Fiction: 4 Bonnes Raisons...

Une dans le poumon, une dans l'épaule, une dans le coeur et une dans la tête. Quatre bonnes raisons de mourrir, mais il semblerait qu'une partie de moi ne semble pas rester dans un caveau jusqu'à la fin de ma mort. Je suis passé à travers du sol de ce trou. A force de creuser après avoir touché le fond, on arrive à l'envers de la terre. Cà aurait pu être si bien...
Classé: -12D | Général | Mots: 45119 | Comments: 38 | Favs: 39
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ohne Seele (Masculin), le 12/06/2007
Les textes en italiques narrent des choses que le héro ne peut évidemment pas connaître ou alors l'action d'un point de vue différent. Cela explique l'utilisation de la troisième personne et du point de vu omniscient. (Le seul truc que j'ai retenu d'un cour de fançais...)
PAR AILLEURS le premier paragraphe est sensé être en italique... Mais pour une raison que j'ignore (et qui, en restant poli, me casse les noisettes bien comme il faut), le bb code n'a pas l'air de fonctionner... Je m'excuse donc de la gêne. (J'ai passé vingt minute à essayer de foutre ces rogntudjuu de balises sans succès, vous pouvez en voir les ruines...)

Sinon, c'est le premier chapitre où il se passe quelque chose...

Et pour finir, le prochain chapitre (qui est fini mais que je posterai un peu plus tard, relécture oblige) sera un epu barje par rapport à ceux que vous connaissez.

Et pour finir encore (parce que j'aime bien finir) je n'ai relu que la moitié du chapitre, désolé mais ça me faisait chier...

Et pour finir par terminer : BONNE LECTURE !

All I want for Christmas is a custom fit casket with black velvet interior... Oh yeah, and a bucket of chicken !




