Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.
Naruto reçu un livre quand il devint le 6ème Hokage. Ce dernier racontait la véritable histoire de ce monde, remontant à avant Rikudô. Aucun auteur est inscrit sur le livre mais Naruto doit savoir qui sait. Il faut lire cette histoire pour connaître les secrets du monde des ninjas. Chères ninjas, lisez-bien.
Buichi Chika (Masculin), le 14/07/2013 Deuxième chapitre. Je suis encore sur le déclenchement de l'histoire réel.
Chapitre 2: Contretemps
« La véritable histoire », c’est un drôle de titre pour un livre mais juste à l’entendre, le jeune blond savait qu’il renfermait beaucoup de secret sur le monde des ninjas. Ses yeux bleus azurs restèrent un moment bloqués dessus. Comme il tenait le livre seulement avec sa main droite, l’index de son autre main glissa sur ces trois mots. Il avait l’air de se rappeler de quelque chose qu’avait dû lui dire l’écrivain de ce bouquin. Son sourire s’effaça, pour que sa bouche montre un air neutre et ses yeux ne regardaient plus le titre de l’histoire mais plutôt l’horizon qui se dégageait au-delà de la fenêtre. L’Hokage voyait le village en ébullition et plus loin la forêt de Konoha qui s’étendait à perte de vue mais son regard n’était pas dirigé par là pour rien. Ces derniers regardaient vers le village d’Ame ainsi que tous les autres petits villages aux alentours du pays. Il savait que l’écrivain du livre était parti vers ces endroits-là pour réaliser son rêve inimaginable pour beaucoup de personnes sauf pour Naruto, il connaissait les facultés de cet homme et il croyait beaucoup en lui. Cependant, les habitants de tous les grands villages le craignent lui et ses compagnons.
- Je me demande si vous y parviendriez… - Pensa le jeune Hokage. -
Cette pensée lui vint rapidement car plusieurs personnes haut-placées essayaient temps bien que mal à l’arrêter. Le jeune blond se mit à rire, refermant le livre. Son rire était plus calme mais aussi euphorique car rire seul en pensant à cela, c’est un peu idiot de sa part. En commençant à s’arrêter de rire, il se frappa le front et regarda le plafond.
- Il y parviendra, c’est sûr.
Quand il allait rouvrir le livre pour continuer sa lecture qui devenait plus intéressante tout à coup, une personne frappa à sa porte et le premier réflexe qu’eut Naruto, ce fut de jeter le livre dans un petit tiroir qui ne se fermait plus. Il allait dire d’entrer mais il tourna son siège en donnant un coup de pied dans le tiroir pour réussir à le fermer, celui-ci craqua et l’Hokage serra les dents car le son était assez fort. Il se mit correctement face à son bureau et dit :
- Entrez !
La poignée tourna et un homme rentra, il avait les cheveux argentés avec un masque qui lui cachait la bouche ainsi qu’un bandeau du village qui lui cachait son œil gauche. Sa tenue était comme celle des ninjas de Konoha mais elle était très sale, il devait rentrer de mission. Il referma derrière lui et s’approcha de l’Hokage avant de s’arrêter à une bonne distance. Naruto le reconnu facilement, c’était son ancien maître : Kakashi. Celui-ci commença à parler.
- Maître, je viens vous faire mon rapport.
Naruto baissa la tête, il ne voulait pas que son ancien maître l’appelle de la sorte. Il se leva ayant relevé la tête et se dirigea vers ce dernier. Il se mit face à lui, même s’il était devenu plus grand maintenant, et il sourit.
- Je vous ai dit quoi, quand je suis devenu Hokage ? - Dit-il. -
Kakashi ne dit rien mais derrière son masque, on pouvait apercevoir un sourire bien inscrit. L’Hokage prit du recul et s’assit sur le bureau, les mains appuyaient dessus. Le jeune Croc-blanc remarqua que Naruto avait compris ce qu’est d’être Hokage et qu’il se sentait comme chez lui maintenant. Depuis le départ, il était droit comme s’il était devant un grand général de renom mais là, il prit un moment tranquille mais il resta debout.
- Désolé, Naruto. L’habitude d’appeler la personne derrière ce bureau de cette façon. - Dit-il. -
- Ben je me mettrais devant maintenant. - Dit Naruto en plaisantant. -
Ils rirent un petit moment ensemble avant que Naruto n’arrête et demande à Kakashi de lui racontait sa mission. Celle-ci était de rang S et cela faisait dix jours qu’il n’était pas revenu au village.
