Fiction: 4 Bonnes Raisons...

Une dans le poumon, une dans l'épaule, une dans le coeur et une dans la tête. Quatre bonnes raisons de mourrir, mais il semblerait qu'une partie de moi ne semble pas rester dans un caveau jusqu'à la fin de ma mort. Je suis passé à travers du sol de ce trou. A force de creuser après avoir touché le fond, on arrive à l'envers de la terre. Cà aurait pu être si bien...
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ohne Seele (Masculin), le 18/06/2007
Alors, voila, voila. Qu'est ce que je voulais dire, moi ?

Ah si, je tenais tout d'abord à m'excuser pour le précédent chapitre. En effet, j'ai fait une faute dans le nom (Il s'agit du groupe Wednesday 13 et non pas Wendnesday 13.) Oui, bon, c'est pas grave, et alors ? Ca te gênes que j'm'excuse ? C'est à moi que tu parles ?

Et aussi, l'idée du parapluie vient tout droit de d Gray Man.

Voili voilou, chapitre un peu chaotique mais j'ai essayé de le rendre plus lisible que les précédents. Au fait, la grosse pomme = New York.

Et en passant, juste pour la petite histoire, sachez que les noms de ce chapitre ci et du précédent était au départ inversée mais In Pieces correspond mieux à l'ambiance de celui ci, j'ai donc changé au dernier moment.

J'espere que j'oublie rien. Bonne lecture.




Chapitre 9: Linkin Park - In Pieces



Je me suis reveillé en sursaut. Mais quand j'ai vu dans quel monde je me trouvais, j'ai su que je dormais encore. Je m'attendais un peu à me trouver dans cet espace blanc et vide en face de quelque chose qui me ressemblait sans être moi. C'est ce qui se passait à chaque fois que je me demerdais pour mourrir. Et c'est pour ça que je savais que je dormais, car je n'étais pas dans ce blanc. Donc j'étais pas mort.

La première chose que je vis lorsque j'ouvris les yeux était un ciel étoilé. Ce ciel n'avait pas grand chose de naturel : il produisait beacoup trop de lumière même pour une nuit très étoilée. Les étoiles se dépalcaient comme des lucioles sans rester fixe un instant. La lune était là aussi, mais elle n'avait rien de celle que je connaissais aussi. En croissant, ce qui n'a rien d'original en soi, mais elle avait une bouche et des yeux. Un peu comme dans ces dessins-animés, mais elle avait des traits bien plus particuliers et dérangeant que ça. Contrairement aux étoiles, la lune ne bougeait pas du tout, ni sa bouche, ni ses yeux vides, elle était complètement fixe. En y regardant mieux, j'ai pu distinguer deux fils accroché aux extremitées de cette lune qui partait directement vers le ciel, en ligne pas parfaitement droite. C'était un spectable assez fabuleux, difficilement imaginable. Tout était d'un netteté incroyable pour un rêve. Je rêvais habituellement rarement et le peu de ces rêves qui me sont resté en souvenirs n'ont jamais été aussi précis même lors du sommeil.

J'ai baissé les yeux, préssé de voir la suite. J'étais sur un toit de je ne sais quel batiment, il y avait de la moquette dessus. C'était une ville étrange aussi, les immeubles étaient biscornus, des défis pour les lois de la physique. Elle ressemblait un peu à une ville moderne en raison de la hauteur des batiments et de leur aspects, les publicités rappelaient aussi une ville assez contemporaine tel que Tokyo ou New York. Ces publicités lumineuses se perdaient jusqu'à l'horizon, aucune n'avait pourtant pas de but lucratif. Le sens de ces pubs étaient difficile à comprendre, puisque les lettres en néons ne cessaient de changer. Les quelques unes qui avaent un sens ne voulait pas dire grand chose non plus. "Defier l'ennui !", "éveille en nous la volonté", "les rêves, les envies", "une bonne raison pour", "éclaire nos pensées sombre" étaient quelques unes de ces publicitées lisibles. Bon, il y avait aussi des publicités sur les murs, comme si des écrans avait été encastrés dans ces immeubles. Leur sens étair encore plus abstrait, ce n'était que du remplissage de couleur vive sans forme particulière.

Il y avait aussi un clocher qui s'était mis à sonner lorsque mon regard s'est posé sur lui. Le son des cloches était parfaitement audible, pourtant il ressemblait plus à un son de clochette qu'à un son de vrai cloche. C'était un peu éttouffé comme son, vraiment très étrange.

Je me suis levé mais avant d'avoir pu faire le moindre pas en avant, quelque chose me tomba sur la tête. C'était un de ces chapeaux du XIXe siècle, ces chapeaux énormes souvent utilisé par les magiciens aussi. En pensant aux magiciens, j'ai plongé ma main dans le chapeau rien que pour verifier. Ma main n'arrivait pas à toucher le fond... Mais elle est ressortie avec des gants, et surtout un parapluie. Le reste de mes vêtements s'accordaient parfaitement avec ces gants : veste en queue de pie,bouton de manchettes, noeud papillon, chaussures luxueuses... Seul le pantalon était malvenu : c'était toujours mon baggy noir. Ce rêve s'annonçait étrange, surtout que j'avais gardé ma conscience intacte. Habituellement dans un rêve tout nous parait normal mais ça n'était pas mon cas cette fois. Je me rendais parfaitement compte que je rêvais.

