Fiction: Ma vie. (+ quelques autres)

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Je marchais dans une direction inconnue en repensant à ma misérable existence.

J’avais 23 ans, toujours seule, c’était peut-être mes dons qui repoussaient mon entourage, ou alors mon passé. A oui parce que j’ai du bagage moi, un père immortel, loufoque, des pouvoirs surnaturels.

Il faut que je vous explique, mon père c’est Poséidon, le dieu des océans et tout ce qui va avec, et moi j’ai hérité de son don pour l’eau, je sais manipuler l’eau et tous ses états, bon je suis plus à l’aise pour la glace que pour la vapeur (en fait j’ai carrément trop de mal pour la vapeur) et je peux manipuler la forme de l’eau. Si vous voulez je peux vous faire une petite statue d’eau toute mimi (si si c’est vrai). En fait je déteste tout ça, ça ne m’a attiré que des problèmes, tous les hommes fuient à mon approche et dans mon village à chaque fois que je passais, j’entendais des « oh t'as vu c’est Pauline, il parait que c’est elle qui a cassé le mur de la mairie ». Alors que cette fois-là c’était un tout petit accident… C’est pour ça que j’ai décidé de le quitter ce village de malheur. J’habitais dans un village malgré mon pédigrée, bizarre me diriez-vous ? Et bah pas tant que ça, ma mère était une mortelle comme vous et moi. Donc j’ai habité chez elle même après sa mort, il y a 5 ans.
Et ce village je l’ai quitté depuis maintenant 3 mois, 3 mois sur les routes, c’est long. J’attends juste un signe du destin me permettant de pouvoir m’établir quelque part sans être repoussée.

Je repris ma marche en me concentrant sur la nature qui m’entourait, les oiseaux chantaient, il faisait un magnifique soleil et je décidai de m’asseoir un instant pour profiter de ce magnifique climat.
Je déroulais mon sac de couchage et au moment où je m’apprêtais à me détendre, un groupe de quatre hommes tous habillés de la même façon (ce qui me parut extrêmement étrange) s’avança vers moi. Je pouvais distinguer sur les fronts à mesure qu’ils s’approchaient un sigle bien particulier, je n’avais pas la moindre idée de se qu’il se passait. Ils entamèrent la discussion.

- Que faites-vous ici ? Si près de notre village. Avez-vous un laissez-passer ? Montrez-nous vos papiers !
- Doucement avec vos questions… leur répondis-je. Je ne vois pas pourquoi je vous donnerais ce que vous avez demandé. Quoi me dit que vous n’êtes pas des bandits ? A votre tenue, je peux dire que vous faites partis d’un gang, je ne vous donnerai rien.

Un homme ayant les cheveux en bataille et un grand pansement blanc lui barrant la figure me répondit :
« Vous ne nous laissez pas le choix. » Et une énorme massue ressemblant fort à un coquillage apparut. Son collègue portant un tissu lui recouvrant toute la tête et avec son insigne dessus le regarda et hocha la tête. Il avait une mèche recouvrant son œil droit, je me demandais comment il pouvait bien y voir avec ça. Les deux semblaient avoir une grande complicité et je me mis à me poser certaines questions…

Le mécheux cracha alors un liquide assez répugnant et l’autre sortit quelque chose de bleu par-dessous ses pieds et se mit à courir sur la mixture. Je voyais sa masse se rapprocher de mon visage et je sautais dans un arbre non loin pour l’éviter. Vu la forme de l’herbe sous ce liquide, il devait être collant ce qui expliquait peut-être la chose bleue sous les pieds de l’homme au pansement. Pour tester j’envoyais quelques morceaux de glace sur le liquide et essayais de les attirer de nouveau à moi. Mon hypothèse se révéla juste car mes blocs de glace restèrent sur le sol. Pendant ce temps l’homme à la massue se mit à courir sur l’arbre, à la verticale ! Et là j’ai halluciné ! Un homme courait sur un arbre, je n’étais peut-être pas toute seule à avoir des dons. Mais lorsque je vis ses 2 coéquipiers faire de même, j’en conclus que soit ils étaient nombreux dans la même famille soit ça devait s’apprendre.

Je commençais à flipper un peu puis je matérialisais deux épées de glace (à ouais je sais faire ça aussi !) et donnais quelques coups de pommeau dans l’estomac des 2 qui n’avaient que des kunais dans les mains puis je m’attaquai à Mister massue, il avait l’air plus coriace. Celui qui avait craché le liquide, s’étant aperçu que j’avais remarqué son stratagème avait autre chose en tête. Je décidai alors de leur envoyer une énorme vague qu’ils esquivèrent ce qui d’ailleurs me surpris. Je compris alors qu’il fallait que je fasse plus compliquée. Je faisais alors pleuvoir sur eux une pluie d’aiguilles de glace tout en prenant soin d’éviter le coquillage. Le mécheux sortit alors des shurikens puis me les envoya, je réussis à tous les éviter sauf un qui me déchira la peau en une fine lamelle écarlate.

