Fiction: 4 Bonnes Raisons...

Une dans le poumon, une dans l'épaule, une dans le coeur et une dans la tête. Quatre bonnes raisons de mourrir, mais il semblerait qu'une partie de moi ne semble pas rester dans un caveau jusqu'à la fin de ma mort. Je suis passé à travers du sol de ce trou. A force de creuser après avoir touché le fond, on arrive à l'envers de la terre. Cà aurait pu être si bien...
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ohne Seele (Masculin), le 11/03/2007
*rien, que dalle, Nicht, kaputt*




Chapitre 3: Oomph! - Augen Auf !



"J'arrive pas à me souvenir de ce qui s'est passé...
-C'est normal, tu as eu déjà une chance incroyable de survivre. Et tu as subi un choc très violent. C'est probablement une amnésie temporaire, ta mémoire devrait revenir d'ici quelques heures, avec un peu de chance. Au fait, je m'appelle Sakura, et lui c'est Naruto. De quand date ton dernier souvenir ?
-Je sais pas précisément... Hier je crois. Je me souviens être allé dans ma chambre, puis c'est le flou total. Je me souviens de rien après ça.
-C'était quand sur le calendrier ? Me demanda-t-elle.
-Le 7 fevrier.
-Naruto ? Dit Sakura en se tournant vers Naruto.
-Je l'ai trouvé le lendemain. Est-ce qu'on lui..." Il ne termina pas sa phrase, mais jeta un regard vers moi. "Il finirait bien par le remarquer de toute façon, reprit Sakura.
-Je finirais bien par remarquer QUOI ? Me suis-je exclamé.
-Et bien... Aujourd'hui, on est le 8 fevrier, dit elle timidement.
-Et alors ?
-On est le 8 fevrier 2007..." C'est vrai que j'allais bien finir par le remarquer. Je ne m'étais pas encore rendu compte que j'avais besoin de me raser, pour la première fois de ma vie. J'avais passé un an dans le coma, je ne savais même pas pourquoi. "Bon anniversaire, Leo." Ai-je chuchoté, les yeux au plafond, sans même m'en rendre compte. Ce n'était plus mon anniversaire, mais à deux jours près, j'avais pile 16 ans. Je n'avais vraiment aucune envie de faire la fête, une balle dans la tête m'aurait largement suffit. Pas besoin de bougie, savoir que j'avais passé une année dans le coma m'avait coupée le souffle. "Est-ce que mon père est reveillé ? Leur ai-je demandé.
-Ton père... Qui est-ce ?
-Maxime De Wito. Il était au 15eme étage. Chambre 26.
-C'est impossible ! Me répondit Sakura.
-Ah bon ? Et pourquoi ?
-Simplement parce qu'il n'y a pas 15 étages dans cet hôpital, s'exclama Naruto.
-Je suis pas au CHU de Rouen ?" Je m'étais levé sans trop de problème, seulement quelques douleur dans les jambes, et je m'étais approché de la fenêtre. Il faisait beau, le soleil me brulait les yeux. La journée paraissait être très calme, Je n'entendais pas le périphérique pour une fois. Mais dès que le soleil cessa de m'aveugler, je me suis rendu compte que quelque chose n'allait pas. Je ne reconnaissais rien. Ce n'était pas Rouen, ce n'était pas une ville normale. Je ne voyais aucune voiture et aucune route pour y accéder. Beaucoup des habitants avaient un bandeau comme Naruto et Sakura. Certains avaient des uniformes étranges. L'architecture de tout les bâtiments était très étrange, ce n'était certainement pas une ville française. "On est où ?
-A l'hôpital de Konoha.
-C'est à dire ?
-Tu ne connais pas Konoha ? Mais d'où viens tu, toi ? S'étonna Naruto.
-De Rouen, en France. Mais là, on est dans quel pays ?
-Dans le pays du feu.
