Fiction: Concours EdoTensei 2012 : Une bien mauvaise journée

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Après être restée plusieurs jours en mission, je rentrais enfin à Konoha.

Cela avait été épuisant.Essayer de récolter des informations, sur Kabuto ; l'ancien disciple et successeur d'Orochimaru ; ainsi que sur ses expériences, n'était pas choses faciles. Toutes les personnes pouvant m'aider étaient décédées, et il était aussi insaisissable qu'une anguille. Ou plutôt un serpent, devrais-je dire.

Dans un bar, le tavernier m’indiqua un endroit qui aurait pu être une ancienne cachette de Kabuto. Il m'apprit également que ce dernier s'était dirigé vers le village de Kiri.

Je réussis à trouver l’endroit, qui se trouvait à flanc de montagne. Un serpent trônait sur le haut de la porte. C'était effectivement une ancienne cachette, apparemment abandonnée depuis un certain temps déjà aux vues des nombreuses toiles d'araignée qui tapissaient les murs, des mauvaises herbes qui poussaient çà et là travers les murs fissurés.
Ce furent les seules traces de vie.

Une odeur de mort émanait de cette cachette. Je pris dans ma sac une lampe torche et l'allumai. Après avoir traversé une toile d'araignée qui me barrait le passage, je découvris un escalier qui s'enfonçait dans les profondeurs de la terre. Je ne savais pas pourquoi, mais j'avais une mauvaise impression. Comme si en bas, se tapissait une créature des ténèbres qui attendait le moindre faux pas pour me dévorer. Je pris une profonde respiration, en espérant que cela ralentirait les battements affolés de mon cœur. En vain.
Après être descendue le long des marches et être arrivée au dernier niveau, je découvris une pièce où toutes les étagères étaient remplies de bocaux en verre poussiéreux. Leurs contenus me donna l'envie de rendre mon déjeuné : cadavre de serpent, de rat, etc. ...

Je découvris de nombreux cadavres de chiens en putréfaction, leurs orbites oculaires étaient désormais devenues la maison des mouches et des asticots. Je ne savais quel était le pire : sentir l'odeur nauséabonde, ou la vision de leur chaire en décomposition. J'ignorais sur quoi portaient les expérimentations de Kabuto mais cela ne devait être beau à voir.

Après de brèves recherches, je mis la main sur un dossier. Je n'eus pas le temps de comprendre les inscriptions, vraisemblablement un contenu codé. Pas envie de m'attarder dessus, l'équipe de cryptographie aura de quoi faire à mon retour.

M'étant trop attardée dans ces lieux hostiles où ma cible ne se trouvait apparemment plus, l'option de partir avec ma trouvaille me semblait la plus judicieuse.

Je mis ce dossier dans ma sacoche et commençai à rebrousser chemin. D'un coup, mon pied heurta un objet caché dans la pénombre, un bruit de verre roulant sur le sol envahit la pièce. Aux abois, j'attendis quelques secondes que le silence revint. Rien, seul le souffle d'air putride venant des bas-fonds troublait de nouveau l'atmosphère. Je me penchai alors, et vis que cette objet était une sorte de bocal scellé, dont le couvercle métallique empêcher l'étrange contenu de sortir. Je le mis également dans mon sac. Soudain, j'entendis un bruit venant de ma droite. Mon cœur battait à tout rompre. Je pris un shuriken et le lança en direction du bruit tout en faisant un salto arrière pour éviter une éventuelle contre attaque.

Ce n'était qu'un raton laveur, dérangé dans sa cherche de nourriture par ma présence. Je laissai échapper un rire nerveux qui se propagea en léger écho. Craignant de me faire repérer par une éventuelle présence inamicale, tapis dans les ténèbres, je restais à l'affût, derrière un meuble avoisinant.

Une fois mon calme plus ou moins retrouvé, je sortis de l'ancien repère de Kabuto et me dépêchai de rentrer au village

Pour essayer de me calmer les nerfs, je voulus prendre une cigarette dans mon sac, mais je n'en avais plus. Dommage. Je sais que ce n'est pas bon de fumer. Même si Temari n'arrêtait de me dire que la cigarette allait me tuer, il me fallait un moyen de faire descendre la pression.

