Fiction: 4 Bonnes Raisons...

Une dans le poumon, une dans l'épaule, une dans le coeur et une dans la tête. Quatre bonnes raisons de mourrir, mais il semblerait qu'une partie de moi ne semble pas rester dans un caveau jusqu'à la fin de ma mort. Je suis passé à travers du sol de ce trou. A force de creuser après avoir touché le fond, on arrive à l'envers de la terre. Cà aurait pu être si bien...
Classé: -12D | Général | Mots: 45119 | Comments: 38 | Favs: 39
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ohne Seele (Masculin), le 07/04/2007
bon, 1ere fanfic. Ne soyez pas indulgents, si vous trrouvez que c'est de la merde, allez y lachez vous.

Hurra wir leben noch = Hurra on vit encore. Ah que j'te jure ! Nan mais serieux, ah ouai quand même !
Dans ce chapitre, du sang !
"ouéeee !"
Des explosions !
"ouéééé !"
Des larmes !
"Ouéééé !"
Des putes !
"OUEEEEE !"
Nan, pas de putes...




Chapitre 5: Megaherz - Hurra - Wir Leben Noch



Une heure après, on était au lieu de rendez-vous, en retard. A priori, c'était dans les habitudes de Naruto de ne pas être à l'heure. J'ai pu retrouver Kiba et Akamaru et découvrir qui était Hinata : une fille aux yeux blancs du même age que Naruto et Kiba. Elle était incroyablement timide, n'osant pas monter la voix, même pas pour dire bonjour. En revanche, la personne que nous devions éscorter n'était pas encore arrivée. Nous avions dû l'attendre une demie-heure pour enfin le voir ramener sa face. C'était un jeune militaire qui avait dénoncé son supérieur pour je ne sais pas quelle raison et qui se retrouvait maintenant avec des bandits qu'avait engagé son supérieur pour l'empecher de témoigner contre lui. Comme le jugement n'était pas à Konoha, puisque de toute façon le supérieur du marin s'était enfui on ne sait où, on devait ramener le marin chez lui, dans un petit village à sept jours de marche à l'ouest de Konoha. Après les présentations avec l'éscorté faites, d'ailleurs cet abruti avec un accent militaire à la con, on est parti.

Rien ne se passa les trois premier jours. On marchait toute les journées et on dormait soit dans des hotel, soit à la belle étoile. J'avais de plus en plus de mal à dormir. J'étais toujours le premier reveillé, sans être autant plus fatigué pour autant. A chaque fois, j'allais faire un tour, dans la nuit la plupart du temps, et je revenais deux ou trois heure plus tard c'est à dire vers quatre ou cinq heure du mat'. Ca me faisait à peu près cinq heures de sommeil par nuit et c'était étrangement suffisant. J'avais pas compris pourquoi, mais j'étais devenu insomniaque. La seule chose réelement génante à être insomniaque c'était l'obligation d'attendre que tout le monde se lève. Pour le reste, ça apportait juste plus de temps, et si j'avais quelque chose à en foutre, j'aurais pu dire que c'était pratique. En l'occurence, ça ne l'était pas.

Le quatrième jour était le seul jour où quelque chose s'est passé. Enfin, peut être pas mais c'est le dernier dont je me souvienne. Comme d'habitude, j'étais reveillé avant tout le monde. Cette nuit là, on avait dormi dans un hotel. J'étais descendu dans le hall et j'y ai aperçu un groupe de personne feuilletant le carnet de l'hotel. Il nous cherchaient certainement. Dès qu'ils se sont aperçu de ma présence, ils m'ont interrogé sur des ninjas de Konoha qui seraient dans le coin. Evidemment, ils ne avaient pas que j'étais avec eux : je n'avais pas de bandeau. Je leur ai répondu que je ne savais rien. Je suis resté dans l'hotel jusqu'à ce que tout les autres se reveillent, à tout hasard que ces types reviennent. Mais peu de temps après, j'ai vu à travers une fenêtre ces mêmes types se faire attaquer et battre par des ninjas. Je suis sorti pour les rejoindre, ils étaient aussi de Konoha. Un grand type avec un katana m'expliqua avec beaucoup de temps mort sa mission, qui était donc d'arreter ces bandits qui gisait à leurs pieds. Ils devaient les arreter pour une raison très étrange, un simple vol je crois. Une fois que Naruto et tout les autres étaient debout, j'ai expliqué à tout le monde ce qui s'était passé.