-Le pays du feu ? C'est quoi ces conneries ?" Ils se regardèrent, alors que j'avais commencé à m'habiller avec mes affaires qu'ils m'avaient ramené quelques instants plus tôt. Mais dès que j'ai mis mon T-shirt, j'ai vu les trous provoqués par les balles. Un à l'épaule gauche, un au poumon gauche. Mais le dernier arrivait pile sur mon coeur. J'avais une sacrée chance d'être encore en vie. Mais ça n'était pas normal : j'avais passé un an dans le coma, mais j'arrivais quand même à me déplacer sans le moindre problème, j'avais pas perdu un gramme de muscle. J'aurais dû être complètement chétif, voir un vrai légume, mais au lieu de ça, à peine quelques minutes après être reveillé, j'étais debout, prêt à sortir de l'hôpital. Et puis ce "pays du feu", si ils ne mentaient pas, je ne voyais pas où ça pouvait se trouver sur la planète. Déjà, le français est la langue du coin, c'était déjà ça. Naruto et Sakura me regardait bouches bées. "Quoi ? Qu'est ce qu'il y a ? Leur ai-je demandé.
-Comment se fait il que tu puisses tenir debout ? Demanda Naruto.
-J'en sais rien. Franchement, j'm'en fout. Quel est le moyen le plus rapide pour rejoindre la France d'ici ?" Sakura restait bouche bée, sans qu'un mot ne sorte d'elle. Ce fut encore Naruto qui me répondit, mais pas exactement ce que j'attendais. "Ca dépend. C'est où la France ?
-En Europe. Tu sais où c'est l'Europe, quand même ?
-Et bien non... Je ne connais pas.
-C'est pas vraaaiii... Bon, tu vois où c'est l'Asie ?
-Non.
-Mais tu le fais EXPRES OU QUOI ? Me suis-je énervé. La Russie ! L'Inde ! Le Japon ! La Chine ! La Mongolie ! Le Népal ! Le mont Everest ! Made in Taïwan !
-Connais pas." Je m'étais plaqué la main sur les yeux. J'étais tombé sur quelqu'un qui en tenait une couche, voire même plusieures. "Bon, vous avez un planisphère mondial dans le coin que je te montre ?
-On a une carte de la région. Suis moi.
-Je reste m'occuper des autres malades." Dit enfin Sakura, sortant ainsi de sa rêverie.

Naruto m'avait emmené dans ce qui semblait être le hall, où je faisais étrange figure avec mon T-shirt troué. Il m'a montré la fameuse carte de la région. Après l'avoir vue, je ne savais plus trop quoi penser. Je ne connaissais pas cette region, et j'étais quasiment sûr de ne l'avoir jamais vue sur la moindre carte auparavent. C'était peut être une grosse blague pas franchement drôle, mais ils paraissaient tous trop serieux pour que ce soit ça. Donc, au final, je ne savais pas pourquoi j'étais là, et encore moin où j'étais. J'étais complètement paumé. J'ai posé mon cul sur un banc à coté de Naruto, les coudes sur les genoux, la tête dans les mains et l'esprit ailleurs. Mon corps entier était dans cet "ailleurs". Je me retrouvais dans une ville certainement loin de chez moi, sans savoir comment j'avais atterri là, et encore moin comment en partir, car il n'ya avait pas la moindre trace de quelques transports que se soit : bagnole, avion ou train n'existait pas ici. J'étais complètement bloqué pour le moment. "Naruto... Je suis sensé faire quoi maintenant ?
-Tu peux rester à Konoha si tu veux, jusqu'à ce que tu saches où aller. Je peux même t'héberger un temps, si tu en as besoin.