Au bout de quelques minutes ils avaient l’air à bout de force tout comme moi, alors je me décidais à en finir. Je pris une grande inspiration et fit apparaitre à mes cotés Diego mon fidèle tigre à dent de sabre (oui je peux faire plein de truc en faite c’est super cool !). Il les immobilisa tous les deux et pour finir le boulot, je leur appliquais un gentil petit coup de main derrière la nuque. Mes quatre adversaires étant K-O, je remerciai mon tigre puis il disparut. J’entrepris alors de m’asseoir mais un cinquième homme apparut. Il applaudissait. Ce simple geste me fit sortir de mes gonds mais lorsqu’il se mit à parler tout se calma dans ma tête sa parole eut l’effet d’un baume.

- Très beau combat, me fit-il, mais vous n’avez toujours pas répondu à leur question. Que faites-vous si près du village ?

Sa voix m’avait envouté mais mon moi intérieur me reprit aussitôt.

- Je ne faisais que camper, je n’étais même pas au courant qu’il y avait un village dans les environs.
- Je ne doute pas de votre bonne foi, qui pourrait en douter venant d’une si jolie créature…
- Pardon qu’avez-vous dit ?
- Rien, absolument rien, ah si que je devais vous emmener au village pour interrogatoire.
- Et pourquoi donc, je n’ai rien fait de mal.
- Assommer 4 chuunin ce n’est pas mal peut être ?
- Non absolument pas, c’est eux qui ont donné la première attaque.
- Peut-être toujours est-il que je ne peux pas laisser une personne si puissante roder autour du village. J’aimerais que vous vous laissiez faire sans faire d’histoire.
- Bon c’est bien parce que c’est vous…
- PARDON ???
- Rien oubliez.

Il me passa des menottes, récupéra mes affaires et m’accompagna dans ce qui semble être son village. Il chuchota à des personnes qui semblaient être des gardes d’aller chercher les quatre « paquets » que j’avais laissé dans la forêt. Nous traversions tous deux, un charmant petit village, où les commerces fleurissaient à chaque coin de rue, où tout le monde avait l’air gentil jusqu’à ce qu’ils posent les yeux sur moi.
Mon garde du corps personnel m’amena devant un grand bâtiment rouge où il me fit entrer. Nous patientâmes un petit moment devant une porte puis au bout de quelques minutes une voix nous autorisa à entrer.

Je me trouvais maintenant dans une pièce de taille moyenne, un bureau au centre derrière lequel une grande baie vitrée proposait une magnifique vue sur le village tout entier. Derrière le bureau un fauteuil et sur ce fauteuil un vieil homme portant une robe blanche et un chapeau rouge, sur celui-ci était écrit « feu ». Mon accompagnateur narra mon histoire et sans me laisser le temps de m’expliquer le vieux (qui avait l’air d’être assez important) ordonna que j’aille à l’interrogatoire. Face à mes contestations il me répondit d’un ton posé et très calme que si je n’avais rien fait de mal, je ne resterais pas longtemps avec les hommes de la cellule de renseignement.

On m’amena devant un grand homme dont deux cicatrices lui barraient le visage, il se présenta comme Ibiki Morino et me souffla qu’il allait être mon hôte pendant un séjour indéterminé.
J’entrai donc dans une salle où des outils de torture jonchaient les murs, franchement j’aurais aimé être ailleurs.

Pendant une semaine Ibiki me fit passer les pires moments de ma vie que ce soit physiquement ou moralement. A la fin de la semaine un autre homme vint me rendre visite. Cette fois il était blond, une grande queue de cheval derrière la tête et se présenta comme Inoichi Yamanaka.
Lui ce fut pire que tout, il plongea dans ma tête mais comme je savais bien me défendre (avec un père comme le mien vous croyez qu’on a le droit de laisser des gens rentrer dans notre tête ? ) il y passa longtemps mais une fois qu’il eut vu que je ne représentais pas de menace pour le village, il relâcha son étreinte et « sortit » de ma tête.

Je fus de nouveau amenée devant le vieux monsieur, une conversation des plus bizarres s’engagea.

- Tu es puissante et tu ne viens pas d’un village ennemi, veux-tu devenir ninja de Konoha ?
- Un quoi ? Lui répondis-je.
- Un ninja, cela te permettra d’exploiter tes capacités au mieux tout en aidant notre village.
- Ça veut dire qu’il y a d’autres personnes comme moi ? Des personnes qui ont des dons ?
- Bien sur, bon pas les mêmes que toi mais d’autres. Acceptes-tu ?
- Oui mais que vais-je devenir maintenant ?
- On va t’assigner un instructeur pour que tu connaisses les techniques de bases. Puis tu pourras faire des missions pour aider le village, m’expliqua-t-il. Le voila justement.

Un homme entra et quand je me retournais pour observer celui que me guiderait je fus stupéfaite.




Comme c'est ma première fiction, j'aimerais avoir pas mal de commentaires pour m'améliorer.
Alors s'il vous plait laissez des com's.
Si ça vous plait je continue ;)

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