J'ai mis le chapeau sur ma tête et je me suis approché au bord du toit. Je pouvais maintenant voir les rues de cette ville imaginaire mais inimaginable. Elles étaient pavées et grouillaient de piétons. Tous étaient habillés de vêtements du XIXe siècle aussi, mais leur vêtements étaient blanc tandis que les miens étaient noirs. Beaucoup avaient des têtes que je reconnaissais, la plupart étaient des quidams que j'avais croisé dans la rue et dont la face m'est resté gravé dans la mémoire, d'autres étaient des professeurs ou des camarades de classe que j'avais eu, je reconnaissais aussi certaines personnalité : des politicards, des chanteurs, des acteurs, des fils à papa fortuné, des chefs militaire morts, etc... En revanche, il y en avaient aussi pas mal que je ne connaissais pas du tout. Peut être qu'il n'existaient pas ailleurs que dans mon rêve ? Ou ils étaient issus des souvenirs du grand père que je transportais ? Quoi qu'il en soit, ils m'étaient inconnu.

Il n'y avait aucun moyen visible de descendre du toit autrement qu'en sautant, mais l'idée ne m'enchantait pas trop. C'est alors que j'ai pensé au parapluie. Je me suis repété tout haut et tout seul sur ce toit :
"C'est qu'un rêve, c'est qu'un rêve, c'est qu'un rêve... Et c'est le mien alors ça va marcher. J'éspère."
J'ai ouvert le parapluie, grimpé sur la corniche, hesité puis sauté les yeux fermés. J'ai ouvert les yeux quand j'ai remarqué que je ne tombais pas sur cette grosse pomme. Ca marchait. Ce n'était pas aussi simple que dans Mary Poppins car je me balançais dans tout les sens, accroché au manche par un bras et je n'arrivais pas à me diriger correctement. Mais, malgré tout, je voletais presque gaiement, tout en me balançant dangeuresement en ne cessant de me dire "merde !" et en rattrapant le chapeau de ma main libre.

L'immeuble duquel j'ai sauté était bien plus haut que je le pensais, la descente en parapluie était donc assez longue et difficile. L'aterrissage se fit tout de même en douceur sur un autre toit un peu moin prêt des étoiles. Personne n'avait l'air de m'avoir remarqué dans la rue. Tous ces gens semblaient parfaitement normaux, je les entendais avoir des conversations tout à fait banales sur la manière de cuisiner les bananes et des réactions habituelles et communes à chaque personne sur terre. Je n'ai pas cherché à les rejoindre, je n'aimais pas la foule et c'est pas parce que je rêvais que c'était différent.

Je marchais parallèlement à la rue, en escaladant les toits de tout ces batiments biscornus. Je n'avais pas les capacité de ninja dont je jouissais en étant reveillé, l'escalade s'averait donc être difficile parfois, mais les immeubles était tellement biscornu que trouver des bonnes prise n'avait rien d'extremement ardu.

Dans mes escalades, j'ai constaté que les fenêtre ne s'ouvrait pas, ce qui expliquait pourquoi on ne voyait pas à travers, et pourquoi elle ne servait à rien d'autre qu'à refleter le ciel est la lumère des lampes à huile de la rue. Ces immeubles n'avaient pas de portes non plus. Les rues n'étaient pas reliées entre elles, elles étaient simplement des lignes droites partant du batiment sur lequel je me suis reveillé. Cette ville n'était vraiment rien d'autre qu'un gros cercle sans logique particulière autre que celle mathématique 3,14, des rues coupant la ville en plusieurs parts.

Tout d'un coup, j'ai entendu un cri de joie provenant du ciel. Ce ciel était si lumineux que je distinguais parfaitement une silouhette dans les airs, accrochée à un parapluie. Cette silhouette se balançait dans tout le sens, l'air de s'amuser comme un petit fou. C'était un homme vu sa voix, et vu ce qu'il faisait il était différent des autres.
"Eh ! Attends ! EH !"
J'avais beau l'appeler, il ne s'arretait pas. J'ai alors serré quelque chose très fort dans ma main et je me suis rendu compte après coup que c'était le parapluie. Et si...