-Ouai... Ouai. Merci." Soudain, il me vint une idée qui aurait dû arriver bien plus tôt : le téléphone portable automatiquement débloqué à l'étranger. Magique. Je l'avais éteint, donc il n'avait pas été allumé depuis un an. Malheuresement, pas de réseau dans l'hôpital. La chance m'avait vraiment laissé tomber, c'était vraiment une journée de merde et pourtant elle ne venait que de commencer. J'ai lancé mon portable dans la poubelle à papier la plus proche, qui était quand même à environ quinze mètres de moi, j'ai donc fait un magnifique lancer franc, avec un panier au bout. Mais même si le portable était rentré, il avait explosé et les morceaux étaient sortis de la poubelle. Maintenant, je n'avais plus le moindre doute : j'avais pas de chance. Toutes les personnes présentes dans le hall me regardaient, parce que sans le faire réelement exprès je me faisais remarquer. J'étais le seul à avoir un baggy dans tout le hall, j'étais aussi le seul à avoir un T-shirt troué. Le baggy noir en dessous du T-shirt blanc faisait pas mal de contraste ce qui me différenciait encore plus du reste de ce beau monde. Les grosses chaussure de skater faisaient pas mal d'effet aussi. Je devais être le seul à être mal rasé de tout l'hôpital. J'ai ramassé les morceaux du portable et je les ai jeté avec le reste du portable dans la corbeille. J'avais un peu refroidi l'ambiance du hall, si évidemment il y en avait une avant mon arrivée. Une bonne musique de Ennio Morricone aurait parfaitement collé à la situation plutôt tendue dans laquelle je me trouvais, mais celui que tout le monde flinguait du regard était moi. J'ai fait un petit signe de la main à tout le monde suivi d'un "Aurevoir !" et je me suis dirigé vers la porte de sortie. Mais je n'eut pas le temps de sortir que Naruto m'aggripa l'épaule puis se plaça devant moi, me barrant le chemin. "Désolé Leo, mais tu ne sors pas d'ici.
-Quoi ? Et pourquoi ?
-Tant qu'on ne sait pas ce que tu es venu faire près de Konoha, tu ne sortiras pas d'ici.
-Mais je sais pas pourquoi je suis là ! J'ai dû venir en touriste et c'est tout !
-Peut être, mais j'ai ordre de ne pas te laisser sortir.
-Mais qui est le con qui t'as ordonné ça ?
-L'hokage.
-C'est qui ?
-C'est le ninja le plus fort du village !
-Le ninja le plus fort du village, ai-je repété. Ah. D'aaaaaccord. Hum, hum. Ouai, ouai, ouai. C'est cela, oui. TU TE FOUS DE MOI ?
-Leo, calmes toi ou je vais devoir t'assomer.
-Ben voyons ! Tu vas m'assomer ! Et tu comptes t'y prendre comment ?
-Comme ça."

Je me suis reveillé dans le même lit que la première fois, avec toujours Naruto devant le lit. Il me fixait et dès qu'il remarqua que mes yeux étaient ouverts, il me demanda : "T'es calmé ?
-Hein ? Mais qu'est ce qui c'est passé ?
-Tu m'as forcé à t'assomer.
-Tu m'as assomé ?" Dès que je me suis mis debout, j'ai reçu une vive douleur dans mon cou. Il m'avait vraiment assomé sans même que je puisse voir le coup venir, alors qu'il était en face de moi. Je ne savais pas comment il avait fait, mais il l'avait fait. "Ah ouai, tu m'as assomé. T'aurais quand même pû frapper moin fort, ça fait mal !
-Désolé, mais tu m'as forcé !
-Mais coment t'as fait ? T'étais devant moi !
-Tu vois le bandeau sur mon front ? Ca veut dire quelque chose, quand même ! J'suis pas n'importe qui ! J'suis un chuunin de Konoha !
-Ah bon ? C'est pas le nouvel accessoire à la mode ? Et c'est quoi un chuunin ?
-Tu ne le sais vraiment pas ?
-Je devrais ? Je sais déjà pas précisément où je suis, alors faut pas s'étonner si je ne sais pas ce que c'est un chuunin.
-Bon... Un chuunin est un ninja de moyenne classe." Ninja, encore. "Ninja ? Mais c'est vrai cette histoire de ninja ou je suis dans un hôpital psychiatrique ?
-Je vois pas pourquoi ce serait faux !
-Ouai, mais moi je vois pourquoi. Je vais rester combien de temps coincé ici ?
-Jusqu'à ce que je décide si tu peux sortir.
-Ah, d'accord. Ca va être long donc. Je peux te demander quelque chose ?
-Dit toujours.
