Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Divergence

AU : Quatre ans avant l'attaque du Kyuubi, Kushina prit une décision qui changera à jamais le futur de Konoha. Divergence parce qu'il suffit parfois d'un geste pour changer une vie.
Classé: -16D | Spoil | Action/Aventure | Mots: 1233 | Comments: 2 | Favs: 1
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Almark (Masculin), le 14/10/2012
Bonjour à tous, ceci est la première fic Naruto que je poste en ligne. Evidemment toutes critiques sont acceptés. Je n'avais encore jamais rien écris à la première personne et c'est plutôt intéressant bien que conserver la concordance des temps est une véritable horreur. La fic n'a pas été béta-readé donc toutes les fautes sont miennes.

Disclaimer : Je ne possède rien, tout appartient à Kishimoto, je ne fais qu'emprunter ses personnages.

Enjoy!




Chapitre 1: Enterrement d'une vie



4 Octobre XXXX, Konoha, 6 jours avant l'attaque du Kyuubi.

Mes souvenirs de là-bas restent flous.

Quelque part, c’est un plus, ça m’évite au moins de devenir encore plus instable que je ne le suis déjà. D’un autre côté cependant, je ne peux m’empêcher d’être horriblement curieux, de vouloir savoir, connaître mon origine. Cette question me taraude l’esprit depuis plus de quatre ans maintenant et je ne doute pas qu’elle continuera de me poursuivre pendant encore très longtemps.

Aujourd’hui, ces souvenirs ne sont plus que de vagues images qui tel un air de musique à moitié oublié, me restent en tête. Pour rester sur l’analogie de la musique, c’était comme s’imaginer l’air d’une chanson, voir même quelques paroles mais sans être capable de se rappeler du nom de celle-ci. La mélodie refusant de vous lâcher jusqu’à ce que vous n’appreniez son nom.

C’est une sensation que je ressens en permanence et je vous le dis très sincèrement, c’est un sentiment excessivement pénible. Habituellement je parviens à l’ignorer en partie et à vivre normalement mais il y avait des jours, comme celui-ci, où je ne pouvais pas m’empêcher de repenser à cet endroit. Ce laboratoire où l’on m’a trouvé.

Une chose est sûre, un jour je saurai avec certitude d’où je viens et je leur montrerai à tous que je suis plus que l’expérience d’un fou.

Uzumaki Naruto, journal intime.

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La tradition dans le pays du Feu et particulièrement à Konoha demandait à ce que les morts soient brûlés. Je n’yavais jamais particulièrement réfléchi jusqu’à maintenant et comment aurais-je pu ? Ma vie bien que parsemée d’interrogation était loin d’être désagréable, j’avais une famille, des amis et je me débrouillais bien dans les arts ninjas. Evidemment, toutes les bonnes choses avaient une fin et il a fallu qu’un renard géant composé de chakra corrosif décide de venir attaquer mon village, tuer la seule famille que j’ai jamais connu et ainsi faire de moi un orphelin. A nouveau.

L'odeur de la mort n'était toujours pas partie et pour quelqu'un comme moi, avec un odorat surdéveloppé c'était quelque chose de particulièrement désagréable. Ces crétins de bonze et leurs jolies idées transcendantes sur la vie et la mort pouvaient dire ce qu'ils voulaient, la mort c'était moche et puant.

Ajoutons à cela que je détestais la mort, cet état de non-existence aussi soudain que définitif et vous comprendrez que je n'étais pas particulièrement heureux. C'était plutôt paradoxale quand on savait que depuis maintenant un peu plus d'un an j’apprenais à tuer un homme de toutes les façons possibles et inimaginables. Pourtant que j'excellais ou non dans l'art de tuer mon prochain ne changeait en rien mon dégoût pour la mort. Parce que quoi qu’on dise pour adoucir la brutalité et la cruauté de celle-ci, la mort restait la mort et les morts n‘étaient que des tas de chairs destinés à nourrir les asticots et les corbeaux.

Sa nature même rendait nécessaire les enterrements, réaliser qu’une des personnes que nous aimions ne nous parlera plus, ne rira plus avec nous et ne sera tout simplement plus là est une des épreuves les plus durs qu’un humain puisse avoir à franchir. L’enterrement permettait d’accepter la disparition de l’être aimée, de faire donc son deuil et de continuer à vivre. Evidemment, c’était beau en théorie mais en pratique ce n’était pas aussi simple.