Chapitre 8: Wendnesday 13 - Buried By Christmas



Le 17 mars 2007. Un café, quelque part en France. Des policiers, des témoins choqués.
"Vous dites donc qu'un garçon est venu ici et s'est assis devant la victime ?
-Oui, m'sieur l'agent ! S'exclama un des témoins. Mais lorsqu'il s'est assis, l'autre type a essayé de s'enfuir !
-Et il n'a pas réussi, manifestement, termina le flic.
-C'est exact, il s'est mis à hurler comme un malade et s'est cassé la gueule par terre. Alors l'autre s'est levé et lui a murmuré un truc à l'oreille.
-Avez vous entendu ce qu'il disait ?
-Ouai, m'sieur ! J'ai l'ouie fine, moi, m'sieur !
-Et ?
-Et il a dit quelque chose du genre : "où est ton complice ?"
-Et ensuite ?
-L'autre a répondu : "comment tu peux être vivant ?"
-Moi, je sais pourquoi il a dit ça ! Dit un gosse au fond de la salle.
-Explique moi, petit dans ce cas, demanda le flic.
-Le garçon qui s'était assis devant la victime, il avait eu sa photo dans le journal télé, y'a pas trop longtemps.
-Je note... Dit le flic en notant toutes les infos qu'il recevait sur un calepin.
-Bon, et après ? S'impatienta le pochtron avec qui le flic parlait précedemment.
-Et ben, dans la télé, il disait qu'il était mort avec toute sa famille ! C'est zarb, hein ?"
Le flic s'arreta de prendres de notes et considéra du regard le môme qui lui souriait comme un abruti. Puis il se retourna vers son collègue et lui demanda :
"Je note, ça ?
-Tu note ! Lui repondit-il. Tu note tout, de toute façon on s'en fout !
-Ah bon, d'accord. OK, gamin, continue."
Le gamin paraissait nettement moin joyeux et beaucoup plus sceptique maintenant. Mais il reprit tout de même :
"Ouai, bon, et ben c'est tout.
-Ah. OK. Bon, monsieur, pouvez vous poursuivre où nous en étions ?
-Euh... Non.
-Pardon ? Vous ne pouvez pas ?
-Et ben... On en était où ? Faites voir vos notes..."
Le policier tint le carnet hors de la portée du poivrot qui tendait inutilement les bras pour l'attraper. Le flic balbutia :
"J'ai... J'ai... Pas le droit de vous montrer les notes prises en cours de l'enquête ! La procédure, la procédure, vous comprenez... J'espère..."
En réalité, le flic ne voulait pas qu'on voit qu'il n'avait pas noté quoi que se soit que sa liste de course de la soirée, en notant bien "PQ" puis "capotes" à la fin de sa feuille.
"On en était à : "comment peux-tu être vivant", dit le gosse.
-Ah ouai ! Donc, après ça, je sais pas pourquoi, mais le type a touché le bras du mort. Puis il a donné un coup de poing dans son bras et il a explosé, c'était dégeulasse y'en avait partout.
-Oui, j'ai vu ça, oui... Dit évasivement le flic en repensant aux morceaux par terre et sur les murs.
-Bon, après, le mec par terre se remet à hurler.
-Mais vous ne l'avez pas aidé ? S'interrogea le flic, sans en avoir grand chose à foutre en fait.
-Ben non, moi j'avais envie de pisser et quand je suis sortis des chiottes, il était mort et l'autre gars s'était barré.
-Je vois. Très bien, merci de votre aide."
Le flic fit mine de noter la fin de l'histoire du poivrot mais penser aux morceuax de bras lui rappela qu'il lui fallait des raviolis pour ses mômes.
"Quelqu'un d'autre a vu la scène, pendant que ce monsieur était au cabinet ?"
Toute les réponses furent du genre : "moi, j'me suis rappelé que j'avais quelqu'un à appeler...", "J'avais oublié de fermer ma bagnole...", "J'étais bourré, je me souviens de rien...". Le second flic se mit à hurler :
"Mais personne n'a de couilles, ici, bordel ! Vous avez donc si peu de burnes, vous les français ? J'suis fier d'être marocain...
-Hum, hum... Mon collègue veut juste savoir si de quelconques menaces vous ont été faites pour que vous n'osiez pas parler... N'est ce pas ?
-Non, non, moi je dit juste que les français sont des tapettes...
-Oui, oui, vous confirmez donc."
Le talkie-Walkie du second flic se mit à crepiter un peu puis une voix annonça :
"On nous signale une profanation de tombe dans le cimetierre à l'angle de la rue...
-On s'en fout ! Hurla le flic à la voix féminine qui sortait de l'appareil. On cause là, alors fermes là deux minutes, merde !
-Dis donc, c'est pas parce que je t'ai plaqué qu'il faut me parle sur ce ton ! Rétorqua la femme.
-Ca n'a rien à voir avec ça ! On cause, c'est tout !
-Ouai, ouai, c'est ça... J'te connais, je sais que tu m'en veux...
-Pas du tout ! Je suis sport, j'accepte la défaite, moi !
-Comment ça "moi" ? Qu'est ce que t'insinues ?
-Dis donc vous deux, intervint une troisième voix, c'est pas fini vos engueulades ! Si vous voulez vous engueulez, changer au moin de canal et faites pas ça pendant...
-Ta gueule ! Lui hurlèrent-ils synchro.
-Oh, pis demerdez vous..." Termina la dernière personne à être entrée dans la conversation.
Tout le monde se regardait dans un silence total, jusqu'à ce que le flic au talkie hurle :
"Quoi !"
Tout le monde se mit alors précipitamment à regarder le plafond. Puis le premier flic repris :
"Bon, on en était à savoir si vous aviez subis des menaces...
-Si on vous dit ce qu'on a vu, vous nous foutrez pas en asile psychiatrique ? Demanda franchement le même poivrot qui avait la parole depuis le début.
-Ben ça dépend de la connerie que vous allez nous raconter...
-Hum, Hum, mon collègue veut dire : "bien sûr que non!"
-Mouai, reprit le poivrot. Bon, j'vais vous le dire mais évitez de vous foutre de notre gueule parcequ'on a tous vu la même chose.
-Et qu'avez vous vu ?
-Ben, d'abord, le type par terre a répondu que son complice avait été tué par le frère de l'autre gars. Ensuite, l'autre a mis ses doigts comme ça..."
Il fit un doigt d'honneur et le plaça devant sa bouche.
"Il l'a insulté, en gros... Dit le second flic.
-Nan, ça ressemblait plus à un signe de je sais pas quoi religieux ou plutot sataniste. Enfin j'sais pas. En faisant le signe avec ses mains, il a dit un truc bizzare... J'ai rien compris... C'était pas français en tout cas.
-Et après ?
-Et ben... Il a craché des flammes à la geule du type par terre."
Grand silence. Tous se regardait en silence, mais les flics était les plus assailli de regards insistants. Le second flic balança son calepin et son crayon par terre et sortit en maugréant :
"Putain... Tous trois grammes dans chaque oeil...
-J'vous jure monsieur l'agent, c'est ce qu'on a vu !
-Oui, oui, oui... C'est cela... Ben en attendant confirmation de vos dires, pouvez vous me dire où est partis l'assassin cracheur de feu ?
-Il est sortit calmement par la porte d'entrée."
Soudain, le flic leva sa main en l'air et pensa tout fort :
"Merde ! J'ai faillit oublier oublier qu'on avait plus de bières alors que je suis dans un bar !"
Il rajouta "Kro" dans sa liste de course.
"OK, messieurs-dames. Merci de votre aide. Bonne fin de journée."
Le flic sortit dans un nouveau silence religieux. Quelques secondes après que la porte se referma derrière le policier, un des buveurs dit tout haut :
"J'me sens vachement en sécurité avec des gardiens de la paix comme ça.
-Ils nous ont écoutés, au moin ? S'interrogea un autre.
-Qui veut un verre ? Demanda le barman."
La discussion si éphémère sarrêta là et chacun retourna à sa place puisque personne ne leur avait demandé de sortir de la salle du meurtre. Chacun retourna à sa boisson, et oublia ce qui s'était déroulé.