Plus je m'approchais de Konoha, plus l'atmosphère devenait pesante, voir angoissante. Le paysage auparavant si verdoyant était devenu lugubre. Les arbres, aux allures squelettiques, cachés les rayons du soleil de leurs branches rêches. Le sol était jonché de feuilles mortes et flétries, le chant des oiseaux avait été remplacé par un silence oppressant.
Inquiète, je hâtais le pas, ne voulant surtout pas être surprise par la nuit en ce lieu.

Non sans mal, j'arrivais peu avant la nuit à Konoha.

Malheureusement, le paisible village avait laissé place à un camp retranché. Les portes étaient fermées et barricadées, de grands feux de camps avaient été allumés à leur abord. Des ninjas armés montaient la garde sur des miradors qui n'étaient pas là lors de mon départ. Chacun était vêtu de vêtements de protection, et était lourdement armé. Je ne reconnaissais aucun de ces gardes, ceux qui, pour une raison inconnue, m'inquiétai.
"Qui va là ?" me demanda un des gardes, en sortant des kunais et des shurikens, comme s'il s'attendait à ce que je l'attaque.
"C'est Kastine "répondis-je, surprise par une telle agressivité, tout en glissant ma main, vers ma poche à shurikens. J'ignorai pourquoi, mais ils pensaient que j'étais une menace.

Je m'avançais alors vers une troupe de gardes afin de comprendre le pourquoi de ce déploiement de force.
"D'où viens-tu ? " Me répondit un second garde, celui-ci ayant dégainé un long sabre.
"J'étais en mission sur ordre de maître Hokage".
"Prouve-le-nous !", m'ordonna un troisième.

J'étais plus que stupéfaite. Que s'était il passé pendant mon absence ? Avons-nous été attaqués ? Sommes en guerre avec les autres villages cachés ? Fort heureusement, j'entendis une voix que je connaissais bien. Celle de Sakura, une des disciples du cinquième Hokage.

"C'est bon vous pouvez la laisser passer" dit elle aux gardes. L'un des gardes ne semblait pas vouloir obtempérer, mais s'y résolut. Après tout, c'est Sakura, la coéquipière de Naruto Uzumaki, le héros du village.

Après avoir passée les portes, je pus constater que quelque chose de grave s'était passé dans l'enceinte de Konoha. D'ordinaire, des ninjas et des civils marchaient le long des rues, les boutiques étaient ouvertes, de délicieuses odeurs émanant des restaurants invitaient les passants à venir manger. Enfin bref, en général, les rues étaient animées.

Or, là, toutes les fenêtres avaient été calfeutrées par des planches en bois, toutes les boutiques étaient fermées. Les seuls signes de vies étaient des ninjas qui se trouvaient sur le toit des maisons.
Le soleil, d'une couleur rouge sang, venait juste d'être caché par les collines entourant le village. Un cri retentit au loin. L'obscurité n'allait pas tarder à envahir Konoha

"Bonjour, Sakura. Je ne te demande même pas comment vas-tu, au vu de ce que je vois. Que s'est il passé durant mon absence ?" Lui dis-je, en marchant dans les rues désertes de Konoha.
"Bonjour Kastine. Il s'est passé beaucoup de chose pendant ton absence. Mais avant tout, as tu réussi ta mission ? As tu réussi à retrouver Kabuto." Me demanda t'elle en m'accompagnant. Comme j'avais prévu de faire mon rapport à Tsunade, je me dirigeai vers son bureau. Sakura m'accompagna, se faisant, je lui racontais donc celle-ci.

Mes nombreuses recherches, les informations obtenus sur la cachette de Kabuto étaient obsolètes. Au fur et à mesure de notre discussion, les ténèbres envahissaient les rues du village, la température baissait rapidement. Les lampadaires, allumés, diffusait une clarté maussade. Je ne pus retenir un frisson. Mon résumé fini, je lui demandais ce qui s'était passé durant mon absence.


