Fiction: Les chroniques de l'orbe noir

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La tête de carotte allait attaquer rapidement Tenten un kunai à la main (un kunai de Tenten vu que ses propres armes ne pourraient pas toucher une vivante). Plus que quelques centimètres et il allait la tuer, la fille aux macarons. Une femme retint tout à coup le kunai de sa main gauche, levée à coté de la carotte. On sentait la tension torride entre le regard des deux esprits, ils allaient s’entretuer.

-Lâche ça tout de suite ! ordonna la femme
-Hn… tu crois m’impressionner ? Tu n’es pas de taille à m’affronter ! répliqua la tête d’orange
-Peut-être mais je ne te laisserais pas gâcher une deuxième vie… disait la femme en guise de réponse, ceci en baissant le ton de son regard
-Gâcher une deuxième vie ? Tu t’es gâché la vie toi-même…
-A cause de toi, j’ai perdu ma famille… à cause de toi, j’ai perdu mon amour propre… et j’ai encore toute une liste si tu veux !

Elle redressa la tête et reprit son regard haineux. Si on analyse la dernière phrase, la tête de carotte aurait fait souffrir la trentenaire. Mais on ne put savoir l’histoire puisqu’elle s’était limitée à ses quelques mots stipulant une douleur énorme. Tenten assistait à la scène sans dire un seul traître mot. Elle ne comprenait rien de rien à ce qui se cachait sous les sentiments de chacun… soudain elle observait une ombre qui bougeait difficilement au loin. Elle voulut se relever et son visage grimaçait de douleur. C’était le ténébreux de Tenten. Il venait de se réveiller après avoir été mi-mort.

Tenten courut donc vers lui sans se soucier des deux esprits qu’elle passa comme le vide. Elle le prit dans ses bras et le tint par la nuque. Elle sortit un bandage de sa pochette et l’enroula autour de la blessure du ténébreux en lui déchirant quelque peu ses vêtements. Elle s’est empêchée de rougir au vu d’une partie du torse musclé de Neji. Elle se regrettait de ne pas connaître le plus faible des jutsus médicaux.

Les coups se font ressentir entre les deux esprits. Le combat avait déjà commencé depuis un bon moment. La femme avait une lame à la main. Elle se dirigeait vers son adversaire et porta la lame à son cou. Il l’évita en reculant et porta un coup de poing vers le ventre de la femme. Elle le prit de plein fouet et fut projeté à quelques mètres. Elle avait un filet de sang au coin de la bouche et sa respiration s’accélérait déjà, signe qu’elle commençait à fatiguer. Mais elle ne pouvait pas mourir, parce qu’elle l’est déjà. Elle reprit sa lame et recommença sa course effrénée. Elle pointa la lame vers le ventre de l’orange ; il l’arrêta avec une facilité hallucinante avec ses deux mains.

-Tu vois bien que tu n’es pas assez forte pour me battre… coupa l’orange en tirant l’arme vers lui et en heurtant une deuxième fois le ventre de la femme avec le bout de la lame. Elle cria de douleur et se mit à genou en se tenant l’estomac.
-*tousse* Tu es toujours aussi indifférent, hein ? demanda la femme en ayant un sourire sur le coin des lèvres.
-Arrêtes de jouer les dures ! Beugla-t-il. Marque une pause et reprit : tu m’as trompé avec un autre, et tu dis que c’est moi qui t’ai fait souffrir ?

La brune eut un regard scandalisé sur ses mots. « Comment osait-il ? Il prétend que je l’ai trompé ? Songea-t-elle. Il ne sait aucune partie de l’histoire et il prétend que c’est moi qui ai fait l’erreur ? »

Elle voulut hurler ces mots mais elle avait une boule dans la gorge. Une boule qui la retint, elle avait peur de lui dire ses quatre vérités, peut-être parce qu’elle avait peur de lui, mais surtout parce qu’elle l’aimait trop pour le blesser. Comment faire pour lui faire comprendre ? Comment ?