"Putain de merde !"
J'ai ouvert le parapluie et j'ai recommencé à voleter gaiement comme une mouche... En rattrapant le chapeau qui s'était à nouveau enfui de ma tête. Comme pour la première fois, j'étais balancé dans tout les sens mais j'arrivais un peu à me diriger. J'ai suivi ce type qui décidément s'amusait comme un gosse dans une montagne russe.
"Mais tu vas t'arreter, bordel !
-Oh ? Ah ah ! C'est toi ? Mais qu'est ce que tu fous là ?"
Il m'avait enfin repéré. Il avait mis le temps. Il continuait de voler avec le parapluie sans vraiment se soucier de la direction dans laquelle il allait, mais il me faisait face. Ses jambes se balançaient aussi dans n'importe quel sens, ça faisait très particuliers. Comme si la scène n'était pas déjà assez absurde comme ça. En tout cas je ne le connaissais pas, car un déjanté pareil je m'en serai souvenu obligatoirement.
"Comment ça "qu'est ce que tu fous là ?" C'est toi qu'es dans mon rêve !
-Ah ouai ! Wouhou ! J'avais pas pensé à ça !
-Pourquoi t'es pas comme les autres, en bas ?
-Parce que tu me prèferes à eux. C'est tout simple."
J'étais arrivé juste à coté de lui avec le parapluie, je commençais à réussir à manier ce dangereux moyen de transport un peu mieux, suffisait de s'y habituer.
"Comment pourrais-je te préferais à eux alors que je ne sais même pas qui tu es !
-Bon, pour dire vrai, c'est pas vraiment selon la préférence que t'accordes aux gens qu'ils se retrouvent avec plus de possibilités ici, c'est surtout selon leur importance.
-Mais ça change rien pour moi de savoir comment s'organise la hiérarchie dans mes rêves ! Qui es tu pour avoir de l'importance dans mes rêves ?
-Ah. Si tu l'sais pas encore, c'est que tu ne t'en souviens pas. De toute façon, j'suis qu'un souvenir qui a évolué grâce à ton imagination. Mais j'peux pas t'aider plus ! Va falloir que tu te débrouille avec tes souvenirs."
Il commença à se balancer un peu plus et fit parfois quelques tours complet en se marrant.
"Wouhou ! Mec, j'adore tes rêves !"

Dans d'autres circonstances, j'aurai aussi adoré mon rêve. C'est vrai, un monde sympa à regarder grâce au ciel bizzare et aux pubs assez jolies et nombreuses. Mais je savais que c'était un rêve, même si tout était incroyablement précis. Quand je faisait un looping avec le parapluie, j'avais vraiment l'impression que mes tripes se soulevaient ! Quand je posais ma main sur quelque chose, je sentais parfaitement la texture de l'objet. Quand je regardais une de ces pubs aux néons multicolores, je distinguais parfaitement les lettres et les couleurs ce qui n'est jamais le cas dans mes rêves classiques. J'entendais et comprenais parfaitement ce que disais les gens quand j'étais suffisament proche d'eux. Je sentais aussi l'huile flambée des lampes de la rue quand je passais au dessus. J'avais conservé mes cinq sens, et je me rendais bien compte que ce rêve était vraiment trop bien ! Mais j'avais aussi conservé ma mémoire, et je me rappelais parfaitement de ce qui s'était passé avant que je ne m'évanouisse. Et à cause de ça, j'arrivais pas à profiter de ce qui m'arrivait même si c'était la seule fois où je rêverais comme ça. Je me sentais coupable, jusqu'à la pointe de mes cheveux, je pensais "il est mort à cause de moi." Oublier ne serait-ce que deux secondes ce qui s'était passé m'était impossible, je revoyais toujours la scène comme si c'était hier. D'ailleurs, c'était hier...

"Mais t'en fait une tête ! Dit l'autre. C'est ton rêve, laches-toi ! T'es chez toi !
-Je peux pas...
-Raaahhh ! Mais c'est bon ! Il est mort, t'y est pour rien ! Arrête de culpabiliser !
-Mais comment tu peux savoir que je pense à ça, toi ?
-Eh ! On est tout les deux dans ta tête ! Alors arrête de culpabiliser !
-Comment ! C'est de ma faute ! Si je l'avais pas pris avec moi, il serait encore vivant ! Et puis, pourquoi j'te parle, t'existes même pas...
-Moi, j'existe p'têt pas, mais le gamin n'existerait plus depuis quelques temps si tu ne l'avais pas pris avec toi. Réfléchis, abruti ! Si tu l'avais laissé, il serait mort lynché par tout le monde pour un meurtre qu'il n'a pas commit. En plus, j'suis sûr que les gens n'auraient pas cru à cette histoire de meurtre. Ils auraient juste profiter de l'occasion pour se débarasser de lui."
Que ce type existe ou non, il disait ce à quoi je pensais pour me défendre moi-même. Mais était-ce vrai ? Même si ça l'était, il était mort devant moi et je n'avais rien fait !
"Dis pas ça ! s'exclama l'autre taré. T'étais pas en état de faire quoi que ce soit ! Tu ne pouvais pas le sauver, t'y es pour rien.
-Putain, mais tu vas me laisser culpabiliser tranquille, merde !
-T'as pas de quoi culpabiliser !
-Peut être, mais arrête de répondre à mes pensées comme ça ! C'est chiant !
-Aaahh... C'est ça qui te gênes. J'le fais pas exprès, ça vient tout seul.
-Ben retiens toi.
-Eh ! J'suis qu'un residu atrophié de souvenir qui a évolué grâce au lien que tu as avec moi, une image coincée dans un rêve idiot alors m'en demande pas trop ! T'as pas le contrôle sur tes rêves alors essayes pas de me faire la fermer.
-Rah, saloperie de rêve !
-Tu le penses même pas... Soupira t-il.
-La ferme !"