"Hé bien peu de temps après ton départ, Shino et Hinata sont rentrés de leur mission : accompagner la fille du Daimyo en village caché de Kiri. A leur arrivée, ils avaient de la fièvre. Je les admis en soins intensifs puis ils se sont mis à convulser. J'ai prévenu Maitre Tsunade qui est venue les ausculter.
A la nuit tombée, Ten Ten, qui était venue voir comment allaient les patients, a été grièvement blessée par Hinata qui lui a sauté à la gorge sans raisons apparentes ! Peu après, c'était au tour de Choji de se faire attaquer par Shino. Nous avons ensuite remarqué le développement anormal des canines d'Hinata, ainsi que celui des ongles de Shino, qui se sont transformés en véritables griffes.

Le lendemain, peu avant le couché du soleil, se fut au tour de Ten-Ten et Choji de développer de la fièvre, qui fut aussi suivie par l'apparition de mutation. Sauf, qu'avec eux, ça a été beaucoup plus rapide. Avant même que leurs coéquipiers respectifs ne les amènent à l’hôpital, Choji et Ten-Ten les ont attaqués. Ne voulant pas la blesser, Neji et Lee ont retenus leurs coups. Malheureusement pour eux, la force de TenTen a décuplé. Elle les a gravement blessés et contaminés. Une simple égratignure et quelque minute plus tard, la personne atteinte devient enragées."
"Donc Lee et Neji" sont également devenus violents ?" demandai-je.
Sakura ne me répondit pas immédiatement.

"Au début, ils ont du mal à se déplacer. C'est comme si la maladie affectait leur système locomoteur et que leurs articulations étaient bloquées. Malgré cela, ils sont très dangereux." Elle se tut quelques instant puis Sakura ajouta.
" Lee est mort, dévoré par Neji et Ten Ten." me répondit Sakura. Je constatai que sa voix tremblait, comme si l'émotion la menaçait de la submerger.

Je ne savais quoi répondre. Ce n'était pas possible ! Lee mort ? C'était pour moi quelque chose d'inconcevable.

Je me demandais où se trouvait Naruto et lui posa donc la question. Sakura me répondit qu'il était parti en mission à Suna avec Saï peu avant le retour d'Hinata et de Shino. Ils n'étaient donc pas au courant de ceux qui se passait au village.

Cela me surprit. J'aurai battu le rappel des troupes à la place de Tsunade. Car après tout, le village était en danger. Avant que je ne dise quoique se soit, j'entendis au loin, le son strident de l'alarme.
"Ils arrivent" cria un des gardes.
Sakura se retourna et se mit à courir vers la porte que j'avais franchi depuis peu/
"Qui arrive ?" demandai-je à Sakura, en l'accompagnant.
"Les contaminés. A la nuit tombée, ils sortent de la forêt" me répondit-elle. "Et il y a beaucoup de contaminés. En seulement 2 nuits, près du tiers des effectifs ninjas de Konoha ont été atteints. C'est pour cela que nous avons réquisitionné les villageois en était de combattre et que les gardes ne te connaissaient pas. Nous avons réussi à faire sortir les personnes atteintes du village. Mais, chaque nuit, dés le coucher du soleil, ils arrivent et restent au abord du village. Comme ils ont peur du feu, nous avons allumé de grands buchés à l'extérieur du village. Nous avons, en plus, disposé un peu partout des stocks d'explosif et des bidons d'essence. Ils n’aiment pas le feu, ni la lumière. Malheureusement, tous ceux qui maitrisent l’élément Katon ont été contaminés."

Arrivée en haut des barricades, je ne vis rien. La forêt, plongée dans les ténèbres, était menaçante et lugubre. Je me rappelai la sensation oppressante que j'éprouvai lorsque j'y étais. Un épais banc de brouillard s'approchait du village. Les feu, allumés au abord du village commençait à s'éteindre les uns après les autres.
Un étrange frémissement parcourus les gardes. Depuis le début de la contamination, s’était la première fois que cela arrivait.

