C'est dans un monde cruel qu'est née la jeune Kiyoko, cette belle enfant au long cheveux brun.
Abandonné à son triste sort pas des parents "cupide", enfermée dans un cercle vicieux, face à la mort, elle devra résister. La jeune fille est seule dans ce palais de terreur ; Seul à se demander "pourquoi moi ?", c'est la seule qui ne comprend pas, la seule qui veut s'enfuir, la seule qui veut aller plus loin, sans reculer. Cette magnifique enfant, pleine de courage, vas surmonté bien des ...
Cette fiction vient du coeur et j'hespère qu'elle touchera le votre et vous donnera envie de connaître la veritable personne qui se cache derrière cette identitée mysterieuse nommée Kiyoko. Oh, et puis, encore 2 choses :
_J'espère me dépécher... Mais je ne promets pas de faire des chapitre très très longs...
_Bonne lecture !
Chapitre 2: Drôle de famille, drôle de village.
La soirée arriva. Kyoko avait bien mangé mais elle ne pouvait pas dormir. Elle devait rester sur ses gardes. Elle marchait, perdue et avec tant d’incertitude dans le village. Pensant à son passé, pensant à ses amis, pensant à sa famille. Elle ne parvenait plus à trouver la maison des ninjas qui l’héberge. C’était un dimanche : Plus de lumière et plus de repères. Elle était seule dans le froid de la nuit.
Quelqu’un marchait, tout près d’ici. Des pas tremblants et incertains, un souffle étrange et des gouttes de sueur qui reflétaient la lumière de la pleine lune. Repliée sur elle-même, immobile, les cheveux attachés, la respiration la plus silencieuse possible, Kyoko avait peur. C’était un sentiment étrange pour elle, une fille qui avait appris à éliminer toutes ces sensations étranges : l’amour, la peur, le froid, la faim, la douleur, la solitude, … Elle tenta de s’approcher, très doucement, à quatre pattes, de la personne qui marchait.
Kyoko se concentra pour vaincre sa peur et attrapa la jambe de cette personne et tira dessus. Une petite fille, c’était une petite fille, elle hurla. N’avait-elle pas assez peur ? Kyoko sursauta et regarda attentivement la silhouette de la petite. Elle était fine, portait une robe, avait de longs cheveux clairs, des yeux d’un bleu très rare. Kyoko était intriguée, elle fut submergée par ce que l’on pourrait appeler des regrets et prit la jeune fille dans les bras. « Désolé… »
Ce moment passa vite et la fille partit en se demandant ce que cette pauvre enfant avait. Ce ninja étrange aux cheveux bleus et longs, pas très bien coiffés, des yeux entre l’orange et le rouge vide d’émotions, des lèvres bleu glacé et un corps presque squelettique. Kyoko ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Elle se cacha dans un jardin suspendu sur un toit. Se fiant à ses 4 sens pour le moment utilisables : l’ouïe, l’odorat, le toucher et le gout. Elle se perdit dans ses pensées et tomba de sommeil sans le savoir, pour mieux penser.
Elle se réveilla dans une ruelle sombre, pleine de blessures, au milieu de la journée. Elle observa attentivement les lieux. Puis elle attacha une corde très solide à un kunai plein de chakra qu’elle planta dans le toit d’une très grande maison. Elle attacha ensuite la corde à sa ceinture et s’élança pour tomber sur un toit. De là elle se percha sur le plus haut point qu’elle trouva : Un câble électrique suspendu au-dessus du village. Kyoko regarda attentivement un peu partout jusqu’à apercevoir le petit garçon. Elle lança comme une toile de cordes à partir du câble. Elle attacha ensuite une semelle savonneuse à sa chaussure pour glisser sur les cordes et gagner ainsi du temps. Elle attrapa ensuite la corde avec ses mains et se pendit au-dessus du sol. Elle coupa délicatement la corde pour être envoyée contre un mur à quelques mètres du sol. Elle se rattrapa très bien. Elle s’appuya ensuite sur une corniche pour faire le tour du bâtiment en vue d’une fenêtre. Elle la brisa et entra, puis descendit les 2 étages pour sortir en catimini par la porte coulissante du jardin et rejoindre Seiichi qui la raccompagna chez Kurenai.