J'avais tort. J'avais encore eu tort. Je me démerdais de toute façon pour avoir tort. C'est comme ça, ça fait partie de moi. J'ai haï les mômes, et soit j'avais tort, soit j'était tombé sur une exception. Je l'aimais bien. Je croyais que j'allais avoir besoin de beaucoup de sang-froid et de courage pour assumer ma connerie qui était d'avoir sauvé cet enfant. J'avais tort. Je n'avais besoin d'aucun des deux, et ce n'était finalement pas une connerie. Non, je n'arrivais pas à trouver de défauts à ce gosse. Il me suivait en souriant, partout où j'allais, sans trop se plaindre ni demander quoi que se soit d'emmerdant. Il lui arrivait bien sûr de me poser quelques questions parfois, et moi aussi je lui en posais de temps en temps. Il m'avait un peu raconté sa vie. Il ne savait même pas pourquoi on l'avait haï. Il ne se souvenait pas de son ancienne vie, ses premiers souvenirs ne remontaient que deux ans avant sa rencontre avec moi. Il savait que c'était à cause de son père, mais pourquoi ? Aucune idée, mais c'est pas grave, je m'en fous. Et lui aussi. En revanche quand il m'avait demandé mon passé, j'avais pas dit grand chose, comme à tout le monde. J'ai juste dit que j'étais devenu ninja, que j'avais étudié à Konoha. Il avait exprimé une fois le souhait d'être un jour aussi fort que moi, alors je lui apprennais parfois quelques trucs. Juste deux ou trois truc par ci par là, j'en faisais pas une machine à tuer non plus. Le lendemain parès avoir récupéré le gosse, je m'étais rendu compte que j'avais pris une direction au hasard total, alors que je suivais habituellement un ligne droite depuis Konoha. Tant pis, maintenant j'avais de la compagnie et c'était plutot agréable de ne plus être complétement seul, alors qu'importe le chemin tant que j'étais avec Flo. Comme ses souvenirs ne remontait pas avat deux ans et que les gens l'appelait simplement : "morveux!", il n'avait pas de prénoms. Je lui ai donné celui de mon frère, il avait l'air de lui plaire. Florent. Ca me rappelait quelques souvenirs.

"Léo... J'suis fatigué..."
A ce moment, nous étions quelque part entre je-sais-pas et on-est-paumé ! Flo était fatigué de marcher sans atteindre la moindre ville dans laquelle on aurait pu se restaurer. Je lui avais promis qu'on la trouverais avant la fin de la journée en plus, comme un abruti. Je l'ai attrapé et je l'ai mis sur mes épaules. C'était la première fois que je le portais à nouveau depuis que je l'avais récupéré inconscient après s'être fait rossé par son village. Il avait pris du poids, heuresement.
"C'est mieux ? Ai-je demandé.
-Moi, ça me va.
-Tu m'étonnes, Flo... Ai-je soupiré.
-Eh ! Te plains pas, c'est toi qui m'a mis sur tes épaules ! Fallait y refléchir avant, maintenant que je suis là, je bouge plus !
-Tu m'étonnes encore plus... Qu'est ce qu'y m'a pris de te prendre avec moi...
-Parce que tu regrettes ?"
Si j'avais fait comme d'habitude, j'aurais ironisé et répondu "oui", mais je ne savais pas comment il aurait réagi car lorsqu'il posa la question, il avait l'air inquiet de la réponse que j'allais donner.
"Nan, je regrette pas.
-Ah bon ?"
Oh non, je ne regrettais pas. Je crois peut être que ce gosse est la meilleure chose qui aurait pu m'arriver, alors je ne regrettais pas. Sa compagnie me rendait heureux, plus que j'aurais pu imaginer. Je regrettais pas mal de chose que j'avais faite ou non, mais je ne regrettais pas de l'avoir pris avec moi. Pour une fois que je faisais quelque chose de bien dans ma vie, j'étais récompensé. Je ne regrettais pas du tout.
"Pourquoi tu m'as aidé ? Les gens était tous méchant avec moi sauf Tod et toi, alors pourquoi vous m'aidiez ?
-Parce que tu ne méritais pas ce qui t'arrivait, je pense.
-Pourquoi tu pense ça, et pas les autres ? Pourquoi ils m'ont toujours frappés et insultés ?
-Eux aussi pensaient que tu avais ce que tu méritais.
-... Je comprends pas.
-Ton père avait fait quelque chose de mal. Ils t'ont punis à sa place.
-Mais c'est pas juste !
-C'est pour ça que je t'ai récupéré.
-Tu sais Leo... J'aimerais être aussi fort que toi.
-Ah ? Pourquoi ça ?
-Je veux pouvoir me venger."

Ca ne m'étonnait pas, je m'y attendais même. Et je le comprenais, c'était son idée de la justice et je la partageais. C'est vrai que la vengeance me parassait juste. Mais ça n'amenait jamais nulle part. On est libéré après s'être vengé ? Je ne crois pas. C'était un plas qui se mange froid, et c'est déguelasse. Ca sert à quoi de se nourrir si c'est tellement inutile qu'on a toujours faim après ?
"Flo. Je sais pas ce que disais les gens de toi. Je m'en fous, même. Mais si tu te venge, ils auront eu raison, tu ne crois pas ?"
Il ne répondit pas. Au bout d'un moment, il posa ses bras sur ma tête, puis son menton et demanda :
"Ca te ferais pas plaisir si je me vengeais ?
-Pas vraiment, ça ne me ferai pas vraiment plaisir.
-Alors je le ferai pas. OH ! Je vois une ville !"
Il as sauté au dessus de ma tête et s'est mit à tirer sur ma manche en me priant d'aller plus vite. Je lui ai poliment signalé que la ville n'allait pas s'enfuir. Mais il s'est acharné à tirer sur ma manche et l'a déchiré. Il a alors couru très vite pour avoir la vie sauve. Merde, ma chemise ! CA VA CHIER !

