Fiction: En quarantaine.( "Concours EdoTensei")

("Concours Halloween 2012") Shikamaru reçoit une mission en pleine nuit, mais que se passe-t-il donc ? D’abord bougon, l’éternel flemmard va vite déchanter quand il va comprendre l’ampleur de la catastrophe, et va mettre sa fainéantise de côté, pour une fois, afin de remplir la mission qui lui a été confiée.
Drame / Horreur | Mots: 4003 | Comments: 8 | Favs: 1
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shikaflemme (Masculin), le 16/12/2012
C’est ma toute première fiction, que j’avais écrite au départ pour le fun et comme un passe-temps. Mais finalement je me suis pris au jeu, et j’ai décidé de la publier. Alors n’hésitez pas à critiquer, en bon ou en mauvais (sans être méchant pour autant hein ! ^^ ) comme ça je pourrais sans doute encore m’améliorer. Je vous souhaite une bonne lecture en tout cas, et j’espère que ça va vous intéresser :), au moins un peu... :p



Chapitre 1: En quarantaine.



« Tiens, c'est marrant ça. La lune est bien grosse cette nuit, je trouve... »
Telle est la dernière réflexion que je me suis faite n étouffant un bâillement et avant que tout parte en vrille. Quelle barbe ! L'Hokage n'a vraiment rien de mieux à faire que de me tirer du lit, alors qu'elle sait pertinemment que je déteste être dérangé quand je ne suis pas de service, en plein milieu de la nuit, en plus !
Enfin façon de parler, par que pour être honnête, il n'est même pas encore minuit. Je me prépare en râlant, et en sortant dans le froid de cette soirée hivernale, je jette un regard noir à ma montre, comme si elle était la cause de tous mes malheurs. Quitte à me faire travailler, ça ne pouvait pas attendre le lendemain ?
Bon, je l'avoue, il s'est avéré par la suite, que non, ça ne pouvait pas attendre le lendemain. Mais quel bordel aussi...


Étant très occupé à ruminer sur mon sort, je n'y avais pas prêté attention sur le coup, mais en y repensant, le village était anormalement calme, malgré cette heure tardive.
Ce n'était pas ce genre de silence que j'appréciais d'ordinaire, mais plutôt un sorte de silence pesant, très pesant, comme si on était épié, qui nous fait trembler l'échine, ou dresser les cheveux sur la tête, pour peu qu'on soit réceptif à ce genre de manifestations. Ce qui n'était évidement pas mon cas pour le coup. À ma décharge j'étais de mauvaise humeur, c'est une bonne raison ? Non ? Ah bon. Oui bon c'est vrai, mais comment j'aurai pu deviner la tournure qu'allaient prendre les évènements ?


Bon je vous fais grâce de la rencontre avec Tsunade, tout le monde est plus ou moins au courant. Et franchement j'ai la flemme de la rapporter mot pour mot... mais ce qui en est ressorti, dans les grandes lignes, c'est qu'un imbécile a joué avec des expériences trouvées dans une cache d'Orochimaru. Et que maintenant c'est l'hécatombe. Si je ne connaissais pas ma supérieure, et si je n'avais pas vu les valises qu'elle avait sous les yeux, dues probablement à la fatigue et à l'inquiétude, j'aurais pu penser qu'elle me faisait une farce. Tel n'était pas le cas, ça aurait été trop beau !


-Shikamaru, voici ta mission, m'a t'elle dit d'une voix éteinte, localise le plus de survivants possible, place les en sécurité, puis délimite la zone infectée, il faut qu'on puisse tenir à l'écart ceux qui ont été touché par le virus. Enfin, propage la nouvelle et les ordres à ceux qui ne sont pas encore au courant de la situation. Pour l'instant, l'infection se limite au sud du village, donc vers l'entrée, mais on ignore jusqu'où ça a progressé.
-Bien compris!
-Ah, et encore une chose…
-Oui ?
-Tâches de rester en vie.
-À vos ordres, lui ai-je répondu.
Facile à dire, ai-je pensé.