J'entendis au loin des cris et des grognements qui se rapprochait. Je les vis enfin sortir. J'eus beaucoup de mal à en reconnaitre certains. Je reconnus sans difficulté Hinata qui avait les yeux injectés de sangs et je remarquais que ses oreilles avaient une forme pointue. Neji, quant à lui, avait des défenses qui lui sortait de la bouche, je constatai avec effroi, qu'au lieu d'avoir 2 bras, il en avait désormais 4.
Je reconnus difficilement Ino. Elle, qui prenait si bien soin de sa peau et de ses cheveux, était désormais recouverte de poils hirsutes.
Si fut Shino qui m'effraya le plus. Il n'avait plus l'apparence humaine : C'était un cafard géant ! Et moi qui déteste les insectes. Choji, d'ordinaire potelé, était un cadavre ambulant. Ses yeux sortait de ses orbites et de la bave pendouillait à son cou.

De nombreux ninjas sortaient de la forêt. Aucun n'avait l'air amical et il me donnait l'impression qu'il me regardait comme un dessert. Ils s'étaient arrêtés à la lisière de la forêt.

Etant donné que les feux qui se trouvaient à l’extérieure de l'enceinte de Konoha s'étaient éteints, seule la lune, éclairait de sa lueur funeste ce sinistre spectacle. De nombreux ninjas armés s'étaient amassés aux portes du village.

Après quelques instants, Sakura cria aux différents gardes
"Ne vous laissez surtout pas toucher ou blesser par eux ! Ils éprouvent des difficultés à se déplacer mais ils sont très forts. Ne les sous estimez pas !"

Une légère brise souffla et caressa mon visage. Elle apportait une odeur de mort et de putréfaction, la même que celle du repère abandonné de Kabuto. J'avais l'impression d'être basculée dans la 4ème dimension.
Cette odeur me plongea dans les évènements de la journée : la découverte du repère de Kabuto, la présence des cadavres dans les bocaux. Bocaux ? Avec tous çà, je n'avais pas le rapport de ma mission à Maitre Hokage. J'allais dire à Sakura que je devais voir Maitre Tsunade lorsque je la reconnus parmi la horde des contaminés. Ces cheveux étaient détachés et une grande corne sortait de son front, là ou se trouvait normalement son seau.


Évidemment, j'aurai du me douter qu'elle devait être atteinte. En tant donnée qu'elle est reconnu comme étant la meilleure ninja médecin, elle devait se trouver à l'hôpital au moment des faits. Je compris, également, pourquoi Naruto n'avait pas été rappelé. Konoha avait perdu son leader et personne ne l'avait remplaçait. Quoique peut être que c'était Sakura qui dirigeait les troupes restantes, étant donné que les gardes lui avaient obéi.

Un des gardes voulut fumer et me demanda du feu. Je sortis mon briquet et alluma sa cigarette. Je lui demandai une cigarette et la mis de coté. Je voulais la garder pour plus tard, lorsque tout serait terminé.

De manière simultanée et coordonnée, les contaminés se précipitèrent sur les portes de Konoha. Non pas en marchant comme des zombies, mais comme des ninjas de haut niveau, à la vitesse et à la rapidité effrayante.
Vraisemblablement, Sakura s'était plantée dans son diagnostic : ils n'avaient aucun problème à se déplacer. Voir même voler pour Shino, qui sous son apparence de cafard, avait des ailes bien réelles.

J'eus à peine le temps de faire un salto arrière que dans l'emplacement que j'occupais quelques instant auparavant, était inondé d'une substance gluante. Cette dernière, probablement de l'acide, commençait à attaquer le sol. Heureusement que j'avais de bon réflexe. Le ninja qui se trouvait à coté de moi n'avait pas eu cette chance. Distrait par sa cigarette, il réagit trop tard à l’attaque et sa jambe avait été touchée. Il criait à son égosiller la voix. On pouvait voir l'os sous l'amas de chaire qui se décomposait. Il ne souffrit pas longtemps. Ten Ten, d'un bon prodigieux, lui sauta à la gorge et lui trancha la jugulaire, du sang dégoulinait de son cou. Peu de temps après, se fut Choji qui se précipita sur ce festin macabre et lui arracha la jambe qui n'avait pas été attaqué par l'acide.
Tout autour de moi, de nombreux cadavres s'amassaient et des personnes agonisaient. Un énorme loup se précipita vers moi, j'eus à peine le temps de l'esquiver et de contre attaquer par une technique katon que Neji se trouva juste derrière moi, près à m'arracher la tête avec ses 4 bras, et de m'empalais avec ses défenses. Je réussis à l'esquiver de coté, mais à cause d'une flaque de sang, je glissai et tomba sur le dos.