- Bon… Tout d’abord, ils n’ont pas changé. Ce sont toujours les mêmes, une équipe toujours en train de rire et de dire des conneries à tout va et quand il ne le faut pas surtout. - Commença-t-il. -
L’Hokage écoutait attentivement les dires de son ancien maître car celui-ci parlait des personnes et surtout, de la personne dont il venait de penser auparavant.
- Pourtant, le rêve du « singe enragé » se met en place rapidement avec l’aide de ses deux coéquipiers. Je ne suis resté que huit jours à les surveiller et ils ont déjà enlevé les frontières de trois pays qui ne s’aimaient pas du tout auparavant : Ame, le pays de la pluie ; Kusa, le pays de l’herbe et Taki, le pays de la cascade. Les pays sont déjà en bonne attente et ils ont comme chef celui dont on parle, ils le nomment : Nomikage.
Naruto avait un sourire qui grandissait de plus en plus quand Kakashi parlait. Il avait raison, il va arriver à faire ce que les autres n’ont jamais réussi à faire. Hatake continua son rapport.
- Les habitants de ces trois villages font comme-ci il n’y avait pas de frontière depuis le départ. Quand je suis parti, ils étaient partis chacun de leur côté pour réunir les autres pays. Ils ont déjà fait une grande avancer et ils m’ont repéré dès le début de ma mission car quand je me réveillais le matin, il y avait toujours un mot pour que je sache où aller. Mon âge me joue des tours maintenant, je n’ai plus la discrétion d’avant. - Finit-il en riant un peu. -
- Non, ce sont eux qui beaucoup trop fort. - Dit le jeune blond pour réconforter son ancien maître. - Je ne les veux surtout pas comme ennemi, sache-le. Tu peux disposer, Kakashi, va retrouvez Anko et ton fils.
Le jeune Croc-blanc sourit et baissa la tête comme respect à son Hokage avant de partir. Celui-ci se rappela que le « Nomikage » lui avait rendu celle avec qui il a eu son fils. Le jeune blond n’arrivait pas à effacer le sourire qu’il avait, il était heureux d’avoir des nouvelles de lui mais maintenant, la question qu’il se pose c’est : « Comment ce livre a pu arriver jusqu’ici ? ». Il ne bougeait pas et réfléchissait grandement sur le comment. Il se gratta l’arrière de la tête car il y a tellement de possibilité avec cet homme. Il leva les yeux au-dessus de la porte où il y avait une horloge qui ne faisait pas de bruit, et il remarqua que l’heure de sa réunion était arrivée. Il soupira un bon coup et il regarda derrière lui, vers le tiroir cassé où il y avait le livre. Il se leva du bureau et entreprit une marche jusqu’à la salle de réunion, nonchalante. Il ouvrit la porte et se retrouva dans un couloir soit il montait, soit il descendait. Il referma derrière lui et commença à descendre. Il n’avait pas l’air de vouloir y aller mais pas du tout car il venait de ralentir encore plus le pas. À l’intérieur de lui, la voix de Kurama se fit entendre :
- Pourquoi il faut que t’y ailles ? Tu t’en fous royalement, ça se voit.
- C’est mon boulot en tant qu’Hokage, Kurama… - Répondit Naruto. -
- Pff… J’aurais préféré que tu lises ce fichu livre, il nous aurait appris beaucoup de choses, je pense.
- Je le pense aussi, ne t’inquiète pas. De plus, tu aimerais te battre face à eux ?
Kurama ne dit plus rien, ce serait honteux qu’il dise ce qu’il pense de cette question, ce qui fit rire Naruto car il comprit facilement ce que voulait dire le renard à neuf queues.
Le jeune blond se retrouvait maintenant en face de la porte où était inscrite « Salle de réunion ». Il posa sa main droite sur la poignée en penchant la tête, sachant ce qu’il allait l’attendre. Il tourna la poignée et il commença à rentrer.