Sans que j'en connaisse la raison, il lacha le manche de son parapluie et atterrit sur le toit deux mètres plus bas. Mais lorsque je vis un lumière de plus en plus intense derrière moi, j'ai compris. Trop tard evidemment. Je me suis ramassé la tronche sur un de ces publicitées aux néons. J'ai constaté que dans ce rêve je sentais aussi la douleur. J'ai glissé sur cette pub comme une merde et je me suis re-ramassé par terre. L'autre enfoiré était là, il me regardait en souriant.
"T'aurais pu me prévenir, lui ai-je dis.
-J'y ai pas pensé. Et t'avais qu'à regarder devant toi."
Il regarda quelques secondes la pub puit reprit :
"Tu m'épates, quand même.
-Parce que je suis le seul abruti qui est capable de se péter la gueule sur une publicité qui n'existe que dans mon cerveau sur laquelle est indiqué "vivre ensemble le meilleur" avec une potiche inutile qui présente le texte ?
-Non, pas pour ça.
-Et c'est pourquoi alors ?
-Parce que tu t'accuses ! S'exclama t-il en levant les bras comme si il s'agissait d'une évidence. Tu penses même pas à ce qu'il a dit.
-Qui ça ?
-Le tueur.
-Le tueur ?
-Ouai. Celui qui l'a tué, quoi.
-Merci, je sais ce qu'est un tueur !
-Tu pensais même pas à lui jusqu'à ce que je t'en parle.
-Et alors ?
-Et alors tu ne fais pas attention à ce qu'il a dit, alors que n'importe qui ne penserai à rien d'autre.
-J'ai pas vraiment fait attention à ce qu'il a dit. J'suis pas un psychologue pour psychopate alors ce qu'il pouvait bien dire, le peu que j'ai écouté, j'ai pas analysé...
-Tu n'as pas envie de te venger ?"

Maintenant qu'il en parlait, et ben... Si. J'en avais envie. Mais je ne le pouvais pas. Ca n'aurait rien changé. Flo était mort, point barre. Et puis c'était mon frère. Il était peut être possédé comme un damné, mais il était encore là. La larme qui avait coulé sur sa joue quand il a tué Flo le prouvait. Et en y repensant, lorsqu'il a commencé à me parler avant que les nuages n'apparaissent, il avait l'air relativement normal. Je ne pouvais pas le tuer, il fallait juste que je trouve un moyen pour qu'il puisse reprendre le contrôle sur son corps. D'ailleurs, si il l'avait perdu, ça voulait dire qu'il avait accepté l'offre du démon. C'est pour ça que j'étais encore moi-même et pas lui. Fallait que j'l'exorcise.

Si le chakra du démon avait été divisé proportionnellementen quatre part comme l'avait dit le démon, je me retrouvais donc avec un quart du chakra et mon frère avec la moitié puisqu'il avait aussi la partie du papa. Il avait donc un gros avantage sur moi, et il savait l'utiliser ce chakra contrairement à moi. Donc même si j'avais voulu le tuer, je n'aurais probablement pas réussi. Mais lui reviendrait bien un jour et certainement pas pour me faire des bisoux. J'avais plutot interêt à être prêt à mourrir. Cool. Mais y'avait encore un truc qui clochait dans cette équation de forces... Elle était où la dernière partie du chakra ?

Le démon avait dit : "à une personne que je ne connais absolument pas." Bon, ça voulait dire qu'il ne l'avait pas encore et je ne vois pas comment il aurait fait pour la trouver. La mémoire du grand père remontait au plus tard à quelques jours après ma naissance, je le savais, j'avais vu le souvenir de lui me transferant un partie du démon et faisant le sceau tant bien que mal alors que j'étais encore à la maternité, comme j'avais vu ceux où il faisait la même chose avec mon père et mon frère. Après, plus rien. C'était un souvenir assez net que j'avais, et je me souvenais aussi que le papy avait déjà l'air fatigué avant de venir transferer le démon. Pourquoi ? Etait-ce important ? Ca ne pouvait pas être à cause de mon frère, il n'avait évidemment pas fait les divisions du chakra en même temps puisqu'on était pas né en même temps. Mais comme j'avais une période de trou juste avant qu'il ne me fasse le sceau, je ne pouvais pas savoir pourquoi il avait l'air si épuisé. J'avais beau me concentrer de toute mes forces, je n'arrivais pas à voir ce qui avait pu se passer.

Bah... C'était peut être pas important, il avait peut être simplement couru un peu avant d'arriver à l'hopital. De toute façon, c'est pas la peine d'essayer de se souvenir de ça puisqu'on arrive jamais à se souvenir de ce que l'on veut. Cette observation est surtout valable pendant les contrôles. A chque fois, il y a une formule en math qu'on oublie par exemple. et, si on ne la retrouve pas par hasard à un moment de la journée rien qu'en ayant vu du ketchup, on se dit : "Ah, c'était çaaaa... J'men souviens maintenant..." à la correction du devoir. C'est toujours comme ça, la mémoire revient quand on y pense même pas.