Pour lui faire plaisir, je lui avait laissé de l'avance. J'étais pas méchant au point de réelement vouloir lui foutre des coups lattes, je ne lui en voulais pas d'avoir massacré ma chemise. Si j'avais tendance à proteger le baggy, on trouvait des chemises comme celle que je portais n'importe où à prix plutot dérisoire. C'est ce que Flo avait décidé de porter aussi, peut être pour me ressembler, peut être parce ça lui plaisait. Bon, évidemment, il avait pas de baggy mais un pantacourt et des sandales, histoire de tomber dans une folle originalité. Tant pis, on peut pas être parfait vestimentairement, je l'étais pas non plus de toute façon. Mais j'avais jamais été pointilleux, tant que j'étais bien dans des fringues, je m'en séparais pas. J'avais perdu ce sale môme des yeux, alors j'ai commencé à accélerer puis tout d'un coup, mon bras gauche s'est mis à réagir à quelque chose. Pas vraiment mon bras gauche, mais le chakra qui y était. J'ai rien compris de ce qui se passait, rien n'avait pourtant l'air anormal, mais j'avais réelement ressenti quelque chose d'étrange. Mais à force de courrir sans regarder devant soi, on fini par se casser la gueule évidemment. Sur quelqu'un en plus. Une fille, pour couronner le tout, quelle belle preuve de galanterie de ma part. Elle avait les cheveux rose, des êtements rose et n'était pas mal du tout.

Mais merde, je la connaissais !
"Faites gaffe où vous marcher ! S'énerva t-elle.
-Euh...
-"Euh" quoi ! La moindre des politesses serait tout de même de s'excuser, non ?
-...
-Vous comprenez ce que je dis ? Vous parlez ma langue ? Oh, c'est pas grave, laissez tomber." Termina t-elle, dédaignueuse.
Elle ne me reconnaissait vraiment pas. Je savais pas si c'était de la chance ou bien le contraire, mais elle ne me reconnaissait pas. C'était quoi son nom déjà ? Sakua ? Sasuke ? Non, ça c'était l'Uchiwa. Et puis, on s'en fout puisqu'elle ne me reconnaissait pas. Elle se retourna et continua sa route en me laissant sur place, assis par terre. Puis elle s'arrêta. Après un petit moment de réfléction, elle se retourna à nouveau vers moi et demanda :
"Ne se serait on pas déjà vu ?
-Nan, on s'est pas vu."
J'avais repris mon ton habituel et de l'assurance, puisqu'elle ne me reconnaissait pas. Je l'ai aussi laissé sur place, et je suis parti les mains dans les poches en ayant abandonné l'idée de rattrapé le gossed, il se démerderait.

Sakura se disait : "Sa voix, son visage, son attitude... Et surtout son pantalon... Je l'ai déjà vu, c'est sûr... Mais bon, en attendant, il est passé où l'autre abruti ?"

Qu'est ce que des ninjas de Konoha pouvait bien foutre ici, dans ce village semi-désertique ? Même si on dérivait plus ou moin vers Konoha le gosse et moi, on était sûrement pas à coté. Ou alors je m'étais complètement gourré comme un abruti, ce qui serait bien possible. Oui, c'était même sûrement ça. Mais la question que se posait maintenant était : est-ce que Naruto était là aussi ? Lui ne m'avait sûrement pas oublié. Puis, m'extirpant de mes pensées, mon bras se remit à réagir étrangement à... Quelque chose. C'était plus intense que la première fois, mais rien n'était visible. Je n'y fit pas attention. Peut être que c'était simplement passager, ou que ça avait un rapport avec le climat assez chaud de la région. Ce problème qui me coupa de mes pensée n'en apporta pas d'autre, et j'ai marché dans la rue un moment sans réfléchir à quoi que ce soit d'autre qu'à l'endroit où j'allais dormir. Jusqu'à ce qu'un type en manteau noir avec des motifs en forme de nuages rouge dessus se mit sur ma route. Il avait une capuche couvrant entièrement son visage. Je suis passé à coté de lui sans lui prêter la moindre attention. Mais lui fit attention à moi puisqu'il me chuchota :
"Je t'ai cherché longtemps...
-C'est bien... Lui ai-je répondu sans m'arrêter.
-Toujours le même pantalon, je vois."

Je me suis arrêté dans son dos. Il me connaissait, je ne le reconnaissais pas.
"Ah.
-Je suis content de te revoir, dit il.
-Ah oui ? Mais qui es tu ?
-J'aimerai bien te le dire, mais je ne peux pas.
-Pourquoi ?
-Simplement parce que je te connais suffisament bien pour savoir ce qui va se passer, et tu serais déçu de savoir qui je suis.
-Et que va-t-il se passer ?
-J'ai une offre à te faire, une offre que tu ne devrais pas refuser. Pour le bien de tous.
-C'est à dire ?
-Joins toi à moi... Tu n'es rien sans moi... Et je ne suis pas complet sans toi... Mais ensemble, tout devient possible.(NDLR : Pardon, mais c'est trop bon)
-Merci, je suis très content de savoir que je ne représente rien... Ca me fait plaisir, t'imagines même pas..."
Il se mit à rire. Un petit rire discret, rien de sadique ou autre. Non, juste un petit rire qui me rappelait vaguement quelque chose. Mais rien ne me revenais précisément en tête. J'étais sûr de le connaître maintenant, mais je ne parvenais pas à mettre un visage sur sa voix.
"Alors t'as vraiment pas changé, je vois...
-Pourquoi j'aurais dû changer ?
-Non, non, ne changes pas. Tu es encore très bien comme ça.
-Merci.
-Je suppose donc que tu refuses mon offre sans même la connaître ?
-Je suppose que ça implique du pouvoir, la gloire, les femmes, rendre le monde plus juste pour qu'il soit plus fort(NDLR : Pardon, mais c'est toujours trop bon) et tout le reste du merdier qui va avec...
-Plus ou moin.
-Donc je refuse, mais c'est sympa de me proposer ça à moi. Dommage, hein ?
-C'est vrai, c'est dommage."
Sa voix venait de changer. Il n'avait plus l'attitude calme du début.
"Pour le bien de tout le monde, tu aurais dû accepter, Leo."

