Fiction: 4 Bonnes Raisons...

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Après, l'hokage me posa quelques questions auxquelles je répondis du mieux que je pu. Beaucoup de mes réponses se terminaient par "Je sais pas", mais c'étaient les seules réponses que je pouvais donner. J'en savais pas beaucoup plus qu'eux sur ma situation. En revanche, eux savaient que j'étais un "Uchiwa". L'hokage n'avait pas répondu à ma question sur ce qu'était un Uchiwa, donc je ne savais pas ce que j'étais à leurs yeux, à cause de mes yeux rouges. Le temps qu'ils en apprennent plus sur moi, ils m'ont demandé de ne pas quitter le village. Je serais allé où de toute façon ? J'étais déjà en grande partie complètement paumé ! C'était pas la peine d'aller me perdre ailleurs. Naruto s'était dévoué pour m'héberger comme il me l'avait dit. Lorsqu'on est sorti du bureau, Kiba et son chien Akamaru nous ont laissés et Naruto m'a dit que se serait peut être une bonne idée si je stoppais le truc dans mes yeux, qui s'appelait donc un sharingan. Rien qu'en pensant au sharingan, ça s'est arrêté tout seul. Donc le sharingan était quelque chose qui me permettait de ralentir le temps, et de copier les mouvements d'autre personnes, d'après ce que j'ai pu tester toute cette journée.

Il était assez tards et j'avais besoin de sommeil, malgré que j'avais dormi pendant une année. Mais avant d'aller se pieuter, Naruto m'avait invité à manger quelque chose chez le Joël Robuchon du coin : Ichiraku. Sa spécialité était les "râmens" : un saladier rempli à ras-bord de sauce, de porc et de spaghetti. Aussi ai-je eu un léger problème à manger ce truc. Ici, on mangeait avec des baguettes. Malgré tout mes efforts pour cacher mon inaptitude à manger avec ces batons ridicules, ce handicap s'est très vite revélé trop important pour pouvoir être masqué. Après de nombreuses tentatives peu fructueuses pour amener un spaghetti à ma bouche, j'avais essayé avec un morceau de viande. J'avais seulement réussi à le laisser tomber dans la sauce, ce qui m'avais evidemment éclaboussé. J'en avais plein la tronche ce qui a fait rire Naruto jusqu'à ce que je lui demande poliment de s'arrêter sous peine de se faire sodomiser par un morceau de bois. J'ai ensuite demandé au cuistot l'attirail du parfait petit monsieur tout le monde : une fourchette, un couteau, une serviette et un peu de pain. Malheuresement, pas de pain ici, pas assez rentable d'après le cuistot. Mais l'important était tout de même présent, j'ai donc pû manger proprement avec mon petit materiel d'européen. Dès que j'eu fini mon plat, en félicitant bien entendu le cuisinier malgré le fait que j'aurais préféré un bon gros kebab, Naruto en reprit un, puis un autre.

Naruto m'avait ensuite parlé de la famille Uchiwa, ma famille à priori. Mais comme pour ma propre famille, il ne restait plus grand monde de vivant chez les Uchiwas. La malchance doit être héréditaire. Mais si je me retrouvais donc avec le sharingan qui est une technique héréditaire aussi, ça voulait dire que mes origines était donc réelement ici, et que je n'étais pas le premier à passer de la France à ici, même si le chemin avait été fait dans le sens inverse pour mon ancêtre de Konoha. Mais je n'étais pas curieux, et j'étais presque sûr de savoir qui avait fait le voyage d'ici à Rouen. Mon grand père maternel. Je pensais que c'était lui car la seule chose que je connaissais de lui était une photo sur une étagère. Je n'avais donc que des soupçons, mais en dehors de lui, personne ne pouvait correspondre à la description du caractère des Uchiwas que Naruto m'avait fait. De toute façon, savoir qui venait d'ici m'avançait à rien, alors j'en avais vraiment rien à battre.

