Fiction: Une vie méritant d'être vécue une deuxième fois.

Univers alternatif. Une soirée, quelques verres, quelques rigolades, et une très longue histoire. Nouveau parmi tous les autres, son passé est plus ou moins flou pour tout le monde. C’est alors qu’ils lui demandent de raconter toute sa vie. Comment Kiba a-t-il vécu sa vie depuis Mei, Hinata, Ino et Temari ? Pire, comment a-t-il fait pour survivre entre les confessions de chacun de ses amis ? Voilà une vie qui mériterait bien d’être vécue une deuxième fois…
Classé: -12D | Général / Drame / Romance | Mots: 12057 | Comments: 5 | Favs: 4
Version imprimable
Aller au
sopramars (Masculin), le 26/08/2013
Eh ben! Ma première fiction qui n'est pas un one-shot!! Il est pour un défi sur fanfic-fr mais comme je vous aime trop, je vais la mettre ici!
Bonne lecutre!! ^^




Chapitre 4: La fin?



- Neji, tu sais que je t’en veux toujours pour ce coup de poing ?
- Et mon œil alors, tu crois que je l’ai oublié ?
- Bon ben, disons qu’on est quitte alors !
- J’ai encore un autre truc pour lequel je t’en veux beaucoup, Kiba…
- Tiens… c’est quoi ?
- Continue ton histoire, il vaut mieux qu’on le sache ensemble.
- On est tous d’accord avec Neji ! Ajoutèrent les autres personnes.

La fin ?

Cet après-midi là, le soleil tapait affreusement fort, toutes les personnes suffoquaient et transpiraient à cause de la canicule. Ce fut pour cette raison que j’avais mis un simple débardeur et un short dans mon appartement, ou plutôt notre appartement, à moi et à Temari. Elle m’avait dit qu’elle voudrait bien sortir pour découvrir le paysage une fois ses affaires rangées et classées, mais cela faisait bientôt deux heures qu’elle était restée dans sa chambre, à ranger je-ne-sais-quoi, peut-être bien une bonne tonne de vêtements et de maquillages. Et moi, j’étais cloué sur le canapé, en train de zapper la télé pour trouver une émission intéressante, tout en attendant La Reine.

Épuisé par une attente interminable, je m’étais décidé à me lever de mon canapé pour avoir des nouvelles de Temari. Ce fut un énorme risque car la blonde m’avait forcé à ne pas bouger pour que mes abdominaux se soignent le plus rapidement possible, encore heureux qu’elle ne m’ait pas attaché pour restreindre tous mes mouvements ! Après plusieurs tocs, elle m’ouvrit la porte, une serviette attachée par-dessus ses sous-vêtements.

- Espèce de pervers-vicieux ! Qu’est-ce que tu veux ? Je t’ai bien dit de te reposer non ?
- Je m’inquiétais pour toi en fait… ça fait bientôt deux heures que j’attends alors…
- Alors quoi ?! Tu m’attends, point barre.

Elle me ferma la porte bruyamment, sans plus d’explications. Autant retourner sur mon canapé alors.

Dix minutes plus tard, elle se présenta dans le salon avec une robe légère de couleur noir et rouge sur la peau. Grosse, mais alors très grosse faute : j’avais les pieds sur la table basse !

- Non mais ! C’est quoi ces manières ? Je t’ai bien dit de ne jamais mettre tes pieds sur la table non ?
- J’ai failli attendre… soufflai-je.
- Tu dis que tu as attendu, mais pourtant, tu n’es même pas prêt.

Évidemment, j’étais toujours en débardeur et en short puisque j’avais cru devoir attendre pendant environ deux heures. Je descendis mes pieds de la table, et me dirigeai vers ma chambre pour pouvoir mettre une tenue plus « décente ».