Il leva la main au ciel orange, sans que personne n'y fasse attention. Tous marchaient à coté de nous, vivaient leur petite vie de fin de journée sans se souciait de deux pauvres crétins qui parlaient sans se regarder en plein milieu de la rue. Tranquilles. Jusqu'à ce qu'un nuage fasse son apparition au dessus de leurs tête, d'un seul coup alors qu'il ny en avait aucun à l'horizon. Tous s'arrêterent de marcher et tout le monde leva son nez vers le ciel en silence, pour essayer de comprendre ce que ce nuage pouvait bien foutre là. Le nuage grandissait à vue d'oeil, toute la ville était largement englobée dans l'ombre du nuage. Le ciel n'était plus visible, et voir une ville semi-desertique sous un énore nuage gris donna une ambiance comme magique à la scène, mais tout de même extrèmement lourde et étouffante. Il n'y avait plus le moindre bruit dans toute la ville, et tous ceux qui n'avait pas déjà la tête dans les nuages étaient ceux qui sortaient de chez eux voir la raison pour laquelle le soleile s'était couché d'un seul coup sans crier gare. Puis, les chuchotements arrivèrent, suivi des paroles largement audibles. "Qu'est ce qui se passes ?" ou "il va pleuvoir ?" étaient les deux phrases réccurentes. Le nuage devint bien plus sombre à quelques kilomètres de la ville, et de la pluie tomba en grosse quantité. Et les éclairs tombèrent tombèrent au même endroit. Mais ce n'était pas pareil sur la ville. Le nuage ne laissa pas tomber ni de la pluie ni des éclairs sur la ville. De la neige. C'était de la neige. Il neigeait sur cette ville. De la belle neige, parfaitement blance dans ses gros flocons qui descendaient gracieusement sur le sol légerement sablonneux de cette rue bondé de badaux coincés entre l'émerveillement et l'effroi de voir tomber de la neige sur une région si sèche. Puis, tandis que la température descendait sans que je m'en rende vraiment compte, un vent montra aux villageois quelle attitude adopter face à cette fraicheur soudaine. Dans une précipitation soudaine, tous rendraient chez eux ou dans le magasin le plus proche qui n'avait pas encore fermés ses portes. Même si il ne me gênait pas, je sentais bien que le vent était extrèmement froid. Très vite nous n'étions plus que deux dans la rue. J'ésperais que Flo avait eu la présence d'esprit de se proteger dans un bâtiment.

Je ne savais pas quelle était la technique qu'utilisait ce type en manteau mais elle mettait en danger tout le village. J'étais si absorbé dans ce qui se passait que j'ai réagi un peu tard. J'ai fait de ma main gauche une lame glacée et j'ai tranché ce type en manteau mais ce n'était qu'un clône aqueux. Le vent devenait de plus en plus fort et me fouettait le visage. Quand à la neige, une légère couche commençait à apparaitre sur le sol. Je me demandais ce que pouvais bien foutre les ninjas de Konoha, mais il n'avait pas l'air d'être là. J'ai commencé à marcher dans le village à la recherche de ce type à capuche. Mais je ne parvenais pas à le trouver à cause de cette foutue neige. Puis c'est lui qui vint à moi, en attaquant à l'aide d'un couteaux. J'ai paré son attaque et à nouveau tranché, encore un clône aqueux. J'avançais dans la ville en détruisant le maximum de clône possible, mais il en venait toujours. Je ne savais pas ce que ce type préparait, mais il essayait de gagner du temps. Il se plaça ensuite devant moi, c'était sûrement encore un clône mais il avait quelque chose à me dire.
"Leo, t'as interêt de bien t'accrocher... Parce que ça arrive vite !"
Le vent s'arrêta enfin de souffler à ces mots. Mais petit à petit, un bruit sourd venait remplacer le bruit du souffle glacée. Quelque chose arrivait, quelque chose de rapide et de probablement énorme. Je me suis souvenu qu'avant de neiger, avant d'avoir le vent dans la tronche, il pleuvait des cordes d'amarrages pas loin de la ville... Si il avait réussi à créer un ras-de-marée dans un désert, il était fort. Je me suis mis à courir pour échapper à cette vague qui nous fonçait dessus, le clone fut aspiré et détruit dans la vague. J'avais de l'avance jusqu'à ce que je vois une petite silouhette sombre se déplacer dans la neige. C'était Flo. Cet abruti ne s'était pas mis à couvert ! J'ai eu à peine le temps de l'attraper et de grimper sur un toit pour éviter la vague. J'ai dû continuer de sauter de toit ensuite sans m'arrêter à cause des nombreux dragons aqueux qui apparaissaient de partout.
"Qu'est ce qui se passe ? Demanda Flo, complètement paniqué.
-Je viens d'avoir une petite conversation avec quelqu'un du coin. Essayes pas de comprendre et accroches-toi."
Vu que les dragons étaient fait d'eau, je les gelais à chaque fois que j'en croisais un sans m'arrêter de sauter de toits en toits en essayant de ne pas me casser la gueule à cause de la neige qui continuait de tomber et de s'accumuler partout sans au niveau de l'eau, dans les rues. La ville baignait dans 50 cm d'eau, à peu près. Puis les dragons aqueux disparaissèrent. Dans la rue, le type au manteau marchait tranquillement vers nous.
"Rendons ça interressant..." Dit-il.
Il disparu dans l'eau, même si elle n'était profonde que de 30 cm. Puis l'eau présente dans les rues se transforma en tapis de pointes glacées. Mettre un pieds dans la rue était maintenant impossible, sauf si on voulait le voir percé mais ça n'aurait pas été franchement utile de jouer le masochiste dans de telles conditions. Le type réapparu ensuite devant nous, il s'était matérialisé à partir de la neige. Je savais pas que c'était possible, mais il l'avait fait.
"Nous allons jouer à un petit jeu, dit-il. Le premier qui tombe dans la rue perd. Si tu tombes, tu devras me suivre.
-Si je tombes, je meurs, ouai !
-Non, non-non-non-non... Tu sais très bien que c'est pas possible. Tu le sais, hein ?
-Mais toi, comment tu peux savoir autant de chose sur moi ?
-Tu ne devines pas ?"
Il détourna son regard vers Flo.
"Ooohhh... Mais que vois-je... Tu as sauvé un gosse... Toi, tu as sauvé un gosse. Ca, ça ne te ressembles pas. J'ai cru comprendre que tu les détestais. Me serai-je trompé ?
-Mais merde, comment tu peux savoir tout ça ?"
J'avais jamais dit à personne que je détéstais les gosses, et j'avais pas l'impression que ça se voyait tant que ça. Qui c'était, merde !
"Bon, puisque tu es plus idiot que je le croyais, je vais te montrer. Même si "l'autre" disait que tu serai déçu. Tant pis pour toi, parce qu'il avait raison. Tu seras déçu.
-Je me fous de ton visage, je veux juste savoir ton nom.
-Mon nom ? J'ai bien un nom que des abrutis de ton éspèce m'ont donné, et ça à un rapport avec "six" alors pardonne moi de ne pas te le donner car je le refuse moi-même. Mais j'ai un autre nom, maintenant, en fait... Ouai, tu peux m'appeler Florent.
-Pardon ?"
Il retira la capuche.