On est quand même parti du village assez dicrètement et rapidement. On a donc reprit notre marche habituelle puisqu'à priori on était pas suivi. Et de toute façon, les seuls qui nous cherchaient jusqu'alors se sont pris de sacrées roustes. Mais si quelqu'un se décidait quand même à nous attaquer, tout le monde était sur ses gardes. En attendant, c'était une journée comme les trois précédentes : longues et chiantes. J'ai sorti mon baladeur, et comme par bonheur, il restait encore de la batterie, suffisament pour une heure ou deux en tout cas. "Autant en profiter tant qu'il en reste, elle sera bien vide un jour" me suis-je dis. J'avais bien plus de plaisir qu'avant à écouter de la musique, surtout parce que je savais que je ne pourrais plus en écouter longtemps encore.

Une heure plus tard, ma batterie toujours pas vide, j'ai eu un problème. Je ressentais une vague de froid dans mon dos. Au début, c'était juste douloureux. Mais au bout de quelque mètres, c'était devenu insoutenable. Je me suis retenu d'hurler, j'ai juste dit : "J'ai mal..." Naruto et les autres se sont retournés vers moi. Ils ont regardé à mes pieds et prirent un air inquiets. J'ai à mon tour regardé par terre. A mes pieds, c'était du sang. J'ai repété en faisant mon maximum pour rester debout : "J'ai mal..." Le monde autour de moi devenait flou et lumineux malgré les nombreux nuages. Un filet de sang commençait à couler de ma bouche. J'ai repété une dernière fois : "J'ai... Mal..." ensuite, j'ai vu le sol se rapprocher rapidement de moi, ou plutot le contraire. J'avais reçu quatre couteaux dans le dos. Je n'arrivais plus à bouger et je me battais pour rester éveillé. Naruto, Kiba, Hinata et l'éscorté se sont jeté autour de moi. Ils étaient complètement affolé. "Quelqu'un sait ce qu'il faut faire dans ces cas là ? Demanda Kiba
-Moi, j'en sais rien ! Répondit Naruto
-Attention ! S'exclama Hinata. Une petit groupe de personne approche d'ici !
-Naruto, dit Kiba, restes avec Leo. Toi aussi, dit-il en montrant l'éscorté du doigt. Hinata et moi on va s'occuper d'eux.
-D'accord, repondirent les deux interpellés." Naruto retira les couteaux et me mis sur le dos. Je ne sentais plus la douleur, ça devait dépasser de tellement loin les limites du supportable. Naruto à ensuite parler à la manière des médecins dans n'importe quelle série TV : "Nous laches pas, Leo ! Tiens bon ! On va bientot t'amener dans un hopital ou quelque chose dans le genre !
-Laisse tomber..." J'avais presque chuchoté, mais je n'arivais pas à faire mieux. "Laisse tomber, c'est trop tard.
-Dis pas ça ! Tu vas vivre ! Tu vas pas mourrir !
-Bah... C'est pas un drame..." Quelques gouttes commençaient à tomber du ciel. Contrairement à pas mal de monde, j'aimais bien la pluie. L'ambiance qui se dégageait d'une bonne averse avait toujours été quelque chose que j'adorais. J'étais triste de mourrir ici, comme ça. Mais voir la pluie m'a consolé un peu. Naruto me secouait désésperement, et surtout inutilement. Un mort ne se reveille pas si on le secoue.