- T’as cinq minutes. M’annonça-t-elle avant que je ne disparaisse du salon.
- Hein ?! J’ai attendu deux heures et toi tu veux que je me prépare en cinq minutes ?!
- Les hommes on été uniquement créés pour servir les femmes. Alors que tu aies attendu deux heures ou une éternité, je m’en fiche largement.
- Merde… je crois bien que je vais chercher un autre appart’. Lâchai-je dans une voix à peine audible, sauf que Temari avait une ouïe très développée !
- Qu’avait-on dit sur les injures ?

Pour réponse, je claquai la porte puissamment, comme elle me l’avait fait quelques instants auparavant. J’étais éreinté, alors que cela ne faisait que trois heures que je la connaissais. Je me demandai comment j’allais faire pour supporter toute une vie avec elle. Mais bizarrement, j’aimais ces disputes, ça me rappelait les fois où je m’engueulais avec Hana, ma petite sœur adorée.

Un jour, j’avais obtenu mon bulletin de seconde, avec des résultats pitoyables. Puis, elle entra sans toquer et en voyant le papier à ma main, elle me demanda ce que c’était. Évidemment, les petites sœurs étaient toutes des commères (désolé pour les cadettes !). J’avais caché le bulletin sous mon matelas en croyant être à l’abri de sa vue, et sortis de ma chambre pour aller faire quelque chose dont je ne me souviens plus. Le pire, c’était le moment où ma porte de chambre s’était fermée : Hana avait pris le bulletin. S’en suivit une course poursuite à travers toute la… ville. Une demi-heure de filature plus tard, elle l’avait présenté à ma mère. Mais pour ne pas que je me ridiculise devant vous, je m’abstiendrais de dire la punition qui m’a été infligée.

- Plus qu’une minute ! Hurla l’autre à travers le logis.

Oh, et puis merde, j’avais pas demandé à venir au monde ! Je m’étais tout de même pressé pour mettre un tee-shirt marron et un autre short malgré moi, fallait dire que Temari savait me pousser à faire tout ce dont elle voulait. Elle jugea ma tenue plus ou moins présentable, ce qui, bien sûr, m’avait ravi car c’était la première fois qu’elle ne me hurlait pas dessus.

Nous sortîmes de l’appart, et entreprîmes de sortir de l’immeuble avant que Tenten ne nous rencontre à son étage. J’avais souri tout bêtement en voulant faire la conversation, mais grande fut ma surprise quand elle me gifla d’une puissance presque équivalente au coup de Neji.

- Ouh là, t’as encore fait quoi Kiba ? Me demanda Temari.
- Moi ?! Mais je n’ai rien fait bon sang ! C’est elle la folle de l’histoire ! Répliquai-je en pointant du doigt la brune.
- Si, tu as fait quelque chose. Dit Tenten à son tour.
- De quelle envergure pour que tu me gifles de cette façon ? Je caressai toujours mon (beau) visage presque détruit en même pas cinq heures.
- Tu as touché à Neji.
- Neji ? C’est lui qui a commencé !
- Si tu n’avais pas parlé avec Hinata, ça ne serait pas arrivé.
- Mais je ne pouvais pas savoir que j’en viendrais aux mains avec quelqu’un… en plus, je croyais que tu le détestais.
- Je le déteste, mais c’est pas une raison pour lui envoyer un coup de poing dans le visage.
- Ces garçons je vous jure ! Ils ne réfléchissent jamais, à croire qu’ils ont des bras à la place de leur cerveau ! Apostropha Temari.
- Et comment ! Mais… je ne te connais pas au fait…
- Temari No Sabaku, je viens tout juste d’arriver.
- Et tu es sa coloc’ j’imagine ?
- T’imagines très bien… euh…
- Tenten. Tenten Ama.
- T’imagines très bien Tenten !