Là-bas elle vola une autre sacoche car elle avait vidé la sienne pour rentrer. Elle prit aussi un grand sac avec un sac de couchage, des repas et de l’argent. Seiichi la vit en train de partir, le sac sur le dos :
« Hein ? Mais Kiyoko, tu fais quoi là ?!
-Sale môme ! Je pars, ça ne se voit pas !
-Mais… Pourquoi ?
-Pff, les yeux larmoyants ne marche pas avec moi, j’ai appris de ma famille les ruses idiotes que vous utilisez !
-Kiyoko…
-Je ne m’appelle pas Kiyoko !
-N°Kyoko, c’est plus long, et puis ça fais numéro de série, prend Kiyoko comme un diminutif !
-Je n’en ai pas besoin, idiot !
-Mais… Si tu pars, tu vas aller où ?
-Je vais rejoindre mon but, loin d’ici !
-Ce n’est pas vrai !
-Si !
-Non, je sais que tu…
-Que je ? Pff, même pas capable de finir sa phrase ! »
Elle partit sans rien ajouter. Le petit tenta, tant bien que mal, de rattraper la jeune fille. Mais elle était décidée à partir, partir à la recherche de son passé.
« Kiyoko !
-Laisse Tomber !
-Kiyoko ! Attend ! Je sais que ce n’est pas ce que tu veux !
-La ferme !
-Je t’ai entendu pleurer !
-Menteur !
-Je sais que, si tu ne t’attardes pas, c’est juste pour ne pas qu’on s’attache à toi !
-Mais comment peux-tu prétendre être dans ma tête, ce n’est qu’un tissu de mensonges !
-Kiyoko !!
-Vas-en !
-Non ! »
Ils traversèrent les portes, aussi vite que la lumière. Et, sans le savoir, ils étaient suivis par une autre jeune diplômée. Elle avait des cheveux noirs avec des mèches rouge magenta séparées en 2 couettes attachées par des barrettes tête de mort. Le bandeau en collier, une robe gothique lolita avec des bas rayés rouge élastique et de grosses bottes noir et rouge.
Seiichi attrapa le poignet de Kyoko. Cette dernière se retourna, fit en sorte que Seiichi lâche son poignet et arracha d’un coup un collier à pic avec un pendentif de mort, ce même collier qu’elle serait fort dans les moments difficile. Et c’est au moment précis où sa main toucha le collier qu’elle cria :
« Rendez-moi ma liberté ! »
Seiichi et la jeune fille qui les espionnait étaient bouche-bé.
« K…K…Mais… K-Kyoko… Tu… Tu n’étais pas… Libre avant ?
-Imbécile ! Est-ce que je serais partie si j’avais été libre ?! »
En hurlant cette réplique, la jeune fille recula et envoya un kunai gorgé de chakra vers le jeune garçon. L’espionne gothique lolita lui sauta dessus pour le faire esquiver et fonça vers Kiyoko en tentant de lui faire sentir la douleur d’un coup de pied mais la jeune ninja attrapa son pied et l’envoya contre un arbre. Et sans perdre une minute elle la fixa à cette dernière avec 5 shuriken.
D’un bon elle arriva devant la jeune diplômée Et lui mit un kunai sous la gorge. La future victime de Kiyoko hurla, hurla si fort que le village, à plus d’un kilomètre d’ici, parvint à entendre le cri.