Peut être pas si mort que ça, en fait. Après avoir fermé les yeux sous la pluie, je les rouvrais dans un blanc complet que je connaissais bien pour y avoir passé trois ans. "Je ne suis pas près de te laisser mourrir" avait dit le reflet au début de ces trois ans. J'ésperais sincèrement qu'il me foutrait la paix cette fois. On peut même pas crever tranquille ! C'est une vie, ça ! J'ai regardé autour de moi, mon reflet était dèrrière moi, son sourire gerbant toujours sur les lèvres. Il me regardait amusé, je le regardais sans laisser transparaitre la moindre émotion. Mais il m'emmerdait, j'avais pas envie de le voir. "Si tu meurs, je meurs. Et je n'y tiens pas particulièrement, Leo. Alors évites de suicider comme aujourd'hui.
-La fermes. J'ai pas essayé de me suicider aujourd'hui, j'ai juste laissé quelque types me lancer des couteaux dessus. J'avais pas le courage de les esquiver. Arrête de me donner des conseils.
-Ce n'est pas un conseil. Tu verras bien vite ce qu'il t'en coutras d'essayer. Compris ?
-Ouai, ouai...
-Bien, maintenant que les choses sont claires sur ce point, je dois t'éclairer sur d'autres sujets. Peut être as-tu des questions à me poser ?
-Ouai, j'en ai une : Qu'est ce qu'on mange ?" Me foutre de sa gueule n'était sûrement pas la chose à faire, mais j'avais de toute façon rien d'autre à foutre. "J'ai l'impression que tu ne sais pas ce que je suis, Leo.
-Un parasite encombrant ? Une tumeur avec un baggy ?
-Non. Je vais te montrer ma véritable nature." Mon reflet se mettait à grandir dangereusement, des poils lui poussait sur tout le corps, sa machoire s'allongeait. A bout de sa transormation, j'avais sous les yeux un ours polaire énorme qui me regardait de haut, moi, qui ne faisait pas un dixième de sa taille. Il avait encore son sourire malsain, qui prenait tout son sens sur ses babines. C'était vraiment un sourire de psychopate. Soudain, je sentais quelque chose de froid m'aggriper au cou. Puis ça me souleva. J'étais en train d'étouffer. Une corde de glace m'emmenait au niveau de la tête de l'ours polaire. Je ne me debattais pas, je savais très bien que ça aurait été complètement inutile. Je me contentais de regarder d'une manière la plus bovine possible ce parasite polaire qui tenait la corde de ma pendaison entre deux griffes. "Le sceau que ton grand père t'a fait à ta naissance n'est pas assez puissant pour m'empecher de te tuer, dit-il très sérieusement. Il est juste suffisant pour m'empecher de sortir. Ton grand père est devenu fou en faisant ce sceau, c'est pour ça que tu n'en as jamais entendu parler. Il a dû y mettre toute sa force car je ne comptais pas passer encore une fois ma vie dans le corps d'un autre. Mais je l'avais sous estimé. J'ai perdu contre lui et j'y ai laissé des plumes. Ce chakra que je trouvais particulier est en réalité une partie du mien. Et les quelques souvenirs que tu as pu voir sont aussi les miens, lorsque j'étais encore coincé dans ton grand père." Il lacha la corde et me laissa m'écraser par terre. Je n'avais rien de cassé mais ça restait terriblement douloureux de tomber d'une vingtaine de mètres de haut. Je me suis relevé péniblement, j'ai toussé puis j'ai dit : "Pas d'autres questions.
-Alors dans ce cas, je ne te retiendrais plus très longtemps. Mais laisse moi te dire encore une chose : mon chakra, et donc le tien, permet la création et le contrôle de l'eau. En t'entrainant un peu, tu pourra t'en servir facilement. Tu n'auras de toute façon pas le choix.
-Pas le choix ? Et pourquoi ça ?
-Parceque tu en aura besoin pour diriger ton chakra à travers ton bras si tu veux utiliser des techniques habituelles.
-Mais j'y arrive déjà très bien ! Je comprends pas !
-Leo, tu es bien droitier, non ?
-Oui, mais je comprend toujours pas. C'est quoi le rapport ?" Puis je sentis une vague de froid envahir mon bras gauche. Il était en train de geler. Je n'arrivais plus à le bouger et c'était extremement douloureux. "C'EST QUOI CE BORDEL ? ai-je crié à l'ours polaire.
-C'est ta punition pour t'être laissé mourrir. J'ai gelé toute l'eau et le sang de ton bras. Attention, ça va piquer un peu." Mon bras venait d'exploser. Je hurlais en me tordant de douleur sur le sol. Mais c'était un sol rouge, humide et poussiéreux. J'étais à nouveau sur le chemin où je m'étais pris quatre couteaux dans le dos. J'ai pris sur moi et arreté de hurler malgré que, en plus de mon bras en moin, les blessures dûes au couteaux étaient toujours là. Il n'y avait plus personne autour de moi. D'après les traces de pas, deux personnes avaient continué leur route initiale vers le village du type qu'on escortait. Une explosion retentit dans la forêt que longeait le chemin. Les deux autres devaient se battre dedans. Je ne comptais pas les attendre, et de toute façon j'étais mort à leurs yeux. J'ai pris la direction inverse à toute les leurs : le demi-tour. J'avais vraiment besoin d'un medecin donc j'ai pris pour direction la ville dans laquelle on avait passé la nuit. C'était à environ une heure et quart de marche, mais je risquais de prendre beaucoup plus de temps car même si j'allais aussi vite que je le pouvais, j'avais l'impression de faire du sur place. A chaque pas que je faisais ma vision devenait plus floue et chaques gouttes de pluies qui tombait ne provoquait plus le moindre son à mes oreilles. J'ai marché dix minutes comme ça puis je me suis écroulé, inconscient.