Et la conversation ne s’arrêta plus, entre les deux je précise. Car moi, j’étais comme qui dirait supprimé de l’univers en un instant, et ceci malgré mon visage, mes plaintes et mes grimaces de douleur. Deux minutes plus tard, au lieu d’une promenade dans la ville, Temari se fit inviter dans l’appart’ de Tenten, tandis que moi, j’étais délaissé dans le couloir de l’immeuble. Après tout, je n’étais pas le chien de garde de cette furie blonde non ? Pourquoi ne pas retourner dans mon logis pour être tranquille dans ce cas ? Et vu la tournure qu’avait prise la situation, elle ne sortirait plus de chez Tenten avant… toute la vie ? Tant mieux.

- Au fait, je ne suis pas vraiment énervée contre toi, m’annonça Tenten en entrouvrant sa porte, tu as fait un truc positif.

Avant même que je n’aie pu sortir un mot, un brun passa devant moi, l’air indifférent et glacial, beaucoup plus que ne l’était Neji. Il me glaça les veines avec son regard caché par ses lunettes noires et une veste ( !) recouvrant la moitié de son visage. Dire que moi je transpirais dans mon short et mon tee-shirt, lui il mettait un blouson. Pire qu’un fantôme.

- Tu entres ?
- D’acc’… soufflai-je.

J’étais entré chez Tenten, mais j’ignorais pour quoi faire. Je n’avais aucune raison d’’être là à vrai dire, Tenten et Temari, ensemble, créaient un univers détaché du nôtre, et elles se suffisaient bien entre elles. Néanmoins, leur univers semblait s’écrouler lorsque j’avais soupiré puissamment en guise d’exaspération. Ben oui, fallait bien que je sois fatigué non ? Fatigué de tenir la chandelle, d’écouter toute sorte de trucs féminins, et tout le reste… Là, ma joie de vivre et mon moral d’acier étaient battus. Gloire à vous, Tenten et Temari !

- Qu’as-tu dit exactement dit à Hinata ?
- Je rêve… votre vie tourne autour des yeux blancs ou quoi ?
- On ne répond jamais une question par une question. Trancha Temari.
- Et toi, on ne t’as pas sonné.
- On ne parle jamais comme ceci à une femme, le vagabond.

Elle ne le savait pas, mais cette expression m’avait fendu le cœur. Malgré cela, je ne pouvais lui en vouloir, elle ne savait pas encore d’où je venais, et quand elle le saura, elle serait certainement désolée. Mais pour que Temari No Sabaku s’excuse, il fallait encore que les poules aient des dents !

- Tu ne pourrais pas arrêter tes manières de princesse pendant deux secondes ?!
- Impossible.
- Et pourquoi donc ?
- Parce j’en suis une.

Moi et Tenten éclatâmes de rire à ce moment-là. Non mais, quelle idée de parler de princesse alors qu’on est en 2013 ! Même si la noblesse des Hyûga puisse affirmer ses dires d’un côté, en tout cas, moi, j’étais convaincu que c’était la meilleure blague qu’on ne m’avait jamais faite, et Tenten semblait être du même avis que moi.

- Je suis sérieuse. Affirma Temari pour nous faire taire, moi et la brune.
- Si toi t’es la princesse, ton père est donc le roi ?
- Bonne logique, Kiba.
- Et de quel pays ? Continua Tenten.
- Kaze No Kuni.
- Attends, Kaze No Kuni ? S’interloqua la brune.
- Oui. Notre pays fonctionne comme l’Angleterre. Mon père en était le roi, ce qui fait de moi une princesse.
- Cool ! Ta vie doit bien être un vrai paradis n’est-ce pas ?
- Je te rassure déjà, pas du tout.

Si ma mâchoire n’était pas tombée, celle de Tenten faillit se détacher de son visage, s’en suivit un long silence pendant lequel elle s’interrogeait sûrement « comment ne pas aimer la vie d’une princesse ». Mais moi, je savais très bien le genre d’enfer dans cette vie-là, j’avais connu quelqu’un dans le même pétrin qu’elle : Mei Terumi. Ses femmes de ménage et la gouvernante l’étouffait plus qu’un matelas recouvrant son visage, elle devait apprendre toute sorte de politesse, elle avait un millier de cours particuliers en plus de ceux de lycées, elle ne pouvait Jamais sortir de la maison. D’ailleurs, ce fut à cause de ces problèmes qu’elle nous avait rejoints, moi, Zabuza, Haku et Ao.

