Fiction: 4 Bonnes Raisons...

Une dans le poumon, une dans l'épaule, une dans le coeur et une dans la tête. Quatre bonnes raisons de mourrir, mais il semblerait qu'une partie de moi ne semble pas rester dans un caveau jusqu'à la fin de ma mort. Je suis passé à travers du sol de ce trou. A force de creuser après avoir touché le fond, on arrive à l'envers de la terre. Cà aurait pu être si bien...
Classé: -12D | Général | Mots: 45119 | Comments: 38 | Favs: 39
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ohne Seele (Masculin), le 15/02/2007
bon, 1ere fanfic. Ne soyez pas indulgents, si vous trrouvez que c'est de la merde, allez y lachez vous.

PRECISIONS :
*Le noms des chapitres n'est pas a prendre comme une pub, les musiques ont toujours un rapport avec l'action du chapitre (ne serais-ce que par le nom ou la phrase tirée de la musique qui sera toujours entre parentheses).
*Le premier chapitre est dans notre monde.
*C'est tout. Bonne lecture, ou non.





Chapitre 1: Oomph! - Anniversary ( it's a fucking one )



Un hopital, une chambre, un lit, un homme couché, un fils."Ca fait pile 3 ans aujourd'hui, papa. Ca fait 3 ans que tu dors. Il serait peut etre temps de se reveiller..." a ces paroles, 2 larmes coulerent sur les joues du garçon. "Aujourd'hui, c'est mon anniversaire. J'ai 15 ans. Fait moi un cadeau, leve toi..." Ses poings se crisperent et il plissa les yeux, laissant 2 nouvelles larmes innonder le sol de desespoir. Il leva son poing droit et frappa le plus fort possible le torse de l'homme allongé dans ce lit d'hopital. "LEVE-TOI !" hurla t-il. Mais l'homme ne se leva pas. Le garçon se laissa tomber a terre et regarda le plafond, sans pleurer un seule larme de plus. Puis il s'endormit, au chevet du lit de son pere. Un infirmier arriva et transporta le garçon dans un autre lit de la chambre.

Le lendemain matin, le garçon fut reveillé par une baffe de l'infirmier de la veille qui lui dit : "Reveille toi, abruti !" et lui remit un baffe. "Aoutch ! Une seule suffisait !
-T'en a pris 5 avant d'ouvrir les yeux.
-C'est pas une raison ! On ne traite pas son frere comme ça ! Je sens meme plus mes dents ! Ehhh... mais qu'est ce que je fous encore a l'hopital ?
-Tu t'es endormi ici hier. Je t'ai mis dans le lit."
L'infirmier alla alors au chevet du lit de son pere et le regarda, silencieux. Apres quelques dizaines de secondes, il reprit la parole : "Ca fait 3 ans qu'il est dans le coma...
-3 ans et un jour, repondit son frere.
-Tu ferais mieux de rentrer, c'est pas en attendant là qu'il reviendra.
-Ouai, j'suis parti."
Et le garçon sortit. De la chambre, de l'hopital, de la ville. Il alluma son baladeur et marcha, la tete vers les nuages. Apres avoir marché pendant 3/4 d'heure, il s'arreta devant le portail d'une maison luxueuse et l'ouvrit. Il traversa le jardin aux centaines d'arbustres laissés a l'anbandon et au fleurs depuis longtemps fanées. Il s'arreta a nouveau devant la porte d'entrée de la maison, posa sa main sur la poignée mais n'ouvrit pas la porte. Puis il retira sa main et alla s'allonger dans l'herbe du jardin, herbe qu'il a tondu 2 jour plus tot. Il n'osait pas rentrer chez lui, il savait ce qui l'attendait a l'interieur. Il savait que sa mere etait completement ivre, qu'elle avait peut etre vomi sans meme essayer de ne pas le faire sur elle. Elle etait deja allée jusqu'a se droguer pour oublier cette nuit ou son mari a commencé son sommeil de 3 années. Mais cette amnesie alcoolique n'est toujours que temporaire. Lorsqu'elle n'etait pas ivre, elle nettoyait sa demeure en utilisant ses larmes. Si le coma est par definition l'abolition plus ou moin complete des fonctions de la vie, alors ses parents sont tous les deux dans le coma. Il n'etait pas pressé de la voir, elle et les 2 trous beant vides d'emotion qui lui servent de regards. Il etait bien dans l'herbe, a ecouter sa musique. Il compte profiter de cet instant le plus longtemps possible, cet instant de vide, de tranquilité, sans la moindre responsabilité. Il resta ainsi 100 musiques, son frere était rentré, sa mere dormait, le facteur apportait des factures, mais il s'en foutait, il etait bien. Malheuresement pour lui, la batterie de son baladeur ne lui permit pas de profiter suffisament longemps de ce petit moment de plaisir, il decida de rentrer dès que la 101e musique se coupa nette. Il se leva, retira les quelques traces d'herbe et les quelques insectes present sur son pull et se dirige vers la porte. Une fois a l'interieur, il depose ses chaussures par terre pour ne pas qu'on l'entende et il se dirige discretement vers la cuisine. Il ouvrit la porte du frigo, mais il etait vide, comme toujours. Il monta alors dans sa chambre, toujours aussi discretement. Mais il eut tout de meme le temps d'entendre le tintement d'un verre. Il avait la haine, de la haine pour sa propre mere, mais peut on la considerer encore comme sa mere ? Elle qui a oublié qu'elle avait eu un deuxieme fils 15 ans et un jour plus tot.