"Papa ! Il est reveillé !
-Hola ! Du calme, répondit une voie adulte masculine distante. J'arrive. Alors, mon gars. Comment te sens tu ?
-Moi ? Ai-je demandé.
-Evidemment, toi ! S'exclama l'homme qui venait d'entrer dans la pièce. Est-ce que mon fils et moi on a l'air d'être bléssé ?
-Je ne sais pas.
-Tu ne sais pas ? Dit timidement le garçon.
-Tu as perdu la vue, n'est ce pas ? Demanda l'homme come si c'était une évidence.
-Non, mais je ne distingue que vos silouhettes. Je vois complètement flou.
-Alors tu as une chance incroyale, mon gars. Tu avais une vilaine plaie pile sur la moelle épinière. Tu aurais pu resté paralysé jusqu'à la fin de tes jours.
-Heuresement que papa est un grand médecin !
-Et heuresement que l'on t'a trouvé avant qu'il ne soit trop tard. Tu était allongé par terre sous la pluie, sévèrement amoché." C'est à ce moment que j'ai essayé de me frotter les yeux de mon bras gauche. J'ai été très surpris de ne rien sentir jusqu'à ce que je me souvienne que j'avais perdu ce bras. Voyant ce que j'avais essayé de faire, l'homme ajouta : "Très très amoché." Tout à coup, j'ai senti comme une odeur de cigarette flotter dans les airs. Je me suis concentré sur la main dans laquelle l'homme tenait sa clope ce qui fit revenir ma vue à la normale, sans la moindre trace de flou. "Je devrais pas te proposer ça à cause de ton état mais... T'en veux une ? dit l'homme.
-Nan, merci. J'ai arreté y'a un ans.
-Comme tu veux. Je m'appelle Anakin et lui c'est...
-Luke ?
-Non, lui c'est Atol.
-Et toi, comment tu t'appelles ? Demanda le jeune garçon, Atol donc, comme les opticiens.
-Leo.
-C'est un nom bizzare ! S'est étonné le gamin.
-Bon, Leo, qu'est ce que tu voudrais manger ? Reprit le père.
-Ahhh ? Parce que je mange là ?
-Bien sur ! Tu bouges pas de là dans l'état ou tu es !
-Ah bon ? Mais j'suis sur que je peux me lever, regardez...
-AH NON, TU VAS PAS FOUTRE EN L'AIR LA LONGUE NUIT QUE J'AI PASSE A TE SOIGNER !
-Ahou ! C'était pas la peine de me frapper !
-C'était pour bien te faire comprendre.
-Frapper un infirme... Quelle honte !
-Tu suvivras. Bon, des nouilles, ça va ?
-Ouuuaaii ! S'est écrié le môme.
-Ouuaaiii aussi. Mais je sors quand d'ici, moi ?
-Quand je l'aurais décidé. En attendant, tu restes au lit. C'est un ordre."

Je me retrouvais donc chez un médecin fumeur un peu brutal avec ses patients, dans une maison au milieu de je-sais-toujours-pas-où mais très certainement dans une ville car j'entendais un peu d'agitation à l'exterieur. Je me suis levé pour voir à travers la fenêtre malgré l'interdiction du doc. C'était une ville bien tranquille, pas la même que celle dans laquelle j'avais passé la nuit dans l'hotel. Sous le soleil rayonnant qui m'apprenait qu'il n'était pas loin de midi, une bande de gosses jouaient sur la route, des ouvriers construisaient une maison devant les yeux attendris d'un couple dans lequel la femme avait une rondeur dans le ventre. Une ville semblant être parfaitement normale, donc. Tandis que je regardais à la fenêtre, je sentais bien que le doc me reluquait le dos bandé. Il s'est ensuite approché de moi et m'a donné une légère tape sur la tête. "J'avais dit : "Reste couché." T'as de la veine que tes blessures soient déjà gueries sinon je t'aurais attaché au lit. Tiens, v'la une chemise propre le temps que tes vêtements soient propre." Il balança une chemise rouge à manche courte du plus pur type hawaïen sur le lit puis il s'en alla ailleurs dans sa maison. Il y avait sur une chaise dans la pièce un pantacourt, et mes godasses en dessous. C'est pas toujours après avoir perdu quelque chose qu'on se rend compte de son importance. Mon bras me manquait, surtout pour mettre le pantacourt. Une fois habillé, je me suis allongé sur le lit et j'ai commencé à refléchir à ce que j'allais bien pouvoir faire. Mais je n'avais jamais su ce que je voulais faire auparavant, alors j'étais toujours dans le flou sur ce point. Et de toute façon je savais rien faire. J'avais beau m'en tirer avec des resultats honorables dans mes études, ça m'amenait à quoi ?