-Est ce que tu pourrait m'apporter des petits trucs à manger ? Genre des gateaux-apéros ou des raisins.
-Je vais voir ce que je peux faire. Bouges pas de là.
-J'y comptais pas. J'ai déjà assez mal à la tête comme ça." Naruto était sorti, et comme j'avais dit, je ne comptais pas bouger de là. Je me suis juste levé et dirigé vers le miroir le plus proche pour voir la tête que j'avais après un ans de coma. J'étais pas encore le père-noël, mais j'avais de la barbe. C'était assez bizzare de se voir comme ça, j'ai eu du mal à me reconnaître. J'avais les cheveux mi-long, moi qui croyais que ça ferait moche sur moi, j'étais content de voir que j'avais tort. Je n'avais pas l'impression d'avoir gagné beaucoup de centimètre. Enfin, ça dépend de quoi on parle de ma physionomie, mais je n'irais pas plus loin à ce sujet. Mais la réelle chose qui attira mon attention était la marque rouge au dessus de mon oeil droit. J'avais aussi reçu une balle dans la tête et j'étais encore en vie. Finalement, on ne pouvait pas dire que je n'avais pas de chance. Il y avait un rasoir sur le lavabo, j'en ai profité pour me raser. Je me suis coupé deux fois, mais ça restait discret heuresement, sinon ce serait la honte. Après m'être rasé pour la première fois de ma vie, je suis retourné sur le lit, et j'ai profité de l'absence de Naruto pour sortir mon baladeur que j'avais envie d'écouter pour me distraire.

Dernière musiqe écoutée : Himmelfarht. La lecture de la piste avait reveillé ma mémoire. Je me souvenais de tout : le meurtre de ma famille, les deux hommes, les quatres balles et les trois ans de blanc à s'entrainer. Je me suis senti coupable de ne pas être en train de pleurer après avoir récupéré le souvenir de cette soirée, j'aurais probablement dû être éffondré. Mais j'avais eu trois ans de plus à penser à autre chose, et un an de coma. Au final, moi qui avait 16 ans et deux jours, j'avais plutot l'impression d'en avoir vécu 19. Je ne me sentais pas plus mature pour autant. J'allais d'ailleurs le démontrer à Naruto qui revenait avec une corbeille pleine de raisins. Il est entré avec cette question : "Pourquoi tu voulais des petits trucs à manger ?
-Pour m'occuper.
-Tu t'es rasé ?
-Ouai.
-Tu t'es coupé.
-Ca se voit tant que ça ?
-Ah ouai, ça se voit bien.
-Bon, tant pis.
-Tu va faire quoi avec les raisins ?
-Ca." J'ai pris un raisin, je l'ai lancé le plus haut possible et je l'ai fait atterir dans ma bouche. C'était un passe temps simple, et surtout j'ai toujours adoré faire ça. Je l'avais tellement fait que je pouvais les lancer directement en l'air en les laissant tomber directement dans ma bouche, sans même avoir à bouger. Naruto en prit un à son tour et le lança. Il réussit aussi sans problème à le rattraper. J'en ai alors pris deux en même temps pour prouver ma supériorité à ce petit jeu. Je les ai lancés avec une seconde d'intervalle et je les ai rattrapés sans plus de difficulté que si il n'y en avait qu'un. Naruto en prit à son tour deux, les lança à une seconde d'intervalle mais fit que le second raisin touche le premier en plein vol pour le faire monter plus haut. Il les rattrapa ensuite sans difficultés supplémentaire. J'en ai repris deux, lancé aussi à une seconde d'intervalle mais j'ai fait rebondir le second raisin sur le plafond qui rentra ensuite dans l'autre raisin pour l'accélérer vers ma bouche. Le second, ralenti par le choc, tomba aussi pile dans ma bouche. J'avais mit pas mal de temps pour réussir cette technique mais je la maitrisais parfaitement. J'en avais même de plus compliquée en reserve. Naruto aussi. Il prit trois raisins, lança le premier normalement puis lança le second sur le premier et enfin lança le dernier sur le plafond pour le faier rebondir sur le second raisin. Les trois raisins entrèrent preque en même temps dans sa bouche. La bataille dura un certain temps, mais elle se soldat par un ex-aequo. Il était dur de faire rentrer plus de huit raisins dans sa bouche en moin de cinq secondes, surtout en essayant de rendre le lancer artistique. Très peu de raisins on echoué leur atterrissage, sauf ceux qui avaient explosés au contact du plafond. En réalité, on avait pas vraiment fini mais Sakura était revenue et n'était pas particulièrement contente de voir l'état de la chambre à cause des raisins. Elle nous avait fait passer à travers la fenêtre à coup de pieds au cul. Heuresement, on était au rez-de-chaussé. Naruto et moi étions par terre, lorsque j'ai sortis : "Et dire que certain se défoncent le cul pour le plaisir..." Ca a fait marrer Naruto. Au final, j'étais enfin sorti de l'hôpital. "Je dois retourner à l'hôpital ou tu as décidé que je pouvais sortir ?