C'était lui. Il n'y avait aucun doûte possible. Il avait changé, un bouc en plus et les cheveux plus long... Ca, ça semblait normal. Mais les cheveux, le bouc et le sourcils blanc, les yeux sans pupilles et le sourire abominable, ça c'était un peu trop différent du Florent qui était mon frère. Mais je me doutais bien pourquoi. Pourquoi je n'y avais même pas pensé avant ? Si cette saloperie de bestiole qui hantait ma tête se transmettait de génération en génération, pourquoi mon frère ne l'aurait pas eu lui aussi ? Mais pourquoi cette chose avait pris le dessus sur mon frère ? Il se passa la main dans les cheveux et dit :
"Ton frère à vraiment des goût capillaires de chiottes..."
Puis, par un simple claquement de doigts, se cheveux tinrent debout.
"Bon, puisque tu ne bouges pas, je vais attaquer en premier."
Il me fonça dessus à une vitesse assez phénoménale, et c'était pas si simple à esquiver mais malgré tout possible. Il attaqua alors en divisant son propre corps en plusieurs jet d'eau. C'était surement encore un clone pour pouvoir se diviser comme ça. Ca devenait un peu trop chaud à esquiver, alors j'ai pris le gosse avec moi et j'ai sauté sur un autre toit, dans lequel j'ai fait un trou et j'ai laché le gosse dedans. Le temps d'entendre un : "aïïeuh !" d'aterrissage, je me suis cassé en faisant mon maximum pour esquiver ces putains de jets de flotte qui était juste assez puissant pour me faire me casser la gueule sur ces pointes acérées. Il n'y en a eu qu'un que je ne réussi pas à esquiver. J'ai eu une sacrée chance de retomber sur un toit. A cause de la neige j'ai glissé jusqu'au bord, mais j'ai réussi à m'arreter in extremis. C'était peut être pas suffiisant pour me blesseer, ça faisait quand même sacrémement mal. Je devinais bien ce que devais sentir les pauvres personnes karchérisés (NDLR : Pardon, mais c'est toujours trop bon...). J'avais aucune idée quand à la façon de battre mon frère. Mon propre frère. Jamais je n'aurai pu imaginer devoir me battre contre lui. Il se rematérialisa devant moi.
"Alors... Qu'est ce que tu vas faire, maintenant ? Demanda t-il.
-Sharingan !
-Oohh. Le sharingan. Je n'ai pas la chance d'avoir ce petit gadget. Il ne se déclare pas. Dommage, j'aimerai ressentir à nouveau l'effet qu'il apporte..."
L'effet qu'il apporte. Le plus simple résumé de cet effet est "Matrix". En gros, le temps est ralenti. Ca va un peu plus loin que ça mais c'est la chose la plus facile à remarquer. Et avec cet effet "Bullet-time", j'avais l'impression de pouvoir attaquer au lieu de me resteindre à esquiver. J'ai utilisé un katon, pour voir ce que ça ferait mais je me doutais que ça n'allait pas être franchement utile. Pendant que je lui crachais des flammes à la geule, j'ai entendu une voix à mon oreille me dire :
"Quelle taille impressionnante !"
Il avait réussi à passer derrière moi, sans même que je m'en rende compte malgré le sharingan. Je savais que j'avais pas grande chance de gagner, mais à ce point là. Si il avait voulu, il aurait pu me tuer sur place sans même que je m'en rende compte. Mais il faut dire qu'avec mon sharingan de bas niveau, ça ne changeait pas grand chose. J'ai crée des clones aqueux pour l'ataquer, mais tous furent transpercé par des lames formées avec la neige. J'avais en revanche réussi à les esquiver et j'étais sur le point de donner un coup fatal à mon frère. Mais je n'y arrivais pas. Je ne pouvais pas. C'était mon frère, merde ! C'était lui qui m'avait aidé quand j'avais des problèmes avec mes camarades de classes quand j'étais petit, c'était lui qui passait son temps à réparer les jouets que je cassais, c'était lui qui se faisait toujours accuser de mes conneries, c'était lui qui m'avait arrangé mon premier rencard, c'était à cause de lui que je m'étais pris mon premier rateau, c'était lui qui m'avait séché les cours pour aller à un concerts, une fois, c'était lui qui m'avait ramené à la maison quand j'étais complètement bourré, c'était lui qui m'avait à pas devenir une épave complète quand mon père est tombé dans le coma, C'était lui ! Et je le retrouvais maintenant,possédé par le diable alors que je le croyais mort ! J'aurai préféré qu'il soit mort plutot que de le voir comme ça. Mais je pouvais pas le tuer. Pas lui. Pas ici. Pas maintenant. Pas comme ça. C'était mon frère.