En fait, il y avait une chose où je n'étais pas complètement nul. Mais je ne pouvais plus la pratiquer à cause qu'on m'avait coupé un bras, ou plutot explosé. Je me débrouillé pas mal dans tout ce qui concernait le corps à corps, les armes blanches et les techniques ninjas, aussi dit les trucs bizzares utilisant de chakra. Je pensais que je ne pouvais plus rien faire dans cette voix là, jusqu'à ce que je remarque un verre d'eau sur la table de chevet à coté du lit. L'ours blanc parasite avait dit que je pouvais controler et même creer de l'eau. Mais il ne m'avait pas dit comment faire. Je me suis concentré sur l'eau, en repetant intérieurement "bouge toi, saloperie de flotte !" Mais il se passait rien. J'ai ensuite compris que ça ne fonctionnerait qu'avec du chakra, j'en ai alors envoyé un leger filet dans le verre. L'eau s'était mise à trembler. Tout d'un coup, le môme entra dans la chambre comme un gros barbare, quasiment en défonceant la porte. Il m'avait fait sursauté, ç't'éxité. "C'est cuit !" a-t-il dit. Il est ensuite sorti aussi rapidement qu'il est rentré. J'ai regardé le verre, il était vide. L'eau était complètement gelée. Je n'avais pas vraiment compris comment j'avais fait, mais je l'avais fait. Mais j'avais pas le temps de recommencer puisqu'à priori j'avais une assiette qui m'attendait.

Malheuresement, le temps que j'arrive à trouver où était mon assiette, le môme se l'était déjà enfilé en plus de la sienne. Il avait fait très vite. Pendant que ce sale môme digerait, son père écrivait sur un bout de papiers sans vraiment se soucier du fait que j'avais rien avalé. Puis il s'est approché de moi et m'a tendu un papier avec une opération assez longue dessus. "C'est quoi ça ?
-C'est ce que tu me dois.
-QUOI ? Ce chiffre avec plein de zéros là, c'est ce que je vous dois ?
-Je fais pas dans la charité, mon gars.
-Ouai, j'ai vu ! Et d'où ils sortent tout ces chiffres ?
-Tout est facturé à l'heure : Tu m'as forcé à utiliser deux heures 45 minutes de mon temps pour te soigner et tu es resté deux jours, deux heures et 3 minutes dans une chambre que je t'ai loué, et j'arrondis à l'heure supérieure. Les medicaments coûtent chers aussi. Tu te trimbales dans des fringues de première qualité, mais je te les loue aussi. De plus, tu m'as forcé à te porter de cette foutue route jusqu'à ici et j'ai facturé au kilomètre. Tu as aussi sali mes vêtements avec ton sang, je suis donc obligé de les nettoyer. Je nettoie aussi les tiens, donc tu payes pour ça aussi.
-MAIS C'EST DU VOL ! Et pourquoi le tout est multiplié par trois ?
-Parce que tu n'es pas d'ici. Le tarif est doublé pour les étrangers. Et en plus, comme je suis en ce moment en vacances, je te le fais payer une fois de plus pour les désagréments que tu m'occasionnes alors que je n'ai que deux semaines de paix avec mon fils sans sa mère.
-C'est n'importe quoi ! Et le résultat est faux !
-J'ai arrondi à la centaine supérieure.
-Et si j'avais accepté la clope tout à l'heure, je l'aurais payé aussi ?
-Evidemment.
-Et ben, j'ai une mauvaise nouvelle, je suis dans l'incapacité de payer quoi que ce soit en ce moment.
-TU VEUX DIRE QUE TU PEUX PAS PAYER ?
-Ben, oui, c'est exactement ce que je viens de dire.
-Aaahh putaaiin... Je savais que j'aurais dû prendre l'autre...
-L'autre ? Il y avait un autre bléssé ?
-Ouai, un blond dans la forêt, un type de Konoha. J'parie que lui il avait les moyens de se payer des soins...
-Un blond... Et qu'est ce qu'il est devenu ? Vous l'avez laissé dans la forêt ?
-Nan, c'est sa mère qui l'a ramassé, a-t'il dit en désignant son môme du doigt.
-Et vous êtes pas ensemble, je suppose ?
-Tu supposes bien, mon gars. On s'est séparé y'a quelques années, depuis on se partage le gosse. En fait ça a commencé quand elle a dit que...
-DONC le blond n'est pas ici, l'ai je coupé. Il faut que je voit ce type.
-Il est chez sa mère, à une dizaine de kilomètres au nord.
-Il faut que j'aille là-bas.
-Débrouilles-toi, mon gars. J'ai vraiment pas envie de t'y emmener.
-Même si le blond paye ce que je vous dois ?
-J'ai vraiment pas envie de voir cette folle furieuse." J'ai pris un crayon et rajouté un zéro sur le resultat de l'opération et je lui ai montré le papier. J'ai été surpris de voir à quel point l'argent pouvait le motiver, car à peine quelques secondes après avoir vu le papier, il était en manteau et au garde à vous devant moi en disant : "On part quand ?
-Dès que je pourrais recuperer mes vêtements.
-Bah, c'est pas un problème ça, je te les offre, c'est que des vieilles fringues que je ne mets jamais.
-Aaaaahhhh... C'était pas des fringues de première qualité il y a deux minutes ?
-Eeeehhhhheu... Ben...
-Je vois. De toute façon, c'est pas ça le problème.
-Tu veux dire par là que tu n'aimes pas ces fringues ?Dit-il en tentant de m'intimider.
-Oui, c'est ce que je veux dire par là. De toute façon, vous pensez la même chose puisque vous avez dit ne jamais les mettre.
-Bon-bon-bon-bon, dès que tu auras tes fringues, on y vas et j'encaisse le cash, c'est ça mon gars ?
-C'est ça.
-Je vais te chercher tes fringues alors.
-Ah parce qu'elles sont propres et sèches ?
-Oui, je les ai lavés hier.
-Aaaaahhhh... Donc vous m'avez fait louer des fringues inutilement, juste pour avoir plus de profits ?
-Beeennnnn..." C'est incroyable ce que cet arnaqueur était capable de faire pour un peu de monnaie. S'il vendait son âme au diable, il la vendrait chère. Et dire que c'était un médecin en plus. "Bon, laisser tomber, amenez moi mes vêtements que je puisse m'en aller.
-J'y vais !"