Le type en face de moi m'avait dit : "Débrouilles toi avec tes souvenirs." Mais pas moyens ! Que ce soit dans ma mémoire ou dans celle de mon défunt-grand-père, je ne le trouvais pas ! Ce type avait une importance dans mon rêve, une importance relative à celle qu'il représente pour moi. Pourtant, je ne savais même pas qui c'était ! Je le regardais, assis sur le toit, en essayant de déterminer quelque chose de vraiment particulier chez lui qui me permette de me souvenir de quelque chose. A peu près le même âge que moi à vue d'oeil, cheveux pourpre coiffé très XIXe, yeux marrons, taille normale, bouche normale, nez normal, oreilles normales... Bordel, mais ce type n'avait rien qui me permette de le différencier de n'importe qui à part ses cheveux ! Il m'en fallait un peu plus pour reveiller un souvenir perdu.

"Laisse tomber, dit le type. Ca te reviendra plus tard.
-Raaah ! Mais c'est insupportable de se sentir surveillé même quand on refléchit simplement !
-Ah ! Ah ah ah ! Si ton rêve ne te plait pas, t'as qu'à te reveiller.
-Ouai, c'est vrai que ce rêve est vachement long... Habituellement, je me débrouille pour mourrir rapidement dans mes rêves et c'est là que je me reveille...
-Ca marche comme ça ici aussi, ici. Mais je sais que c'est pas pour tout de suite. Je sais pas comment non plus.
-De toute façon, ça me servirait à rien de plus d'être rêveillé pour le moment."

Tout d'un coup, quelque chose provoqua un bruit derrière moi, comme un grincement. J'ai tourné la tête mais je ne votais rien à cause de la pub qui me bloquait la vue. D'ailleurs la pub avait changé, c'était maintenant "Tout ce temps qui passe". Je suis passé en dessous et j'ai vu ce qui provoquait ce grincement. Il y avait une calèche dans le ciel qui n'était pas tractée par le moindre animal visible. Elle était jolie, blanche avec de nombreuses décorations dorées et d'autres qui réfléchissaient les lumières des publicités, les rendant multicolores. Ca me rappelait un peu ces voitures tunées sous lesquelles des abrutis avaient mis des néons pour vider leurs batteries plus vite. D'ailleurs, la calèche semblait avoir été tunée aussi : elle avait un double pot d'échappement duquel sortait des flammes roses ! Et les roues étaient des roues de voitures modernes, des pneus en caoutchouc ! Le grincement provenait de la porte qui n'était pas fermée.

"C'est qui ? Ai-je demandé.
-Normalement, elle est vide, répondit l'inconnu.
-Ah ? Et pourquoi ?
-Parce que personne n'est dedans.
-Meeerrrccciiiii ! Ca, j'avais comprrriiiissss... Je veux savoir pourquoi elle est là si elle est vide.
-Pour que tu montes dedans. Elle est là pour toi, elle t'attend. Tu es le seul à pouvoir monter dedans.
-Pour m'emmener où ?
-Je sais pas. En tout cas, tu dois la prendre avant de te reveiller.
-Ah. OK.
-Et elle ne va pas rester longtemps..."
J'avais un peu du mal à croire son dernier ajout. Je pouvais rater une calèche qui n'était là que pour moi ? Dans mon propre rêve ?
"Et qu'est ce qui m'arrive si je la prends pas ?
-Tu dois attendre que la prochaine passe. Mais je te le déconseille, les calèches ne passe qu'une fois par mois alors si tu veux pas sombrer dans le coma tu ferais mieux de te magner de prendre celle-là.
-Oh. Bon, j'suis parti."

J'ai remis le parapluie en l'air prêt à décoller. Décollage qui fut par ailleurs un peu brusque, j'ai dû attraper le chapeau qui glissa de ma tête lors de l'ouverture du parapluie. Mais je me suis arrêté en pleine accélération pour me retourner, le maniement du parapluie était en fait enfantin quand on avait compris le principe que j'arrivais à rester stable en plein vide. J'ai interpellé l'inconnu qui ne me suivait pas :
"Tu restes là ?
-Elle t'attends, toi. Pas moi, répondit-il en hurlant pour que je l'entende correctement.
-Je vois. Bon, à plus."
Je connaissais même pas son nom, mais c'était probablement une question de temps avant que je ne m'en souvienne. Et j'avais assez hate de récupérer ce souvenir, surtout pour savoir pourquoi il avait plus d'importance que les autres.
"Au fait, reprit il toujours en criant, si tu me croise un jour dans la rue, normalement je ressemblerai vraiment à ce que tu vois maintenant.
-Ah ouai ? Mais t'es pas censé être un résidu de souvenir atrophié ?
-Plus ou moin, mais comme je te l'ai dit : on est lié, c'est pour ça que tu me vois comme ça..."
Après ça, il était trop loin pour que je puisse l'entendre.

On est lié ? J'avais bien une petite idée du lien dont il parlait et j'esperais sincèrement que je me trompais... Je me rappelle, lorsque que j'étais dans la ville après avoir rencontré la ninja de Konoha au cheveux rose... Sakuro, Saruki... Un truc comme ça... Je sais que son nom commence par "Sa"... Bref, on s'en fout, juste après l'avoir croisée j'avais ressenti quelque chose de plutot inhabituel surtout dans mon bras. Dans le chakra de mon bras, en fait. Et après, comme de par hasard, je tombe sur mon frangin ! Et ce dernier a une partie du démon en lui, comme moi. Et certainement comme l'autre inconnu d'en bas. J'étais presque sûr que c'était ça.