- Comme d’habitude, ils doivent être déjà là… - Pensa-t-il. -
Sa pensée n’était pas fausse car deux vieilles personnes étaient déjà présentes, un homme et une femme, tous deux portaient des lunettes et avaient les cheveux blancs. Quand Naruto les observa, il eut des frissons pensant qu’ils ressembleraient peut-être à cela plus tard. Devant lui, il y avait un canapé et il y sauta par-dessus pour après s’y assoir, bien calé.
- Bien le bonjour, les vieux. - Commença-t-il. -
Ces deux derniers l’observèrent avec mépris et infériorité ce qui commençait déjà à énerver le jeune Hokage. Il savait de quoi la conversation allait porter aujourd’hui et cela allait le déplaire grandement car il ne changera pas d’avis.
- Bon… - Commença l’homme. - Nous avons lu le rapport écrit de Kakashi sur sa mission et il faut immédiatement envoyer des troupes les neutraliser sur-le-champ. C’est une question d’honneur pour le village car ces énergumènes sont nés ici et si les autres villages le savent, cela ne va pas être bon pour l’alliance.
- Mais… - Essaya de commencer Naruto avant d’être coupé par la femme. -
- Nous n’avons pas fini… Nous savons que vous ne nous écouterez pas encore une fois mais il faut vraiment les arrêter sur-le-champ. Si vous ne le faites pas, nous demanderons à Saï, le grand chef de la racine et de l’ANBU.
Naruto éclata de rire en l’entendant, versant une larme tellement cela lui faisait rire. Il ne se calma pas rapidement et les conseillers durent attendre cinq minutes pour que le Namikaze s’arrête et réponde enfin.
- Déjà, je vais commencer par dire que je suis le nouveau chef de la racine et de l’ANBU. C’est l’Hokage qui s’en occupe maintenant. Saï est juste le sous-chef. Après, ils ne seront pas neutralisés car ils veulent juste rendre la paix dans ce monde. Vous pouvez envoyer qui vous voulez, ils seront vite laminés.
Les deux conseillers restèrent bouche bée car ils ne savaient même pas cela et ça venait de les surprendre. L’Hokage se leva et commença à se diriger vers la porte.
- Maintenant la réunion est close et elle a été rapide pour une fois. Mes oreilles n’ont plus mal maintenant, j’ai réussi à vous clouer le bec. Demain, je veux apprendre que vous partez à la retraite.
Celui-ci ne dit plus rien et les conseillers prirent peur de répondre car une atmosphère étouffante venait de se présenter. C’était Naruto qui l’avait enclenché car ses yeux étaient devenus rouges et fendus à la verticale. Il sortit de la pièce et l’atmosphère disparut tout d’un coup. Il commença à monter pour retourner à son bureau mais il n’avait l’air pas bien car il se tenait contre le mur et il commençait à rire machiavéliquement, un petit rire. Il continuait de marcher avec beaucoup de lenteur. Le renard qui était en lui se fit entendre :
- Et ben, tu as réussi.
- On dirait que je place une dictature… - Dit Naruto en réponse, il n’avait pas l’air bien mais il avait arrêté de rire. -
- Si tu veux un conseil mon petit, je prendrais le « Stratège » et la « Furie » comme conseillers…
Le jeune Hokage rit un peu en entendant les surnoms des deux personnes qu’avaient eues ces derniers après la guerre contre l’Akatsuki, même si elle n’est pas encore terminée pour autant. Kurama avait raison sur ce point car Naruto pensait déjà à eux pour prendre la place des vieux. Ce dernier soupira et reprit une marche normale repensant à ce qu’il pouvait bien apprendre du livre, ayant déjà oublié la réunion qui avait eu.
Quand il passa devant le bureau de sa secrétaire, il s’arrêta et l’observa. Elle était vêtue d’un kimono rouge, comme celui qu’avait Shizune à l’époque. Elle était brune tenant ses longs cheveux avec une queue-de-cheval derrière sa tête. Le Namikaze se rapprocha d’elle, tranquillement ce qui la surprise car ce dernier ne lui parlait pas beaucoup en ce moment.
- Juria… - Commença-t-il en la regardant dans les yeux. - Je voudrais que tu ne fasses rentrer personne dans mon bureau à partir de maintenant jusqu’à ce soir, s’il-te-plaît.