Quelques minutes plus tard, on était parti en direction du nord pour environ quatre heures de marche à travers un forêt sans trop de relief. C'était le chemin le plus direct d'après le doc. Je ne pouvais que le uivre de toute façon, je me serais complètement paumé sans lui. Et avec ma main en moin, je n'aurais pas réussi à tenir une carte. Parfois, je restais un peu en retrait du père et du fils pour réessayer de contrôler l'eau. J'arrivais à déplacer l'eau sur les surfaces mais pas en l'air, je n'arrivais pas non plus à la geler come je l'avais fait chez le doc. Mais deux abrutis avaient décidé de me voler dans la forêt lorsque j'étais un peu en retrait du doc et de son fils. J'esquivais leurs attaques au gourdin sans problème jusqu'à ce que j'essayes de poser la main gauche par terre sans me soucier de sa disparition. Je m'étais pété la tronche par terre, et ils en ont profité pour attaquer plus violemment. Etrangement, une protection de glace se formait à chaque endroit où il se preparaient à frapper. Je ne le controlais pas, c'était plus par reflexe que ces blocs de glaces apparaissaient que par demande de ma part. Mais je sentais quand même que ces blocs apparaissaient par ma faute, par ma volonté. J'ai ensuite mit en pratique les trois années d'entrainement que j'avais passé avec cet ours polaire pour mettre KO les deux abrutis un peu dérangé par la glace. J'ai ensuite rejoin le doc et son fils comme si de rien était, puisque de toute façon, ils n'avaient rien remarqués.

Peu de temps après cette petite aventure stupide, le village que nous cherchions était à portée de vue. Il était quasiment la copie conforme de celui du doc. Nous nous sommes dirigés vers la maison de la mère du môme pour que je puisse retrouver le ninja blond de Konoha, Naruto donc. Une fois devant la porte d'une maison de plein pieds, le père et le fils se sont mis au garde à vous bien en rang. La femme qui ouvrit la porte était habillé très classique mais chic. Elle se tenait droite, la tête haute, bien coiffée et maquillée. Elle avait parfaitement le profil de la coincée autoritaire qui considère tout les plaisirs comme des péchés. Ca expliquait aussi pourquoi le doc et son fils avaient cette attitude militaire ridicule devant elle. Elle m'a lancé un regard noir, qui signifiait surement : "ces jeunes, pas capables de s'habiller comme des gens normaux ! Des bêtes sauvages !" puis elle a demandé au doc la raison de notre venue, et lorsqu'elle l'apprit, elle commença à faire la morale au doc, comme quoi faire payer les soins aux bléssés devrait être interdit. J'étais complètement d'accord avec ça, mais le doc contre attaqua avec le fait qu'il faut bien vivre de quelque chose. Mais moi j'étais pas là pour débattre sur la rémunération des médecins de ce pays, j'étais juste là pour voir quelqu'un. J'ai donc demandé poliment à voir le bléssé qui ne s'était à priori reveillé que depuis une heure. La réponse froide et rapide de la femme fut : "première porte à gauche." Je m'appretais à rentrer dans la maison lorsqu'elle me bloqua le passage. Je ne comprenais pas pourquoi, jusqu'à ce que le môme me dise : "Tes chaussures.
-Aaaahhhh, c'est pour çaaa..." J'ai retiré mes chaussure et attendu qu'elle me laisse passer, ce qu'elle fit après m'avoir lancé un second regard noir qui devait signifier : "Pas la moindre trace de politesse ou bien de savoir vivre ! J'te passerai ça au carcher, moi !"