Une fois dans sa chambre, il retira son pull, alluma sa chaine et mit en lecture aleatoire un playlist uniquement remplie de grand moments de bourrinage intense, ce genre de musique est un peu sa drogue a lui, ça l'aide a reflechir...Habituellement. Mais meme une bande de malades gueulant dans un micro ne parvenaient a faire plus de bruit que ce tintement, ce putain de tintement qu'il a entendu un fois de trop. Il se precipite dans la salle, et aperçois une bouteille de whisky a moitié vide se rapprocher dangereusement d'un verre. Avant que la moindre goutte puisse en tomber, il attrappe la main de sa mere, et la serre. Il la serre tres
fort. Il attrape de son autre main la bouteille, et l'envoya visiter le plafond brutalement, si bien qu'elle se brisa et laissa tomber des debris de verre et du whisky sur le jeune homme. La pluie alcoolisé n'enerva que plus le jeune homme, qui conserva etrangement son calme. Sa mere levait progressivement la tete, elle avait peur mais ne fit pas le moindre mouvement. Il la regardait dans les yeux. Le regard de sa mere atteint enfin les yeux de son fils. Ils etait vide. Elle se retenait de crier... Elle detourna sa tete pour ne plus voir cette vision d'horreur. Elle ni criait pas car elle n'avait pas assez bu pour se rendre ne pas se rendre compte qu'elle etait ivre. L'alcool devait etre le seul fautif dans la perte du regard de son fils. C'est ce qu'elle voulait croire. Mais au fond d'elle meme, elle n'y croyait pas. Elle l'esperait, c'est tout. Puis il lacha sa main et se dirigea vers le comptoir de la salle où se trouvait toute les bouteilles d'alcool que sa mere avait acheter avec le compte commun incroyablement rempli par le pere de famille, qui aurait composé une musique a succes. Une fois arrivé au comptoir, il ramassa deux bouteille posé en vrac et le balança elles aussi sur le plafond.Il fit de meme avec toutes les bouteilles. La maison puait l'alcool. Apres en avoir fini avec les bouteilles, il s'en alla en lançant un dernier regard a sa mere. Sa mere ne bougea pas, elle fixait le mur en face d'elle, silencieusement. Il alla dans sa chambre prit des vetements propres, puis partit prendre un douche. Lorsqu'il sortit de la douche, il se posa devant le miroir, sans oser se regarder. Il avait honte de ce qu'il venait de faire. Puis ilse decida enfin a regarder son reflet. Ses pupilles se dilaterent sous le choc que provoqua la vision de son propre reflet. Il se reconnu dans le miroir, environ 1 metre 75, cheveux noirs, assez musclé. Mais son reflet n'avait pas de pupille, et il souriait. Un sourire obscene. Son reflet fronça les sourcils et se mit a parler : "Tu n'as pas eu besoin de moi pour faire ce que tu as fait ! Tu n'as pas eu besoin de moi, n'est ce pas Leo !". Leo ferma les yeux. Son reflet lui parlait ! L'alcool qu'il avait explosé avait du lui monté a la tete. Il rouvrit ses yeux et retrouva son reflet, son oeil droit etait a nouveau tricolore comme il l'avait toujours été, son oeil gauche était a nouveau bleu cyan, il ne souriait plus, il etait silencieux. Il s'habilla avec la vision du miroir dans la tete. Puis il descendu l'escalier il regarda a travers la porte vitrée de la salle. Quelque chose n'aillait pas.

