Fiction: Une vie méritant d'être vécue une deuxième fois.

Univers alternatif. Une soirée, quelques verres, quelques rigolades, et une très longue histoire. Nouveau parmi tous les autres, son passé est plus ou moins flou pour tout le monde. C’est alors qu’ils lui demandent de raconter toute sa vie. Comment Kiba a-t-il vécu sa vie depuis Mei, Hinata, Ino et Temari ? Pire, comment a-t-il fait pour survivre entre les confessions de chacun de ses amis ? Voilà une vie qui mériterait bien d’être vécue une deuxième fois…
Classé: -12D | Général / Drame / Romance | Mots: 12057 | Comments: 5 | Favs: 4
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sopramars (Masculin), le 11/04/2013
Eh ben! Ma première fiction qui n'est pas un one-shot!! Il est pour un défi sur fanfic-fr mais comme je vous aime trop, je vais la mettre ici!
Bonne lecutre!! ^^




Chapitre 3: Nouveaux amis, nouveaux problèmes, nouvelle colocataire !



Hinata ? Donc voilà pourquoi tu es redevenue aussi timide ? Demanda Temari. Je ne le savais pas du tout…

- Je… Sans Kiba… je ne saurais pas… ce que je serais… devenue… aujourd’hui… bégaya la brune, la tête baissée.

- Fallait dire qu’elle n’était pas très gentille avant… souffla Sakura.

- Ouaip, en plus, c’était une arrogante et une snob pourrie… continua Karin, la rousse.

- Ça suffit vous deux hein ! Trancha Ino soudainement. N’allez pas gâcher la belle histoire de Kiba par vos remarques… idiotes sinon…

- Bien sûr… n’oublions pas que miss blonde était la meilleure amie d’Hinata avant ! Railla la rose.

- Non mais c’est grand front qui ose m’insulter l ?!

- Moi, je continue pour ceux qui veulent bien retenir ces deux furies. J’ai trop envie de savoir comment réagiront certaines personnes à la fin du récit ! Rigola Kiba.





Nouveaux amis, nouveaux problèmes, nouvelle colocataire !





Le lendemain, je fus tiré par les rayons de soleil de mon lit. Un réveil m’était inutile à ce moment-là, les faisceaux lumineux qui traversaient ma fenêtre pour venir fouetter mon visage étaient suffisants. Pourquoi ? Parce que dans mon ancienne ville, il n’y avait que de l’eau. Là-bas, la seule chose qui me réveillait était le bruit assourdissant que produisaient les gouttes de pluie en s’écrasant au sol depuis on-ne-sait quelle hauteur. Vous deviez donc comprendre pourquoi le soleil m’épatait tant.



Je dégageai le drap jaune safran qui m’avait servi de couverture pour la nuit. Les yeux toujours mi-ouverts, je sortis de ma chambre pour rejoindre la salle de bain. Bizarrement, je m’étais habitué à mon nouveau logis en dix heures environ. Mais ce n’était que pour la disposition des pièces, pas pour les différentes places des outils. Vous saisirez mieux si je vous disais que j’avais failli utiliser mon shampoing comme dentifrice et vis-versa. Quant à ma baignoire, j’avais manqué de l’utiliser comme toilettes ce jour-là. Encore content que je n’avais pas échangé le savon liquide lave-main contre mon déodorant.



Je mis un léger débardeur et un short ensuite, histoire de prendre le petit déjeuner tranquillement. Cependant, je m’étais rappelé que j’étais arrivé JUSTE hier soir, et que je n’étais pas encore allé au supermarché pour nourrir mon pauvre frigo ! En d’autres mots, j’agissais bêtement comme je l’avais fait depuis vingt ans. Je jetai un coup d’œil à l’heure : sept heures moins quart. J’avais programmé de me rendre à l’université vers dix heures, ce qui me laissait trois heures et quelques à tuer. Autant se mettre en tenue et jouer les touristes quelques heures alors.



Un jean blanc cassé pas trop collant et une chemise châtain clair à manches courtes faisaient l’affaire pour cette belle journée. Je sortis de mon appart, le verrouillai et remarquai que le silence régnait toujours dans la pièce d’en face. Je commençai vraiment à avoir la chair de poule en passant devant celle-ci. Elle semblait inhabitée, et le silence qu’elle dégageait depuis hier m’effrayait plus que tout. Pour fonder mes doutes, je n’avais entendu personne entrer ni sortir hier soir, je n’avais entendu ni télé, ni radio, ni claquement de pas en une nuit. En tout cas, si elle était hantée, je rentrerais illico-presto chez moi !