-Fais comme tu veux, j'ai trop mal pour pouvoir t'arreter...
-Moi, j'ai trop mal pour pouvoir bouger... Comment elle fait pour faire aussi mal ?
-Elle est l'élève de l'hokage, et l'hokage est réputée pour sa force... Aie...
-J'imagine même pas son maitre... Ahou... J'arrive pas à me lever...
-Moi non plus... "

Au bout de 20 minutes, un garçon qui avait à priori le même age que Naruto, c'est à dire 14-15 ans, s'est penché au dessus de nos tête. Il avait des marques rouges sur les joues, des pupilles fines et un chien. "Alors Naruto. Tu as passé une bonne journée en amoureux avec ton nouvel ami ?
-Fermes-la, Kiba, et aides nous à nous relever !
-Vous pouvez pas le faire tout seul comme des grands ?
-On a essayé, mais on n'a pas réussi, ai-je dit en levant le bras.
-On a eu un différent avec Sakura, continua Naruto.
-Wow ! Et vous êtes pas mort ? Impressionnant !" Kiba nous aida à nous lever, mais rester debout était très douloureux. On avait l'impression d'avoir dormi dans une presse hydraulique. Lorsqu'il m'aida à me lever, Kiba me reconnut : "Mais c'est lui le type qu'on a retrouvé y'a un an dans la forêt !
-Ouai, c'est lui. Il s'est reveillé ce matin.
-Vous êtiez deux à m'avoir trouvé ? Ai-je demandé.
-Trois, répondit Kiba. Naruto, Shino et moi, on rentrait de mission et on a coupé par la forêt. On t'a trouvé en train d'agoniser au milieu de la forêt. Qu'est ce que t'étais venu faire à Konoha ?
-J'en sais rien.
-Il a perdu une partie de sa mémoire, reprit Naruto.
-Je vois. Tu vas faire quoi maintenant ?
-Je sais pas non plus.
-Et tu t'appelles ?
-Leo.
-Et bien Leo, je crois que tu devrais aller t'acheter un nouveau T-shirt avant de faire quoi que ce soit.
-Peut-être, mais on accepte les euros ici ?
-Les quoi ? S'interrogèrent-ils en même temps.
-Ca." J'ai sorti de mon portefeuille un billet de cinq euros. "Non, on prend pas la monnaie étrangère."

Si tout ce que m'avait dit mon reflet pendant les trois ans était vrai, je pouvais bien balancer mon portefeuille. Carte d'identité, tiquets de bus, pièces et billets, carte de crédit de ma mère, le bon pour un kebab chez Sélim, la listes des courses, la carte de lycéen et une bonne centaine de tiquets de caisse : tout ça ne servait plus à rien. J'ai toujours détésté avoir quelque chose d'autre que mes mains dans mes poches, mais le portefeuille était nécéssaire pour la vie de lycéen et de collegien. J'ai demandé à tout hasard à Kiba si il savait où était la France, mais il ne savait pas plus que Naruto. J'ai alors baissé la tête, avec un petit sourire. J'avais l'occasion de prendre ma revanche sur cette saloperie qui m'avait empeché de mettre mes mains dans mes poches pendant cinq longues années. Je me tourné vers un endroit qui semblait être vide de toute présence humaine et je l'ai lancé de toute mes forces le plus loin possible. C'était parfaitement stupide, mais ça m'avait bien défoulé. Au sommet de son vol, toutes les choses que contenait le portefeuille sont tombés, sauf les pièces de monnaies. Toutes les cartes et les tiquets de caisse volaient joyeusement dans tout les sens, peut être étaient-ils heureux d'être libérés de moi autant que je l'étais pour avoir les poches presque vides. "Mais pourquoi t'as fait ça ? M'a demandé Naruto, l'air intrigué.