« Mieko ! Non ! Kiyoko, arrête ! »
Kiyoko regarda le jeune garçon qui venait de prononcer ces paroles, et, ne voulant pas le blesser, se contenta de couper de moitié les cheveux de la jeune fille et de déchirer sa belle robe aux bras, au ventre et plus vers les jambes. Elle s’enfuit ensuite. Seiichi courut vers Mieko, la libéra et la pris dans ses bras « Mieko…
-Snif… Mes beaux cheveux, ma belle robe… snif… S…Seiichi, tu es bête, tu n’es… qu’un idiot… Je t’avais prévenu… »
Les deux ninjas rentrèrent au village et remarquèrent vite le rassemblement des ninjas dans un camp d’entraînement. C’était Kiyoko qui enchaînait l’adversaire, de jeunes diplômés, balayés un par un. Ce combat-là, il avait l’air plus serré. C’était contre un hyuga de la branche principale : Hirokazu. Un beau combat, qui finit en match nul : les 2 étaient épuisés. Seiichi rattrapa Kiyoko et Hiroko, la sœur d’Hirokazu, rattrapa son grand-frère. Kiyoko fut ramenée chez Kurenai-sensei et son fils Akihiko.
Kyoko, une fois réveillée, chercha son collier. Quand Mieko entra avec un kunai à la main. Sans armes, Kyoko paraissait vulnérable avec ses yeux d’enfant effrayé. Mais Mieko s’en fichait. Sans réfléchir elle fonça pour poignarder le ninja égaré. Mais pour Kiyoko, il était impossible de perdre la vie à cause d’une telle incapable. Elle attrapa alors le poignet de la jeune fille de façon à ne laisser aucunes traces, et elle le détourna pour que Mieko se plante profondément l’épaule gauche (elle était droitière). Plus en colère que jamais, elle prit un autre kunai pour une 2e tentative, mais il se planta un peu en dessous du genou droit.
Mieko s’effondra sur le lit. Kiyoko s’enfuit ensuite. C’est Seiichi qui la trouva là, agonisant, 10 minutes plus tard. Elle devra passer un long séjour à l’hôpital.
Les dégâts que causaient Kyoko ne cessaient d’augmenter, et elle arrivait toujours à s’échapper. Une enfant qui amenait avec elle la douleur et la tristesse.
« Kyoko, que fais-tu ? Si te faire souffrir m’a fait si mal, tu dois vraiment être la plus malheureuse… » A leur rencontre, Seiichi ne pouvait pas l’imaginer, le sang sur les mains. Mais c’était vrai.
Sans le vouloir, et sans le savoir, Kyoko apporte le mal partout où elle se rend, serait-ce un problème de famille ? Cette Kyoko n’était pas rentrée chez Kurenai, mais Seiichi était rentré chez lui. Kyoko savait. Elle savait qu’après ces horribles actes, si elle revenait, elle serait menée à mort. Sa vision des ninja est noire… Pour elle la vie est quelque chose d’inutile. Une voix en elle lui dit que tout le monde a une fonction à sa naissance, et qu’elle était née pour tuer, pour exterminer tout le monde, jusqu’au dernier bébé qui crie, jusqu’au dernier enfant qui appelle sa maman, jusqu’au dernier ninja persistant, jusqu’à la fin de la dernière lignée de l'homme. Mais, cette même voix la pousse à raisonner de cette façon : elle est une de ses enfants qui pleurent, elle ne mérite donc pas la vie.
Seule, dans son coin, recroquevillée, elle pleurait. Serrant son cœur très fort.
Non ! Ça doit arrêter !
Elle ne comprenait pas, elle ne comprenait rien.
Jamais elle n’avait compris. Depuis le début c’était flou pour elle.
La lune redescend et le soleil monte, mais la fille ne voit rien. Le reflet du soleil ne l’atteignait pas. C’est comme, un miroir, elle ne fait que de les renvoyer, en les amplifiant.
Une main se posa sur son épaule, au bon moment pour ouvrir son cœur.
« 280… C’est trop… Pourquoi ?
-280 ?
-J’ai vécu, pendant des années, des jours horribles.
-Je…
-Merci…
-K…Kyoko…
-Appelle moi, miroir !
-Miroir ?
-Je ne faisais qu’imiter les autres…Je n’ai jamais eu mes propres techniques…
-Mais, c’est rien…
-Si tu veux être ninja, c’est pour toujours ! >>
Seiichi ne parvenait pas à comprendre Kyoko, c’était trop flou… Et que signifiait ce fameux nombre : 280 ?
Mais il n’eut pas le temps de poser la question, car elle venait de partir, indifférente. Pour lui, elle était tellement belle, tellement classe, tellement,… C’était une merveilleuse kunoichi. Et, surtout, une fleur qui a besoin qu’on l’aide à éclore. Seiichi était triste, du fait qu’ils ne restaient jamais longtemps ensemble, mais aussi heureux de l’avoir vue. C’était si rare de passer un moment avec elle.
La belle Kyoko, la douce Kyoko, la vile Kyoko, la pauvre Kyoko, la petite Kyoko, … Toutes ces images revenaient sans cesse perturber l’esprit de Seiichi. Mais chacune de ces facettes était différente, chaque moment dévoilait davantage la véritable Kyoko. Cette enfant apeurée, perdue ou bien même triste ; Une enfant qui recherche un moyen de s’envoler, quelque chose à quoi s’accrocher, pour ne pas tomber.
Le jeune homme attendait, attendait toujours et encore la malicieuse Kyoko. C’était sans espoirs, mais il continuait à attendre. Juste pour pouvoir continuer à croire qu’un jour, elle sera une parfaite jeune kunoichi du village de la feuille, il continuait à y croire, croire à ce rêve irréalisable.
Chaque seconde qui passait, il pensait à elle, chaque minute sans elle, il était plus triste. Elle lui manquait. Il voulait la revoir, pour cela, il courait, pour la rattraper, il a dû attendre, attendre au cas où elle reviendrait…
La pauvre n’a jamais pu se trouver ce petit coin, cet unique coin dans un village, où l’on peut être tranquille, et qu’on se sent bien… Le seul endroit où elle se sentait en son élément, ce sont les lieux où elle a blessé profondément l’âme d’innocents.
Et malgré son horrible comportement, Seiichi continue à croire en elle.
Ce n’est qu’après des heures de recherches, qu’il la trouva, sur un toit, blessée, baignant dans le sang d’enfant, pleine de blessures. Il n’y croyait pas, 2 petites minutes passèrent, comme une éternité à ses yeux, plus le temps passait, plus les autres disparaissaient à ses yeux une minute suffit pour qu’il ne voit plus qu’elle. L’aurait-il tué ? Il la ramena à l’hôpital. Mais son cas n’était pas simple. A peine sortie d’affaire, pleine de bandages, elle s’enfuit.
Rien ne peut la retenir ! Ni les larmes, ni le sang, c’était comme… un démon !
« Kyoko, pourquoi tu n’étais pas libre avant ?
-Encore toi ?! Laisse-moi tranquille, repars en mission et remplis ton porte money ! OUBLIE MOI !
-Mais, Kyoko, tu es blessée non ?
-Je t’ai déjà dit que ça ne changeait rien ! Je dois m’entraîner, je suis trop faible !
-Kyoko, tu es très forte… arrête de te mentir…
-Imbécile ! Une personne forte ne perd pas un combat !
-Il n’y a pas que ça dans la vie…
-La ferme ! »
La famille de Kyoko n’était sûrement pas la meilleure, Sa vie se résume à se battre, se battre toujours et encore, sans raison. Elle voulait arrêter, avoir une vie, mais, elle ne le savait pas. Comment pouvait-elle consciemment avoir envie d’une chose qu’elle ne connaissait pas ? La pauvre petite était perdue.
Son cœur ne connaissait que la haine, et dans la vie, elle ne connaissait que la mort.
La notion d’amour maternel, d’amour fraternel ou même d’amour tout court lui était inconnu. Elle ne savait que tuer.
Son kunai était son frère, la mort sa mère et la haine sa sœur.
« Kyoko… Ta famille, parle-moi de ta famille !
-J’ai pas de famille ! »
Le petit garçon resta planté, sans bouger dans ce village si vivant, elle disparut, impossible de la retrouver dans ce village si grand.
Kyoko pouvait-elle se vanter de son passé ?
Comprenait-elle la vie ? Savait-elle qu’elle avait encore une chance ?
Bon bah, les commentaires sont pas venus finalement...
Ce sera peut-être plus long d'attendre le chapitre 3,
Mais je veut bien avoir des commentaires s'il vous plaît !