Plus le temps de réfléchir, la calèche avait recommencé sa route sans que je sois monté dedans. J'étais tout près mais elle allait sacrémement vite. J'ai réussi à m'y accrocher in extremis en rattrapant à nouveau le chapeau qui s'enfuyait. Malheuresement la calèche accélérait encore et j'allais pas pouvoir tenir longtemps si elle allait plus vite. La porte n'était même pas à un mètre devant moi... Si je pouvais simplement arriver à la porte, j'aurai plus qu'à me glisser dans l'ouverture... Dans cet effort incommensurable qu'est l'allongement du bras, j'ai atteint l'ouverture. J'ai mis le parapluie entre mes dents et j'ai commencé à me tirer dans l'ouverture en faisant : "geeeaaaaarrrrggghhhh !" Après cet exploit sportif réussi et le ratrapage in extremis du chapeau, je me suis écroulé sur la moquette de la calèche en soufflant comme un ordinateur.
"Oh ?" Fit une voix derrière moi.
J'ai regardé en arrière et j'ai vu que je n'étais pas seul dans cette calèche. Mais, ô stupeur, la personne derrière moi n'était autre que moi même avec les yeux fermés. En m'aidant du parapluie, je me suis mis debout en me demandant ce qui allait bien se passer.
"Alors comme ça, te voila, dit il.
-Me voila.
-Je m'attendais un peu à te voir.
-Ah ? Et pourquoi je ne m'attendais pas à te voir, moi ? On est pas sensé être pareil ?
-Je ne crois pas, non..."

Lorsqu'il ouvrit les yeux, je ne savais pas comment réagir. Il n'avait pas de pupille, alors je devinais facilement de qui il s'agissait. Mais faisait il partie de mon rêve où était il comme moi, coincé dedans ? Ce n'était pas vraiment important, car que ce soit un vrai ou non, pour moi ce n'était qu'un pourriture, un dechet qu'on avait dû gratter pour faire tomber de la poubelle. Et que ce soit le vrai ou non, il savait à quoi je pensais comme la première fois que nous nous sommes rencontré et comme avec l'autre inconnu du rêve. La dernière chose que je voulais voir dans ce rêve, c'était lui. Toute la haine que j'avais pour lui... Si on pouvait tuer quelqu'un en le fusillant du regard, il aurait été executé par le peloton de mes yeux. Car si j'arrêtais de me prendre pour le seul coupable de la personne que j'ai le plus aimée de toute ma vie, je n'étais plus un tueur. Lui l'avait toujours été, un meurtrier, et il pouvait rajouter une victime sur ses listes. C'était lui qui l'avait tué. L'assassin était là, devant moi, à portée de main. L'étrangler m'aurai peut être appaisé, même si ce n'était qu'un rêve.

Et pourquoi me serai-je retenu ? Il était là, pour une fois serieux, il attendait. C'est ma tête, je pouvais bien me permettre de tuer quelqu'un qui n'existe que pour moi, que pour m'enfoncer un peu plus à chaque fois que je le vois. J'avais déjà eu l'impression d'avoir touché le fond, peut être trop souvent. Quand j'arrivais un peu à remonter les parois de ce putain de trou dans lequel j'étais tombé, c'était juste pour m'écraser plus violemment en bas en creusant un peu plus le trou encore une fois. En haut de ce putain de trou dans lequel je pataugeais au fond comme un cadavre, je parie qu'il y a une petite plaque avec gravé "regrets temporaires de ce qui t'oublieront." Et tout ça, c'était à cause de cet enfoiré, assis devant moi, ce nuisible encombrant. J'aurai tellement voulu avoir un peu plus de volonté, un peu moin de pensée logique, pour pouvoir l'approcher et essayer de le tuer. Mais je savais bien que je ne pouvais rien lui faire. Et ça me faisait chier. Il avait repris son sourire écoeurant. Et ça me faisait encore plus chier.

"On dirait que tu veux finalement te venger, non ? Demanda t-il.
-Ta gueule.
-Oh. Mais c'est merveilleux de voir tant de haine en toi. Même si c'est plutot désagréable d'être dépendant d'un humain, je doit avouer que tu es l'hôte idéal. Je vais t'expliquer deux ou trois choses.
-Je ne veux rien entendre. Fermes ta gueule.
-Inutile. Quoi que tu puisse faire, je t'obligerais à m'écouter pour ton bien et pour mon propre divertissement. Tout d'abord, je suis réel comme toi et j'ai quelque peu modifié ton rêve pour t'aider. C'est pour cela que tout te parais si réel. Enfin bref... Commençons..."
Il se mit debout face à moi. Puis il retira son chapeau et plongea sa main dedans.
"Je dois remercier ton monde pour pouvoir utiliser ce petit objet..."

