Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Virtual Rain

Un garçon décide d'échapper à son quotidien en se réfugiant dans un jeu en ligne réaliste à 99% mais il se retrouve dans le corps d'un personnage féminin. Mais en même temps, les choses évolue dans ce monde ! Et si ce monde n'était pas si inoffensif ? Inspiré du manhua Half Prince.
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Lumarie (Féminin), le 31/08/2012
Salut ! Je publie cette fiction en attendant de trouver une suite pour "Tout a un prix, même l'amour et le sang". Il est inspiré largement du manga Half prince et ça se passe dans leur monde.
Quel stress de poster un chapitre ! J'ai toujours peur qu'il ne plaise pas !
Sinon...je dédie cette fiction à Yigesld dont je me suis inspiré pour le personnage d'Orihime !
Bonne lecture !




Chapitre 2: Je suis pas bonne ni à manger ni à découper !



L’homme aux cheveux blancs ouvrit de grands yeux ronds, me dévisageant. Il semblait hésiter. Il jeta un coup d’œil à ma poitrine et son choix fut fait ! C’est dingue comme pour un pervers, la poitrine est plus importe que le niveau…

-Jeune kunoïchi ! J’accepte de vous servir de maître !
-Génial ! Mon nom est Raine ! Et je suis…
-JIRAAAAAAYYYAAA !

Une femme à couettes blondes et à la poitrine sur-développée apparue. Elle devait être furieuse à sa façon de réduire cet énorme rocher en gravier. C’est marrant comme il faut éviter d’énerver certaines personnes, surtout quand celle-ci semble pouvoir écraser votre tête avec son pouce et son index. Je jetai un regard plein de compassion à l’homme derrière moi.

-Bonne chance maître…Heureuse de vous avoir connu, dis-je en posant une main compatissante sur son bras.

Le pervers en fut encore plus effrayé. Elle s’approcha tel un gorille au milieu de la jungle jusqu’à approcher son museau…euh son visage à cinquante centimètres de lui.

-Tsunade ! Que me vaut ta visite à cette heure ?
-C’est quoi ça ? dit-elle en montrant son haut.
-Euh…Un tee-shirt décolleté en soie de couleur blanc ?
-Merci ! Je le sais parfaitement, grogna-t-elle. Et sur ce tee-shirt ?
-Ah oui, une tâche…de ketchup je pense…mais je ne suis pas un pro !
-Bien ! Et maintenant tu peux m’expliquer ce que fais une tâche de ketchup sur mon précieux haut alors que je n’en mange pas ?
-C’est que…je l’ai pris pour une serviette et…désolé Tsunade, supplia-t-il.

Elle lui mit le coup de poing le plus violent que j’eue l’occasion de voir. Et ben dis donc ! C’est que ça vole bien le pervers ! Elle se tourna vers moi et me toisa.

-Qui est-elle ?
-Elle s’appelle Raine et je suis son maître ! dit alors qu’il revenait.
-Son maître ?! Tu rigoles ?

Le visage de Tsunade était partagé entre l’incrédulité et une réelle joie. En échange de son enseignement, je devais lui verser de l’argent et l’aider dans sa vie quotidienne.

-Pas du tout, mamie, répondis-je avant de regretter de l’avoir appelée comme ça.

Doucement ! Je ne suis pas bonne à manger, ni à casser. Elle semblait se retenir de m’éclater la tête. Je lui lançai un sourire et la furie s’en alla en rageant. Jiraya put enfin souffler. A tous les coups, il a cru y passer ! Je sortis mon katana de son fourreau et leva ma lame en l’air.

-Allons combattre ! Je dois devenir la plus grande kunoïchi de tout le jeu !

Il me sourit compatissant avant de courir en direction des ennemis. Ce vieux est peut être pervers, a des yeux baladeurs, crit comme pas possible mais il est gentil !

-Allons-y ! A moins que Mademoiselle la râleuse soit fatiguée !