Après m'avoir parlé des Uchiwa, Ichiraku nous avait offert le repas à cause de mon nouveau nom de famille. Naruto m'avait emmené chez lui, m'avait installé un matelas, je m'étais couché, j'avais dormi. Comme d'habitude, je ne me souvenais pas du rêve que j'avais pû faire, mais je m'étais reveillé en sursaut en plein milieu de la nuit, ce n'était donc pas un beau rêve qui se finissait par "ils se marrièrent et eurent beaucoup de boites à merdes bruyantes qu'on appelle plus simplement enfants." De toute façon, un rêve se terminant par ça n'est pas un rêve mais un cauchemar atroce. Je n'avais pas réussi à me rendormir après ça, j'avais attendu jusqu'à l'aube. Dès que le soleil apparu, je m'étais dirigé vers la cuisine discrètement pour ne pas reveillé Naruto. J'avais regardé dans tout les placards si il y avait du pain, du lait et un micro-ondes. Malheuresement, il n'y avait pas la moindre miette de pain dans cette cuisine, comme chez Ichiraku. J'étais déçu, moi qui me nourrissais quasiment exclusivement de pain du lever au coucher, ça m'avait beaucoup péné. J'avais alors décidé de respirer un grand bol d'air frait pour le petit dej', vu qu'il n'y avait pas grand chose d'autre capable de me rassasier ici. J'avais donc passé la tête par la fenêtre et j'avais pris une grande bouffée d'air, ce qui a aggrandi un peu plus les trous de mon T-shirt. En plus, j'avais respiré un peu trop fort : j'avais failli aspiré un papillon. Après ça, vu qu'il n'y avait rien de mangeable, je suis retourné m'habiller et j'ai "emprunté" à Naruto un T-shirt blanc. Je suis ensuite sorti sans bruit car Naruto dormait toujours.

Je suis descendu dans l'artère principale de Konoha les mains dans les poches, et à mon grand regret sans baladeur car je l'avais oublié chez Naruto. Une fois dans la rue, j'ai pu constater que le regard que m'avait porté les gens la veille n'avait pas disparu. Être toisé par toutes ces personnes m'était trop désagréable, je me suis donc éloigné de toute foule en passant par de petites ruelles vides. J'étais au départ parti de chez Naruto pour trouver un magasin de vêtements mais cet objectif avait été changé en "barres-toi de là, Leo !" J'avais donc continué ma balade par les quartiers residentiel de la ville pour qu'on me foute la paix. Mais je m'étais perdu comme un abruti dans un quartier encore plus calme que les autres. Il semblait être complètement désert à part quelques mômes qui jouaient par-ci par-là. Je les comprenais : un quartier désert, en grande partie en train de tomber en ruine, ce quartier était le paradis pour jouer et si j'avais eu leurs âges j'aurais aussi passé mon temps ici. Après quelques minutes de marche dans ce désert humain, je suis arrivé devant un lac au dessus duquel un ponton dans un état lamentable se tenait. Un des poteaux qui soutenait sa structure s'était brisé, et ça semblait assez récent. Mais ce ponton avait quelque chose de particulier... C'était comme si je le connaissais... Je devais m'approcher de ce ponton, il m'attirait. Une fois devant, quelque chose d'étrange se produisit : le quartier dans lequel je me trouvais jusqu'alors était différent. Il était en excellent état, même luxueux. En revanche, il semblait avoir une superficie moin importante. Le ponton était aussi là, en bon état. Tout d'un coup, deux personnes passèrent à travers moi. J'étais un peu effrayé de voir ces gens me traverser comme ça, mais je me suis vite ressaisi. J'avais compris que c'était une vision ou plutot un souvenir, car j'avais l'impression d'avoir déjà vécu cette scène. Mais ce souvenir ne pouvait pas être de moi. Alors pourquoi est-ce que je me retrouvais avec les souvenirs d'un autre dans ma tête ? La réponse venait d'arriver sur le ponton. Cette réponse avait environ 7 ans, cheveux noirs, un étrange symbole au dos de son t-shirt. J'avais vu ce symbole peint sur certains murs de ce quartiers, ils étaient très érodé par la pluie et le mauvais entretien du quartier mais j'arrivais tout de même à comparer les symboles et il s'agissait effectivement des mêmes. La personne qui accompagnait l'enfant était une femme avec un de ces uniformes que j'avais vu sur pas mal de monde dans la ville, elle avait aussi un bandeau tel que celui de Naruto, j'ai donc supposé que c'était une ninja. Elle était bien entendu plus vieille que l'enfant, elle devait avoir environ 15-20 ans. Ils disparurent aussi soudainement qu'ils étaient apparus. Je me suis déplacé vers l'endroit où ils étaient avant de disparaitre, c'est à dire tout au bout du ponton. J'ai sauté au-dessus du trou provoqué par l'écroulement du poteau du milieu, et quand je suis arrivé au bout du ponton, l'enfant et la fille étaient à nouveau là.