Sa main sortit en tenant quelque chose. Sans que je comprenne grand chose, je me retrouvais avec un trou noir juste devant les yeux. C'était un flingue, je m'attendais pas vraiment à ça. J'ai fait un saut en arrière pour éviter son tir. Et derrière moi, il y avait la porte non fermée, donc le vide. Je m'en suis rendu compte un peu tard. Par contre, dans ma chute, et après avoir rattrapé le chapeau une fois de plus, je me suis aperçu que je serrais quelque chose vachement fort. Le parapluie. Je l'ai ouvert et j'ai recommencé à voleter gaiement. J'ai fouillé le chapeau avec difficulté, mais comme j em'y atendsais, une arme en est ressortie. La calèche s'était arrêtée. Je distinguais nettement une silouhette à travers la porte. Cette silouhette portait un chapeau sous son bras et mettait des gants, Puis, elle ressortie du chapeau une arme à feu et un parapluie. On allait quand même pas se battre en volant avec les parapluie ? Pourtant, ce psychopate venait de sauter de la calèche et avait l'air bien décidé à se qu'on se frite en plein air. J'ai esquivé un tir de peu en faisant une petite galipette aérienne.

Il voulait se battre ? Très bien ! J'en avais aussi envie. En esquivant les balles, je ripostais et lui faisait de même. Les étincelles que provoquaient les balles en s'érasant sur le murs étaient un peu trop exagérées et les flammes sortant de nos armes étaient de couleurs différents. Mon arme crachait des flammes bleues tandis que la sienne tirait avec une flamme viollette. Le contrôle du parapluie ne posait plus le moindre problème, la difficultée résidait maintenant dans la visée. C'était pas simple de tirer et d'esquiver en même temps. Sans vraiment le vouloir, j'avais tiré sur une des ficelles qui tenaient la lune. Cette dernière se balançait maintenant misérablement avec un sourire plus prononcé encore que quelques secondes plus tôt. Quelques publicités lumineuses s'étaient aussi pris pas mal de balles, et à chaque néon explosé, plutot que de s'éteindre, les lumières grimpaient vers le ciel sous forme de gaz coloré et brillant. Je m'en suis rendu compte assez tard par rapport à ce qu'il se passait, mais les armes n'avaient pas besoin d'être rechargées.

Puis j'en ai eu marre de ce petit jeu d'esquive/attaque. J'ai foncé vers mon adversaire, sans même prendre la peine d'esquiver les quelques balles qu'il me tirait dessus. J'ai pris quelques pruneaux mais j'étais encore en vie, c'était un gros coup de chance. Lorsque j'étais suffisament près, j'ai tout balancé dans sa tronche. Il était complètement troué, mais j'ai continué de lui tirer dessus jusqu'à ce qu'il touche le sol. Rien n'aurai pu m'arrêter, la seule chose qui m'importait c'était de le voir mourrir, s'écraser par terre sans même avoir le temps d'agoniser. Qu'il crève. J'avais besoin de rien d'autre. C'est sur un toit que sa chute s'acheva, dans un bruit dégueulasse qui ne me répugna pas le moin du monde. Il était là, allongé et immobile sur ce toit difforme. Une grosse flaque sombre reflétait la lune se balançant. Il avait l'air mort. C'était fini. J'ai laché la détente, serein.

Je suis descendu sur le toit calmement, aller trop vite m'aurait fait sacrément mal et je n'étais de toute façon pas pressé. Sur ce toit, il y avait une cheminée. Elle était aussi biscornue que le reste de la ville. Avec les nombreux nuages de gaz sortis des pubs explosées, le ciel était encore plus magnifique avec ces étoiles maintenant accompagnées de couleurs vives. Puisqu'il fallait mourrir pour quitter ce rêve, j'avais plus qu'à attendre la mort. Ca n'allait pas être long, je le sentais. Je me suis adossé à la cheminée et j'ai rivé mes yeux sur le ciel. C'était peut être seulement un ciel imaginaire, sortit de mon imagination, c'était trop magnifique pour que je passe à coté. J'ai attendu longtemps la mort, mais elle ne venait pas.

"Owww... Je ne m'attendais pas à pouvoir souffrir autant dans ton rêve..."
C'était le mort. Il était debout, les trous n'étaient plus visibles. C'était peut être lui la mort de mon rêve.
"Je n'aurai pas cru pouvoir mourrir un jour, continua t-il. Enfin, je suppose que même l'impossible est possible dans les rêves. Tu rêves si peu souvent que je ne savais pas si je risquais quelque chose ici. J'aurai dû m'en assurer en modifiant ton rêve encore plus que je ne l'ai fait. Enfin, ça m'a permis de voir tes progrès depuis que je t'ai donné des cours particuliers. Je dois te féliciter. Au fait, comme je l'ai dit, j'ai modifié quelque peu ton rêve. Un seule chose, en fait. Le parapluie. Je l'ai modifié de façon à ce que son utilisation soit la même que celle du chakra. De mon chakra. Tu sais donc maintenant te servir de mon chakra. Ennivrant, non ? Ce sera plus amusant, la prochaine fois. Bon, il est maintenant temps de te reveiller."
Il leva sur arme vers moi. Je n'avais plus la force ni la volonté de me battre. J'attendais le coup de feu. Et il vint. Mais de la mauvaise direction. Et par sur moi. Un gerbe d'étincelle jailli au pieds de mon tueur, puis un grand cri déchira un peu l'ambiance tendue :
"Wouhou ! J'adore trop ton rêve, mec !
-Joseph ! S'exclama mon tueur, perdant le sourire qu'il avait au lèvre lorsqu'il me pointait de son arme. Décidément, j'aurai vraiment dû modifier ce rêve plus que je ne l'ai fait !"
Quelques nouvelles explosions d'étincelles obligèrent cet enfoiré à plonger la main dans son chapeau et à sauter dans les airs.