-Ca ne m'est plus utile.
-Comment tu peux dires ça ?
-Parce que j'ai récupéré la mémoire.
-AH BON ? Depuis quand ?
-Quand je me suis rasé.
-Alors tu vas peut être pouvoir nous dire ce que tu faisais autour de Konoha.
-Non.
-Comment ça, non ?
-Non, comme : je ne sais pas ce que je fous là.
-Mais alors tu sais quoi au final ?
-Je sais que je ne peux pas rentrer chez moi. C'est tout.
-Je suis pas convaincu, expliques-toi.
-Bon... Toute ma famille a été assassinée, CA TE VA ?" J'avais hurlé sans même m'en rendre compte. On dirait bien que ma famille me manquait plus que je l'imaginais. C'est à cet instant précis que j'ai su que je ne voulais pas revenir d'où je venais. Quand j'ai compris où j'étais, j'ai d'abord cru être dans un rêve. Quand j'ai compris que je ne rêvais pas, j'ai cherché une idée sur ce que j'allais faire, sur la façon de rentrer chez moi. Puisque je n'avais pas d'idée, j'ai décidé d'aller jouer le touriste le temps d'en avoir une. Quand j'ai pensé à ce que j'allais faire une fois rentré, j'ai vu une tombe, avec des fleurs et une stèle sur laquelle il était gravé : "Aurevoir Leo." Qu'est ce j'allais faire si je rentrais ? Trouver un job, me marrier, avoir beaucoup d'enfants, beaucoup de petits-enfants, aller regulièrement pleurer dans le cimetierre et parler aux morts qui auront certainement la patience de m'écouter ? Ou j'allais cherché à savoir pourquoi ma famille a été assassinée, perdant ma vie à chercher un coupable ? J'avais le choix entre : "Je vais bien, tout va bien !" ou "Je vais me les farcir !" J'avais pas envie de vivre comme si rien ne s'était passé, mais j'avais pas non plus envie de vivre comme si ma vie s'était arreté ce jour là. Mais une troisième solution s'offrait à moi : rester où j'étais, ne pas faire demi-tour. Je l'ai choisie. Je savais pas trop ce qui m'attendait en restant là, les trois ans avec mon reflet ne m'avaient pas servi à autre chose qu'à apprendre à me battre. Mais pourquoi faire ? Pourquoi m'avait il apprit à me battre avec les techniques bizzares du coin ? Ma mémoire n'était peut être pas entièrement revenue. Tant pis, je pouvais bien survivre avec des morceaux de cerveau en moins... Je ne m'en étais de toute façon quasiment jamais servi...

Mais après avoir hurler, une sensation étrange m'envahit. Surtout au niveau des yeux, c'était une chaleur douce. Ca n'était pas douloureux, ni vraiment génant, c'était juste étrange. Le temps semblait avoir ralenti après. J'ai vraiment rien compris de ce qui se passait, mais vu les regards de Naruto et Kiba, il n'était pas dur de deviner qu'ils avaient compris ce qui se passait. "Naruto, qu'est ce qu'on fait ? Demanda Kiba, sans détourner ses yeux de moi.
-Je crois qu'on devrait aller voir l'hokage. Leo, suis nous.
-Pourquoi ? Qu'est ce qui m'arrive ?