Ce fut la fille qui ouvrit la première la conversation : "Bon, tu as vu la démonstration de papa tout à l'heure, donc je ne t'en fais pas. Tu sais ce qu'il te reste à faire ?
-Il faut que je chauffe de l'air dans mes poumons avec mon chakra et que je souffle le plus fort possible ! Dit le garçon, à priori très enthousiaste.
-A peu près. Fais moi voir ce que t'arrives à faire.
-Katon gokakyu no jutsu !" Avait hurlé le garçon en effectuant quelques signes avec ses mains. Après l'avoir fait, un petit jet de flammes sortit de sa bouche. J'étais impressionné de voir ça, mais la fille qui était donc sa soeur, soupira. Après que son frère eut fini, elle dit : "T'as plutot interêt à t'entrainer pour maitriser cette technique parce que c'est pas terrible...
-Mais j'ai pu essayer qu'aujourd'hui !" S'indigna son frère. Elle soupira à nouveau, puis reprit : "Mais pourquoi papa t'a foutu dans mes pattes ?
-Mais il faut bien que quelqu'un m'apprenne tout ce qu'un Uchiwa doit savoir !
-Ouai, ouai, ouai, ben en attendant, entraines toi. Je repasserais dans deux heures.
-Mais tu vas pas me laisser seul ici ? Paniqua le frère.
-Ecoutes, Wito, je ne peux pas me permettre de passer la journée avec toi, j'ai beaucoup de travail tu sais. Je repasse dans deux heures, y'a interêt à ce que se soit mieux." Puis elle partit, laissant son frère sur le carreaux. Et ils disparurent à nouveau. Après avoir vu cette scène, je ne pouvais pas m'empecher de penser : était-ce un hasard que ce garçon ai mon nom de famille en guise de prénom ? Est ce que j'avais trouvé mon ancêtre ?