Tenten proposa d’aller chercher quelques verres pour se remettre du coup qu’elle avait eu, laissant par la même occasion moi et Temari dans un silence capable de ruiner ma santé mentale. Je m’étais résolu à ne pas lui parler pour le moment, et je ne savais même pas pourquoi en fait. La tension me parut plus que torride, en plus, la chaleur dégagée par le soleil m’y persuada rapidement, il fallait vraiment que je me reprenne pour pouvoir regarder Temari. Pas la peine de me reposer le pourquoi du comment, j’ignore jusqu’à aujourd’hui pourquoi j’étais vexé face à cette fille… ou princesse devrais-je dire.

Heureusement pour moi, Tenten fit descendre la température bouillonnante quand elle revint avec une carafe assez pleine. Mon odorat, développé grâce à notre lien avec les chiens depuis toujours, m’indiqua que c’était du jus d’érable, ma langue certifia ce fait quand j’en bus la première gorgée.

- Si tu es vraiment une princesse, alors pourquoi tu habites dans un petit appart’ d’un immeuble pas très grand ? Demanda Tenten, car moi, j’avais toujours la bouche cousue.
- Eh bien…

« Je ne suis pas vraiment une princesse en faite. Certes, je suis la fille aînée du roi, mais ça ne fait pas de moi une vraie princesse. Du moins, de nos jours, comme tu l’as dit Kiba, ça n’existe plus vraiment. J’étais juste la fille du roi, point barre. Mais comme je l’étais, ma vie était toujours aisée. Je n’avais jamais ressenti les problèmes des autres. Les problèmes du genre deux repas par jours, arrêts des cours à cause du manque d’argent, ça n’existait pas dans mon paradis. Pourtant, cela se trouvait juste mon nez, et je ne m’en suis rendue compte que lorsque mon père est mort.

Je n’avais que dix sept ans, et le Parlement avait refusé de me léguer un seul sou de notre fortune de famille. Je dus donc m’occuper de mes deux petits frères à moi toute seule, puis, une année plus tard, le Premier Ministre nous accorda dix pourcent de la fortune en considérant que j’étais toujours immature. C’était quelque chose, mais pas assez pour nous trois pendant deux ans.

Ce qui m’avait décidé à quitter mon pays était la décision de l’Assemblée : ils avaient jugé mon plus jeune frère apte à diriger le pays alors qu’il n’avait que dix sept ans, et moi dix neuf. J’étais furieuse contre tout le monde, le destin, le Parlement, et tout le reste. J’avais mis une croix sur le reste de ma fortune, sur Gaara, mon petit frère, mais pas son aîné, Kankurô. Au début, lui aussi était fâché parce qu’il était l’aîné, et que légalement, il devait remplacer No Sabaku Quatrième du nom. Cependant, quand il remarqua que SON frère ne dormait plus, il avait décidé de l’aider en devenant son conseiller, et je n’avais pas protesté ou pensé qu’il était de son côté, j’avais même un peu mal en repensant à mon comportement.

Mais je m’étais décidée à ne rien regretter, quelque soit la situation, et ce jusqu’à aujourd’hui. Je travaillais dans une boutique en tant que caissière à Suna, une ville pas très loin de Konoha, et quand j’avais assez économisé pour payer mes études, j’avais décidé de venir ici. »

J’étais éberlué par l’histoire de Temari, jamais je n’aurais pu penser qu’elle avait passé par tant de chose. Et visiblement, Tenten aussi était de mon avis, car elle se contentait de virevolter son verre dans sa main gauche. Temari était aussi courageuse que moi, et plus même car elle avait pu s’occuper pleinement de ses frères pendant une bonne durée. Seul hic : si elle aimait tant ses frérots, pourquoi être fâchée à cause d’une histoire de trône et de fortune ? En tout cas, si j’avais été à sa place, j’aurais aidé mes frères pour gouverner le pays et non leur tourner le dos.