Naruto lui sourit grandement en entendant une réponse mais elle hocha seulement la tête, trouvant bizarre qu’il lui demande cela. L’Hokage la remercia en rentrant dans son bureau. Il se demandait pourquoi elle l’observait comme ça mais bon, il oublia et se dirigea vers son bureau. Il faisait bon dans la pièce, il avait bien fait de laisser la fenêtre ouverte même s’il ne faudrait pas. Le blond était face à son bureau et il s’était assis sur son siège. Sa main droite se mit sur la poignée du tiroir et il commença à forcer pour l’ouvrir. Le tiroir était cassé et il ne s’ouvrirait pas comme ça, l’avait-il oublié ? Il se leva en disant un petit juron même si c’était lui qui l’avait cassé y a peu. Il mit sa main gauche sur le bureau pour que quand il tire le tiroir, il ne s’avance pas en même temps. Il força un bon coup sauf qu’il avait mal calculé sa force car il sortit complètement le tiroir et se cogna la tête contre le mur qui était derrière lui. Il avait l’air de savoir fait mal car il se caressait l’arrière du crâne, le mur c’était un peu fissuré. Quelques feuilles qui étaient présentes dans le tiroir, s’étaient éparpillés autour de Naruto mais la seule chose qui intéressa celui-ci, c’était le livre « La véritable histoire » qui était tombé sur ses cuisses. Il le prit avec sa main gauche et il ouvrit la page où il était, ce qui le fit sourire juste en relisant ces trois mots. Il tourna la page mais avant de commencer à lire, le renard à neuf queues parla :
- Juste, avant que tu ne commences à lire, dis-toi que tu peux apprendre des choses que tu n’aimerais pas savoir.
- Je sais. - Dit le Namikaze subitement. - Mais je préfère l’apprendre de lui. En plus, nous avons eu un léger contretemps avec cette réunion.
Sachant que Kurama n’allait pas continuer la discussion, le blond commença sa longue lecture de ce livre qui n’était pas seulement épais.
« Il y a bien longtemps avant même la naissance des pays et des clans de ninja, un monstre ravageait les villes et villages comme-ci c’étaient du fromage. Il porte le nom de Jûbi mais avant, il portait le nom de Kyöfu.
Celui-ci venait de détruire un village et le silence se faisait entendre même les oiseaux se taisaient pourtant il faisait beau. Il ne devait pas y avoir de survivant sauf qu’un homme traversait tranquillement le village, même s’il ne devrait plus tenir ce « titre ». Il devait mesurer dans les uns mètre quatre-vingts, facilement. Il était blond, les cheveux bien en arrière comme-ci il venait de mettre du gel. Il avait l’air borgne car un bandeau noir cachait son œil droit. Il était vêtu d’un manteau rouge et jaune avec de grandes épaulières en-dessous, cela faisait ressortir les bordures qui étaient cousues sur les épaules du manteau. Ses pas lents mais sûrs d’eux démontraient qu’il avait l’air de suivre Kyöfu tranquillement, comme un chasseur chassant sa proie. Pourtant, il n’avait pas l’air puissant, il doit bien cacher son jeu. Voilà qu’il s’arrêta au milieu d’une trace de pas du monstre, vu la taille, celle-ci devait être dix fois plus grosse et grande que le borgne. Celui-ci se baissa et mit la paume de sa main droite sur le sol, il devait sentir la chaleur de la trace pour calculer l’heure qu’il est passé mais le bruit d’une tuile le fit levait d’un coup. Il regardait autour de lui et vit cette dernière glissait d’un toit, il y a peut-être un survivant. Le blond partit en courant dans cette direction avant de s’arrêter devant la toiture qui était au sol, complètement détruite. L’homme se baissa et regarda en-dessous de celle-ci et il vit le corps d’un enfant, il remarqua que son thorax se gonflait comme quand nous respirons. Le blond commença à ramper pour aller le chercher mais quand il fut en-dessous d’une poutre, celle-ci tremblait dangereusement.
- Oh ! Oh !
Il s’empressa de sur le corps du jeune garçon avant que celle-ci ne s’effondre sur eux mais rien ne leur tomba dessus, tous les débris étaient autour d’eux, formant un cercle. Qu’a-t-il fait ? Le borgne sourit et regardait d’un peu plus près le jeune garçon, celui-ci portait un bracelet en argent. Le blond tourna le poignet du garçon inconscient et sur le bracelet, il y avait inscrit « Rikudô »…
Ben voilà, merci de votre lecture et à une prochaine fois pour un autre chapitre.