Fiction: Ninja de naissance

C'est dans un monde cruel qu'est née la jeune Kiyoko, cette belle enfant au long cheveux brun. Abandonné à son triste sort pas des parents "cupide", enfermée dans un cercle vicieux, face à la mort, elle devra résister. La jeune fille est seule dans ce palais de terreur ; Seul à se demander "pourquoi moi ?", c'est la seule qui ne comprend pas, la seule qui veut s'enfuir, la seule qui veut aller plus loin, sans reculer. Cette magnifique enfant, pleine de courage, vas surmonté bien des ...
Mystère | Mots: 4908 | Comments: 0
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Shyzune (Féminin), le 12/08/2012
Cette fiction vient du coeur et j'hespère qu'elle touchera le votre et vous donnera envie de connaître la veritable personne qui se cache derrière cette identitée mysterieuse nommée Kiyoko. Oh, et puis, encore 2 choses :
_J'héspère me dépécher... Mais je ne promet pas de faire des chapitre très très long...
_Bonne lecture !




Chapitre 1: Un grand village pour une fille perdue.



Le vent soufflait fort et il pleuvait des cordes. Personne n’oserait, même parmi les ninjas, sortir par un temps pareil. Un orage se préparait. Une fille assez jeune courait pourtant, seule, le regard vide. Elle ne pensait pas au danger, elle craignait autre chose, elle ne pensait qu’à aller plus loin. A travers la forêt, les champs, la rivière… Elle voulait oublier, tout oublier. Elle soufflait toujours plus fort, à chaque pas elle avait l’impression que ses jambes avaient plus à porter, elle transpirait de plus en plus et plus le temps passait, plus elle vacillait de gauche à droite, comme si elle ne tenait plus. N’importe qui se serait arrêté, n’aurait même pas commencé, mais, pour elle, pas question d’arrêter. Elle courut à s’en évanouir s’il le fallait. Son but était vague, elle ne savait pas où elle allait, mais elle voulait absolument y aller, et rien ne pourrait l’en empêcher.

Cela fait déjà plusieurs heures qu’elle court et le temps commence à se calmer. La terre est boueuse et l’herbe glissante, par mégarde elle glisse sur une feuille et tombe dans la boue. « Aïe », ce mot-là, ‘aïe’, elle l’a dit, pour la première fois, sans s’en rendre compte, elle l’a dit. Elle l’a dit car ses jambes lui font mal, bien qu’elle ne s’en rende pas vraiment compte. Sa tête se redresse, maintenant ses yeux regardent droit devant et elle aperçoit vaguement des murailles. Un village ? Enfin ! Elle tente de se relever, en vain. C’est désormais contre le sommeil qu’elle se bat. Un bruit de pas arrive jusqu’à son oreille, « Un enfant, armé… Sûrement quelqu’un de là-bas, quelqu’un qui vient me chercher… Il n’en est pas question ! Je suis si près, si près de moi ! » Sa main tremblait, se dirigeant vers une sacoche. Il n’était décidément pas question de se laisser faire. Jamais elle ne se laissera emporter par un ces gens-là…

C’était un petit garçon de son âge, portant le bandeau frontal de Konoha. Il se pencha vers la fille et dit :

« Mais que fais-tu là, tu es blessée ? »

La fille sursauta et tourna son regard vers lui. Elle se demandait pourquoi il avait l’air si inquiet. Tout ce qu’elle savait, c’est que ce n’était pas son ennemi. Il la fixa longuement et dit en la prenant sur son dos :

« Ne t’en fais pas, Kurenai-Sensei saura quoi faire. »

Il se dirigea vers le village, la fille sur son dos, plein de courage. La fille avait un petit air soucieux. Mais elle était sure que c’était ceux qui l’attendaient qui avaient dit à cet enfant de l’emmener jusqu’à ce qu’elle cherchait.

Le garçon traversa les portes sans encombre et se rendit vers une maison, il toqua à la porte. Une jeune femme ouvrit, avec le même bandeau sur le front. La petite fille épuisée dit « Ninja, des ninjas… » La femme lui répondit :

« Tu as tout à fait raison petite. Nous sommes des ninjas de Konoha. Mais dis-moi Seiichi, que fais cette jeune fille sur ton dos ?
_ Je l’ai trouvée couchée dans cet état en rentrant de mission, donc je me suis dit que vous pourriez l’aider, répondit le garçon, qui avait l’air de beaucoup tenir à cette fille.
_ Tu es idiot, tu ne me connais pas… dit la fille.
_ Tu as eu raison Seiichi, dépose-la à l’intérieur, je vais chercher une amie qui pourra l’aider. Et toi petite, comment tu t’appelles ?
_ N°Kiyoko est mon nom de code, je n’ai pas de prénom.
_ Alors, tu t’appelleras Kiyoko maintenant. »

Le jeune homme entra et déposa l’enfant sur un lit, il s’assit à côté, pendant que le grand ninja partait chercher de l’aide. Le petit regarda fixement le jeune ninja inquiet.

« Où est ma maman ? Où est-elle ? Pourquoi tu as quelqu’un pour t’aimer et pas moi ? Voilà ma question. »

Ces mots rebondissaient dans la tête du jeune homme bouleversé. Elle avait l’air normal, on aurait juré qu’elle vivait une vie banale, elle ne pleurait pas, elle n’avait pas l’air triste mais elle était vide. Elle était froide et ne riait pas, elle n’a même pas remercié le jeune homme qui l’a sauvée. Elle faisait de la peine à ce dernier, frappé par ces mots, ces phrases, ces questions… "Pourquoi elle ? Pourquoi moi ? Comment vivre sans amour ? Comment être aussi vide après avoir tout perdu, comment ? Comment ? Comment ?" Et oui il ne comprenait rien à ce qui se passait dans la tête de la petite. Il se refermait et se déchirait, il devenait fou. "Comment, pourquoi ?" Toutes les questions explosaient dans sa tête, il ne comprenait rien. ‘Pourquoi ne pas comprendre ? Comment savoir ! ? Je veut savoir !’ Le pauvre explosait comme dans un grand genjutsu.

Quand la grande femme revint elle était avec une jeune fille aux cheveux bleus et elle vit le petit recroquevillé.

« Je n’ai rien demandé, laissez-moi !
_ Hinata, c’est Seiichi qui a trouvé cette petite couchée et blessée en rentrant de mission. Elle s’appelle Kiyoko. J’aimerais que tu la soignes.
_ Je m’en fiche de ces blessures superficielles. N°Hinata, ne me touchez pas ! Si vous voulez m’aider, donnez-moi une mère ! Quelqu’un pour m’aimer !
_ La pauvre…
_ Elle est froide et elle proteste, mais on doit lui venir en aide.
_ Je suis comme vous, ninja. Je n’ai pas besoin de surnom, moi. Je suis juste Ninja et l’ennemi ne doit pas être pris en pitié, je n’ai pas besoin de vous. Mon devoir est de vous exterminer, c’est tout. »

Les deux jeunes femmes furent stoppées par la froideur de l’enfant, le vide de son cœur était trop grand, jamais Hinata n’avais vu d’enfant aussi jeune comme ça. Elles tentaient de reconstituer ce qui avait pu arriver à cette pauvre enfant pour qu’elle devienne ainsi, mais elles étaient loin d’imaginer ce qui lui était réellement arrivé, très loin. La petite savait qu’on parlait d’elle, comprenait que ses paroles blessaient et découvrait la souffrance.

Cette même enfant tomba de sommeil après avoir un peu mangé.
Elle faisait des cauchemars, toujours le même cauchemar, encore et encore. Ce même sang qui tapissait le même rêve, les mêmes visions d’horreurs qui torturait le même esprit. Mais aujourd’hui, le rêve avait changé : elle vit d’un coup sa mère morte et elle, le sang sur les mains… Non ! Maman ! Elle avait peur, elle était triste, elle était en colère, elle sanglotait, elle n’y croyait pas.
Elle se réveilla en sursaut - « Maman ! » - et elle était entourée de ninjas la questionnant :

« Tu viens d’où ?
_ Tu as quel âge ?
_ Comment tu t’appelles ? »

Quand elle les vit, elle hurla, se leva, les poussa et courut dehors. Seiichi ne perdit pas une seconde avant de lui courir après.

Pendant la course, une larme se posa sur son front. Celle de Kiyoko ? Peut-être… Elle s’arrêta en ville, regardant autour d’elle, l’air perdu. Le jeune homme aperçut des larmes couler le long des joues de la petite apeurée, il ne comprenait pas.

« Voleur ! » Seiichi fut troublé par ces paroles.
« Menteur ! » Il était frustré.
« Pourquoi tu me l’a volé ! » Il n’arrivait toujours pas à comprendre.
« Je suis peut-être un monstre, mais tu es pire ! » Il était à la fois étonné, à la fois triste.
« Tu m’a volé celle qui m’aimait ! Tu as fait venir ce monstre en moi ! » Il ne comprenait plus rien. Quand un gros BOOM stoppa l’élan de la jeune fille. Le garçon courut - « Miki ! ». Kiyoko le suivit.

C’était la garderie qui venait d’exploser. La puéricultrice choquée, les enfants en pleurs, c’était leur but hein ? Bande de… Le garçon prit une petite dans ses bras « Oh Miki, tu vas bien… ». La fille regarda autour d’elle - « Non ! ». Il y avait une enfant, par terre, couchée, un interrupteur en main, gravement blessée. Kiyoko s’approcha et s’effondra devant elle.

« Non ! Pas toi, non ! Ne m’abandonne pas, non…non…
_ C’était ta sœur ?
_ Ko… N°Ko… Ma… Ma coéquipière ! Non ! NON ! ».

Des souvenirs remontaient :

« Hey, regarde, j’ai un nouveau jouet !
_ C’est de la triche, moi j’ai raté le test ! »

Cette fille aux cheveux de sang, le sourire aux lèvres, les armes à la main.

Une ambulance arriva. Kiyoko sauta sur le médecin, les mains pleines de sang, tachant sa belle blouse blanche.

« Soignez-la, au secours ! »

Le médecin s’approcha et dit :

« C’est trop tard.
_ Soigne-la ! Menteur ! »

Elle se mit en colère et le frappa, mais il esquiva. Elle lança des shurikens, des kunais, elle s’acharna sur lui.
Quand la belle Kurenai arriva et les sépara. Elle regarda le médecin puis ils emmenèrent ensemble la petite Ko vers l’hôpital.
Kiyoko se tourna vers Seiichi, le regard noir. Ce dernier lâcha la petite, mit ces mains sur ses épaules et lui dit de rentrer, puis il avança vers Kiyoko. La petite courut évidement vers sa maison.

« Tu n’es qu’un monstre, ils sont venus pour moi, pour me ramener ! C’est la guerre, ils n’arrêteront pas ! Cette idiote mourra sûrement par ta faute ! C’est toi qui m’as amené ici ! C’est donc de ta faute si n°Ko est blessé, c’est de ta faute si le village est en guerre ! »

Elle lui donna un coup de poing et il prit sur lui. Un autre et il tomba sur les genoux, puis une cascade de coup pour le mettre K.O. La foule de ninja était à nouveau derrière l’enfant. « Laissez-moi ! »

Elle courut, elle courut, avec tous ces ninjas derrière elle. Elle lança une bombe de fumée et les sema. Elle monta en haut d’un bâtiment et leva la tête.

« Reviens à moi !!!
_ Décidément, on ne change pas ! »

Une fille se tenait là, debout derrière elle.

« Cette voix… »

Elle était étonnée et tremblait. La fille rit, puis, en un bond, disparut.
Kiyoko se retourna.

« Elle est partie… »

Elle soupira de soulagement quand soudain elle entendit la voix du petit Seiichi :

« Kiyoko ! Attends ! Arrête ! Descends de là, c’est dangereux ! Kiyoko ! »

Elle sourit puis descendit par les bouches d’aération. Seiichi sourit, et elle partit. Il la suivit.

« Mais attends, Kiyoko ! »

Elle retourna chez la Dame et s’assit sur le lit. Seiichi s’assit à côté, muet. Il était plein de regret. Kiyoko, elle, était perdue dans ses pensées… Pourquoi avoir insulté ce pauvre petit ? Il m’a sauvé… La haine ? La colère ? L’amour ? La bêtise ? Elle ne sait pas vraiment pourquoi elle lui crie tant dessus mais pour elle, ce n’est pas vraiment censé être un problème. Mais elle y repense et se demande pourquoi, pourquoi elle a agi si impulsivement. Est-ce des regrets ?

La petite Kiyoko tourna son regard innocent vers le jeune Seiichi. Il la regarda à son tour, puis baissa la tête, un peu honteux. Elle se retourna. Kurenai entra :

« Kiyoko ?!
_ K... Kurenai-sama !
_ Hein ? Tu fais la tête ? »

Elle s’assit près de la petite et mit sa main sur son épaule, lui assurant que son amie était entre de bonnes mains. Kiyoko enleva la main du sensei et la repoussa.

« Tu ne me connais même pas, tu prends pitié et tu joues l'héroïne ! Pourquoi demandes-tu à cet imbécile de faire le sale boulot à ta place ?! Tu es vraiment lâche ! »

Le ninja se retira en posant une boîte sur la table de nuit.

« Kiyoko… Elle a…
_ Je sais ! Laisse-moi, toi aussi ! »

Le pauvre Seiichi se retira, et au moment même où la porte se referma, elle fondit en larmes. Elle était pleine de regrets, pleine de haine, pleine de peur, elle venait de vivre une histoire que personne n’aurait aimé vivre.

Le petit Seiichi restait là, assis à côté de la porte. Il s’en voulait vraiment. Alors, ça ne sert vraiment à rien, tout ça ? Aimer est si inutile ? Est-on si horrible ? Sommes-nous vraiment les chiens des grandes personnes ? Sert-on seulement d’armes pour atteindre les ennemis d’autrui ? Tout ce qu’on nous apprend serait… inutile… Le petit se perdait à nouveau, un brouillard sans fin.
La nuit arriva et emporta les deux jeunes gens dans un sommeil profond. A quoi pourra ressembler leur lendemain ?

Une nuit peut-être, mais éclairé par de nombreuses petites lumières. Le village ne dormait pas vraiment. Dans l’hôpital de Konoha, la situation est critique : les médecins ont beaucoup de mal à garder la petite Ko en vie. Les bruits des machines qui l’entourent, les paroles des médecins stressés, la puissance des jutsus médicaux, Ko n’arrivait qu’à sentir ça. Comme son ancienne coéquipière, elle se sent perdue. Elle croyait mourir à ce moment. Et là, le cas s’aggrava, le cœur se mit à battre beaucoup trop vite. Quand une femme aux cheveux blonds entra et prit la situation en main.

Le soleil se leva sur Konoha comme tous les matins. La petite Kiyoko ne dit rien et s’enfuit par la fenêtre de la chambre ou elle dormait. Presque personne dehors, la voie est libre. Mais les gardiens de la porte l’empêchèrent de passer. Seiichi vint la chercher là-bas avec Kurenaï.

Ils étaient tristes et déçus. Et Kiyoko ressentait quelque chose de spécial. Après un long moment de silence, Kiyoko lâcha de force la main du ninja et alla en face d’eux :

<< Qu’est-ce que vous avez à la fin ?! Vous ne pouvez pas comprendre ! J’ai été sympa, je voulais vous empêcher d’avoir plus de problèmes ! Mais vous êtes bêtes ! Vous insistez, c’est à n’y rien comprendre, j’en ai marre de ne rien comprendre !! >>

C’est difficile de savoir si ce sont les larmes, les cris ou ces belles paroles qui ont bouleversé les deux ninjas et les ont confus. Elle courut ensuite loin, toujours plus loin, elle tournait en rond, avait semé les deux jeunes gens, qui voulaient absolument la rassurer. Elle s’était perdue, de peur elle accéléra, accéléra encore, sans regarder autour d’elle. Elle ferma les yeux un instant, pensant à oublier et heurta un passant, faisant tomber ses courses.

C’était pour elle un immense village, une immense prison, un lieu qui ne servait qu’à se perdre. Le ciel se mit à pleurer sur l’enfant submergé par tant d’émotions. Elle leva la tête vers ce dernier et soupira. Elle trouva un abri, se recroquevilla et se colla à un chien abandonné pour se réchauffer. Le temps passa vite, très vite, elle mourait de faim. Elle vit passer un petit groupe d’étudiants de l’académie ninja. D’un coup, elle fit ressortir d’elle comme un genre d’aura maléfique qui emprisonna son cœur, elle sauta sur le groupe de ninjas pour leur voler leur déjeuner.

Qui était réellement Kiyoko ? Etait-elle vraiment un monstre ? Son passé était-il si horrible ?!





Pour le chapitre 2, patience. Si non j'attend avec impatience les commentaires. J'hespère que vous préfererez cette fic à Naruta (mon autre fic pour laquel j'ai un petit blocage...) ! Je vous remercie de m'avoir lue, à bientôt !



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