Une bataille entre la nuit et le jour, par la même occasion la lune et le soleil, s’annonçait tandis que j’étais avec les deux meilleures amies du monde - depuis une ou deux heures - dans les rues de Konoha. Les rayonnements de l’astre du jour devinrent roses à chaque minute et seconde qui passait, et les fidèles étoiles du soir saturaient petit à petit le paysage bleu s’étendant à l’horizon au-dessus de nos têtes. Malgré cela, la température refusait absolument de tomber, quoique, il faisait quand même plus frais que cet après-midi. La ville était encore plus belle lors des nuits, ce fut la deuxième fois que je l’approuvai.

Je ne comprendrais jamais les femmes, ceci même si j’avais toujours vécu avec. Jamais je ne comprendrais leur tempérament pour telle tenue, tel rouge à lèvres, ou encore telles paires de chaussure.
Notre périple aurait bien été plus court si ces magasins étaient fermés, sauf que ce n’était guère le cas. J’étais le chien de garde des deux jeunes filles ce soir là, un soir que j’aurais vraiment, mais alors vraiment préféré passer devant la télé ou dans un ciné. Pour en revenir à ce soir, je dévalisais les boutiques avec Tenten et Temari, une activité bien bizarre pour moi. Heureusement qu’elles avaient décidé de ne rien acheter pour le moment, sinon ma santé physique serait déjà aussi détruite que ma santé mentale. Imaginez un peu le nombre de sacs que j’aurais dû porter si elles avaient pris un peu de monnaie…

Vingt heures se montrèrent sur mon Ipod, et grâce au ciel, les magasins décidèrent de fermer leurs portes aux deux filles. Nous décidâmes de rentrer en voyant la lune nous surplomber de toute sa hauteur, et que nous nous étions bien éloignés de notre quartier. La brune nous avait proposé de faire une course, Temari ne refusa pas du tout, ce qui fit deux voix contre une. Nous nous empressâmes de commencer une filature avec Tenten dans les ruelles sombres et sales de Konoha. Elle courrait bien vite la jeune fille ! Et Temari aussi en fait ! J’avais même failli perdre leurs traces à un moment. Mais je fus aussitôt soulagé en les retrouvant clouées après un carrefour. Je croyais qu’elles m’avaient attendu, cinq hommes face à elles dans l’ombre m’en dissuadèrent rapidement. Ce n’était pas du tout une situation de rêve.

- Alors mes jolies, vous voulez bien jouer avec nous ? Commença l’un deux.
- Plutôt mourir. Répliquèrent-elles en chœur.
- Ça peut s’arranger.

Grâce à l’éclairage octroyé par la lune, je perçus une lame dans les mains du plus grand d’entre eux. Entendez plutôt un poignard, et les quatre autres avaient le même objet que le premier. Ils allaient donc violer ces deux filles ? Et moi tenir la chandelle ? J’aurais encore préféré obliger Temari à nouer mes lacets.

- Enfoirés ! Vous n’avez donc aucune dignité pour vous attaquer à deux filles sans défense ? Rugis-je hors de moi.
- Comment ça sans défense ? Remarqua Temari.
- N’oublie pas ton visage et tes abdos. Continua Tenten.
- Et toi, tu voudrais t’y opposer peut-être ? Me répondit celui que j’avais jugé comme étant le chef.

Je m’avançai près de mes deux protégées, fis signe à Temari de se taire, et souris à Tenten avant de fixer d’un air menaçant les agresseurs. Une lame ne me faisait pas du tout, mais alors pas du tout peur. J’en avais affronté une beaucoup plus grosse par le passé : celle de Zabuza lorsqu’on ne se connaissait pas encore, lui étant un malfrat et moi la victime. Mais grâce à une intervention miraculeuse d’Haku, nous devînmes amis.

