Je suis tombé amoureux d'elle aux premiers regards qu'elle a posés sur moi. Ses yeux m'ont hypnotisé...
Oui, je suis ridicule. Je n'ai aucune chance avec elle. Elle est si belle et même si elle est sympathique avec moi, qu'elle accepte mes invitations et rigole de mes blagues pourries. Si ses parents avaient pu payer, je n'aurais jamais eu la chance de la rencontrer. C'est bien la première fois dans ma vie que je peux remercier le malheur.
A vrai dire. Elle me rend heureux de me rendre dans ce super marché. D'aussi loin que je la vois elle me met en joie.

«- ... Quand l'patron n'est pas derrière moi. »

Il lit son bouquin louche.
Sinon, Kakashi ne me lâche pas la grappe. Je le vois parfois faire des avances à mon incarnadine... Je suis impuissant. Mais elle n'a pas l'air intéressée. Je suis rassuré.

Alors pour se venger, le patron aime bien me mettre la pression.
C'est bien connu que les patrons sont tous (comme) des cochons.
Mais avec lui ce n'est pas juste une façon de parler.

« - D'ailleurs je n'sais pas où aller,
Pas assez d'fric pour me casser. »

Dans mes rêves je m'enfuis avec elle, et on vit d'amour et d'eau fraîche, ce serait le pied.

« - Oui, j'ai beau jouer au loto,
Je n'arrive pas à toucher l'gros lot. »

Qu'est-ce que je pourrais bien faire d'autre ... ? Alors je continue. Même si la réalité me déplaît.

« -Oui mais y'a cette petite caissière,
Qui est sympa avec ses yeux verts.
Qui aime bien rigoler avec moi
Quand l'patron n'est pas derrière moi. »

Mais heureusement qu'il y a Sakura. Ça me permet de tenir. Sinon, je ne sais pas ce que je ferais...



« - Oui mais un jour j'l'ai vu monter »

Alors que dans la rue attenante du magasin, je ne faisais que passer ...

« Dans la voiture d'cet enfoiré. »

Sous le regard lubrique du patron. Et même qu'elle avait un beau sourire.

« Oui, alors, j'ai voulu partir, »

Alors, choqué, je ne me suis pas attardé ; sans but, je me suis mis à courir.

« Oui, je voulais même en finir. »

J'ai pensé, hébété à tout, notamment : la fuite.
La mort, c'est celle qui n'a aucune suite.

Alors, mes pieds m'ont amené sur un pont. Mes jambes et mes lèvres tremblaient de rage.
Je me suis arrêté, j'ai regardé le vide, me penchant au-dessus de la embarde, en nage...

Oui, alors je me suis mis à penser ... Tout ça ne me ressemble pas. Non, je ne peux vraiment pas faire ça. Alors je me suis précipité chez mon meilleur ami. Kiba.

La dernière fois que j'y suis allé, c'était pour mon anniversaire. C'était d'ailleurs assez cool. J'avais réussi à la faire venir et l'inviter pour cette occasion. Kiba vivait dans un squat, avec son énorme chien Akamaru. Shikamaru, et quelques autres de notre bande avaient décidé de le suivre et de vivre en communauté dans une grande maison abandonnée en périphérie de la ville.
Disant « merde » à la société qui les avait engendrés haineux d'elle. Ils ne rendaient de compte à personne. D'ailleurs, les rivalités entre notre groupe et celui des frères du sable s'étaient apaisées depuis l'adolescence pour devenir une franche camaraderie. Leur groupe – qui s'était agrandit – s'additionna au notre.
Pour avoir l'eau et l'électricité, ils transformaient leur cour ou le hall de la bâtisse, en salle de concert. Et permettait aux groupes de se produire sur le terrain. Une à deux fois par semaine en général, des groupes jouaient. Les gens venaient et donnaient ce qu'ils voulaient pour y assister. D'ailleurs, il avait réussi à faire venir quelques groupes pour mes vingt ans, ça avait été une belle soirée...

J'y suis. Je rentre dans le domaine délabré. Je passe à côté de leur tas de canettes de bières. Il a encore grandi depuis le mois dernier. Les murs sont tagués et couvert de slogans anarchistes et contestataires.

Je vois un des miens : " Les patrons, c'est comme les cochons. "
Et Kiba avait rajouté en dessous : " ça ne mérite qu'une volée de plomb ! "

Un autre, de Lee : "Interdit d'interdire ! "

"Lorsque le riche vole le pauvre, on appelle ça le business. Lorsque le pauvre répond et se bat en retour, on appelle ça la violence."
Ça c'était du Shikamaru.
Et quelqu'un avait répondu : « "Il y a toujours de la sueur de pauvre dans l'argent des riches." Eugène Cloutier. »




Je vous déteste tous !



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