Fiction: Rivalité des clans

L'histoire se déroule à Konoha où un climat de conflit règne entre deux Grands clans du village, les Hyuuga et les Uchiwa. Et si dans tout ça, un amour interdit venait à naître, que se passerait-il?
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kaori2307 (Féminin), le 17/02/2014
C'est ma toute première fiction, j'espère que vous allez aimer. Je vous préviens juste que j'ai créé un personnage qui sera la petite soeur de Neji, Kaori Hyuuga. Les critiques qui pourront m'aider à améliorer ma fiction sont acceptées. Si c'est pour critiquer méchamment vous n'avez qu'à lire autre chose, merci de votre compréhension et bonne lecture.



Chapitre 4: Rencontre interdite



Ce matin, au réveil; si je peux dire que j’ai dormi, la proposition de Sasuke me prenait encore la tête, je ne savais quoi choisir, faire une croix sur lui ou essayer d’arranger les choses entre les deux clans. J’étais tellement dans une intense réflexion que je n’entendais même plus si on me parlait autour.

- Melle Hyuuga, Melle, … , m'interpella Kurenai-sensei

- Ka’ ! dit Tenten tout en me secouant

- euh … oui, qu’est ce qui y a ? Excusez-moi Kurenai-sensei !

- oui je disais Kaori, pourriez-vous passer au tableau pour corriger l’exercice qu’il y avait à faire tout en expliquant ce que vous faites aux élèves.

- oui, sensei.

Je me levai, pris la craie dans sa main et corrigeai l’exercice sans grande difficulté. Elle vérifia puis me félicita et je retournai à ma place. Le cours prit fin une demi-heure après. La cloche sonna.

- bon vous pouvez y aller sauf Kaori, j’ai besoin de te voir.

Je rangeai mes affaires et allai la voir, elle demanda à une élève sortie la dernière de fermer la porte derrière elle, puis me dit :

- tu ne peux pas remédier aux souffrances de Konoha, je sais que c’est dur mais c’est ainsi, ni toi ni personne ne pourra y faire quelque chose. Je sais, ce n’est pas simple d’aimer quelqu’un avec qui on ne pourra jamais être mais tu te mets en danger ainsi que toute ta famille. Tes parents sont morts pour vous protéger !

- de quoi vous vous voulez parler, je ne comprends pas !

- je sais les sentiments que tu ressens pour le jeune Uchiwa et ce n’est pas de la haine, ça j’en suis sure, crois moi, fais attention à toi, Kaori. Je te souhaite beaucoup de courage ! Maintenant tu peux y aller. Bonne journée à toi.

Je sortis de la pièce, un peu intriguée. Je rejoignis mes amies qui m’attendaient dehors.

- qu’est ce qu’elle avait à te dire ? me questionna Temari

- … elle m’a réprimandé pour manque d’attention c’est tout. Bon il faut y aller, l’autre cours va commencer, inventant un mensonge.

Puis la journée de cours prit vite fin. Je voulais le voir, il faut que j’y aille, c’est comme si mon cœur ne battait que pour le voir. Je partis en douce sans faire remarquer mon absence. J’allai au parc, il était assis sur un banc et le regardai un moment, il est tellement beau, mon cœur fond littéralement. Je me perdis un court instant dans mes pensées quand j’ouvris les yeux il n’était plus là. Quand je me retournai je me retrouvai nez à nez devant lui. Il mit une main sur ma bouche car il m’avait fait sursauter. Le contact de sa main sur ma peau me fit frissonner.

- suis-moi, me dit-il

Puis je le suivis jusqu'à devant un lac où il me fit m’asseoir près de lui.

- t’es venue, je pensais que t’allais me planter là.

- j’avoue, j’ai hésité avant de venir mais je suis là maintenant.

- cet endroit est mieux que l’autre fois. Ton frère ne nous trouvera pas ici.

- pourquoi tu m’as fait venir ici ? On n’a plus le droit de se voir et tu le sais ça.

- comme ça. J’avais envie de te voir et de te parler. Mais t’étais pas obligée tu sais, je ne t’ai pas forcé à venir ici.

- euh … c’est vrai tu marques un point là !

- alors comme ça, tu craques sur moi.

- comment ça, tu racontes n’importe quoi, bégayant

- t’étais carrément en train de baver en me regardant sur le banc et ne dis pas le contraire.

- c’est même pas vrai, prenant de l’eau du lac dans ma main et lui en envoyant dans la figure, oooh, oups j’ai pas fait exprès.

Il me fit un sourire sournois, il se leva et me poussa dans l’eau.

- alors tu fais moins la maligne maintenant.

- Sasuke, … au secours … je sais pas nager ! faisant semblant de me noyer

- et merde !

Il enleva son tee-shirt et il sauta à l’eau pour m’aider.