Ses mots se retournèrent sept fois dans sa tête et elle ouvrit la bouche, enfin, pour parler :
-Tu dis que je t’ai trompé ?
-Tsss… tu ne veux même pas le reconnaître… tu n’es qu’une sale tr…
-Tais-toi ! Tu ne sais rien de la vérité ! Coupa-t-elle avant qu’il ne finisse CE mot
-La vérité hein ? Elle est sous mon nez. Je te voyais chaque jour avec ce Hyuga depuis la mort de tes parents. Et tu me dis que je ne sais rien de la vérité ?

Elle pleura en entendant ces propos. Décidément il ne savait rien de rien. Il était une tête de mule, même après presque une vingtaine d’année. Elle pleura de toutes ses forces pour oublier les paroles.
-Tu pleures maintenant ? Décidément tu n’es pas née pour être une kunoichi… remarqua la carotte qui voulait faire de plus en plus mal à la femme

Suffit, je vais lui dire toute la vérité une bonne fois pour toute ! Jugea la brune. Elle se releva, et se tenait face à ce tortionnaire psychologique. Elle le foudroyait du regard mais l’homme ne voulait marquer aucune faiblesse en lui. Aucun d’eux ne clignait des yeux pendant une bonne longue minute. Elle prit son souffle et ouvrit la bouche quand elle vit que l’homme en face d’elle allait encore la culpabiliser :
-Tais-toi ! Avant que tu ne dises quoi que ce soit laisse-moi te dire que tu es un beau salaud et que je voudrais te voir te faire tuer sous les pires circonstances ! Intervint-elle. Lorsque tu m’as dit que tu m’aimais, j’étais dans les anges, j’attendais ce moment depuis toute une vie. Ensuite cette nuit est passée… tu étais avec moi toute la nuit. Et quelques semaines après, en tenant connaissance de ta mission vers le village dans un autre pays, je m’étais fais peur pour toi en apprenant qu’aucun survivant n’a été retrouvé. C’est là qu’est intervenu Hizashi. Il me réconfortait de jour en jour en me disant que tu n’es pas mort, lui aussi s’inquiétait pour toi. Mais apparemment ta jalousie a pris le dessus et tu étais dans l’ombre sans que personne ne le sache… Voilà l’histoire et si tu juges que c’est moi la fautive, tu es le plus con des cons.

L’homme était abasourdi par cette histoire, il avait fait tant de faute. Et il crut que sa Yukari était injuste envers lui depuis tout ce temps. Il eut un pincement au cœur en repensant à ses préjugés, à ce qu’il a dit à propos d’elle. Et dire qu’il croyait que CE Hyuga couchait avec celle qu’il aimait, celle qui lui a volé son cœur. Il s’en voulait amplement, son cœur se brisa en mille morceaux, et dire qu’il l’avait insulté pendant dix-sept années d’immortalité. Comment peut-on être aussi aveugle ? Être aussi méchant ? Et cruel ? Envers son amour et son… meilleur ami ?

-J’ai encore une chose à demander… dit-elle en l’interrompant dans ses songes… où étais-tu pendant les neufs mois que j’ai du supporter toute seule ?

Il laissa ses larmes couler pour une fois. C’était trop dur pour lui. Et cette question… il en savait la réponse mais ne voulut se confier.
-Réponds-moi ! Où étais-tu ? J’avais besoin de toi plus que n’importe qui, j’étais enceinte bon sang ! Larmoya-t-elle
-J’ai… J’ai déserté…
-Quoi ?
-J’ai échoué à ma mission et mes amis se sont fait tuer à cause de moi. Je n’ai put supporter de rentrer au village et j’ai pris un autre visage puis suis retourné pour te revoir une dernière fois… et je t’ai vu avec ce Hyuga… donc j’ai cherché l’orbe noire et ici…

*****
Derrière eux se trouvaient deux ninjas : une fille aux macarons, et un jeune brun aux cheveux longs et yeux perle. Ils écoutaient l’histoire incroyable des deux esprits en ne tenant pas compte que leur coéquipier et sensei étaient sûrement en danger. Neji avait entendu qu’ils parlaient de son père : Hizashi Hyuga. Il avait donc un lien avec ces esprits ici présents ? Mais qui étaient-ils ? Personne ne les connaissait ou du moins les deux ninjas ici présents. Il voulut parler lais sa douleur était trop intense qu’il ne pouvait ouvrir sa bouche.