Je fis une moue énervée et le suivit. J’allais bien m’amuser avec eux. Et mince ! J’ai complètement oubliée Orihime et Hinata ! Elles vont me tuer ! Enfin si elles n’ont pas oublié…

*******
Je me traînais lamentablement jusqu’au village entrant dans les rues animées. 4 Heures ! 4 heures de combat ! Voilà ce que ce sadique pervers m’avait infligé ! Je pue ! J’ai chaud ! J’ai faim ! J’ai soif ! Je suis fatiguée ! Et ce vieux pervers qui me traîne comme un sac derrière lui pour m’emmener dans un resto de ramen. Je déteste les ramens. Bon d’accord ce n’est pas si mauvais que ça, passable même…D’accord, d’accord, j’aime bien…Mais laissez moi au moins me plaindre sous cette forme de fille ! Il commanda deux énormes bols. Il cherche à m’engraisser ou quoi ?! Je ne peux pas avaler tout ça ! C’est de la folie ! Il se tourna vers moi et commença à me questionner gentiment pour que l’on fasse connaissance en évitant d’aborder cependant le fait que je sois un garçon en réalité. Je sentis alors une présence se penchant sur moi. Une voix à la fois sensuelle, froide et effrayante se fit entendre.

-Alors Jiraya, on drague les petites filles ?

Je me retournai et tomba face à un homme aux teint maladif et sans âge. Il me donnait froid dans le dos. Surement sa ressemblance avec un serpent. Il eut un sourire qui n’augurait surement rien de bon. Il m’examina sans pitié ou pudeur comme un médecin devant un corps. Jiraya me sauva de cet examen consciencieux.

-Tu peux parler, vieux serpent ! Que viens-tu faire ici ? C’est rare que tu sortes de ton laboratoire.
-J’ai besoin d’ingrédients pour mes expériences et je dois tester une nouvelle technique.
-Interdite je suppose…
-Pour qui me prends-tu, minable…Bien sûr qu’elles sont interdites !
-Au fait, Tsunade voulait te voir !

De maladif, son teint en devint carrément cadavérique. Sans même se donner la peine de nous saluer, il s’enfuit.

-Il me fait froid dans le dos, dis-je, un frisson me parcourant.
-C’est mon meilleur ami et ennemi…dit-il, pensif.

Je ne le questionnai pas plus et il m’abandonna. J’errai dans la ville, observant la foule hétéroclite, jeune et vieille, homme ou femme, joueur et PNJ*.
Je remarquai un attroupement féminin. Qu’est ce qui pouvait attirer ces filles comme des mouches? C’est pitoyable ! On dirait les filles de mon école… Je me frayai un chemin à travers elles. Quelle plaie les filles ! Je vis l’objet de leur attention et en restai figé. Au centre, un garçon jouant de la musique. Ce garçon me ressemblait, au vrai moi ! Ses cheveux blancs aussi longs que les miens, ce visage fin qui me gênait et ses membres comme ceux d’une fille. Je ne pouvais détacher mon regard de lui. Ses yeux étaient différents des miens. Oui, des yeux tristes. Je m’approchai, fasciné. Il s’arrêta de jouer en me voyant. Il se leva de son petit muret et s’approcha de moi. Il posa sa main sur ma joue, regardant mes traits et…m’embrassa. Ce gars m’a embrassé !!! Mon dieu !!! J’ai envie de vomir !

-Tu es très mignonne ! On dirait mon petit frère mais en fille !

J’ai bien entendu « petit frère » ?! Ne me dites pas que…Nan c’est impossible ! Après avoir bataillé, je réussi à m’extraire de ses bras. Je lui jetai un regard apeurée et m’enfuis. Il tenta de me rattraper mais la foule féminine l’en empêcha. Ahah ! Bien fait ! La nuit se couchait et une fois sur qu’il ne me poursuivrait pas, je partis en direction de la maison de mon maître. Il accepta de m’héberger le temps de me trouver quelque chose d’autre. Je trouvai la grande maison. Un vrai manoir ! Elle était plus grande que tous les autres mais semblait tomber en ruine. Je sortis ma clé et entrai, débouchant dans un long couloir. Personne. Un bruit métallique attira mon attention vers la droite. Je me figeai. Derrière les fourneaux se trouvait l’homme serpent, un tablier rose autour de la taille pour ne pas salir son kimono et une poêle dans la main droite. Je rêve…Le type le plus glauque que je n’ai jamais vu, style grand méchant, en tablier de cuisine ! J’éclatai de rire. Trop bon ! Il me remarqua et me lança un regard noir.