Joseph. Ce nom reveilla le souvenir que je n'arrivais pas à atteindre quelques instants plus tôt. Je me retrouvais dans une salle pleine de bébés, à la maternité. Une porte s'ouvrit et une personne entra, la quarantaine ou la cinquantaine plutot. C'était mon grand père. Il n'arrêtait pas de repeter :
"Quatre partie... Quatre partie..."
Il s'arrêta ensuite pour regarder les bébés. Il y en avait entre cinq et sept, beaucoup donc. Il s'exclama :
"Mais y'en a trop ! Comment je peux choisir, moi ?"
Il parla un peu trop fort, deux bébés se réveillèrent mais aucun des deux ne pleura. Voyant cela, il s'approcha de ces deux là qui étaient cote à cote. Il leva sa main devant ses yeux et fit quelque chose que je ne m'attendais pas à voir. Il choisi un bébé avec le "pif, paf, pouf" ! Ce fut le bébé de droite qui fut séléctionné, il avait déjà quelque cheveux pourpre sur la tête étrangement, et sa plaque portait le nom "Joseph."
"Pardon de t'imposer ça, Joseph, mais tu seras la troisième partie."
Il effectua une série de signe et une partie du chakra du démon sortit de sa bouche et de ses yeux pour rentrer dans ceux du nouveau-né. Il ne pleura pas. Lorsqu'il eut fini, le grand père tomba en arrière mais se pressa de se relever dessina une série de signe par terre et sur le corp du nouveau-né. Le sceau. Le bébé n'eut même pas le temps de hurler qu'il était déjà complètement assomé par ce qui lui arrivait. Le sceau achevé, le grand père se dirigea vers une autre porte en titubant, couvert de sueur. Il pensa tout fort :
"Pardon, Leo. J'ai pas le choix. C'est toi la dernière partie. Ta mère va encore gueuler !"
Je connaissais la suite. Et maintenant, je savais qui était cette personne dont je rêvais. Joseph.

Mais pour ce Joseph, un combat aérien s'engageait. Mais je ne faisais plus parti des acteurs, j'étais cette fois le spectateur, le ticket de cinéma encore chaud dans les mains. J'ai hurlé à mon sauveur, Joseph :
"Qu'est ce que tu fous là ?"
Ca m'avait fait un mal de chien de hurler.
"Ben comme ça, pour t'amener quelqu'un que tu veux voir. Allez, on se reverra sûrement en vrai alors à un de ces quatre."
Il s'en alla à la poursuite du tueur mais lacha quelque chose sur le toit d'abord. Cette chose couru vers moi et me sauta au cou.

Ca faisait mal. Ce n'était pas mes blessures par balles qui me faisait mal. Ce qui me faisait mal, c'était de savoir que cette chose qui mavait sauté au cou était Flo. C'était de savoir que ce n'était qu'un rêve. Je l'ai serré contre moi et j'ai commencé à pleurer sur son épaule, sans même essayer d'être discret. C'était la dernière fois qu'il était là, à se coller à moi en souriant. C'était la dernière fois que je pouvais le serrer dans mes bras. C'était la dernière fois qu'il me pleurait dessus, la première pour moi. C'était la dernière fois que je le sentais chaud contre moi. C'était le dernier souvenir que j'allais avoir de lui. C'était la dernière fois. La dernière. C'était dur. Il était mort et j'avais trop mal. Mais ce n'était pas à cause de moi. Il allait me manquer. Il allait trop me manquer. Je savais pas comment j'allais faire sans lui. J'allais juste essayer... On s'est laché. Il s'est éloigné en reculant de quelques pas. Il me regardait en souriant. C'était trop dur, j'ai pris l'arme et je l'ai mise sous mon menton.

J'ai tiré le point final en le regardant. c'était la dernière fois.

Une ville un peu sablonneuse et ensoleillée, dans une maison, avec quelques personnes regardant un adolescent couché dans un lit, à priori endormi. Il semble bléssé. Tout d'un coup, des larmes coulent de ses yeux fermées. C'est dans une cacophonie sans nom qu'il ouvre les yeux. Il regarde toute les personnes présente autour de lui qui, remarquant qu'il est reveillé, se taisent. Tout les regards sont posé sur lui. Mais lui n'a pas vu celui qu'il voulait voir. Pour qu'on ne l'entende pas pleurer, il met un oreiller au dessus de sa tête. Mais on entendis quand même ses larmes. Chacun les respecta par le silence.




So I, I won’t be the one
Be the one to leave this
In pieces

And you
You will be alone
Alone with all your secrets
And regrets




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