Derrière cette première porte à gauche, y'avait pas grand chose : une commode sur laquelle il y avait une sacoche fermé, un scalpel et un bandeau du village de Konoha. Il y avait aussi dans cette chambre une chaise où des vêtements se trouvaient sur le dossier et un lit vide avec des sandales noires au pieds de devant. Pas de ninja blond bléssé. Pas de Naruto donc. De toute façon, ce n'était pas ses vêtements sur la chaise, c'était probablement un autre ninja de Konoha qui s'était retrouvé ici. Mais dans ce cas, pourquoi il s'est retrouvé bléssé pas loin de moi ? Me surveillait-il ? En tout cas je ne pouvais pas le lui demander, il n'était pas là. Tout d'un coup, alors que j'étais face au lit, une main m'aggripa le pied. "Hé, l'ami ! Chuchotait une voix sous le lit. Aides-moi à m'échapper d'ici !" Il semblait bien que le ninja n'était pas parti, ou du moin, pas encore. "Pourquoi veux tu t'échapper ? Lui ai-je demandé, en chuchotant aussi.
-Cette vieille tarée veux que je reste une semaine au lit ! J'ai pas le temps de passer une semaine à l'écouter me souler avec ses reproches à son ancien mari comme elle l'a fait depuis que je suis levé ! J'ai une affaire urgente à regler à Konoha !
-Concernant le type qu'est mort sur la route, c'est ça ?
-Ouai.
-Et je fais comment ?
-Bah, j'en sais rien moi ! Improvise !
-Pourquoi tu te demerdes pas ? Il suffit que t'ouvres la fenêtre et que tu sortes.
-Peux pas. Cette morue m'a attaché quand j'ai essayé de m'enfuir y'a une heure ! J'ai juste réussi à me liberer un bras, mais je peux pas bouger.
-Je vois." J'ai ramassé le scalpel et je l'ai posé sous le lit. "Coupes les cordes avec ça et balance les au milieu de la chambre.
-Pourquoi faire ?" J'ai ramassé ses vêtements, son bandeau et ses chaussures et je les ai balancé sous le lit. "Et mais qu'est ce que tu fous !
-T'occupes. Balances juste la corde et le scalpel au milieu de la pièce et ne sors pas de sous le lit."
-Pourquoi faire ? Suffit que je m'habille et que je me casse par la fenêtre maintenant !" Pendant qu'il disait ça, il a balancé les cordes et le scalpel tandis que j'ouvrais la fenêtre. "J'comprend rien ! Pourquoi je devrais pas sortir ?
-Parcequ'elle arrive, alors fermes-là.
-Oh merde !"