-Toi ! Continues à te moquer et tu seras l’objet de ma prochaine expérience, dit-il en pointant sa poêle sur moi.

Même dit avec sa voix glaciale, son geste le rendit ridicule. Mais ses menaces m’inquiétaient. A le voir, on devinait qu’il n’hésiterait pas à me disséquer. En plus de Godzilla, j’ai énervé Dr Jeckil. Suis-je maudite ou folle ? Un peu les deux surement ! Justement en parlant du loup ! Godzilla entra et jeta un regard effrayant à Jeckil.

-Orochimaru ! Sois amical avec nos invités !
-Oui mamour…dit-il penaud.

Je souris. Un, le serpent se nommait donc Orochimaru, deux, il devient tout tendre en la présence de Tsunade.

-Regardes ! Même Jiraya a trouvé un élève ! Bouges-toi un peu bon à rien !
-Mais mamour….Personne ne s’intéresse aux arts interdit ou à la science !
-Tu penses faire comment pour payer les factures ? Et puis tu penses à nos futurs enfants ?!

Aussi bien lui que moi, nous nous étouffâmes. Elle a bien dit « enfants » ?! Avec le serpent. J’essayai d’imaginer la tête du gosse. Hum…à tous les coups ils vont nous pondre l’antéchrist ! Il resta aussi choqué que moi. Monsieur ne se voyait pas papa ? Elle s’approcha et posa sa main sur la joue de l’homme.

-Orochou…Nous en avons déjà parlé…

Il grommela. Pas mal le surnom ! Mon œil me picota avant que ça se transforme en véritable douleur. Elle envahit ma tête me faisant tomber à genoux. Qu’est-ce qu’il m’arrive ? Je ne devrais pas pouvoir avoir mal ! Ma vue se brouilla et je tombai ayant juste le temps de voir Tsunade et Orochimaru se précipiter vers moi.

******

A des centaines de kilomètres, un homme aux cheveux blancs regardait l’horizon en souriant.

-Enfin, elle l’a activé ! Je commençai à m’impatienter !

Il se leva et prit son Katana posé à côté de lui. Plusieurs personnes arrivèrent derrière lui.

-Tu sais où elle est ? demanda un jeune homme.
-Oui. A Konoha.
-Hum…marmonna-t-il en réponse. Nous devons nous dépêcher ! Le temps presse ! Les autres se sont déjà réunis et nous, nous ne savons même pas qui elle est !
-Tu sais, Shikamaru, ça ne sert à rien de se précipiter, répondit l’homme aux cheveux blanc. Il n’est pas encore temps que l’on entre en scène…Voyons voir comment elle se débrouille avant.

Le jeune homme soupira. Il ne supportait plus l’attitude passive de cet homme. Lui, le chevalier blanc, un des plus grand héros de notre ère. Le monde réel et cette réalité virtuelle bascule et lui, il reste de marbre ? pensa le Shikamaru.

-L’ère de Prince est finie depuis longtemps… murmura l’homme aux cheveux blancs.
-Je le sais justement ! Mais…
-Kimimaro la recherche, ne t’inquiète pas pour ça…
-Je ne lui fais pas confiance…s’opposa Shikamaru.
-Tu devrais…il est l’homme le plus sûr d’entre nous…les traîtres sont toujours les plus surs…il a déjà retourné sa veste…il ne refera pas la même erreur, marmonna le chevalier blanc.




Pauvre Orochimaru ! Mais bon ! Je l'aime comme ça mon Orochou ^^



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