Je suis parti de son bureau en trombe. Je n'avais jamais vu une telle agitation dans mes couloirs de ce bâtiment, et vu les visages des gens, ça ne signifiait rien de bon.
Pour gagner du temps, je me précipitais vers une fenêtre ouverte, et sauta sur un toit voisin afin d'observer la situation. C'était pas glorieux.
De là où j'étais, je ne pouvais rien entendre, en revanche, j'en voyais un peu trop à mon goût. La partie sud de la ville était parsemée d'incendies éparses. Et rien n'indiquait que quelqu'un essayait de les éteindre.
Je couru de toute mes forces, de toits en toits, de cheminée en poteaux, sautant, bondissant le plus rapidement possible.


-Shikamaru !! Entendis-je tout à coup.


Je me retournais et aperçu tour à tour Kiba et Naruto, courant dans ma direction.
-Shikamaru ! Qu'est-ce qui se passe ?! Hurla le blondinet en me rejoignant.
-Un crétin a provoqué une sorte de cataclysme, une maladie extrêmement dangereuse est en train de se répandre au sud, il faut absolument la contenir et évacuer les civils ! Criais-je en reprenant ma course, aussitôt suivi des deux autres.
-C'est quoi cette histoire encore ?! Lança Kiba, effaré.
-Sais pas, pas le temps pour des détails !


Mon ton a dû le convaincre. Après tout, il ne doit pas avoir l'habitude de me voir aussi réveillé. Et ce n'est pas peu dire, je n'ai jamais eu aussi peu envie de dormir.
On a fini le reste de la distance dans un silence pesant.
Le premier cri qu'on a entendu nous a glacé le sang, mais nous ne nous sommes pas arrêter pour autant. Il régnait un chaos total autour de nous, dans la rue, les gens hurlaient et fuyaient dans la direction d'où nous étions venus. On voyait ça et là quelques shinobi qui se frayaient un chemin dans la direction inverse, d'autres personnes ne comprenaient pas du tout ce qu'il se passait, mais en définitive la panique collective finissait par les gagner à leur tour, et se mettaient à fuir quelque choses dont ils ne savaient rien. On ne voyait pas encore de corps, jonchant le sol ou s'étant réanimés, mais la lumière des feux éclairaient les environs avec force, et la chaleur du brasier se faisait sentir.


-Shikamaru, faut que tu nous expliques ! Implora Kiba en caressant Akamaru qui grognait, le poil hérissait, en proie à une inquiétude évidente. Quelque chose provoquant une telle panique à un chien de la taille de celui de mon ami n'avait rien de bon, et de toute façon, je ne peux pas leur cacher ce que je sais si je veux qu'ils exécutent efficacement les ordres que je pourrais leur donner. Je suis encore leur supérieur après tout, et de toute façon, ce n'est pas un secret, alors autant prendre le temps de leur peindre le tableau. Je soupirais.
-Tu as raison, cédais-je en me tournant vers les deux ninjas pour leur faire face. Je ne sais pas grand chose à propos de cette maladie, mais en gros, elle rend les gens fous furieux, et avides de sang. De chair, en fait, ajoutais-je après une petite réflexion.
-De chair ? Répéta Naruto.
-Oui. De chair. Si tu veux, un infecté va se jeter sur une victime, mais en fait de la tuer, il va surtout essayer de la manger. Ce qui arrive au même résultat puisque la victime finit par mourir. Le hic, c'est que quelques minutes après, la victime se relève. Une sorte de mort-vivant quoi. Et à son tour, elle va partir à la rechercher d'une proie à dévorer.
Au fur et à mesure de mon récit, je les ai vus pâlir tandis qu'ils prenaient conscience de l'ampleur du problème.
-Autrement dit, les morts-vivants sont de plus en plus nombreux. Et le virus se transmet donc quand on a été mordu. Autrement dit, un contact rapproché avec l'une de ces créatures est à éviter par tous les moyens. Tsunade pense que la mutation provient de l'ADN contenu dans la salive des morts-vivants, qui se retrouve dans le sang de la victime, par la morsure justement. J'en conclue qu'il ne faut pas qu'éviter de se faire mordre, mais aussi éviter de se retrouver en contact avec du sang infecté, en particulier si on a une plaie, et encore moins au niveau de la bouche.
-Je... je vois… Murmura Kiba, l'air pas bien du tout.


Naruto se tenait bien droit, mais son visage, d'ordinaire enjoué et joyeux, et sa pâleur ne trompaient pas. Il n'allait pas être facile de lui faire renoncer, alors autant tout de suite lui dire les enjeux.