*****
-Et pourquoi ne veux-tu pas qu’on élimine ces ninjas ?
-Ils ne te rappellent pas un certain couple ? demanda Yukari en tant que réponse

La tête de carotte les observait longuement. Il regardait le Hyuga ; il les détestait par leur arrogance et leur supériorité permanente. Il regarda ensuite la brune qui tenait l’autre dans ses bras. Il comprit tout de suite où sa femme en voulait venir. Le regard plus qu’indifférent du Hyuga face à l’amour absolu de Tenten. Il comprit dans leurs yeux qu’aucun d’eux ne voulait divulguer ses sentiments ; une situation qu’il avait déjà vécu. Il rigola bêtement ensuite et murmura quelque chose d’inaudible à sa femme puis s’approcha de Neji et se pencha vers lui. Il tendit sa main et une sorte de chakra vert y brilla. Il était en train de soigner le Hyuga pour une raison que personne ne sut.

-Pourquoi faites-vous cela alors qu’il y a une demi-heure vous vouliez nous tuer ? demanda Tenten étonnée par le geste de l’esprit
-C’est juste qu’on voudrait être libérés du sceau de notre esprit ; et il n’y a que vous qui puisse le faire. Répondit-il en soignant Neji.
-Et vous savez quelque chose sur l’orbe noir ?
-… C’est une arme créée par l’ancêtre du clan Ama, Yutaka Ama, le plus grand invocateur d’arme de tous les temps. Clan auquel moi-même j’appartiens. Cette arme peut être utilisée par n’importe quelle ninja savant manier les parchemins explosifs [au moins]. Excepté un porteur du byakugan… il détruit instantanément un Hyuga s’il le touche.
-Et sa puissance ? Coupa Tenten.
-Elle peut détruire tout un village une fois son chakra décuplé. Voilà, les soins sont finis. Je ne suis en aucun cas un méd-nin mais quand on est un esprit, tout est permis. Il disait cette phrase en terminant avec un sourire, un sourire que Tenten adorait énormément au fond d’elle… un sourire qu’elle prit pour celui de son père.
-Merci… fit Neji en sautant des bras de Tenten [à contrecœur]. On va devoir achever la mission, et nos coéquipiers ?
-Vos coéquipiers sont entre les mains d’Utakata-sama. Vous devez vite les aider. Apostropha Yukari spontanément.
-Haï ! Tenten, yukuzo !

Et ils prirent la SEULE porte devant eux en étant surs que c’était la seule route qui les sauveront. Les deux amants qui se sont retrouvés se mirent côte à côte en se murmurant quelque chose :
-C’est qu’elle est drôlement amoureuse la p’tite ! Remarqua l’orange
-Oui, et en plus elle maîtrise très très bien les armes ; mieux que toi pour dire ! lança Yukari et continua : Et elle s’appelle Tenten on dirait…

L’homme assimila l’information lentement et des larmes lui monta aux yeux en murmurant ‘’ma fille…’’. Tenten était assez loin et se retourna un moment ; elle questionna la tête d’orange :
-Dites, c’est quoi votre nom ?
-Saito Ama… jounin et maître d’arme de Konoha ! répondit-il à voix haute

Elle se retourna et murmura ‘’Tenten… Ama’’, le sourire aux lèvres. Neji remarqua le sourire de sa coéquipière mais se contenta de ne rien dire.




Voilà, les parents de Tenten [dans ma fanfic]. J’ai déjà écris un très, très long chapitre où je raconte l’histoire de leurs parents mais je serais sorti du sujet Tenten Neji si je l’ai fait.
Prochain chapitre : combat final ! Sait pas si ce sera le dernier, l’avant-dernier, ou l’avant avant dernier chapitre. Mais il finira dans peu de temps ! ^^

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