-On t'expliquera plus tard, dit Kiba. Suis nous." Je les ai suivi à travers le village, et après seulement quelques mètres, j'ai pû voir un pseudo-mont Rushmore, qui étais jusqu'à présent caché par des arbres. C'étais très impressionant, et je n'ai pas réussi à m'empecher de sortir un "Wow !" Lorsque j'ai vu les figures gravées dans la roche. Naruto et Kiba était quelques mètres devant moi, ils avaient des choses à se dire, certainement sur moi car il s'étaient éloignés de moi. Ils se chuchotaient quelque chose que je ne pouvais entendre de l'endroit où j'étais, mais la journée des bizzareries n'était pas finie. Moi qui n'avait jamais essayé de lire sur les lèvres des autres personnes, en me concentrant sur la conversation discrète de Naruto et Kiba, j'arrivais à savoir se qu'ils se disaient. Je le repetais inconsciament. Ca donnait ça : "Naruto...
-Je sais pas quoi penser... Mais si il l'est vraiment, on doit prendre ça comme une bonne nouvelle, non ?
-Peut être, mais tu y crois vraiment ? Il n'a pas l'air de comprendre ce qui lui arrive ! Et puis ils ont tous été tués de toute façon !
-Ben on dirait que non. Mais il ne sait pas où il est, et il nous a dit son nom de famille tout à l'heure. C'est pas le bon.
-Mais si il n'a pas été élevé comme ce qu'il est, ça peut paraitre normal. Il ne sait pas vraiment qui il est, ou plutot ce qu'il est. C'est un ninja ?
-Je sais pas, mais il est doué dans le lancer d'objets. En revanche, il n'a pas réussi à esquiver un simple coup.
-Tu crois qu'on devrait le dire à d'autre personne que l'hokage avant ?
-Trop tard.
-Pourquoi ?
-Regardes autour de toi. On est dans la rue principale au moment où elle est le plus bondée de la journée.
-Meerdddeeee !" J'ai à mon tour regardé autour de moi, et tout les regards étaient encore braquées sur moi comme des projecteurs. Mais là, c'était pas comme pour les cinq ou six pélerins du hall de l'hôpital. Toutes les personnes de la rue me regardaient comme Naruto et Kiba l'avaient fait, les yeux grands ouvert comme si j'étais le messie. Ils me laissaient passer, et faisaient presque une courbette quand je les regardais. Je me suis approhé de Naruto et Kiba et je leur ai demandé ce qui se passait, mais je n'eu pas de réponse. Ils m'ont juste dit d'accelerer. Une fos arriver dans un grand batiment rouge, ils m'ont fait attendre devant la porte d'un bureau. "J'entendais la discussion à l'interieur : "Naruto ! Kiba ! Dit autoritairement une voix de femme. Expliquez moi ce qui se passe dans la rue.
-Vous vous souvenez du type qu'on a ramené en piteux état il y a un an ? Débuta Naruto.
-Et bien vous aviez raison, il s'est reveillé ce matin, continua Kiba.
-Et alors ? S'impatienta la femme.
-Et alors... Et bien, y'a comme un problème... Dit timidement Naruto.
-LEO, ENTRES, cria Kiba." Je suis entré, j'ai dit bonjour, et je me suis placé à coté de Kiba. Comme tout le monde, elle me dévisageait. C'était réelement désagréable de se faire remarquer de la sorte, surtout quand on ne sait pas pourquoi. J'ai alors poliment demandé : "Pourrait-on maintenant m'expliquer ce qui se passe ?" La femme, qui était donc l'hokage, ce que j'ai supposé comme étant l'équivalent du maire, a sorti un miroir de son bureau. Elle l'a tendu face à moi, et j'ai enfin pu voir ce que tout le monde voyait. J'avais les yeux rouges, une marques au dessus de mes pupilles. C'était donc ça, la fameuse raison pour laquelle tout le monde me regardait differement. Je me suis éxclamé : "C'est quoi ce bordel encore ?
-Tu... Tu ne sais ce que c'est ? Begaya l'hokage.
-Et bien non...
-Tu n'es pas un Uchiwa ?
-Un "Uchiwa" ? C'est quoi ?"



Toujours *rien, que dalle, Nicht, kaputt*



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