Moin de dix secondes plus tard, ils rentrèrent tous dans la chambre. "Mais il est où ? Demanda le doc.
-Parti à droite, ai je répondu en montrant la fenêtre du doigt. Mais ce type court tellement lentement que je paris qu'ils s'est réouvert une plaies ou quelque chose comme ça.
-QUOI ? S'est excité la "morue". Mais j'ai passé trop longtemps à le soigner pour qu'il détruise tout mes efforts comme ça !" Et elle passa à travers la fenêtre puis couru vers la droite. "Tu ne le pourchasses pas ? Demanda le môme. C'est pas ton ami ?
-Si, justement, moi je peux le revoir à volonté. Pas vous.
-Et alors ? S'interrogea le doc.
-Et alors moi, il ne me doit pas d'argent." A ces mots, le doc prit son fils sur son épaules et passa à son tour à travers la fenêtre puis couru vers la droite. "C'est bon, ils sont tous parti.
-Merci mec. J'ai une dette envers toi, maintenant.
-Ouai, ben en attendant sors de sous ce lit et habille toi, j't'attendrai dehors pour parler de ta dette." Et je suis sorti par la fenêtre comme les autres puis je me suis adossé au mur. Je ne lui avait pas dit qui j'étais car je voulais être sûr qu'il avait bien pour mission de me surveiller. "Au fait, l'ai je abordé, qu'est ce que tu dois faire à Konoha ?
-Une mission.
-Ah ! Vu que tu t'es retrouvé là, je suppose que tu l'as ratée.
-Pas du tout, l'ami. Je l'ai réussie.
-Ah bon." Comment ça, il l'avait réussie ? J'étais mort ! Je ne comprenais vraiment pas. Même si il n'avait pas pour objectif de me protéger, il n'avait quand même pas pu me laisser crever ! Ou alors je me trompais complètement sur son objectif... Je devais tirer ça au clair, mais pour ça, il ne fallait pas qu'il me reconnaisse. Je me suis precipité à l'entrée de la maison où j'avais vu des chapeau accroché quelque part... J'ai pris le plus potable de tous, un canotier noir qui allait sufisament avec mes fringues pour que ça ne paraisse pas trop suspect. Je l'ai mit de façon à ce que mon visage reste masqué. Quand à la moitié de bras en moin... Tant pis. J'avais plus qu'à esperer qu'il n'avait pas surveillé jusque là. Je devais avoir une gueule assez particulière avec ça, un peu à la Jackson mais j'avais pas le moyen de faire autrement. La cagoule, ça aurait vraiment été trop étrange un jour de beau soleil comme aujourd'hui. Et puis faisait trop terroriste. J'preferais ressembler à un pédophile qui n'est pas connu ici qu'à un terroriste. Je suis ensuite ressorti par la porte principale Pour voir qu'un gars d'une vingtaine d'année, blond, m'attendait devant la maison.

"Alors, ma dette ? Demanda t-il.
-J'dois aussi aller à Konoha. Amènes moi là-bas.
-C'est tout ?
-Bien sur.
-Dans ce cas, allons y avant que la folle furieuse se ramène chez elle.
-D'accord."

Nous sommes donc partis en direction de Konoha. Pour une fois, je n'étais pas dans la dech' puisque j'avais volé le portefeuille de la "morue", ça évitait à ce blond de me payer ce dont j'avais besoin. Quand il avait remarqué que j'avais son portefeuille, il m'a dit que la "morue" lui avait fait payé très cher tout les soins qu'elle lui avait prodigué. Elle était quand même mal placée pour faire la leçon au doc finalement. Il s'appelait Witz. Je lui ai dit m'appeler John Connor, et comme on pouvait s'y attendre, il a trouvé que c'était un nom bizzare. En même temps, il m'avait demandé mon nom sans que j'ai eu le temps d'y refléchir, j'ai donc dû dire le premier nom qui me venait à l'esprit. C'était "Terminator." Ca allait pas, alors j'ai pris John Connor. Durant les pauses dans la marche vers Konoha, j'ai pu constater que j'avais toujours autant de mal à dormir longtemps. Je dormais de moin en moin longtemps, j'étais descendu à quatre heure de someil par nuit. J'ai supposé que cet éspèce d'ours polaire y était pour quelque chose. Witz aussi se reveillé assez tôt, toujours bien après moi bien entendu mais suffisament tôt pour que l'on puisse partir rapidement. J'avais essayé de le cuisiner un peu sur sa mission, mais il ne dit rien. Il avait plutot l'air d'être un gars sans histoire, mais il ne m'a jamais raconté sa vie donc je n'avais pas pu apprendre grand chose d'autre sur lui qu'il était un chuunin de Konoha et qu'il était pressé de rentrer. On allait certainement être arrivé avant Naruto et les autres à Konoha. Quand il m'avait demandé pourquoi j'avais besoin d'aller à Konoha, j'avais répondu que j'avais des amis et de la famille là-bas. Puisque j'allais vraiment à Konoha et que j'étais pour le moment mort, il ne fallait pas qu'ils me reconnaissent non plus. J'ai donc acheté un de ces manteau long noir, qui sont à la limite de trainer par terre. J'ai aussi changé de chaussures et de pantalon, prenant quelque chose de plus classique, limite chef d'entreprise même, toujours noir. Le reste était suffisament masqué par le chapeau et le manteau, et de toute façon à part mon visage, la chemise et le t-shirt ne pouvaient pas paraitre suspects. J'avais eu une sacrée chance que le blond ne m'ai pas reconnu à mes vêtements qui étaient à priori étrange dans ce pays. Maintenant, il ne me restait plus qu'à savoir ce que ce type foutait dans la forêt à coté de mon cadavre, avec un objectif accompli alors que j'étais mort et qu'il était en sale état.

Son objectif, c'était pas me tuer ?




Hurra - wir leben noch
Wer hätte das gedacht
Hurra - wir leben noch
Wir hatten wieder mal Glück
Wir sind immer noch da
*Edit Suki: Ja!*




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