Mais autre chose me trottait dans la tête : si j'étais effectivement un Uchiwa, est-ce que j'étais capable de refaire la technique qu'avait utilisé le gamin ? Il était peut être temps de tester toutes les notions que j'avais appris pendant trois ans d'apprentissage intensif. Mon reflet m'avait appris comment malaxer le chakra, alors pourquoi ne pas essayer ? De toute façon, qu'est ce que je risquais ? L'endroit était désert, et vu la taille de la boule de feu qu'avait sorti le gamin, je ne risquais effectivement pas grand chose. Du moin, je le croyais. Les trois ans passé avec le reflet avaient porté leur fruit : faire chauffer le chakra et l'air dans mes poumons n'était vraiment pas quelque chose de difficile. J'ai ensuite fait les signes et crié "Katon gokakyu no jutsu !" puis soufflé. Mais ce n'était pas une petite flamme de un mètre de long qui sortit de ma bouche. J'avais crée une boule de feu immense, tellement immense que je n'arrivais pas à y croire : elle devait faire trois ou quatre mètre de haut, autant de large. Je restait bouche bée devant ce que j'avais fait. J'avais une furieuse envie de recommencer, et comme je n'avais aucune raison de ne pas le faire, je m'était donc préparé à faire une nouvelle fois cette technique. A nouveau, une gigantesque boule de feu sortit de ma bouche. J'ai continué ainsi jusqu'à la fin de la matinée. La dernière boule de la matinée était bien plus grosse que toutes celles que j'avais pu faire auparavant, ce qui me fit sursauter et reculer de quelques pas en arrière. J'étais tombé dans le trou du ponton, et donc dans la flotte. Cette dernière avait attiré du monde sur le ponton. Quelqu'un avait dû me voir. Puis j'ai vu deux tête d'enfant regarder par le trou du ponton, deux garçons qui devait jouer dans le quartier. "Ca va, monsieur ? Me demanda le premier.
-Ouai, ça va."J'ai grimpé sur le ponton, éssoré mes vêtements et mes cheveux, puis le deuxième garçon dit : "C'était impressionant la technique que vous avez utilisé, monsieur !
-Eh ben merci...
-Mais, monsieur, il est où votre bandeau ?
-Mon bandeau ? Ah, ouai, je vois. C'est normal, je n'en ai pas. Je ne suis pas un ninja.
-VOUS N'ÊTES PAS UN NINJA ? S'exclamèrent les deux garçons en même temps.
-Eeeet bien non...
-Comment ça se fait ? Avec ce que vous venez de faire, vous devriez déjà être chuunin !
-Peut être même anbu ! Renchérit le second.
-Peut être même juunin ! continua le premier. T'as pas vu la taille de la denière ?
-Si ! Elle était énorme !" Les deux ont continué comme ça pendant un certain temps. Ils se ressemblaient beaucoup, tout les deux blonds aux yeux marrons et le même visage, j'en avais donc déduit qu'ils étaient frère. Celui qui semblait être le plus agé devait avoir au maximum neuf ans, et l'autre un an de moin peut être. Une nouvelle question arriva au bout de leur discussion sur le grade que j'aurais en étant un ninja : "Vous êtes qui, monsieur, au fait ?
-Hmmm ? Oh, moi, j'suis personne.
-On ne vous avez jamais vu avant, monsieur !
-Normal, j'suis ici que depuis hier." Je me suis approché des garçons et je me suis mis à leur niveau, c'est à dire que je me suis agenouillé et je leur ai dit : "Est que ce vous pouvez me rendre un service ?
-Dites ! J'vous jure que moi et mon frère, on f'ra tout ce qu'on peut pour vous aidez, monsieur !
-Alors ne parlez pas de moi à qui que se soit, s'il vous plait." Les deux frères se regardèrent, l'air perplexe. "Je peux compter sur vous ?
-D'accord, on ne dira à personne qu'on vous a vu ici.
-Merci
-EN REVANCHE, on veut que quand vous serez juunin vous nous preniez en tant que vos élèves !
-Ah ? Et bien, comme vous voulez...
-OUAI ! Cool !" Ils se sont mis à courir en hurlant : "Merci, monsieur !" Moi, je m'étais allongé sur le ponton, en attendant que mes vêtement sèche sous le soleil. Dès qu'ils furent suffisament secs pour ne pas me gener, je me suis levé et j'ai recommencé à marcher sans idée de l'endroit où j'allais me retrouver.

J'avais demandé aux deux frères de ne pas parler de moi, parce que je n'étais pas sensé savoir quoi que ce soit sur les ninjas, or j'avais utilisé une technique devant eux. Tout le monde devait déjà penser que je cachais quelque chose, mais si ces enfants racontaient ce qu'ils m'avaient vu faire, tout le monde croirait que j'aurais menti. Il fallait que je refléchisse à une façon de me créer un passé dans ce monde, parce que mon histoire de traversée de monde, malgré qu'elle soit vraie, ne paraissait pas suffisament crédible pour pouvoir être racontée telle quel. Mais je n'y arrivais pas. Maintenant que j'avais dit pas mal de chose sur moi, je ne pouvais rien faire pour me créer un raison d'avoir atteri à coté de Konoha. J'avais plus qu'à ésperer qu'on ne me pose pas trop de questions. Malheuresement pour moi, Naruto venait de me trouver. J'osais ésperer qu'il ne m'avait pas vu utiliser la technique.