- Ka’ c’est bon je te tiens, me tenant fermement

' c’est pas vrai je sais nager.

- alors toi, malicieuse, tu ne perds rien pour attendre.

Puis il m’éclaboussa de l’eau dans la figure, bien sur je lui rendis, et ce fut ainsi jusqu’à ce que nos regards se croisent, que l’on se rapproche et que l’on s’échange notre tout premier baiser. Il me tenait par les hanches, moi, j’avais les mains autour de son cou. Je me sentais tellement bien, c’est à ce moment là que je réalisai la bêtise que j’étais en train de commettre. Je mis fin à ce baiser et lui dis :

- je … on ne peut pas, il faut que j’y aille, désolée, sortant de l’eau et partant en courant

Je récupérai mon téléphone qui était sur l’herbe près du lac. J’avais les larmes aux yeux rien qu’en pensant à ce qui venait de se passer et de ce que je venais de faire. Lui-même n’avait pas compris, il n’eut même pas le temps de dire quoi que ce soit. Je regardai mon téléphone, je devais avoir une dizaine d’appels manqués de Neji, il doit être furieux, je rentrai à la maison, il devait être 20 heures environ et bien sur on m’attendait.

- Ka’ t’étais passée où pendant tout ce temps c’est incroyable, je t’ai appelé et tu n’as pas répondu.

- oui nii, excuse-moi, j’avais besoin d’être seule … pour réfléchir. Je vais bien t’inquiètes !

- oooh, Ka’, si tu savais à quel point je me suis inquiété pour toi ! Bon tu devrais aller te doucher, après on pourra aller diner en famille, me prenant dans ses bras

- je vais aller me doucher mais je viendrai pas manger j’ai pas faim. Je vais me coucher dès que j’ai fini.

Je pris une douche et entrai dans mes couvertures pour me coucher. Je repensais à ce merveilleux après-midi passé près de lui et c’est alors que mes larmes se mirent à couler. Je finis par m’endormir assez rapidement.

Au lycée, le lendemain matin, je le cherchai du regard mais rien, il faut que j’arrête de penser à lui. C’est décidé, je ne chercherai plus à le revoir à présent. Après quelques semaines de cours, mes notes avaient chuté et tout le monde l’avait remarqué. J’étais triste et ça se voyait. Mon oncle me convoqua dans son bureau un soir en sortant du travail.

- bonsoir Ka’, je t’ai fait demander parce que tes profs au lycée ne comprennent pas tes notes, tu es une élève excellente habituellement, nous ne comprenons pas ce qui t’arrives. Ka’, je voulais te dire que si tu n’améliores pas tes notes, tu ne pourras pas venir avec nous aux vacances d’hiver à Yuki. m’annonça Hiashi

- mais mon oncle …

-me coupant la parole, il n’y pas de mais qui tienne Kaori, c’est pour ton avenir que l’on doit faire ça, tu suivras des cours de rattrapage si ça ne va toujours pas. Bon je te laisse y aller.

Je sortis, déboussolée de la pièce, mon oncle a raison, je n’écoute plus en classe, je suis tout le temps en train de penser à Sasuke. Depuis le moment où je l’ai abandonné sans la moindre explication, je me sens mal sans même m’en rendre compte. Les trois semaines qui restaient, je me donnai à fond dans mes études, je réussis même à rattraper les cours que j’avais perdus. Le vendredi soir des vacances, mon oncle me dira si je pourrais venir avec eux. Ce moment tant attendu arriva, mes profs avaient parlé à mon oncle. Quand il rentra, il me fit monter ainsi que tante Tamina et me dit :

- bon Ka’, t’as réussi pratiquement tous tes examens mais malheureusement t’en as raté un.

- et ?

- le règlement est clair, il faut tout réussir, désolé, tu ne peux pas venir avec nous !

- mais Hiashi, tu vas pas la laisser là seule, pour un examen, elle le passera au retour des vacances, essaya de me défendre tante Tamina

- désolé Tamina, elle doit apprendre de ces erreurs et être au même rang que tous les autres élèves. Tu devrais le savoir. Je ne ferais pas de traitement de faveur parce que c'est ma nièce.

- mais Hiashi …

- laisse tante Tamina, oncle Hiashi a raison !

Puis je sortis dire au revoir aux autres. Neji voulut rester avec moi mais je lui ai dit que je me débrouillerai toute seule, j’avais qu’à apprendre. C’est tout. Je les regardai partir puis me mis à réviser l’examen que j’avais raté durant tout le week-end. Je le rattrapai lundi à l’oral. Arrivée le jour, je commençais à stresser mais finalement je l’eus haut la main, on me l’annonça directement et je pus rentrer chez moi et c’est ainsi que prit fin ma journée.




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