Il arrivait a entendre quelques paroles a travers la porte : " Je ne sais pas ou il l'a foutu ! disait la voix de son frere.
-Ben voyons! Repondit un voix que Leo ne connaissais pas. T'es la derniere personne a qui il a parlé avant de tomber dans le coma.
-Il ne m'en a pas parlé ! Il m'a juste demandé de prendre soin de la famille !
-Je pense que tu mens, dit une autre voix. Tu ferais mieux de parler maintenant, parcequ'on risque de te torturer si tu continue de nous manquer de respect." L'homme qui disait cette phrase semblait etre serieux, Leo ne savait pas quoi faire : devait il entrer et foncer sur les deux hommes, ou devait il appeler la police ? Mais il n'eut pas le temps de reflechir a la question car il entendit une autre phrase du deuxieme homme : "Prendre soin de ta famille, hein ? Alors regarde." Et un des hommes tira une balle. "Tu vois, tu as deja a moitié raté.
-MAMAN ! hurla le frere. NON ! QU'EST CE QUE VOUS AVEZ FAIT ? MAMAN !"
Il se mit a pleurer. Leo venait de comprendre ce qui c'etait passé. Il pleura aussi, silencieusement, deux larmes, une pour sa mere, une pour son pere. Une troisieme larme s'appretait a tomber. Un des seux homme reprit : "L'autre moitié est sous la douche, tu veux qu'on aille la chercher ?
-Mais je vous l'ai dit, sanglota le frere, je ne sais ou il a foutu ce putain de dossier...
-Ce mur va bientot devenir entierement rouge, et il vas puer le sang en plus de l'odeur de l'alcool. Faut etre completement con pour gacher du bon whisky comme ça. Ton frere est vraiment un abruti. Et si tu dit rien, je vais lui envoyé une lueur d'intelligence de calibre 9 mm dans les yeux. J'vais lui faire un trou de balle sur la gueule, tu comprend mieux ?
-Laisse tomber, Max, Dit le deuxieme homme. Il va rien nous dire, bute le.
-Laisser mon frere tranquille il ne sait rien.
-Toi aussi, tu semble ne rien savoir." et sur ces mots, une detonation retentit, elle sembla durer une eternité pour Leo. Elle sembla durer une eternité pour moi.

Je suis Leo. Je peux vous paraitre un peu pretencieux de parler de moi a la troisieme personne, je le suis de toute façon mais ça n'a plus d'importance : je suis mort.

Les deux hommes continuent de parler, de la façon dont il vont maquiller le meurtre. Pendant ce temps, je suis parti dans ma chambre chercher mon baladeur, je l'ai allumé sans mettre en lecture. Je suis redescendu et j'ai attendu. Ca allait etre mon dernier petit plaisir. Je m'adossais sur le mur devant la porte vitrée. Lecture. Himmelfahrt ? Parfait. Voila les deux hommes. Ils m'ont vu. Je n'entendais pas ce qu'ils disaient, mais j'en avais rien a foutre.

"Max, regarde ! dit un des hommes, completement affolé.
-Putaaiin! C'est quoi les especes de flammes blanches autour de lui ? Et il a pas de pupille !
-Mais merde, tire ! ".
Une balle me traversa le poumons droit, une autre explosa ma clavicule, une troisieme atteignit mon coeur, la derniere fut pour ma tete. C'etait fini.

"Max, on se casse !
-Ouai, attend 2 secondes..
-Mais qu'est ce que tu fous, bordel ! J'ai les fois ! Mais lache son baladeur, eloigne toi de lui !
-Je l'eteins, j'vais faire croire que c'est lui qui a tué les 2 autres...
-Et tu vas faire croire qu'il s'est suicidé apres ?
-Ouai...Donc le flingue dans la main...
-Tu crois vraiment que les flics seront assez cons pour croire qu'il a reussi a se tirer 4 fois dessus tout seul ?
-Ah, merde, j'y avais pas pensé...
-MAX ! IL A OUVERT LES YEUX !
-MERDE ! IL ME TIENT LA MAIN ! MAIS AIDE MOI, BORDEL ! AHHH ! PUTAIN MON POIGNET ! AIDE MOI !"
Mais il ne l'aida pas. Il s'enfuya dans sa voiture. Il eut tout de meme le temp d'entendre le dernier cri de son camarade.


2 Jours plus tard, on put lire dans les journaux qu'une tuerie avait eu lieu dans un maison a 5 km de la ville. On avait retrouvé 4 cadavre dans cette maison dont un etrangement mutilé. Il n'y avait qu'un seul survivant, un adolescent de 15 ans, qui etait dans le coma. Ce garçon avait été placé dans la meme chambre que son pere. Je n'etais pas mort, une partie de moi n'avait pas envie de mourrir et cette partie m'a emmené dans son monde. Mais j'avais d'abord rendez vous avec elle dans mon cerveau.





Wow ! vous avez lu jusque là ? quel courage !



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