Pour ma part et dans l’immédiat, je préférais ignorer entièrement la question de l’acceptation. Je n’avais jamais été doué avec les sentiments, surtout les miens, et j’ai toujours préfèré me préoccuper des faits et du présent. Les faits étaient que le Yondaime, Kushina et une bonne centaine d’autres personnes étaient mortes cette nuit, sans parler du nombre incalculable de blesser, le village qui était en ruine et les gens encore coincer sous les débris de leurs maisons.

Venais alors la question de que faire. De par mon jeune âge, je ne pouvais pas faire grand-chose pour aider le village à se reconstruire que cela me plaise ou non et je ne pouvais pas reprendre mon entrainement dans l’immédiat parce que l’académie avait été écrasé par le Kyuubi. Résultat, je ne pouvais que regarder impuissant les évènements qui se dérouleront dans le proche avenir.

Cette pensée me fit serrer les poings avec colère, je sentis mes ongles percés la peau de ma paume et ma respiration s’emballer. Tentant de calmer ma respiration qui venait de s’emballer, je ne vis la présence Sandaime qu’une fois que celui-ci posa sa main sur mon épaule. Le contact soudain me fit sursauter et par réflexe ma main s’approcha de l’endroit où je plaçais habituellement ma pochette à Kunai. Bien évidemment, ma main ne rencontra que le vide.

"Naruto." dit-il tout en me saluant d’un signe de tête et il tourna son regard vers le bûché.

"Hokage-sama, que me vaut l'honneur de votre visite ?" Je n'avais été un grand fan des formalités mais je refusais catégoriquement de manquer de respect à ceux qui étaient morts durant la nuit. Surtout pas quand le corps de Kushina était étendu à quelques mètres seulement de moi.

L'Hokage ne répondit pas tout de suit et un silence inconfortable s’instaura entre nous deux. Je sentis un poids s’installer sur mon ventre et ma gorge se serra. Je venais de comprendre avec une horrible clarté que la nouvelle que j’allais entendre n'allait pas me plaire du tout.

Le Sandaime dut comprendre à mon expression que je venais de deviner ce qu’il allait m’annoncer car son expression se durcit et sa posture se raffermit.

"Par ordre du conseil de Konoha et de l’Hokage, tout contact avec la Jinchuuriki du Kyuubi est proscrit, tout manquement à cette ordre sera considéré comme de la trahison et punissable par la mort. Me suis-je fait comprendre Sujet Treize ?"

L’expression de Sarutobi ne bougea pas d’un pouce et ce malgré mon expression qui était absolument meurtrière. Mon corps tout entier hurlait de colère et mon esprit s’embua dans une fureur sans nom. J’étais à deux doigts de me jeter sur l’Hokage mais la calme et froide logique qui avait été implanté de force dans mon cerveau me fit comprendre la logique de cet ordre. Le fait que le vieil homme est utilisé le nom de code qu’avait utilisé cet homme pour me désigner était plus qu’explicatif.

Konoha n’était pas sûr de ma fidélité ou de mon origine. Il ne pouvait pas être sûr que je ne compromettrais pas la Jinchuuriki. Tandis qu’il est vrai que je n’avais que trois ans quand ils m’ont récupéré dans un des labos, il ne pouvait pas être sûr qu’il ne m’avait pas implanté un ordre dans le cerveau et à vrai dire si j’étais eux, je ne me ferais pas confiance non plus. Mon origine était un mystère absolu et ce n’était pas s’il allait leur expliquer quoi que ce soit.

"Je comprends Hokage-sama."

Cela ne voulait pas dire que j’aimais cela pour autant mais les choses étaient ce qu’elles étaient et jusqu’à ce que je puisse prouver ma fidélité à Konoha, je ne pouvais rien faire. Ne me sentant plus la force d'assister à la crémation, je décidais de partir.

"Si vous le permettez Hokage-sama, je vais me retirer."

Foutu Orochimaru.

En partant, je lançais un dernier regard vers la forme inerte de Kushina et je pris ma décision. Que Kami ait pitié de leurs âmes car je n'en aurai aucune. Les responsables allaient payer.



Et voilà! Je sais, c'est particulièrement court mais j'espère néanmoins que vous apprécierez.
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