Je crus ma dernière heure arrivée, lorsqu'une vague d'eau submergea mes adversaires. Cette attaque provenait du garde qui avait hésité à me laisser rentrer au village.

Le temps de me relevait, je constatai que mon sac s'était ouvert et que gisait par terre le bocal que j'avais trouvé dans le repère de Kabuto et qu'il s'était cassé, répondant une substance brune sur le sol.

Je m'étais blessée à la main, mais je n'eus pas le temps de me soigner que de nouvelle créature se précipitaient vers moi. J'avais l'impression qu'il voulait faire de moi leur dinée.
Mon sauveur, malheureusement pour lui, n'était plus de ce monde. Il avait été dévoré par l'immense loup qui m'avait attaqué.

Je sautais pour éviter de me faire éventrer par les défenses de Neji, mais du éviter l'attaque aérienne de Shino en utilisant des kunais. Hinata se trouvait juste en dessous de moi et j'ai du utiliser des fumigènes pour masquer un peu ma position.

Ma main me faisait très mal. Ten Ten me poursuivait, mais malgré sa rapidité, je réussis à la distancer.

J’atteignis l'hôpital et m'y cacha. Maintenant que j'étais dans une relative sécurité, je pus ressentir que la douleur de ma main s'était propagée à mon bras. Je vis avec horreur que ce dernier avait commencé à se nécrosé. Il commençait à devenir noir et des griffes sortaient lentement de mes phalanges. Sans que je me rendisse compte, j'avais été contaminée. Bizarre, selon Sakura, le processus de mutation était rapide. Faut croire qu'elle s'était encore plantée.
Je conservais pour l'instant toute ma lucidité mais j'ignorais pour combien de temps. Je décidais de mettre à profit le temps qui me restait pour envoyer dans les flammes Konoha, brulant par la même les personnes contaminées. Car dès qu'il n'y aurait plus de survivant au village, le fléau se répandrait à travers le monde ninjas, si ce n'était déjà fait.

Mais avant, je décidai d’aller à la volière pour envoyer un message à Suna, ainsi que le dossier crypté que j’avais trouvé dans le repère de Kabuto. J’espérai qu’il resterait un faucon voyageur.

Avant de quitter ma cachette, je regardai par la fenêtre et remarquai que tous les lampadaires s’étaient éteints.
Je sortis par la porte arrière de l’hôpital et longea les murs afin d’éviter de me faire repérer. J’espérai que l’acuité visuel des contaminées ne leurs permettraient pas de voir dans le noir. Quoiqu’il ne faisait pas tout à fait noir, étant donné que la lune jetait une lueur lugubre dans les rues de Konoha

Malheureusement, je fus repérée et attaquée par Choji. Je lui lançai des shurikens qui l’atteignirent dans l’abdomen. Ses intestins et ses organes commençaient à se répandre sur le sol, mais visiblement, çà ne le gênait pas plus que çà. Il était comme insensible à la douleur. Grace à ma nouvelle rapidité, je réussis à m’approcher suffisamment de lui pour les couper les jambes, afin de l’empêcher de me poursuivre. Même sans ses jambes, il essaya de ramper afin de m’attraper.

Je repris ma course afin de m’éloigner au plus vite de cette zone de combat, et d’éviter que d’autre contaminée, attirés par le bruit, ne viennent voir ce qui s’était passé.