J'ai senti une vague de froid m'envahir. J'étais devant lui, ma main gauche transformée en lame à quelques centimètres de sa tête, à attendre. A attendre quoi ? Je ne sais pas. Qu'il redevienne lui-même, peut être mais je n'y croyais pas.
"Tu ne m'amuses même pas, dit il. Vous êtes tous pareil ici, dès qu'il s'agit de frapper quelqu'un de proche, il n'y a plus personne. J'vais en finir tout de suite plutot que de perdre mon temps avec toi."
J'avais de plus en plus froid, et petit à petit mal. J'ai regardé mon ventre, l'endroit d'où semblait venir le froid et la douleur. Il avait utilisé la même technique que moi, sa main gauche était aussi une lame. Mais elle était plantée dans mon ventre. Jai reculé de quelques pas en crachant du sang. Rester debout n'était pas facile avec le tourni que j'avais. J'ai essayé aussi longtemp que j'ai pu, mais j'ai fini par tomber en avant. Je le voyais avancer lentement vers moi, très lentement même. Trop lentement, et il était de plus en plus flou.
"Vous êtes tous si pitoyables au moment de mourrir. J'ai honte de devoir me balader dans le corps d'un humain. Enfin, maintenant que je t'ai, je vais pouvoir être libre à nouveau. J'en tremble rien que d'y penser. D'excitation, bien sûr. a moin que ce ne soit à cause du froid ? Avec ce corps si faible, je ne le sais même pas."
Il m'attrapa par les cheveux et se mit à genoux tout en me soulevant un peu.
"Vois-tu, tu es une des deux dernières parties de mon chakra. Il y avait ton frère, ton père, la partie que ton grand père a donné à quelqu'un que je ne connais absolument pas et toi. Je n'ai bien évidemment pas pu récuperer la part du grand père, mais qu'importe ! Je finirais bien par trouver celui qui la porte en fouillant dans les souvenirs du grand père ! Au fait, j'ai tué ton père. Ca valait mieux pour lui tu ne trouves pas ? Il était dans cet état à cause que le sceau était plus efficace que sur ton frère et toi. J'ai réussi à le sauver quand il s'est fait attaqué, mais pas à le faire se reveiller. C'est dommage, n'est ce pas ? Enfin, maintenant qu'il est mort, il n'en à plus grand chose à faire."
J'ai craché du sang sur son manteaux, puis j'ai dit :
"Tu parles trop.
-Et oui, j'ai pris cette mauvaise habitude. Mais j'ai la fibre éducative, et je voulais voir ta réaction face à l'annonce de la mort de ton père. Tu te rends compte, tué par son propre fils... Mais tu n'as pas l'air de beaucoup réagir... Ca me déçoit, j'esperais que ça te foutrais en rogne pour avoir droit à un vrai combat, pour pouvoir m'amuser... Ah, j'ai pas de chance. Si au moin tu savais comment utiliser pleinement ce merveilleux chakra qui est le mien, ça aurait pu être ditrayant... Mais tu m'ennuis vraiment. C'est dommage, mais on peut pas tout avoir. Pas encore en tout cas.
-J'ai fait mon deuil depuis un sacré paquet de temps. Au fait.. Tu parles toujours trop.
-Et alors ? Tu es pressé ? T'as jamais été pressé pour quoi que ce soit avant d'arriver ici, ton frère et moi, nous nous en souvenons. Mais tu sais que dès que j'aurai pris ce que je veux de toi, tu mourras ?
-J'suis pas pressé. Mais tu m'saoules.
-Alors il avait raison..."
Il m'a donné un grand coup de latte dans la tronche en disant :
"Tu n'as vraiment pas changé."
Il continuait de me frapper en me faisant voler de toits en toits.
"T'es toujours à faire comme si tu avais l'avantage, comme si de rien était. Même quand t'es entre la vie et la mort, faut que tu sois différent des autres. Toujours à essayer de te réhausser par rapport aux autres. Toujours tout miser sur le paraitre, un peu comme tout les abrutis boutonneux de ton âge dans toutes ces écoles inutiles. Mais même eux, ils implorerait de la pitié ou quelque chose dans le genre, que sais-je, alors pourquoi tu te forces ? Si tu veux te forcer, alors relèves toi et distrait moi. Au lieu de faire semblant d'être encore combattif, deviens-le. Amuses-moi.
-ARRÊTEZ !"
Je reconnaissais bien cette voix. Il avait dû m'envoyer sur le batiment dans lequel j'avais balancé Flo, parce que je reconnaissais sa voix. Je ne voulais pas qu'il m'aide. Je ne voulais pas qu'il soit mis en danger à cause de moi.
"CASSES-TOI !
-Mais, Leo...
-CASSES-TOI !
-Attends, attends, attends, attends, attends... Dit mon frère. J'ai cru entendre "Leo"."
Il apparut près du gosse et se mit à genoux derrière lui.
"Alors, mon petit, tu connais cette personne ?
-LAISSES-LE ! Il n'a rien à voir avec nous !
-Et alors ? C'est un détail insignifiant. Moi, je croyais que c'était le gamin en détresse que tout bon héro se doit de sauver. Mais comme ça, vous vous connaissez... Mais ça peut rendre les choses interressantes, ça, dis-moi. Imaginons que je le tues, maintenant, comme ça. Rien que pour t'enerver. Je parie que ça, ça te fait peur, non ?
-Vas te faire foutre !
-C'est amusant, ça. J'ai remarqué que les gens se démènent toujours pour sauver les gens qu'ils aiment. Est ce que, même dans ton etat, tu arriveras à faire quelque chose pour sauver ce pauvre petit être ici présent ?
-La vie des gens n'est pas un jeu, bordel !
-Parle pour toi. Les autres vies que la mienne ne m'interresse pas. Alors, vas tu sauver cet enfant dans un final plein d'émotion ? Ou vas-tu rester par terre misérablement en pestant sur la bonne excuses que sont ces blessures ?
-Laisses le partir !
-La neige continue de tomber et ce petit enfant ne tardera pas à tomber à son tour si tu perds ton temps à me donner des ordres auxquels je n'obeirai pas."
Ils tenait Flo au dessus du vide. J'avais pas le choix, il fallait que je me lève. Ca me faisait tellement mal que je n'arrivais pas à hurler. On dit que la peur donne des ailes aux hommes. Moi, elle m'avait simplement aidé à me lever. J'étais debout, je savais que je ne le serai pas très longtemps mais je tenais bon. J'allais tenir bon le temps qu'il faudrait, le temps qu'il le relache. Il ramena l'enfant devant lui et le tint par les épaules.
"Bravo, dit il, tu es debout. Tu dois être sacrément inquiet pour la vie de cet enfant.
-Laisses le partir, maintenant.
-Je suppose que tu connais quelques notions de base dans le comportement humain. Tu as bien vu que tu es debout à cause de la peur. La peur motive beaucoup n'importe qui sur cette terre. Mais il y a autre chose qui motive les hommes...
-Je m'en fous, laisses-le.
-La colère et la vengeance motivent beaucoup."