"Leo, ça fait depuis ce matin que je te cherche !" J'ai laché un "Aaahhh..." de soulagement. Quand je l'avais vu apparaitre devant moi, manifestement pas de bon poil, j'étais complètement paniqué. Heuresement, il était juste énervé de m'avoir cherché si longtemps.
"Mais pourquoi tu me cherchais ?" Naruto prit un air différent à cette question. Il ne semblait pas savoir quoi répondre, il était paniqué. "Et bien euh... Parce que... Parce que je suis chargé de ta sécurité !
-C'est pas plutot l'hokage qui t'a demandé de me surveiller pour savoir si j'étais digne de confiance ?" C'était un peu rentre dedans, mais c'était surement vrai, je n'avais pas le moindre doute la dessus. Surtout qu'après ça, Naruto ne parassait plus paniqué. Il était géné, mais plus paniqué. "C'est ça, hein Naruto ?
-Oui. C'est vrai, l'hokage m'a demandé de te surveiller.
-Comme elle veut. Mais elle te fait perdre ton temps.
-Je n'en suis pas si sûr." Il avait repris de l'assurance. J'ai eu peur qu'il me parle de ce que j'avais fait sur le ponton, mais il ne dit rien. Il ne m'avait pas vu. Il avait juste des soupçons. "C'est vrai, ai-je dis.
-Qu'est ce qui est vrai ?
-Je vous cache quelque chose." Je ne pouvais pas improviser quelque chose aussi rapidement. Alors autant ne rien dire. "Et qu'est ce que tu nous caches, Leo ?
-Ca n'a aucune importance pour qui que se soit. Ca ne regarde que moi.
-Si tu dis que ce que tu caches est aussi peu important, alors racontes-le et on aura moins de soupçons sur toi." J'ai soupiré. "Soupçonnez qui vous voulez.
-Tu préfères être soupçonné plutot que de dire quelque chose que tu considères comme étant sans importance ?
-Démerdez vous avec vos soupçons. J'en ai rien à foutre de vos vies et de la façon dont vous perdez votre temps." C'était sûr qu'après ça, le capital confiance que Naruto avait pu m'apporter était proche de zéro. Mais je ne voulais vraiment pas avouer que j'avais une éspèce de gangrène dans la tête qui m'avait appris à utiliser des techniques ninjas. Et à bien les utiliser, d'après les deux frères rencontrés sur le ponton. D'autant que j'avais passé toute la journée précédente à montrer sans cesse mon ignorance dans tout ce qui concernait les ninjas. A nous voir comme ça, nous fixant droit dans les yeux, Naruto et moi semblions plutot ennemis. Tout était calme autour de nous, le vent et les quelques mètres qui nous séparaient renforcer cette idée. C'est un peu le genre de situation visible dans de nombreux films, mais j'étais un des acteurs, et à priori j'avais pas le rôle du gentil. Ambiance tendue, tout ça parce que j'avais pas envie de parler de ce qui m'était arrivé. "Surveilles-moi si tu veux, moi je continu ma petite visite de Konoha.
-Et pourquoi es-tu arrivé près de Konoha ?
-Il faut bien que je sois quelque part. C'est tout."