-Naruto, écoutes. Parmi les infectés, il y a peut être des gens qu'on connaît, ou des amis. Ne cherche pas à les raisonner. C'est ta vie contre la leur, ce ne sont plus les gens que nous connaissions.
L'intéressé se retourna vivement vers moi, son regard lançait des éclairs.
-Tu veux dire qu'on ne doit rien faire pour les aider, qu'on va les laisser comme ça sans rien faire, et les tuer comme ça ?!
-Naruto...
-Je ne pensais pas que tu avais aussi peu de considération pour tes amis ?!
-Naruto.
-Moi je ne m'abaisserais jamais à les exterminer ! Tu m'entend, ne comptes pas sur moi !
-NARUTO !


Enfin, il s'était tu. Mais ses yeux brûlaient toujours.


-Je n'ai jamais dit ça. Notre mission se borne à sauver le plus de gens possible et de délimiter la zone infectée. De plus, l'élite des med-nins est déjà en train de chercher un remède. Le but étant de ramener les morts-vivants à la vie, la vraie cette fois. De les soigner. Si on les tue, on les perd définitivement.
-Je vois ! Et comment on va faire ?
-Attendez. Il faut que je réfléchisse un instant.


Je me retournai, afin d'avoir une vision d'ensemble. Comment faire pour gagner le plus de temps possible ?
La maladie progresse, mais pas encore trop vite. Il faudrait réussir à les retenir. Non plutôt les enfermer. Mais la zone est gigantesque, ça prendrait un temps fou, et moi même je ne peux rien faire… Attend, et si je procédais en... oui, je vois ! Ça va prendre un peu de temps, mais ça devrait être le moyen le plus sûr de gérer la situation.
Je regardai Naruto et Kiba, et me décidai.


-Bon, je sais comment nous allons faire, mais il va falloir se dépêcher, le temps presse, et on en a assez perdu comme ça.
-Compris ! Dirent-ils
-Bien, alors Naruto, tu vas faire dix clones. Non, vingt, tu as une grande réserve de chakra, aussi ne prenons pas de risques inutiles. Tous tes clones vont établir le tour de la zone infectée par groupe de deux, pour qu'on ai une idée de la zone à mettre en quarantaine. Vois les choses larges, il faut qu'on ais une marge de manœuvre suffisante. Pendant ce temps, Kiba et moi, on va faire une petite excursion dans ladite zone, pour sauver les civils, et rallier tout les shinobis des environs. Je vais envoyer un clone au quartier général pour qu'une escouade vienne en renfort, ainsi qu'un med-nin. On se retrouve sur ce toit dans un quart d'heure. Compris ?
-Compris !
-Ok les gars, c'est parti ! Kiba direction Sud-est, je m'occupe du sud-ouest.
-Ça marche.
-Bien. Dispersion !


Après avoir lancé mon ordre, je m'élançais dans la direction que j'avais signalée. La plupart de gens avaient eu le temps de fuir, hormis quelques retardataires. De là où je me trouvais, ils n'avaient pas l'air blessés, juste morts de peurs. Un clone de Naruto passa près de moi en me faisant un petit signe de tête avant de continuer sa course. Plutôt que de me lancer à sa poursuite, j'obliquais afin de m'enfoncer un peu plus dans la zone. C'est là que je vis les premiers corps. Ils n'étaient p as encore réanimés, mais ça ne saurait tarder pensais-je. Puis un mouvement attira mon regard tout à coups. Une fillette, tenant dans ses bras serrés un ours en peluche, marchait en silence. Elle tremblait, et jetait des regards fébriles autour d'elle. Alors qu'elle passait à proximité d'un corps apparemment sans vie, ce dernier se redressa soudainement et se jeta sur elle...
Quelqu’un hurla.


******


Il ne s’était jamais senti chez lui nulle part. Enfin maintenant si, mais ça, ce n'est que depuis quelques années, depuis que les gens de ce village, et un en particulier, l’avaient sauvé. Ils l’ont accepté, mais surtout ils l’ont fait s'accepter lui-même, et ça, il en sera toujours reconnaissant à Naruto. C'est peut être pour cette raison qu’il aimait bien venir dans ce village. Ce qui est d'ailleurs le cas en ce moment, puisqu'en tant que kazekage de Suna, il avait dû venir rendre visite à l'hokage, Tsunade pour s'entretenir avec elles de choses importantes. Il ne n’était venu qu'avec pour seule escorte son frère et sa sœur, mais c'était suffisant. Il n'y avait pas de guerres déclarées pour le moment.
Cette nuit, il était allé voir la lune sur le toit, parce qu'une fois n'est pas coutume, il n’avait pas réussi à s'endormir. Bien qu’il n’ait plus la malédiction de Shukaku, il avait encore du mal à s'endormir, à cause de l'habitude sans doute. Toujours était-il qu’il avait trouvé la nuit bien silencieuse cette fois.