Je réussis à atteindre la volière sans encombre et, comme je l’avais prévu, envoya un message à Suna relatant ce qui s’était passé et ce que j’avais l’intention de faire. J’envoyai également le dossier crypté, que j’avais trouvé plus tôt dans la journée.

Peut être que les expérimentations de Kabuto étaient liées à ce qui se passait à Konoha.
J’espérais que ce dossier permettrait peut être de trouver, plus tard, un antidote. Je libérais l'oiseau qui s'élança vers le ciel. La lune était cachée de temps à autre par d'épais nuages.

D'en haut de la tour, je pus voir que Sakura menait un combat mortel contre Shizune, dans la rue. Cette dernière avait des écailles sur un de ses bras et une immense queue reptilienne prenait naissance à son bas du dos. Sakura, malgré sa force, n'avait jamais été douée pour le combat au corps à corps. Elle réussit à éviter de nombreuses attaques de Shizune, mais Sakura commençait à fatiguer. Elle allait lui lancer des shurikens car Shizune se retourna et lui faucha les jambes avec son nouvel appendice caudal. Sakura tomba et Shizune lui à la gorge. C'en était fini de Sakura. Kurenai s’invita également au festin. Elle réussit à arracher un bras avant que Shizune ne l'attaqua. On dirait bien qu'elle ne voulait pas partager son repas. Elle fendit le crane de son ancienne camarde et lui en arracha le cerveau. Shizune s'attaque ensuite à son coeur. Elle le lui arracha avec un facilité déconcertante et le dégusta. Du sang dégoulinait de son bouche et se répondait sur son cou


Je me rappelais ce que j'avais prévu de faire et me précipitais donc vers les réserves d'essences et d'explosifs. Beaucoup des personnes atteintes étaient occupées à déguster les rares blessés.

Sauf Shikamaru qui m'attaqua. Il n'avait plus de nez, ce dernier étant remplacé par une trompe. Si la situation n'était pas dramatique j'en aurais rigolé. Un de ses yeux était sorti de son orbite et pendouillait. Il n'était retenu que par le fil ensanglanté du nerf optique.

Je réussis sans trop de difficulté à le battre. A croire que malgré sa métamorphose, il était toujours aussi flemmard pour se battre contre une fille. Ou alors, mes nouvelles capacités amélioraient mes performances aux combats.
Arrivé au stock d'essence, je pris un des plus gros bidons. Malgré son poids, je n'eus aucune difficulté à le soulever. Je le perçai, le mis par dessus mon épaule et entrepris d'en renverser le contenu à travers le village.

Grâce à ma nouvelle vitesse, je fis le tour du village assez vite, prenant le temps de bien répandre l'essence sur le stock d'explosif disséminé, çà et là, dans le village. Shino essaya une fois encore de m'attaquer en me crachant dessus, mais je l’esquivai et, avec mes griffes qui sortaient de ma main blessée, lui décapita la tête. Son sang m'éclaboussa.

J'ignorais que le corps humain, ou d'un insecte, pouvait contenir autant de sang. Etrange. D'habitude, je n'aime pas l'odeur de sang, mais là, çà m'ouvre l'appétit. Je m'approchai du cadavre de Shino, qui s'était mis à convulser, et me mit à genoux. Il dégageait une délicieuse odeur. Heureusement, je me rendis de ce que j'allais faire et m'arrêta. Je devais me dépêcher avant que je ne me transforme complètement.

Arrivée au centre du village, je m’arrêtai et laissai le reste d'essence s'écouler à mes pieds. Je me blessai volontairement la jambe, afin que mon sang attire le maximum de personnes atteintes.

Ce qui marcha au delà de mes espérances. De nombreux monstres étaient venus, attiré par l'invitation de mon festin.

Quand je vis ce flot arriver devant moi, je pris dans mon sac mon briquet et la cigarette que le garde m’avait donnée un peu plus tôt dans la soirée. Bizarre, j’avais l’impression que cela remontait à une éternité. J’allumai la cigarette.

Étonnée par ce spectacle macabre, j'eus un rire nerveux. Finalement, la cigarette n'aura pas eu le plaisir de m'emporter. Je laissai tomber mon briquet allumé

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