Un pic de glace rouge. Il y avait un pic de glace rouge qui sortait du front de Flo. Ses yeux étaient grand ouvert et vides de toute expression. Pourtant ils étaient pointé sur moi et je les trouvais accusateurs. Il tombait lentement en avant, pic de glace sortant de son front était en fait un doigt de mon frère. Sa chute paraissait durer une éternité. Je me demandais si il allait finir par toucher le sol et qu'on en finisse. Dans d'autres circonstances, cette scène aurait porté le nom banal de minute New-yorkaise. Mais là, cette minute n'en finissait pas. Il tombait lentement suivi de quelques gouttes de sang qui se détachaient parfaitement dans ce blanc neigeux. Puis il toucha le sol, dans ce bruit sourd que fait la neige écrasée. Le temps avait repris ses secondes habituelles et le vent était revenu. C'était le seul bruit qui suivit la chute. J'avais chaud, étrangement chaud. Chaud à en cramer.Je me sentais coupable. C'était de ma faute. C'est comme si j'avais appuyé sur la détente imaginaire. Flo était mort.

J'ai relevé la tête après un long moment à regarder le vent faire trembler les vêtements de ce qui avait été un gosse malchanceux. Mon frère était là, souriant de la façon démoniaque habituelle. Mais son oeil droit était revenu. Des larmes en coulaient. Il se passa la manche sur ces larmes pour en effacer les traces et dit :
"Ton frère a toujours été plus émotif qu'il n'y parait. Bon, il est temps de se dire au revoir pour le moment. On se reverra un jour. D'ici là, débrouilles toi pour devenir divertissant au moin. Au fait, ton sharngan vient de passer au niveau supérieur. Félicitations. Et bien, maintenant, dans un situation différente, tu aurais sérré la main à ton frère mais... A plus."
Il s'en alla calmement, me laissa là avec un mort. J'ai fait deux pas en avant en essayant de l'atteindre, mais je me suis écroulé dans la neige avant. Pourtant, j'ai continué d'avancer, en rampant. Il fallait que j'aille le voir, je ne devais pas le laisser seul. J'ai laissé un très nette trainée rouge par terre. Peut être qu'il n'était pas mort ? Peut être que je pouvais l'aider ? J'ai continué d'avancer jusqu'à l'autre bout du toit, je ne sentais plus rien, je n'entendais plus rien, je ne voyais presque rien. Mais il ne fallait pas que je m'arrête. Je ne pouvais pas le laisser seul. Quand je suis arrivé près de lui, je l'ai serré contre moi pour le réchauffer. Encore une fois j'avais tort. Je m'étais accroché à un espoir futile. Dans les films, le héro à toujours le privilèges d'entendre les dernières paroles de tout le monde, lors de l'agonie.

Et moi, je ne devais pas être le héro.




Merry Christmas, ho ho ho
I'll be six feet under the snow
Jingle bells along the way
I'm a dead motherfucker and I'm counting my days
I've been too naughty, I forgot to be nice
I guess violence is my vice
So check your list Santa and check it twice
I'm a dead motherfucker all right

I'll be buried by Christmas




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