Et puis tout à dégénérer très vite. Il n’avait pas du tout compris ce qui s'est passé, mais un feu s'est brusquement déclanché, et en se penchant pour regarder, il avait vu des gens se jeter sur d'autres, d'un pas un peu incertain, mais sans faiblir, et de les mordre à pleine dents. C'est avec plein d'horreur qu’il avait vu les victimes sanguinolentes se relever un instant plus tard, et s'attaquer à leur tour aux personnes paniquées qui tentaient de sortir de leurs maisons, ou qui se trouvaient déjà dans la rue. Beaucoup d'entre elles étaient encore vêtues de pyjamas.
Il accouru dans la chambre qu'il avait louée, et alla réveiller son frère et sa sœur, qui dormaient encore.


-Gaara... je dormais bien... laisse moi tranquille, bougonna son frère, Kankuro
-Qu'est-ce qui se passe ? Demanda Temari, sa grande sœur, d'une voix ensommeillée.
-Suivez-moi, il se passe des choses étranges dehors, il ne faut pas traîner. Leur répondit-il d’une voix énigmatique.


Il ne prit même pas la peine de s'attarder sur le sujet, les deux autres verront bien par eux-mêmes.
Au lieu de sortir dans la rue, Gaara se dirigea vers le balcon, et après être sorti, il sauta d’un leste bond sur le toit, où il se tenait quelques minutes plus tôt, aussitôt suivi par sa famille. Alors ils virent. Ils virent la nuit rougie par le feu de maisons avoisinantes, les gens fuir par dizaines en criant, se dirigeant vers où ils le pouvaient pour fuir les innombrables cadavres ambulants qui les attaquaient. C’était un vrai carnage. Un homme poussa sa famille dans une direction et en se retourant pour voir où étaient les assaillants, il trébucha sur un cadavre. Un mort-vivants fut immédiatement à ses côtés, et malgré les cris de l’homme effrayé et ses implorations, le sans-vie se jeta à son coup et le mordit à la gorge, tout en lacérant le visage. Sa famille impuissante assista à la scène en hurlant à la vue du sang qui giclait abondamment avant de s’enfuir aussi vite que possible. Quelque pas plus loin, la mère fut attaquée à son tour, et fut dévorée vivante par des cadavres réanimé et couverts de sang. Partout tout autour et sur un vaste zone, des faits similaires se déroulaient. Un homme demandant pitié fut réduit en charpie, son sang s’écoulant lentement entre les pierres qui pavaient la rue.
Les trois membres de la fratrie étaient choqué par ce spectacle, et mirent quelques minutes avant de se réveiller et de prendre conscience de l’enfer qui se déroulait sous leurs yeux. En bas, les gens couraient au massacre, cette partie de la ville étant habitée par des civils, dont presque aucun n’avait suivi d’entraînement ninja, et de ce fait, ils étaient incapables de fuir, et incapable de se défendre. De plus, cette attaque avait été tellement soudaine qu’il n’y avait aucune organisation non plus, et les survivants ne savaient où aller. Un mort se releva et se dirigea vers ceux qui étaient sa famille qui le regardaient, fous de terreurs, complètement encerclés. Tout à coup, une ombre noire s’interposa entre le zombie et les vivants, et le maîtrisa en le clouant au sol. Le mort était furieux et essayait violemment de se libérer, sentant la chair de sa famille, qui l’attirait comme un aimant. Le fils aîné, un jeune adolescent un peu plus téméraire que les autres s’approcha, ne comprenant pas pourquoi son père, touché par le virus, n’essayait pas de mordre celui qui le tenait immobile. De plus, un mort-vivant possédait beaucoup de force, il l’avait bien vu, mais le sauveur ne bougeait absolument pas, malgré les efforts du zombie pour l’écarter.
Un mur de sable l’empêcha d’aller plus loin, et trois silhouettes se matérialisèrent à ses côtés.


-Ne va pas plus loin, gamin, c’est dangereux, dit Temari en lui posant une main sur l’épaule, le faisant sursauter, mais le rassurant également.
-T’inquiètes, ma marionnette le retient, ajouta Kankuro.
-Prenons le maximum de survivants avec nous, et fuyons. Dit seulement Gaara avant de marcher vers le reste de la famille et de dire d’une voix égale : suivez-nous si vous voulez vivre.


En dix minutes, ils avaient rassemblé une vingtaine de survivants, et fuyaient vers le nord, neutralisant les zombie devant eux, et ralentissant ceux de derrière. Ils avaient réussis à fuir et s’étaient cachés dans un bâtiment un peu à l’écart, quand Temari leva la tête en entendant un bruit venant de la rue. En regardant par la fenêtre, elle vit une petite fille en pleurs, tenant son ours en peluche contre elle, marchant parmi les décombres. Elle était sortie et allait l’appeler quand un cadavre qu’elle n’avait pas vu car caché par la fillette se releva d’un coup et se jeta sur la petite.
-NON !!!!! ATTENTIOOOOON !!


*******


J’eus juste le temps de projeter mon ombre sur le mort-vivant. Il s’arrêta à un cheveu de la gamine. Ouf. C’était moins une. En fait, c’était plus un réflexe qu’autre chose, parce que là, j’aurais pas eu le temps de réfléchir. C’est pas dans mes habitudes d’être impulsifs pourtant, je laisse ça aux deux ahuris, mais bons. C’est pas plus mal, et à moins qu’elle ne meurt de peur, ce qui ne me surprendrais pas vu ce qu’elle vient de vivre, la môme devrait être saine et sauve. Je regardai quand même tout autour pour essayer de trouver d’où venait le cri, je n’ai quand même pas rêvé ?
Et là je vois qui ? L’autre enquiquineuse de Suna. Quand elle m’aperçu à son tour, elle pris la petite qui sanglotait dans ses bras, et m’adresse un sourire radieux, absolument magnifique. J’en même eu un choc. Voyant un cocon de sable se former autour du morts, je relâchai mon jutsu et sauta la rejoindre. J’avoue que j’ai comme un poids qui s’enlève de mes épaules de la savoir en vie, je me demande bien pourquoi.


-Plutôt rapide pour un flemmard. Me taquina-t-elle.
-Plutôt féminine pour un garçon manqué, rétorquai-je aussi aussitôt en montrant le fillette du menton, alors qu’elle était en train de la bercer doucement en lui caressant les cheveux.
Elle rougit d’un coup, mais je ne sais pas si c’est parce qu’elle ne sais plus quoi dire ou parce qu’elle ne peut pas me tuer pour le moment. Puis elle se ressaisit.


-Allons rejoindre mon frère, on a trouvé un endroit pour se cacher.
-Non, on va le chercher, et on part d’ici, la zone va être mise en quarantaine sous peu, j’attends juste les ninjas que j’ai demandé.
-J’ai entendu, on y va dans ce cas, dit un voix sans timbre dans mon dos.
Je me retournai. C’était Gaara. Et il était suivi par son frère et un petit groupe de survivants.
-C’est les survivants de la zone ? Demandai-je
-Les seuls qu’on ai trouvés, les autres se sont soit enfuis soit fait tuer, acquiesça Temari.
-Ok, alors ne perdons pas de temps et allons-y.


On mis un peu plus de temps que je ne pensais pour rejoindre le point de rendez-vous, mais j’eu le soulagement de constater que Naruto et Kiba étaient de retour, avec d’autres survivants, une trentaine je dirais, et que les shinobis que j’avais demandé étaient arrivés aussi.
Je sautai sur un tonneau pour pouvoir voir tout le monde et je parlai.


-Bien. Kiba, et trois ninjas, vous allez escorter les rescapés vers le QG, Kiba en t^te pour que ton flair prévienne de tout danger, au cas où. Le med-nin, ajoutai-je en me tournant vers ce dernier que je ne connaissais pas, tu reste près de moi, ton rôle est juste d’observer les morts pour les recherches d’un éventuel remède, après tout, c’est bien ce qu’elle cherche la vielle pas vrai ? On va suivre Naruto jusqu’à la limite que je lui ai demandé de trouver, et on va bâtir un mur pour enfermer tout ceux qui sont infecté jusqu’à ce qu’on trouve une solution.
-Mais comment on va s’y prendre ? demanda un ninja.
-les utilisateurs de Dôton vont ériger un mur, et ceux de katon vont l’embraser pour le renforcer, enfin de notre côté on va creuser un fossé, et le remplir d’eau, mais ça c’est pas dans l’immédiat. C’est un long et dur travail alors on aura sans doute besoin de renfort et de temps, de plus, il faut tenir les zombi à distance sans les tuer, le temps qu’on construise, il faut à tout prix stopper leur avancé.
-Ils craignent le feu, j’en ai pas vu un seul s’approcher des brasiers, dit Gaara, ça devrait marcher.
-je l’espère, dis-je. Des questions ?
- Non chef !
-alors on y va ! Dispersion !


Je couru, aussitôt suivi par les ninjas, sauf les quatre que j’avais assigné à la protection des indemnes.
Naruto me dépassa et m’indiqua le chemin. Au bout d’un moment, il s’arrêta et se tourna vers moi.
-Ils sont nombreux au prochain tournant, je pense qu’on devrait commencer par cette rue.
-Tu as raison, c’est rare tiens !
-Eh !
-Ça va, ça va je rigole. Bien, tout le monde est prêt ? On commence. Entourez-moi cette zone !
-A VOS ORDRES !


Deux heures passèrent dans le travail, quand les monstres se rapprochaient je le retenais avec mes ombres, ou alors Temari les envoyait balader ailleurs. Nettement plus efficace tout de suite, je dois bien l’avouer
Des renforts étaient venus quand Tsunade appris ce que je tentais de faire, et le mur se construisait rapidement. Je me reposais un peu avec d’autres, quand Temari s’approcha, elle était épuisée et tenait difficilement sur ses jambes.


-C’est un beau plan, on devrait s’en sortir. Prononçât-elle en reprenant son souffle.
-Merci, souris-je
-Tu sais…
-AU SECOURS, A L’AIDE !!!!


Mon sang se glaça, il y avait encore quelqu’un derrière le mur ! Je me relevai, ayant depuis un moment récupéré, mais ne voulant pas me remettre au travail trop vite, et sautai sur un toit voisin. Je vis une horde avancer vers le mur, et un gamin immobile qui cherchait à fuir mais s’était retrouvé bloqué par mon mur. Et merde ! Un zombie l’empoigna. Sans réfléchir je sautai devant lui. Puis je senti une douleur cuisante en dessous de l’épaule. Cette saleté m’avait mordu. Heureusement j’eu le réflexe heureux de lui asséner un coup sur le crâne avec mon autre bras, et il me relâcha avant qu’il n’ai pu m’arracher le bras. J’en profiter pour sauter hors de sa portée avec le môme, et retourna auprès des autres. Je ne me sentais pas bien. La sueur coulait de mon visage, et la douleur m’aveuglait. Temari, Morte d’inquiétude me rejoignit, et je lui mis le gosse dans les bras.


-Désolé, articulais-je difficilement, mais la suite se fera sans moi.
J’allais partir, quand un bras me retint. Temari. Je la regardais, essayant de ne pas défaillir.
-On trouvera un moyen de te soigner Shika.
-Ça serait bien…
-Je t’attendrais.


Et ayant dit ça, elle pris mon visage entre ses mains, et m’embrassa. J’oubliai la douleur momentanément. Puis elle s’écarta, une larme unique coulant sur joue.
Je l’enlever du bout des doits, lui sourit, et me retourna. Sans plus regarder en arrière, je sautai par-dessus les toits pour rejoindre la zone de quarantaine, mais à l’écart des autres zombies. Je finis par trouver une maison vide, et après m’être enfermé et barricadé dans une chambre protégée par une solide porte, je m’allongeai sur le lit qui se trouvait là. Je sentais ma conscience partir de plus en plus. En passant mes bras derrière ma tête, je souris en repensant au baiser de Temari. Si je m’en sors je l’épouse me jurai-je
Bon sang, j’espère que la vielle va vraiment trouver un remède pensais-je. Mon sourire s’élargit.
Puis ce fut le noir.




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