Quelques jours passèrent dans cette ambiance lourde. Je dormais malgré tout chez lui, mais ça n'était pas étonnant : ça lui permettait de m'avoir facilement sous les yeux. Je passais mes journées à ne rien faire de particulier. Je restais beaucoup à la bibliothèque où je me suis renseigné sur la famille Uchiwa, et j'avais découvert que le garçon du souvenir que j'avais eu sur le ponton avais été gravement bléssé lors d'un mission lorsqu'il avait 21 ans. Il était resté deux mois dans le coma avant de succomber à ses blessures. J'ai supposé que je devais aussi être mort dans l'autre monde. J'ai aussi lu des bouquins sur des techniques de bases ninjas, du genre créer des clones, changer son apparence, et pas mal d'autre techniques du genre. Je les matrisais à chaque fois parfaitement au premier essai, j'esperais que ça ne paraitrait pas suspect car en réalité j'avais déjà travaillé ces techniques lors des trois ans avec mon reflet. J'ai aussi retrouvé des nouvelles fringues pendant ces quelque jour : t-shirt noir avec chemise blanche. La vendeuse avait été ravie de les offrir au "dernier des Uchiwas". C'était sympa de sa part, d'autant que financièrement, j'étais plus que rik-rak, et même si Naruto ne m'hébergeait que pour obtenir des infos, il me rendait par là un service bien plus qu'utile. Sans lui, j'étais Leo le clodo. J'avais aussi passé pas mal de temps à visiter le village, et je le connaissais ensuite suffisament pour ne plus me perdre.

Ce fut seulement au bout de sept jours que Naruto rompit le silence : "Leo, tu vas devoir me suivre.
-Bonjour, Naruto. Merci, j'ai bien dormi." Ai-je ironisé. Ils ne me posait plus les questions qui me permettaient de répondre ainsi, il ne l'avait même jamais fait. "Leo, tu vas devoir me suivre.
-Ca fait une semaine que tu ne m'as pas parlé et tu répetes deux fois la même chose ? Et je devrais te suivre où, au fait ?
-En mission.
-Quoi ? Me suis-je exclamé. Mais j'suis pas chuunin moi !
-Peut être, mais on m'a collé une mission, et je veux t'avoir sous les yeux le plus souvent possible. Donc tu me suis.
-Ah, c'est pour ça. Tu vas t'encombrer du fardeau que je suis rien que pour pouvoir me surveiller ? C'est carrément du harcèlement.
-Je veux savoir ce que tu caches. Je te laisserais pas un moment de répis avant de le savoir.
-Comme tu veux.
-C'est une mission d'escorte. Ca devrait nous prendre environ une semaine. Hinata et Kiba nous accompagnent.
-Ah.
-On part dans une heure.
-J'dois preparer un casse croute pour le pique-nique ?
-Tu peux très bien mourrir si tu considères une mission comme un pique-nique. T'as plutot interêt de te preparer." J'ai mit mon baladeur dans ma poche et dit : "Je suis prêt.
-Je t'ai dit que c'est pas un pique-nique.
-Et alors ?
-Tu peux mourrir si tu vas en mission sans armes.
-Alors je mourrais, c'est quand même pas un drame." Naruto paru surpris. "Tu n'accordes pas plus d'importance que ça à ta vie ?" M'a t-il demandé. Et bien non je n'accordais pas plus d'importance que ça à ma vie. Toute ma famille était morte, j'étais complétement perdu dans un monde que je ne connaissais quasiment pas, j'avais un monstre a mon image dans la tête, je passais mes journées à apprendre des techniques ninjas que je connaissais déjà pour ne pas éveiller encore plus les soupçons sur moi et j'étais devenu le phénomène de tout un village ce qui ne me plaisait pas du tout. J'avais vraiment aucun repère et aucune raison de vivre. J'avais un peu l'impression d'être un de ces zombies qui ne vis que pour voir le lendemain et pouvoir recommencer chaque jour. J'avais passé une semaine à errer sans but, je me faisais bien plus que chier. J'étais complètement déprimé, et je venais juste de m'en rendre compte. "C'est peut être ça la liberté, au fond." J'étais suffisament serieux pour que Naruto ne sache pas quoi répondre. J'étais un peu trop sérieux d'ailleurs. J'avais pas envie qu'on me prenne pour un suicidaire alors j'ai vite enchainé avec : "Où est le lieu de rendez-vous avec les autres ?
-Alors... Tu es d'accord ? A t-il demandé, étonné.
-Ouai." Je ne savais pas qu'on me laissais le choix, mais j'avais rien d'autre faire alors j'allais pas refuser.




Why so cynical in life !
You think you're living to ie !
All in wait ! All in wait !

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