Je descendis rapidement les quarantaines de marches comme pour fuir l’appart d’Einstein. Arrivé au second étage, je vis Tenten dans la même tenue que dans la soirée, adossée à sa porte avec pieds et bras croisés. Visiblement, elle attendait quelqu’un, et mes doutes furent éclaircis plusieurs minutes plus tard :



- Salut ! Tu es pressé ? Lança-t-elle.

- Bonjour. Euh… oui, je dois passer voir la directrice de l’université pour quelques formalités.

- Je ne te connais pas très bien Kiba, mais sur ce coup, je sais que tu mens.



Mon visage s’assombrit à cet instant-là. Pourtant j’étais un bon menteur chez certains ! Bref. La brune continua :



- T’inquiètes pas pour ça, je ne t’en veux pas pour le moment.

- Et… pourquoi ça ?

- Parce que je ne te connais pas !



Je me croyais dans surprise sur prise en voyant le sourire qu’affichait Tenten. Mais non, elle ne blaguait pas. Au contraire, elle était plus franche que le Président des Etats-Unis à cet instant-là. Pour preuve, elle m’invita même à petit-déjeuner avec elle. Elle avait deviné que je ne savais pas où se trouvait la boulangerie, puis elle m’avait dit que Tsunade, la directrice de l’université Senju, ne recevait personne avant huit heures trente. Je dus donc me résoudre à manger en la compagnie d’une inconnue ce matin-là.



- Tu vis toute seule ? Lui demandai-je en voyant aucune autre présence dans son appart’.

- Oui. J’ai débarqué à Konoha il y a bientôt un an.



Son appart’ était conçu pour une seule personne. Il était moins vaste que le mien, et plus meublé également. Les murs étaient d’une couleur rose enjolivée de fleurs blanches. Y étaient accrochés de nombreuses photos d’armes blanches japonaises, comme celles qu’on retrouvait dans les mangas et les animés. Je remarquai également quelques magazines de sport et d’arts martiaux à sa bibliothèque, ce qui me sidéra. D’habitude, c’était les hommes qui aimaient ces genres de chose. Sauf qu’en ce moment, j’étais dans le logis de Tenten Ama, une jeune femme de la vingtaine que je connaissais à peine. Si ça se trouve, elle était un garçon manqué, ce qui me désolait. Ben oui, si une séduisante jeune femme comme elle était un garçon manqué, soyez sûr que le monde ne tardera pas à s’écrouler !



Elle me donna un bol de lait, des céréales, une tasse de café et un croissant. Je n’osais pas protester, car elle me semblait dangereuse quand elle était fâchée. Le petit-déjeuner se passa sans encombre, mais je n’avais toujours pas deviné son ancienne ville, ni pourquoi elle était venue ici. J’avais quelques petites idées sur cette raison, il me fallait aborder le sujet quand le temps sera venu. Pour le moment on était sur la route de l’université.



Celui-ci était deux, trois, ou même quatre fois plus grand que ceux de Kiri. A l’entrée était marquée en grosse lettre le nom de l’université, juste en-dessous se trouvait son emblème : une feuille stylisée. Tenten m’entraîna directement dans la cour, vers un petit groupe de trois à vrai dire. Il y avait un mec au coupe-bol ridicule et tout habillé de vert, un autre, blond et tout habillé d’orange, et un dernier aux yeux blancs que je soupçonnais être un membre de la famille d’Hinata et Hanabi.



- Tenten, c’est ton copain ?

- Mais non Naruto. Les gars, je vous présente Kiba Inuzuka.

- Salut tout le monde ! Continuai-je à mon tour.

- Moi c’est Naruto Uzumaki.

- Moi, c’est Rock Lee, le fauve de jade de Konoha !



J’aurais bien voulu lui dire de ne pas trop exagérer sur l’utilisation du Colgate lorsqu’il m’avait sourit en me montrant une pouce, mais Tenten m’en dissuada discrètement. Maintenant, il ne restait plus que l’autre aux yeux blancs, sauf qu’il semblait préférer écrire plutôt que de se présenter.



- Neji ? Pourquoi tu parles pas ?

- Je ne vois pas pourquoi je parlerais au mec qui a hurlé sur Hinata, Tenten.

- Comment ça ?



La brune s’était tournée vers moi pour avoir une réponse. Je lui racontai tous les évènements du soir à la va vite. Une fois mon récit terminé, elle n’accorda pas plus d’importance à ma réaction envers Hinata, alors que j’aurais juré qu’elle m’en voudrait beaucoup.



- T’inquiète Kiba. Je devrais même te remercier pour ça.

- Que… Pourquoi ? Vous n’êtes pas amies ?

- On ne peut vraiment le dire. Je n’aime pas trop le genre de personne qu’elle est devenue.

- Qu’elle… est devenue ?

- Ouaip, elle n’a pas toujours été la personne que tu as connue depuis hier…



Je m’apprêtais à écouter un très long récit, sauf que ledit Neji coupa l’ambiance :



- Pas le temps de raconter ça Tenten. On a encore une tonne de chose à préparer. Et tu le sais très bien.

- Arrêtes, tu sais bien qu’on a toute la semaine pour ce foutu devoir.

- Mais on doit avoir le maximum de note pour celui-là.

- Avec toi, on a toujours le maximum de note.

- Pas bête, Lee. Remarqua Naruto.

- Il a raison, certes, mais vous devez aussi y mettre du vôtre.

- Tais-toi le génie ! Rouspéta Tenten. Y en a marre que tu te prennes pour Einstein ! Si tu es aussi intelligent que ça, alors fais le toi-même !



Ma guide s’en alla d’un pas, fâchée et outrée par le comportement du Neji. En d’autres mots, je me retrouvai seul, encore une fois, avec de vrais inconnus. Neji ne détacha même pas ses yeux de son cahier et de son livre, il était comme perdu dedans.



- T’en fais pas, me rassura Naruto, il n’y a rien de très grave.

- Sûr ?

- Ils font ça tous les jours.

- Et si ça ne se passe pas, cela veut dire que la journée va être mauvaise. Continua Lee.



Je commençais à croire que j’étais dans une série américaine où tout était prévu point par point. Et entre les blagues de Naruto et les vénérations de son maître sur la jeunesse que Lee répétait sans cesse, j’étais le petit nouveau qui ne savait pas vraiment où se mettre. Au lieu de me faire tout petit, je décidai de leur fausser compagnie en prétextant de voir Tsunade.



Après quelques renseignements par-ci et par-là, je me retrouvai dans le bureau de ladite Tsunade une vingtaine de minutes plus tard. Elle était endormie sur sa table, des bouteilles de whisky par terre et un autre mi-plein sur la table. Si c’était une blague, c’était la meilleure qu’on ne m’avait jamais faite. Je ne pus m’empêcher de rigoler devant cette scène : une directrice qui bavait sur ses dossiers après s’être soulée comme pas possible. Malheureusement pour moi, mes rires me conduisirent directement en enfer. Oui, l’enfer, car lorsque Tsunade fut réveillée par ma rigolade, je dus m’enfuir du bureau pour éviter une mort infernale.



Alors que je continuai ma course effrénée sans direction, deux bras puissants me plaquèrent au mur après un virage. Il était devant moi, le visage agressif et nerveux envers moi. À vrai dire, je savais à peu près ce que Neji me voulait à ce moment-là, mais je ne savais toujours pas sa relation avec Hinata.



- Qu’est-ce que tu veux ?

- Tu sais bien ce que je veux. Je veux te faire payer pour ce que t’as fait à ma cousine hier.

- Ta cousine… Hinata c’est ça ? Elle n’avait pas qu’à gifler sa sœur d’abord.

- Et toi, pourquoi tu t’en es mêlé ? C’était pas ton problème.

- Vous êtes tous aussi arrogants dans votre famille ? Elle m’a dit la même chose hier.

- Enfoiré ! Je vais te faire goûter ce que ça fait d’insulter ma famille.



Sans plus de sommations, je reçus une droite au visage. Il envoya un poing dans mes abdos, mais je l’encaissai assez facilement malgré sa puissance. Je lui mis mon genou dans son ventre et lui rendit sa droite, créant au passage un bleu sur son œil gauche. Le combat aurait été jusqu’à la mort si Lee et Naruto n’avaient pas intervenu à temps. J’arrêtai de me débattre des bras de Lee quand Tsunade nous retrouva enfin. Même Neji s’adoucit quand elle fut arrivée, fallait dire que la directrice avait une tête au-dessus de moi et lui. Elle ordonna à Naruto d’emmener Neji à l’infirmerie en jugeant que son hématome était plus grave que les miens. Quant à moi, j’étais sûr de retourner chez moi le lendemain quand elle m’indiqua d’aller dans son bureau.



J’étais face à Tsunade, face à son regard qui me sondait et qui me transperçait de part en part. Je compris à ce moment-là pourquoi tout le monde respectait cette alcoolique, son regard était encore plus dangereux que son comportement d’il y a quelques instants. Quand elle ouvrit la bouche, je sentis la foudre s’abattre sur moi :



- Kiba Inuzuka, pourquoi vous êtes vous battu contre Neji Hyuga ?

- C’était lui qui a commencé.

- Il ne frappe personne en temps normal. Vous avez du l’énerver énormément. Que lui avez-vous dit ?

- … Je me suis disputé avec sa cousine hier… puis il a voulu régler ses comptes avec moi.

- Et ?

- Et j’ai dit qu’ils étaient tous arrogants dans la famille Hyuga.

- Je comprends mieux maintenant. Sachez que la famille Hyuga est une famille très respectée.

- Le temps des Nobles est révolu, vous devez le savoir en tant que directrice.

- Je le sais très bien, merci. Mais la famille Hyuga a gardé cette Noblesse au fil du temps. Et Neji est très strict sur le respect envers sa famille. Particulièrement envers sa cousine depuis que son père l’a acceptée en tant qu’héritière.

- Héritière ?

- Elle doit conduire les rênes de sa famille quand elle aura atteint les 25 ans. Son père l’a toujours reniée mais sous peu, elle est devenue une toute autre personne que son père et son cousin ont accepté.

- Donc… je vais devoir affronter son père et toute une horde d’yeux blancs pour ma… dispute avec l’héritière ?

- Je suis désolé pour vous. Cependant, je peux vous arranger ça.

- Comment ça ?

- Je peux facilement parler avec Hizashi Hyuga à votre propos. Malgré cela, je ne vous promets pas de vous sortir sans peine de toute cette histoire.

- Quel genre de peine ?

- Seul le conseil des Hyuga pourra en décider, je suis désolée. Maintenant, passons à autre chose, voulez-vous bien ?



La conversation sur les yeux blancs s’arrêta là. Elle me présenta tout le fonctionnement du lycée. On avait une option principale, et on pouvait également avoir une option parallèle. Pour moi, seul l’option principale était incluse dans la bourse ; autrement dit, il fallait que je paie pour l’option parallèle. Seulement voilà, le chèque que ma mère m’avait donné aurait été dépensé en moins de deux, et je n’avais pas encore pensé à chercher un boulot depuis mon arrivée. Je réservai donc pour plus tard l’option parallèle. Le sport était aussi inclus dans l’option principale, ce qui était tout simplement Super, pour s’amuser !

Je sortis du bureau de Tsunade vers 11 heures, et j’avais raté mes seules heures de cours du jour. Je mis mes écouteurs à mes oreilles et sortit de lycée. Ou plutôt, j’entrepris, car un blond surexcité m’arrêta au beau milieu de la cour. Je débranchais un des écouteurs pour mieux l’écouter.



- Alors mon vieux, Neji fait mal hein ?

- Comment tu le sais ? Tu t’es déjà battu avec lui ?

- Ouaip. Et j’ai gagné ! Fallait dire que je déteste cet arrogant.

- On est deux dans ce cas. Mais que voulais-tu me dire ?

- Te dire ? Ah oui, demain soir, on sort en bande. Alors si tu veux nous rejoindre, je passe te prendre.

- Vous êtes nombreux dans cette bande ?

- Une dizaine environ.

- Et les nanas, elles sont bonnes ?

- Tu rigoles ? Tu trouveras pas mieux à Konoha !



Nous rigolâmes de bon cœur sur ce coup-là. Je sentis que j’avais un ami à Konoha, c’était Naruto. Il me ressemblait un peu, comme un frère que je n’ai jamais connu. Et un frère que je connaissais à peine pour le moment.



J’étais revenu chez moi après m’être acheté un bon poulet surgelé comme dîner. Bon, celui qui sait la prochaine scène gagne un autre verre de whisky. Ouaip, vous l’aviez deviné ! L’appartement de mon voisin était silencieux. Et même tout l’immeuble était silencieux, j’étais le seul à vouloir rester chez moi en un temps aussi beau. Ce qui m’étonnait le plus était l’odeur qui se dégageait de mon logis. Quelqu’un était dedans, pas de doute. J’ouvris la porte et comme la cuisine se trouvait juste en face de l’entrée, je trouvai sans peine le fauteur de troubles. En faite, c’était une fille avec une affreuse coiffure. Ses cheveux étaient attachés en quatre couettes ridicules, quoique, son visage rendait la coiffure angélique. Elle avait de beaux yeux verts, des joues un peu plates, de belles lèvres charnues et un grain de beauté à peine visible au coin droit de sa bouche. Elle releva sa tête de sa poêle et me montra un sourire jusqu’aux oreilles.



- Je savais que les voitures avaient des moteurs, mais je ne savais pas que les voleurs restaient pour cuisinier un plat.

- Tu n’es pas très à la mode toi !

- Et tu es ?

- Temari No Sabaku, pour te servir !

- Pour me servir ? C’est pas mal ça…

- Ta nouvelle coloc’ si tu préfères.

- Dommage, j’aurais préféré que tu sois ma servante…

- Et toi tu es ?

- Kiba Inuzuka, pour faire en sorte que ta vie soit un enfer.

- Ça, j’en doute.

- On le verra…



Je lançai mes clés sur la table basse du salon et me précipita vers la cuisine pour voir le plat qu’elle préparait.



- Des boulettes de bœuf et du riz.

- Je sens que je vais me régaler !

- Qui t’a dit que c’est pour toi ?

- Ben…

- Tu manges ton poulet pour aujourd’hui. Je voudrais d’abord savoir comment tu te comportes.



Je compris son ‘’j’en doute’’ à cet instant-là. Elle avait l’allure d’un ange, mais c’était un ange démoniaque qui faisait en sorte que votre vie soit un abysse inimaginable. Temari était presque mon contraire parfait, elle était hyperactive à première vue, et moi j’étais le mec simpliste. C’étaient les seules informations que j’avais sur cette coloc’ pour le moment. Ce qui était sûr, c’est que ma vie ne serait pas du tout facile avec elle dans les parages…



- Et ce bleu sur ton visage ? Tu t’es battu ?

- Contre un arrogant.

- Je crois qu’on ne s’entendra pas du tout…

- Pourquoi ça ?

- Je déteste les personnes qui se battent pour un rien.



Après avoir réchauffé mon poulet, je m’assis sur le sofa et prit la télécommande. Alors que j’allais apprécier pleinement le film Skyfall de James Bond, la télé s’éteignit directement. Je lâchai un juron maléfique, ce qui me valut un coussin en plein visage.



- Merde ! Mais c’est quoi ces putains de manières ?

- Première leçon, on ne dit jamais de gros mot en présence d’une fille.

- Mais toi t’es pas une fille, t’es un démon !

- Deuxième leçon, on n’insulte jamais une fille.

- Mais… pourquoi t’as éteint ma télé ?

- On doit d’abord soigner le bleu que tu as au visage.



Et voilà, l’enfer commence déjà alors que je viens juste de la rencontrer. J’enlevai ma veste et le jetai sur le sofa en me levant, ce qui fit passer un couteau à un demi-millimètre de ma joue droite. Un signe que Temari n’aimait pas du tout le désordre. Je ravalai ma salive tant bien que mal et m’assit sur une des chaises de la table à manger. Elle revint de la salle de bains avec une trousse de soins que je n’avais même pas remarqué depuis le début. Elle appuya la pommade sur mon visage délicatement, tout le contraire de sa nature. La saveur dégagée par le médoc me piqua les yeux, et la peau par la même occasion. Puis elle donna un léger coup de poing à mes abdos. Elle devina que j’avais un autre hématome à cet endroit-là par simple coup d’œil.



- Comment t’as deviné ?

- Tu te cambrais pour marcher. Ton adversaire était très puissant on dirait.

- Pas assez puissant pour me terrasser en tout cas. Si tu as vu ce que je lui ai laissé à l’œil !



Elle appuya ardemment sur mon bleu pour me punir. Je lâchai un juron horrible, la douleur s’atténua. Cette fille avait le don de me tuer, pas de doute. C’était elle qui allait vivre avec moi pendant je ne sais combien de temps. Je vous présente ma coloc’ : Temari No Sabaku, apprentie-démon visant à devenir la reine des mecs.



Gomen pour la faute dans le titre de l'ancien chapitre! *S'excuse platement*
Sur ce, quelques commentaires de plus ne sont pas de refus! ;)




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