- Non, répliquai-je, par contre, c’est ton couteau qui voudrait bien te violer tout à l’heure.

Je sentais les deux filles ravaler leur salive en imaginant la scène que j’avais décrite. Les sbires de l’homme -ou ses amis- rigolèrent tout doucement suite à ma blague.

- Connard ! Je vais te faire ravaler tes paroles ! Et vous, vous vous taisez ! Beugla-t-il.

J’évitai facilement son poignard en me mettant sur ma droite, puis je refis le même mouvement sur la gauche. À sa troisième tentative, mon genou fut le plus rapide : son canif vola de ses mains pour atterrir quelque part dans la sombre ruelle. Une autre dague vint à la rencontre de mon visage, mais le mouvement s’interrompit par le bras de Temari en retenant le poignet de l’agresseur.

- Tu vois, nous ne sommes pas sans défense.

De la tête, elle m’indiqua Tenten qui avait saisi un bâton et qui s’engageait contre un des hommes. La blonde renforça son étreinte, ce qui obligea l’homme à lâcher son arme, aussitôt renvoyée dans l’ombre par un coup de pied. Le combat à mains nues s’éloigna tandis que trois hommes me faisaient face. L’astre de la nuit (je ne sais pas si ça se dit vraiment mais bon) me montra des mèches bleus azur au-dessus du crâne du chef, et rien pour les deux autres.

L’un s’avança vers moi avec son joujou aux mains. En moins de temps qu’il ne fallait pour le dire, mon pied gauche se flanqua dans son ventre et mon poing dans son visage. Un visage qui, bientôt, se fit ravager par une bonne dizaine de mes coups. Avec une agilité hors du commun - et miraculeusement aussi !- j’avais obtenu sa lame et l’enfonça dans une de ses cuisses. Ca en faisait un de moins.

J’avais vu Tenten envoyer le bout de son bâton sous le menton de son adversaire, puis juste au niveau de ses pectoraux, avant de le frapper au niveau de son cou avec le côté de son arme. Pas mal.
Temari bloqua un coup de pied avec le sien, puis envoya son poing sur le nez de son adversaire. Déstabilisé, l’autre ne fut pas assez rapide pour éviter un pied dans ses bijoux de famille.

J’évitai de justesse le poing du chef destiné à mon visage en me baissant. Je lui flanquai un coup de poing dans ses tripes, mais bizarrement, mon poing s’était enfoncé dans son ventre. Ce fut à ce moment là que la lame de l’autre s’enfonça dans mon bras, le rendant inutilisable. Je m’éloignai rapidement des deux hommes tout en retenant mon bras droit blessé gravement. Je vis une lueur sur le sol. Très bien. À un contre deux, je vais en avoir besoin. Je ramassai le canif, déchira mon tee-shirt pour en faire un bandage autour de ma blessure, et me mit en position. L’armé s’attaqua à moi en premier. J’évitai plus que facilement chacun de ses coups et portai mon arme à la rencontre de sa cuisse comme l’autre. Il retomba donc par terre. Ma plus grande erreur fut de ne pas lui avoir porté attention quand je m’étais avancé vers le chef : il me fit un croche-pied avec le sien qui était encore valide. Ceci eut pour effet de me faire chuter sur le sol. La douleur à mon bras s’atténuait et je n’avais plus la force de me relever, les hématomes de mes abdos firent des siens en plus de cela. Je vis le chef élever une lame pour me tuer. Je crus que mon heure était arrivée. Mais quelque chose de blanc, très blanc et très gros lui sauta dessus. Je ne vis pas qui fut mon sauveur, car mes douleurs eurent le dessus sur les appels désespérés de Tenten et Temari.

Je plongeai dans un noir complet.




Pour le prochain chapitre.... Kiba trouvera un boulot! En attendant, laissez-moi de quoi me dire que j'ai pas fait de bourde.
Si c'est pas le cas, qu'on me tue sur le champ!




Chapitres: 1 2 3 [ 4 ] Chapitre Suivante »



Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: