Fiction: Une vie méritant d'être vécue une deuxième fois.

Univers alternatif. Une soirée, quelques verres, quelques rigolades, et une très longue histoire. Nouveau parmi tous les autres, son passé est plus ou moins flou pour tout le monde. C’est alors qu’ils lui demandent de raconter toute sa vie. Comment Kiba a-t-il vécu sa vie depuis Mei, Hinata, Ino et Temari ? Pire, comment a-t-il fait pour survivre entre les confessions de chacun de ses amis ? Voilà une vie qui mériterait bien d’être vécue une deuxième fois…
Classé: -12D | Général / Drame / Romance | Mots: 12057 | Comments: 5 | Favs: 4
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sopramars (Masculin), le 26/01/2013
Eh ben! Ma première fiction qui n'est pas un one-shot!! Il est pour un défi sur fanfic-fr mais comme je vous aime trop, je vais la mettre ici!
Bonne lecutre!! ^^




Chapitre 2: Un arrivée bien mouvementée...



- Mei, je ne savais pas que tu aimais Kiba à ce temps-là. Remarqua Sakura.

- Kiba, soit tu finis cette histoire rapidement, soit t’es mort sur le champ. Prévint une fille avec une chevelure rousse très longue, encadrant son beau visage. Pour atténuer ses propos, elle s’échauffa les doigts.

- Qu’en pensez-vous les gars ? Je m’arrête là ?

- NON !!!! Répondirent tous les autres en fusillant du regard La Princesse.

- Très bien, j’en ai des meilleures que celle-là… conclut Kiba d’une voix rusée.


Une arrivée un peu mouvementée…

Konoha. Enfin j’y étais. À première vue, l’aéroport était deux fois plus grand que celui de Kiri. Mais ce n’était bien sûr qu’un détail minime. Ce qui m’importait en ce moment, c’était de retrouver l’appartement que j’ai réservé il y a de cela deux semaines. Car oui, je l’avais déjà fait avant un bon moment !

En sortant du hall, le changement faillit me donner le tournis. Pas d’eau poisseuse dans les dalles, pas de pluie interminable, pas de brume trop épaisse pour être vraie, tout le contraire de Kiri. À la place, les rues étaient pleines de voitures de toutes sortes : sportives, luxueuses, familiales, et transport commun. Les immeubles comportaient au moins deux étages minimum, mais ça, ça ne m’étonnait pas du tout en réalité.

Je quittai donc l’endroit grâce à la navette de la compagnie à laquelle j’étais souscrit. J’admirai le nouveau paysage sous mes yeux avec une certaine conviction, j’étais sûr que, question de filles, je n’allai pas m’ennuyer dans la ville. Je notai également dans ma tête les quelques endroits qui m’intéressaient par leur nom : les boîtes, les magasins, les pharmacies, et les rues. Malheureusement, je n’avais pas assez de neurones pour créer une carte dans ma tête pour moi tout seul, et la scène suivante en fut témoin.

À peine descendu du véhicule, je me croyais déjà perdu dans la ville. Quel idiot pouvais-je être des fois ! J’avais pensé à réserver un appartement, seulement, j’avais oublié de noter l’adresse, et encore pire, je n’avais pas pensé à prendre une carte ! Maintenant, résultat, j’allais devoir toquer à chaque porte pour demander si, par hasard, le logis que j’avais loué se trouvait dans l’immeuble.

Un éclair traversa ma tête.
Mais bien sûr ! Le journal ! Je l’avais emmené avec moi !
Je me précipitai donc sur ma plus petite valise en espérant que ce foutu journal se trouvait dedans. Grâce au ciel, je n’étais pas si bête que j’en avais l’air. J’ouvris donc le journal et par chance, l’adresse était encerclée dans une des pages. 23, Rue des Coquelicots, Mlle Shizune. Retrouvons ce foutu immeuble numéro maintenant.

Après une bonne dizaine de minutes de recherche, moi et mes chères valises retrouvâmes l’immeuble en question. De couleur blanc cassé, il s’élevait sur cinq étages au bord de la route. Celui qui était libre, en d’autres mots, celui que j’avais commandé se trouvait vers la troisième étage, avec une vue sur le parc central de Konoha. Je tournai la tête à gauche et à droite mais je ne trouvai un quelconque parc, même pas dans mon dos. Si c’était une arnaque, la proprio ne se lassera pas de m’entendre.

Bref. Après dix bonnes secondes d’attente devant la porte, une jolie dame en noire avec les cheveux mi-longs m’accueillit chaleureusement. J’aurais été tenté de dire qu’elle était en deuil, cependant, le sourire qu’elle affichait et sa joie de vivre m’en dissuadèrent immédiatement.

- Bonjour ! Vous cherchez qui ?

- Mlle Shizune s’il vous plaît. Je suis le nouveau locataire de l’appartement du troisième étage.

- Oh ! Vous êtes Kiba Inuzuka je présume ? Enchantée de vous connaître !

- Moi aussi Mlle ! Répondis-je en empoignant sa main.

- Allez, entrez ! Je vais vous faire visiter l’appartement.

Moi et mes valises fîmes comme elle le dit. Nous entrâmes dans l’immeuble donc. Le seul appartement qui se trouvait au rez-de chaussée était la sienne d’après moi. J’allai me diriger vers l’ascenseur mais elle m’en empêcha rapidement.

- Un problème Mlle ? Demandai-je.

- L’ascenseur est en réparation pour le moment. Je ne vous conseille pas trop d’y entrer si vous ne voudriez pas tomber.

- Je vois.

Nous, moi, mes valises, et Shizune en l’occurrence, montâmes les escaliers pour atteindre les étages supérieurs. Je trouvais bizarre que l’immeuble soit vide, mais la demoiselle me rassura rapidement. Et encore une fois, je passais pour un idiot sans cervelle. Enfin bref, nous arrivâmes devant la porte après un quart d’heure d’ascension. Je remarquai qu’il y avait un domicile en face du mien.

- Vous allez travailler à Konoha, c’est bien ça ? Apostropha-t-elle.

- Oui, option comptabilité.

- Ca fait beaucoup de coïncidence… souffla-t-elle.

- Pourquoi ? Il y a un problème ?

- Non, au contraire. Je suis sûre que vous alliez vous entendre à merveille avec votre voisin ! Il travaille aussi à Konoha mais en option…

- Vous pouvez me tutoyer vous savez. Ça ne me gêne pas. Et dans quelle option en faite ?

- C’est bête… je ne m’en souviens pas ! Répondit-elle en se grattant honteusement la tête. Trêve de blabla, voici votre nouvel appartement, Inuzuka !

Elle ouvrit la porte, laissant découvrir un magnifique logis assez spacieux à mon goût. Un sofa, une télé, une bibliothèque assez garnie, et juste au fond la cuisine. Je fus émerveillé par le nombre de meubles dans la pièce, à croire que la chance était tombée sur moi. En plus, j’avais vraiment droit à la vue sur le parc central ! Il était derrière le bâtiment à vrai dire.

- Alors ? Vous le prenez toujours ?

- Je ne le prendrais que si vous arrêtiez de me tutoyer.

- Bon. Alors, tu le prends ?

- Quelle question ! Bien sûr que oui voyons! Un tel appartement pour moi tout seul…

- A ce sujet… tu vas avoir un colocataire plus tard.

- Dans ce cas ce sera mieux ! Ca ne me pose aucun problème !

- Je vais donc vous… te laisser t’installer. Tout est réglé n’est-ce pas ?

- Les deux premiers mois sont déjà sur votre compte en banque. Je réglerais la suite moi-même.

- Merci beaucoup et à plus tard ! Bonne installation !

- Merci !

Elle disparut de mon champ de vision, puis je claquai la porte. Trop excité à l’idée de découvrir mon nouveau paradis, je laissai mes chères valises sur le sofa avant d’aller dans les prochaines pièces. Les toilettes se trouvaient au bout d’un couloir, puis, s’en suit deux chambres assez vastes. Je choisis la première pour m’installer, en raison de son grand lit à deux places, une armoire de taille moyenne à sa gauche et une fenêtre juste en face de l’armoire, de l’autre coté de la chambre. Je retournai vers le salon et prit mes valises adorées avec moi, les jetai sur ce qui était désormais mon lit, puis je me dirigeai vers la douche pour un bon bain chaud et mousseux dans la baignoire.

Vingt minutes plus tard, je sortis tout frais de la douche. J’aurais bien voulu rester avec une serviette tout le reste de la journée, fallait dire que le soleil de Juillet tapait fort ce mardi soir ! Mais quitte à oublier cette idée, je mis un jean noir délavé et un tee-shirt avec quelques motifs pour aller explorer la ville. Je regardai l’heure sur une montre accroché au mur : il était dix-huit heures cinquante. Ainsi donc, mon voyage aurait duré deux heures ? Je ne l’avais pas remarqué, tellement le temps m’avait paru long dans cet avion. En plus, je rêvais toujours de ma chère Mei, et la lettre qu’elle m’avait donnée ne faisait que me porter dans les nuages.

« Au moment où tu lis cette lettre, je suis sûrement en train de pleurer de ton départ Kiba. S’il te plaît, ne rigole pas en m’imaginant pleurnicher sur mon lit, ou en train de détruire un coussin. Bref, tu te demandes sûrement ce qui se trouve dans la suite de cette lettre. Je vais abréger dans ce cas.
J’ai eu un drôle de sentiment depuis que tu nous as annoncé que tu pars. J’ai essayé de deviner ce qui n’allait pas chez moi, que dalle. Puis, lors de mon dernier rendez-vous avec Ao, j’ai refusé -encore une fois- ses déclarations. Quand il m’a harponné de question sur les raisons de mes refus sans cesse, j’ai répondu spontanément que j’en aimais déjà un autre. Devine qui c’est ? Toi bien sûr ! Tu as beau empester le chien comme le disait Zabuza, ton humour avait beau être plus ou moins incompréhensible, et tu voulais toujours fêter n’importe quoi, c’était tout cela qui te rendait exceptionnel à mes yeux. Puis je m’arrêterais d’écrire, tu sais bien que je suis nulle question déclaration d’amour ! Alors au risque de me ridiculiser…
Enfin, je voulais t’annoncer que moi aussi, je vais rejoindre Konoha dans pas mal de temps. Je ne peux deviner ta réaction au moment où tu as lu ces lignes, mais en tout cas, je suis sûre que tu n’es pas indifférent à l’idée de me voir. Quant à moi, je suis déjà impatiente de pouvoir te rejoindre, mon prince adoré !!

Mei Terumi, La Princesse. »

Ces quelques mots m’avaient bouleversé dans l’avion, à un tel point que j’avais du boire un peu d’alcool pour m’en remettre. Mei, la fille qui ne pouvait tomber amoureuse, celle que tous les hommes désiraient, elle m’aimait, moi, Kiba Inuzuka, un simple mec adorant les chiens et aussi inutile que Cristiano Ronaldo sur un terrain. Elle me manquait déjà à ce moment-là, et penser qu’elle viendra me rejoindre dans pas longtemps ne faisait que me ravir. Seulement, il fallait que j’attende un bon moment avant de revoir Ma Princesse.

Pour le moment, je m’étais décidé à visiter le quartier pour m’habituer. Je sortais donc de mon appartement après avoir pris une veste légère de ma valise. Apparemment, mon fameux voisin n’étais toujours pas rentré chez lui. Dommage, je voulais le connaître. Je continuais donc ma descente lentement. Cet immeuble semblait être un repère de zombie : pas une seule personne de rencontrée jusqu’au rez-de-chaussée. Même pas un chat, mais je suis sûr que ceux-là auraient fui en reconnaissant l’odeur de chien que j’avais en faite. Bref. Revenons à l’essentiel.

Ma première destination était le fabuleux parc. Tout le monde semblait attiré par celui-ci, donc mon choix se porta sur la réserve. Grande fut ma surprise en découvrant une fille aux cheveux noirs -elle devait avoir dans les 15 ans- avec seulement un haut rose bonbon laissant apercevoir son nombril, assise sur un banc à une heure si tardive. Elle avait sa tête entre ses mains, et les gémissements que je percevais m’indiquèrent qu’elle pleurait. Ne voyant aucune autre personne dans le parc, je m’approchai tout doucement d’elle et m’assit à sa gauche.

- Qu’est-ce que tu as ? Tu t’es perdue ? Lui soufflai-je.

- Non ! S’écria-t-elle entre deux sanglots.

- Alors pourquoi tu pleures ?

Elle avait relevé sa tête pour me regarder. Encore une fois, ma mâchoire faillit tomber en découvrant ses yeux : ils étaient blancs. Ou plutôt, d’un blanc rougi, sûrement à cause de ses pleurs. Combien de temps avait-elle gémi ? Je l’ignorais absolument.

- Ma… ma grande sœur… elle m’a… giflée… Pleura-t-elle.

- Et pourquoi elle t’a giflée ? M’empressai-je de lui demander, même si je savais que c’était indiscret de ma part.

- Eh bien… ma mère est morte quand elle m’a accouchée… et ma sœur est toujours fâchée contre moi jusqu’à ce jour.

Elle s’effaça le visage tandis que j’élargissais la question :

- Rien que pour ça ?

- Non. Ce soir, je devais aller en boîte avec quelques amies. Mais elle m’en a interdit. Je lui ai alors dit qu’elle ne serait jamais ma mère…

- Et c’est là qu’elle t’a giflée.

- O-Oui… souffla-t-elle.

Je soupirai. L’adolescente semblait se calmer après son histoire, c’était évident que raconter ses problèmes à quelqu’un faisait du bien. Ce qui n’était pas du tout mon cas.



- Et tu es fâchée après elle ?

- Bien sûr que oui ! Mon père ne m’a jamais giflée, alors pourquoi elle, elle me frapperait ? S’emporta-t-elle.

- Tu sais, je crois que ta sœur ne voulait pas se prendre pour ta mère. Elle voulait juste te protéger. C’est vrai qu’à ton âge, aller en boîte de nuit n’est pas très… juste.

- Vous êtes de son côté alors ?

- Non. Je ne suis du côté de personne. Je veux juste dire que tu es aussi fautive qu’elle. C’est vrai qu’elle n’aurait jamais dû te frapper, et toi tu n’aurais jamais dû aller en boîte… dans une telle tenue.

Après mes paroles, elle se dévisagea dans sa mini-jupe et son débardeur, puis baissa sa tête honteusement en rougissant. J’enlevai ma veste et la plaça par-dessus ses épaules, puis, je fis de même avec mon bras. Elle posa sa tête contre mon épaule tout doucement en fermant les yeux. Bon, je tiens à vous le préciser, je ne suis PAS DU TOUT un pédophile ! Je ne draguais pas une fillette de 15 ans ! C’était juste un moment entre ‘’frère et sœur’’ à vrai dire. Elle avait besoin de réconfort, je fus le seul à pouvoir le lui donner ; mes intentions n’étaient pas du tout de la séduire, je le rappelle au risque de me répéter.

- Hanabi !! Hurla une fille aux cheveux d’un noir bleuté, et des yeux comme ceux de l’adolescente. J’en concluais que c’était l’aînée en question.

- H-Hinata… qu’est-ce que tu fais ici ? S’interloqua la cadette.

- QU’EST-CE QUE JE FAIS ICI ? NON MAIS JE RÊVE OU QUOI ? TU DISPARAIS DE LA MAISON EN PLEURANT ET TU NE NOUS RAPPELLE MÊME PAS !

- Je suis…

- PUIS TU ME DEMANDES CE JE FAIS ICI ? NON MAIS HANABI, TOI TU…

- HE ! La coupai-je dans ses cris. Arrêtez de hurler s’il vous plaît ! Nous, moi et Hanabi, nous étions relevés pour face à la venue.

- Vous êtes qui vous ? Son petit copain je présume ? Elle pointait du doigt sa sœur. Sachez qu’elle n’a pas le droit de sortir avec un homme. Alors imaginez le pétrin dans lequel vous serez lorsque mon père saura ça.

- Je… ne… suis pas son petit ami. Dis-je lentement, vexé par les paroles de la fille. Pour votre gouverne, je viens juste d’arriver dans la ville.

- Hn. Elle avait un rictus mauvais aux lèvres. Et de quoi je me mêle d’abord ?

- Descendez de votre nuage, miss arrogante. Ce n’est pas très beau de gifler sa sœur rien que pour une tenue misérable je vous rappelle. Vous vouliez jouer les grandes sœurs implacables et protectrices, mais au fond, vous êtes faible et pas sûr de vous. Votre passé a du être drôlement chamboulé, et vous désiriez qu’elle (je désignai sa sœur de la tête) ne souffre pas comme vous n’est-ce pas ?

- Vous y allez un peu fort là… tenta Hanabi.

- Ne me coupe pas.

Je soupirai puis me remit à ma tâche :

- Pourquoi vous obstinez-vous à être ce que vous n’êtes pas ? Vous vous voilez la face et vous cachez ce que vous êtes réellement aux autres. Alors arrêtez de vouloir rabaisser tout le monde pour manger la soupe sur leurs têtes !

Encore une fois, je soupirai mais, cette fois-ci, c’était d’exaspération. Ladite Hinata ne put rien répliquer, j’étais sûr que j’avais touché un point faible. Elle me défiait toujours du regard, je décidai donc de faire de même. Mais le dragueur invétéré que j’étais m’obligea à reconnaître la beauté de la jeune fille. Elle avait la peau un peu plus pâle que sa cadette, son visage était fin et rond, tandis que ses pupilles reflétaient du violet lavande. Elle devait avoir mon âge d’après son corps.

J’étais certain d’avoir gagné la bataille des yeux quand Hinata avait tiré sa sœur pour s’enfuir. Plus loin, Hanabi se retourna vers moi et me murmura un merci tout en accrochant ma veste sur un des bancs. Et voilà mon cher Kiba, tu vas te retrouver encore seul après ça. Autant faire la fête dans mon nouveau chez moi alors !

Sorti du parc, récupérant ma veste en passant, je me souvins que mon frigo était sûrement vide, étant donné que je viens d’arriver. Je sortis mon Ipod -je n’avais pas de portable !- et vit qu’il était 19 : 15. La scène de tout à l’heure aurait donc presque duré une demi-heure ? En tout cas, je me suis régalé en remettant cette chère Hinata à sa place. Je mis mes mains dans mes poches, et m’avançai vers l’inconnu pour trouver un endroit où grignoter, car je détestais cuisiner, et ceci, même pour moi. Plusieurs choix s’offrirent à moi : des restos tous aussi luxueux les uns que les autres, en d’autres mots, des restos que je ne pouvais m’offrir à mon état actuel. Je m’arrêtais donc à un fast-food miraculeusement ouvert pour prendre deux sandwichs, un au roquefort et un autre à la mortadelle. Entendant le gémissement de mes entrailles, j’ajoutai des frites au fromage et une bouteille de coca.

Je rentrai à mon appartement. Grâce au ciel, je ne me suis pas perdu en route.

Arrivé à proximité du bâtiment, je remarquai une ombre habitant sûrement le même immeuble que moi. Pour une fois, il y avait une présence humaine dans cette mine ! C’était une fille, apparemment brune avec la coiffure de Mickey, habillé d’un peignoir par-dessus un débardeur fleuri et un short lui arrivant jusqu’à la moitié des cuisses. Elle était en train de sortir ses poubelles à cette heure-ci. Ce qui était étonnant, c’est qu’elle le faisait un Mardi, on faisait ça un Dimanche ou un Lundi habituellement. Enfin, moi plutôt.

- Salut ! Il fait une de ces chaleurs n’est-ce pas ? Fis-je en arrivant à sa hauteur.

- Tu parles ! Je serais tentée de marcher nue dans la rue en ce moment ! Répondit-elle.

Nous rigolâmes à haute voix, je devais le reconnaître, son humour était préférable au mien. Ça s’annonçait bien à première vue : elle m’avait tutoyée spontanément. Mais ce n’était qu’une première vue : ses prochaines paroles me ramenèrent à la case départ.

- Mais dis donc… je ne t’ai jamais vu par ici toi ! Tu es le nouveau proprio de l’appart du troisième ?

- Quelle perspicacité ! Et oui, je suis le nouveau de l’immeuble : Kiba Inuzuka, à votre service mam’zelle !

- Et en plus, tu es bavard, pas comme ton voisin. Bref, moi aussi je suis enchantée de te connaître Kiba ! Moi c’est Tenten Ama, je vis sous ton appart.

Nous continuâmes la conversation tout en rentrant dans l’immeuble :

- Enchantée Tenten ! Mais dis-moi donc, il est si bizarre que ça mon voisin ?

- Ouaip ! Il ne dépasserait pas les cinq phrases par jour d’après moi.

- Tant que ça ? Ah oui, j’ai failli oublier, t’en veux ? Je lui tendis mon sandwich au roquefort pas encore entamé.

- Non merci, je viens de manger.

- Et ce voisin, si silencieux que ça ?

- Tu parles… c’est un fou furieux des mouches !

- Des mouches ? M’étonnai-je.

- Disons plutôt des insectes. Il travaille à Konoha, option science… truc.

- Il doit être tellement bizarre pour que tout le monde oublie son option… soufflai-je.

- M’ouais. Je suis désolée mon cher, mais mon appartement est juste là.

Sans s’en rendre compte, nous étions parvenus au deuxième étage. Nous nous saluâmes et elle disparut derrière sa porte. Cette fille était extravertie, ça me plaisait tout simplement. Maintenant, je me demande bien comment je vais faire en ayant comme voisin un introverti. Parce que d’après les dires de Tenten, ce mec sera une des pires choses qui allaient m’arriver…




Impression? Comme l'a dit Mana sur fanfic-fr, bizarre cette Hinata. Mais j'en ai eu besoin pour forger les prochains chapitres. Sur ce, j'attends de vos nouvelles!! ^^
Mars




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